Le 16 janvier 2010
j`aurais dû quitter cette terre car j`ai fait une grave rupture d`anévrisme -
j`avais 50 ans. Avant que cela ne se passe, j`avais des difficultés pour
digérer et je ne mangeais presque plus car cela me faisait mal au ventre,
j`avais Ă©galement des maux de tĂŞte mais je ne faisais rien car je pensais alors
que c`était dû à un virus (comme ça arrive parfois). Mais cette nuit-là -
nuit du vendredi au samedi - j'ai ressenti soudain que quelque chose se cassait
dans ma tête et malgré les efforts que je faisais pour bouger mon corps, il se
paralysait et j`avais énormément mal à la tête.
Histoire
personnelle au sujet d'un miracle médical
« Par la douleur
aussi l'homme est repris sur sa couche, quand une lutte continue vient agiter
ses os. Alors il prend en dégoût le pain, même les aliments les plus exquis ;
Sa chair se consume et disparaît, ses os qu'on ne voyait pas sont mis à nu ;
son âme s'approche de la fosse, et
sa vie des messagers de la mort.
Mais s'il se trouve pour lui un ange
intercesseur, un d'entre les mille qui annoncent Ă l'homme la voie qu'il doit
suivre, Dieu a compassion de lui et dit Ă l'ange : DĂ©livre-le, afin qu'il ne
descende pas dans la fosse ; j'ai trouvé une
rançon !
Et sa chair a plus de fraîcheur
qu'au premier âge, il revient aux jours de sa jeunesse.
Il adresse à Dieu sa prière ; et
Dieu lui est propice, lui laisse voir sa face avec joie, et lui rend son
innocence. Il chante devant les hommes et dit : J'ai péché, j'ai violé la
justice, et je n'ai pas été puni comme je le méritais ; Dieu a délivré mon âme
pour qu'elle n'entrât pas dans la fosse, et ma vie s'épanouit à la
lumière ! » Job 33 /19-28.
« Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les
hommes, JĂ©sus Christ homme,
qui s'est donné lui-même en rançon pour tous. » 1Timothée
2/5-6.
J`ai prié rapidement
avec Lydia et j`ai perdu connