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Maranatha 77 "JESUS REVIENT BIENTOT"
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La Bible nous révèle le secret du repos et de la paix, la pleine victoire sur toute la puissance du péché.
de HANNAH WHITALL SMITH
Oui, il est possible de connaître en Christ une pleine victoire sur toute la puissance du péché et un plein repos ! C'est la Bible qui nous le dit !





Article de Hannah Whitall Smith (12/14)

Source http://www.ccel.org 
(Christian Classics Ethereal Library, Calvin College).

Article traduit par Henri Viaud-Murat, publié autrefois sur le site Internet paroledevie.org (site fermé depuis Août 2007).

Douzième article d'une sĂ©rie de 14 articles.

Oui, il est possible de connaître en Christ une pleine victoire sur toute la puissance du péché et un plein repos ! C'est la Bible qui nous le dit !

En abordant ce sujet de la vraie vie chrĂ©tienne, cette vie qui est cachĂ©e avec Christ en Dieu, je suis pressĂ©e par tant de pensĂ©es que je ne sais pas par oĂą commencer. Quelle est la chose la plus importante Ă  dire ? Comment vais-je pouvoir inciter les gens Ă  lire et Ă  croire ? Ce sujet est si glorieux, et les paroles humaines si faibles !

Mais je me sens poussĂ©e Ă  dire quelque chose. Ce secret doit ĂŞtre rĂ©vĂ©lĂ© ! Car il concerne la victoire qui nous permet de triompher du monde, la promesse de la dĂ©livrance de tous nos ennemis, l'objet de la prière ardente de tous les enfants de Dieu, objet qui semble pourtant si souvent leur Ă©chapper. Que Dieu me permette de le rĂ©vĂ©ler, afin que tous les ChrĂ©tiens qui liront ce livre aient les yeux ouverts pour voir cette vĂ©ritĂ©, telle qu'elle est en JĂ©sus, et puissent entrer en possession de cette glorieuse vie !

Car je suis convaincue que chaque ChrĂ©tien dĂ©sire ardemment la victoire et le repos, et que presque tous ressentent instinctivement, parfois, qu'il s'agit de l'hĂ©ritage qui leur revient de droit. Certains d'entre vous peuvent se rappeler le cri de triomphe qu'ils ont poussĂ© au moment oĂą ils ont connu le Seigneur JĂ©sus, et oĂą ils ont eu un premier aperçu de Sa puissance salvatrice ! Combien vous Ă©tiez sĂ»rs de la victoire ! Combien il vous est apparu facile d'ĂŞtre plus que vainqueurs par Celui qui vous a aimĂ©s ! Sous la conduite d'un tel Capitaine, qui n'a jamais perdu une bataille, comment pouviez-vous imaginer la dĂ©faite ? Et pourtant, pour beaucoup d'entre vous, combien votre expĂ©rience concrète a Ă©tĂ© diffĂ©rente ! Les victoires que vous avez remportĂ©es ont Ă©tĂ© peu nombreuses et fugitives, les dĂ©faites nombreuses et dĂ©sastreuses. Vous n'avez pas vĂ©cu comme vous pensiez qu'un enfant de Dieu devrait vivre. Vous avez certes compris clairement la vĂ©ritĂ© doctrinale, mais sans expĂ©rimenter la puissance de vie qui aurait dĂ» l'accompagner. Vous vous ĂŞtes rĂ©jouis de connaĂ®tre des vĂ©ritĂ©s attestĂ©es par les Ecritures, sans pouvoir les expĂ©rimenter de manière vivante. Vous avez cru en Christ, vous avez tĂ©moignĂ© de Christ, et vous L'avez servi, mais vous ne L'avez pas connu comme Celui qui est la Vie concrète de votre existence, comme Celui qui demeure en permanence en vous, et qui Se rĂ©vèle en permanence Ă  vous dans toute Sa beautĂ©. Vous avez reconnu JĂ©sus comme votre Sauveur et votre MaĂ®tre, et vous avez tentĂ© de Le servir en faisant avancer la cause de Son Royaume. Vous avez soigneusement Ă©tudiĂ© les Ecritures, et vous en avez retirĂ© beaucoup de prĂ©cieuses vĂ©ritĂ©s, que vous vous ĂŞtes fidèlement efforcĂ©s de pratiquer.

Mais, malgrĂ© toutes vos connaissances et toutes vos activitĂ©s au service du Seigneur, votre âme est secrètement affamĂ©e, et vous languissez sans cesse après ce pain et cette eau de la vie Ă©ternelle que l'Ecriture promet Ă  tous les ChrĂ©tiens. Au plus profond de votre cĹ“ur, vous savez que votre expĂ©rience n'est pas conforme Ă  l'Ecriture. Comme l'a dit un auteur chrĂ©tien, "votre religion n'est que le rĂ©cit de ce que les premiers ChrĂ©tiens ont vĂ©cu et possĂ©dĂ©." Votre âme s'est recroquevillĂ©e au-dedans de vous, jour après jour, annĂ©e après annĂ©e. Vos certitudes initiales de triomphe ont semblĂ© s'Ă©vanouir peu Ă  peu, et vous en ĂŞtes venus Ă  avoir la conviction que le mieux que vous puissiez attendre de votre religion, c'Ă©tait une suite ininterrompue d'Ă©checs et de victoires. Vous chutez dans le pĂ©chĂ©, vous vous repentez, puis vous recommencez Ă  chuter et Ă  vous repentir Ă  nouveau !

Mais n'est-ce que cela la vie chrĂ©tienne ? Est-ce cela que prĂ©voyait le Seigneur JĂ©sus, quand Il a offert Sa prĂ©cieuse vie sur la croix, pour nous dĂ©livrer du cruel esclavage du pĂ©chĂ© ? Avait-Il prĂ©vu pour vous ce perpĂ©tuel combat et cette pĂ©nible conscience d'une suite de dĂ©faites et de dĂ©couragements ? Craignait-Il qu'une continuelle victoire de notre part ait pu Le dĂ©shonorer et jeter l'opprobre sur Son Nom ? Quand vous lisez tout ce que la Bible dit concernant Son retour, et l'Ĺ“uvre qu'Il doit accomplir, est-ce que cela correspond Ă  ce que vous avez vĂ©cu ? Ses promesses contenaient-elles secrètement quelque chose qui devait nous priver de leur total accomplissement ? Quand Il nous a "dĂ©livrĂ©s de tous nos ennemis," n'Ă©tait-ce vrai que pour certains d'entre nous ? Quand "Il nous fait toujours triompher," cela ne veut-il pas dire en rĂ©alitĂ©  "parfois" ? Quand "nous sommes plus que vainqueurs par Celui qui nous a aimĂ©s," cela signifie-t-il en rĂ©alitĂ© que nous devions Ă©prouver de constants Ă©checs et de cuisantes dĂ©faites ?

Non, mille fois non ! Dieu est capable de nous sauver parfaitement, et Il veut le faire ! Sa promesse nous a Ă©tĂ© confirmĂ©e par serment : "Nous permettre, après que nous serions dĂ©livrĂ©s de la main de nos ennemis, de le servir sans crainte, en marchant devant lui dans la saintetĂ© et dans la justice tous les jours de notre vie" (Luc 1 : 74-75).

Il s'agit d'une Ĺ“uvre grandiose Ă  accomplir, mais notre LibĂ©rateur est capable de l'accomplir ! Il est venu pour dĂ©truire toutes les Ĺ“uvres de l'ennemi ! Gardons-nous de croire, mĂŞme une seconde, qu'Il ne veut pas, ou qu'Il n'est pas capable, d'accomplir ce qu'Il a voulu !

Avant tout, vous devez considĂ©rer une chose comme rĂ©glĂ©e : le Seigneur est capable de vous sauver pleinement, dès maintenant, dans cette vie, de la puissance et de la domination du pĂ©chĂ©, et de vous dĂ©livrer complètement de la main de tous vos ennemis. Si vous n'en ĂŞtes pas convaincu, sondez la Bible, et notez tout ce qu'elle dit concernant les raisons de Sa mort sur la croix. Vous serez Ă©tonnĂ© de dĂ©couvrir Ă  quel point ces raisons sont nombreuses. Partout et toujours, la Bible affirme quelle est l'Ĺ“uvre de Christ : nous dĂ©livrer de nos pĂ©chĂ©s, de notre servitude, de nos impuretĂ©s. Il n'est jamais suggĂ©rĂ© que notre dĂ©livrance doive ĂŞtre partielle ou limitĂ©e. Et c'est pourtant d'une telle dĂ©livrance partielle dont l'Eglise essaye continuellement de se satisfaire !

Permettez-moi de vous donner quelques passages concernant ce sujet. Quand l'ange du Seigneur est apparu Ă  Joseph dans un songe, il lui a annoncĂ© la naissance d'un Sauveur, et lui a dit : "Tu lui donneras le nom de JĂ©sus ; c'est lui qui sauvera son peuple de ses pĂ©chĂ©s" (Matthieu 1 : 21).

Quand Zacharie fut rempli du Saint-Esprit, Ă  la naissance de son fils, il prophĂ©tisa, et dĂ©clara que Dieu avait visitĂ© Son peuple, afin d'accomplir la promesse qu'Il lui avait faite. Et voici quelle Ă©tait cette promesse : "De nous permettre, après que nous serions dĂ©livrĂ©s de la main de nos ennemis, de le servir sans crainte, en marchant devant lui dans la saintetĂ© et dans la justice tous les jours de notre vie" (Luc 1 : 74-75).

Quand Pierre, au portique de Salomon, s'adressa aux Juifs remplis d'Ă©tonnement, il leur dit : "C'est Ă  vous premièrement que Dieu, ayant suscitĂ© son serviteur, l'a envoyĂ© pour vous bĂ©nir, en dĂ©tournant chacun de vous de ses iniquitĂ©s" (Actes 3 : 26).

Quand Paul explique Ă  l'Eglise d'Ephèse cette merveilleuse vĂ©ritĂ©, que Christ les avait tant aimĂ©s qu'Il S'Ă©tait offert Lui-mĂŞme en sacrifice pour eux, il ajoute : "afin de la sanctifier par la parole, après l'avoir purifiĂ©e par le baptĂŞme d'eau, afin de faire paraĂ®tre devant lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrĂ©prĂ©hensible" (EphĂ©siens 5 : 26-27).

Paul, instruisant Tite, son fils dans leur foi commune, concernant la grâce de Dieu, lui Ă©crit que l'objet de cette grâce est de nous enseigner "Ă  renoncer Ă  l'impiĂ©tĂ© et aux convoitises mondaines, et Ă  vivre dans le siècle prĂ©sent selon la sagesse, la justice et la piĂ©tĂ©." Il ajoute ensuite que Christ "s'est donnĂ© lui-mĂŞme pour nous, afin de nous racheter de toute iniquitĂ©, et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifiĂ© par lui et zĂ©lĂ© pour les bonnes Ĺ“uvres" (Tite 2 : 12-14).

Quand Pierre exhorte les ChrĂ©tiens auxquels il Ă©crit de vivre une vie sainte, Ă  l'exemple de Christ, il leur dit : "Et c'est Ă  cela que vous avez Ă©tĂ© appelĂ©s, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces, lui qui n'a point commis de pĂ©chĂ©, et dans la bouche duquel il ne s'est point trouvĂ© de fraude ; lui qui, injuriĂ©, ne rendait point d'injures, maltraitĂ©, ne faisait point de menaces, mais s'en remettait Ă  celui qui juge justement ; lui qui a portĂ© lui-mĂŞme nos pĂ©chĂ©s en son corps sur le bois, afin que morts aux pĂ©chĂ©s nous vivions pour la justice ; lui par les meurtrissures duquel vous avez Ă©tĂ© guĂ©ris" (1 Pierre 2 : 21-24).

Quand Paul montre aux EphĂ©siens le contraste entre la vraie marche chrĂ©tienne et le comportement des paĂŻens, il leur dit : "Mais vous, ce n'est pas ainsi que vous avez appris Christ, si du moins vous l'avez entendu, et si, conformĂ©ment Ă  la vĂ©ritĂ© qui est en JĂ©sus, c'est en lui que vous avez Ă©tĂ© instruits Ă  vous dĂ©pouiller, eu Ă©gard Ă  votre vie passĂ©e, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses, Ă  ĂŞtre renouvelĂ©s dans l'esprit de votre intelligence, et Ă  revĂŞtir l'homme nouveau, crĂ©Ă© selon Dieu dans une justice et une saintetĂ© que produit la vĂ©ritĂ©" (EphĂ©siens 4 : 20-24).

Enfin, dans Romains 6, quand Paul rĂ©gle dĂ©finitivement la question de la victoire sur le pĂ©chĂ©, montrant aux Romains combien il Ă©tait impensable de pouvoir continuer Ă  pĂ©cher, une fois que nous sommes pleinement entrĂ©s dans le salut en JĂ©sus, il souligne le fait accompli de leur mort et de leur rĂ©surrection avec Christ, comme un argument dĂ©finitif Ă©tablissant notre dĂ©livrance pratique du pĂ©chĂ©. Il leur Ă©crit : "Que dirons-nous donc ? Demeurerions-nous dans le pĂ©chĂ©, afin que la grâce abonde ? Loin de lĂ  ! Nous qui sommes morts au pĂ©chĂ©, comment vivrions-nous encore dans le pĂ©chĂ© ? Ignorez-vous que nous tous qui avons Ă©tĂ© baptisĂ©s en JĂ©sus-Christ, c'est en sa mort que nous avons Ă©tĂ© baptisĂ©s ? Nous avons donc Ă©tĂ© ensevelis avec lui par le baptĂŞme en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscitĂ© des morts par la gloire du Père, de mĂŞme nous aussi nous marchions en nouveautĂ© de vie. En effet, si nous sommes devenus une mĂŞme plante avec lui par la conformitĂ© Ă  sa mort, nous le serons aussi par la conformitĂ© Ă  sa rĂ©surrection, sachant que notre vieil homme a Ă©tĂ© crucifiĂ© avec lui, afin que le corps du pĂ©chĂ© fĂ»t dĂ©truit, pour que nous ne soyons plus esclaves du pĂ©chĂ© ; car celui qui est mort est libre du pĂ©chĂ©" (Romains 6 : 1-7).

Chers ChrĂ©tiens, voulez-vous recevoir le tĂ©moignage de l'Ecriture dans ce domaine ? Les questions qui troublaient l'Eglise, Ă  l'Ă©poque de Paul, sont toujours les mĂŞmes qui la troublent aujourd'hui : "Demeurerions-nous dans le pĂ©chĂ©, afin que la grâce abonde ?" ou encore : "AnĂ©antissons-nous donc la loi par la foi ?" (Romains 3 : 31). Ne voulons-nous pas, comme Paul, nous exclamer : "Loin de lĂ  !" et rĂ©pĂ©ter son affirmation triomphale : "Au contraire, nous confirmons la loi !" ou encore : "Car chose impossible Ă  la loi, parce que la chair la rendait sans force, Dieu a condamnĂ© le pĂ©chĂ© dans la chair, en envoyant, Ă  cause du pĂ©chĂ©, son propre Fils dans une chair semblable Ă  celle du pĂ©chĂ©, et cela afin que la justice de la loi fĂ»t accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l'esprit" (Romains 8 : 3-4) ?

Pouvons-nous supposer un seul instant que le Dieu Saint, qui hait le pĂ©chĂ© dans la vie du pĂ©cheur, puisse accepter de le tolĂ©rer dans la vie du ChrĂ©tien ? Aurait-Il conçu le plan du salut de manière Ă  interdire, Ă  ceux qui ont Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©s de la culpabilitĂ© du pĂ©chĂ©, de pouvoir ĂŞtre dĂ©livrĂ©s de sa puissance ?

Comme l'a si bien dit le Dr Chalmers, "le pĂ©chĂ© est un scandale qui doit ĂŞtre Ă´tĂ© de cette grande Maison spirituelle qui fait la joie du Seigneur… Est-il possible que ce pĂ©chĂ©, si haĂŻssable Ă  Dieu, au point qu'Il a condamnĂ© Ă  mort tout ce qui avait Ă©tĂ© souillĂ© par lui, puisse ĂŞtre tolĂ©rĂ© dans la vie de ceux qui Ă©taient auparavant poursuivis par la vengeance divine ? Dieu peut-Il Ă  prĂ©sent admettre, protĂ©ger et tolĂ©rer le pĂ©chĂ© ? Maintenant que notre jugement a Ă©tĂ© Ă´tĂ©, pensez-vous qu'il soit possible que notre Dieu immuable ait abandonnĂ© Sa haine du pĂ©chĂ© ? Pourrait-Il laisser l'homme rachetĂ© se livrer Ă  prĂ©sent Ă  ce mĂŞme pĂ©chĂ© qui avait causĂ© sa ruine ? Ce mĂŞme Dieu, qui a aimĂ© la justice, et haĂŻ l'iniquitĂ©, il y a six mille ans, n'Ă©prouve-t-Il pas aujourd'hui le mĂŞme amour pour la justice, et la mĂŞme haine pour l'iniquitĂ© ? Aujourd'hui, je peux respirer l'air pur du Ciel et de l'amour de Dieu, et je peux marcher devant Dieu dans la paix et la grâce. Dois-je m'efforcer Ă  nouveau de rĂ©aliser l'alliance incompatible de deux principes aussi opposĂ©s que l'approbation de Dieu et la persĂ©vĂ©rance dans le pĂ©chĂ© ? Ayant Ă©chappĂ© Ă  une catastrophe aussi horrible, comment pourrions-nous persĂ©vĂ©rer dans ce qui nous a prĂ©cipitĂ©s dans une telle catastrophe ? La croix de Christ, en Ă©loignant de nous la malĂ©diction du pĂ©chĂ©, a aussi, par la mĂŞme occasion, Ă©loignĂ© de nous la puissance et l'amour du pĂ©chĂ©."

Non seulement le Dr Chalmers, mais aussi tous les saints hommes de Dieu de sa génération et de la nôtre, comme de toutes les générations précédentes, ont toujours affirmé que la rédemption accomplie pour nous par notre Seigneur Jésus-Christ, sur la croix du Calvaire, nous avait rachetés non seulement de la culpabilité du péché, mais aussi de sa puissance, et que le Seigneur était capable de sauver parfaitement tous ceux qui s'approchent de Dieu par Lui.

Un saint du 17e siècle a dit :

"Il n'y a rien d'aussi opposĂ© Ă  Dieu que le pĂ©chĂ©. Dieu ne souffrira pas que le pĂ©chĂ© règne toujours sur l'homme, Son chef-d'Ĺ“uvre. Quand nous considĂ©rons l'infinie puissance de Dieu pour dĂ©truire tout ce qui Lui est contraire, qui peut croire que le diable vaincra toujours ? Je crois qu'il est contradictoire, et mĂŞme nocif pour la vraie foi, que ceux qui se disent ChrĂ©tiens croient que Christ, qui a reçu tout pouvoir dans le Ciel et sur la Terre, supportera toujours que le diable et le pĂ©chĂ© y exercent leur domination.

"Vous dites qu'aucun homme, malgré toute la puissance dont il dispose, ne peut se racheter lui-même, et que personne ne peut vivre sans pécher. Nous sommes d'accord avec cela. Mais si l'on vient nous dire que lorsque Dieu, par Sa puissance, vient à notre aide pour nous racheter du péché et nous en délivrer complètement, cela n'est pas possible, alors nous ne pouvons pas accepter cette doctrine. Et j'espère que vous aussi ne l'accepterez pas.

"M'approuveriez-vous, si je vous disais que le diable rĂ©ussit Ă  empĂŞcher Dieu de manifester Sa puissance, quand Il vient nous racheter complètement du pĂ©chĂ© ? Ou qu'il est impossible Ă  Dieu de la faire, parce que cela ne plaĂ®t pas au diable ? Ou encore qu'il est impossible que nous puissions ĂŞtre complètement dĂ©livrĂ©s de la puissance du pĂ©chĂ©, parce que le diable a tellement de puissance que Dieu ne peut pas l'expulser de notre vie ? C'est une doctrine lamentable, et pourtant, n'est-elle pas souvent prĂŞchĂ©e ? Elle affirme clairement que, malgrĂ© toute la puissance divine, le diable a tellement enracinĂ© profondĂ©ment le pĂ©chĂ© dans la nature humaine, que Dieu ne peut pas parvenir Ă  Ses fins. L'homme n'a-t-il pas Ă©tĂ© crĂ©Ă© par Dieu ? Le Seigneur ne peut-Il pas le re-crĂ©er et chasser le pĂ©chĂ© de sa vie ? Certes, le pĂ©chĂ© est profondĂ©ment enracinĂ© dans la nature humaine. Mais cela n'a pas empĂŞchĂ© JĂ©sus-Christ de pĂ©nĂ©trer profondĂ©ment jusqu'Ă  la racine de la nature humaine, car Il a reçu la puissance de dĂ©truire le diable et toutes ses Ĺ“uvres, et de racheter l'homme, pour lui donner Sa justice et Sa saintetĂ©. Sinon, ce serait un mensonge d'affirmer "qu'Il est capable de sauver parfaitement tous ceux qui viennent Ă  Dieu par Lui." Nous pouvons jeter la Bible, si nous disons qu'il est impossible Ă  Dieu de nous dĂ©livrer complètement du pĂ©chĂ© !

"Nous savons que des ChrĂ©tiens sont retenus en captivitĂ©, comme en Turquie, ou dans d'autres pays, et nous sommes prĂŞts Ă  donner de l'argent pour les racheter de la captivitĂ©. Mais nous ne serions pas prĂŞts Ă  verser cet argent s'ils devaient rester dans leurs chaĂ®nes ! Ne serait-ce pas la plus grande des escroqueries, si nous devions verser un si grand prix pour leur rachat, mais sans qu'ils soient libĂ©rĂ©s de leurs chaĂ®nes ? Et jusqu'Ă  quand ? Jusqu'Ă  leur dernier souffle de vie !

"Nous venons de parler de la libĂ©ration des corps. Mais je parle maintenant de la libĂ©ration des âmes. Christ doit ĂŞtre ma rançon, et doit me libĂ©rer de ma captivitĂ© ! Suis-je encore prisonnier de quelque chose ? Oui, en vĂ©ritĂ©, Christ a dit que celui qui commet le pĂ©chĂ© est esclave du pĂ©chĂ©. Si tu as pĂ©chĂ©, tu es un esclave, un captif qui doit ĂŞtre rachetĂ© de sa captivitĂ©. Qui payera le prix de mon rachat ? Je suis pauvre. Je ne possède rien. Je ne peux pas me racheter moi-mĂŞme. Qui payera le prix pour moi ? Mais Quelqu'un a dĂ©jĂ  payĂ© le prix pour moi ! Merveilleux ! VoilĂ  une bonne nouvelle ! Je peux maintenant espĂ©rer sortir de ma captivitĂ© ! Quel est Son Nom ? Est-Il appelĂ© le RĂ©dempteur ? Je peux donc espĂ©rer bĂ©nĂ©ficier de tous les avantages de ma rĂ©demption, et ĂŞtre entièrement libĂ©rĂ© de ma captivitĂ© ! Non ? Certains me disent que je dois rester esclave du pĂ©chĂ© aussi longtemps que je vivrai ? Quoi donc ? Ne devons-nous donc jamais ĂŞtre dĂ©livrĂ©s ? Dois-je toujours garder ce cĹ“ur tordu et pervers ? Dois-je devenir ChrĂ©tien, sans jamais avoir la foi qui me permette d'atteindre la sanctification et une vie sainte ? Est-il donc impossible d'obtenir une complète victoire sur le pĂ©chĂ© ? Doit-il rĂ©gner sur moi aussi longtemps que je vivrai ? Quel RĂ©dempteur est-Il donc, et quel avantage dois-je retirer dans cette vie de ma rĂ©demption ?"

Nous pourrions citer d'autres extraits similaires Ă©crits par de nombreux auteurs. Nous verrions que cette doctrine de la victoire complète sur le pĂ©chĂ© n'est nullement nouvelle dans l'Eglise. Mais elle a Ă©tĂ© très souvent perdue de vue par notre gĂ©nĂ©ration actuelle de ChrĂ©tiens. Pourtant, c'est toujours la mĂŞme antique doctrine, qui a rempli de chants de triomphe la vie quotidienne de nombreux saints de Dieu tout au long des siècles ! Et elle est toujours proclamĂ©e aujourd'hui, pour la plus grande joie des âmes fatiguĂ©es qui ploient sous le fardeau !

Ne la rejetez donc pas, cher lecteur, tant que vous n'aurez pas sondĂ© profondĂ©ment les Ecritures, dans la prière, pour voir si ces choses sont bien vraies. Demandez Ă  Dieu d'ouvrir votre intelligence spirituelle, par Son Esprit, "pour que vous sachiez quelle est l'espĂ©rance qui s'attache Ă  son appel, quelle est la richesse de la gloire de son hĂ©ritage qu'il rĂ©serve aux saints, et quelle est envers nous qui croyons l'infinie grandeur de sa puissance, se manifestant avec efficacitĂ© par la vertu de sa force" (EphĂ©siens 1 : 18-19).

Quand vous aurez commencĂ© Ă  avoir un petit aperçu de cette puissance, apprenez ensuite Ă  dĂ©tourner votre regard de votre propre faiblesse, remettez votre situation entre Ses mains, et faites-Lui confiance pour vous dĂ©livrer !

Dans les Psaumes, il est Ă©crit, Ă , propos de la crĂ©ation de l'homme par Dieu : "Tu lui as donnĂ© la domination sur les Ĺ“uvres de tes mains, tu as tout mis sous ses pieds" (Psaume 8 : 6). Cette parole a Ă©tĂ© accomplie en 2 Corinthiens 2, oĂą l'apĂ´tre Paul s'Ă©crie : "Grâces soient rendues Ă  Dieu, qui nous fait toujours triompher en Christ !" Si l'inventeur d'une machine dĂ©clare qu'il l'a conçue pour accomplir une certaine tâche, et que cette machine s'avère incapable ensuite d'accomplir cette tâche, nous dirions que cet inventeur est un escroc.

Nous ne devons donc certainement pas croire que la crĂ©ature que Dieu a faite soit incapable d'accomplir ce pourquoi elle a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e ! Surtout lorsque les Ecritures sont remplies d'affirmations qui nous prouvent que Christ nous a rendus capables de l'accomplir !

La seule chose qui puisse bloquer cette crĂ©ature, c'est quand elle ne parvient pas Ă  travailler en harmonie avec les plans du CrĂ©ateur. Dès que cette harmonie est rĂ©tablie, Dieu peut alors travailler. Christ est venu pour accomplir devant Dieu une expiation en faveur de l'homme, afin que Dieu puisse travailler en l'homme, pour produire en lui le vouloir et le faire, selon le bon plaisir de Sa volontĂ©. Par consĂ©quent, nous pouvons prendre courage ! Car cette Ĺ“uvre que Christ a entreprise, Il est parfaitement dĂ©sireux et capable de l'accomplir !

Marchons donc dans les traces de la foi de notre père Abraham, qui, "ne douta point, par incrĂ©dulitĂ©, au sujet de la promesse de Dieu ; mais il fut fortifiĂ© par la foi, donnant gloire Ă  Dieu, et ayant la pleine conviction que ce qu'il promet il peut aussi l'accomplir" (Romains 4 : 20-21).

Toute reproduction autorisĂ©e sous rĂ©serve de citer http://www.latrompette.net 

"Le secret du chrĂ©tien pour une vie heureuse" est un livre de Hannah Whitall Smith, Ă©ditĂ© en 1870. 


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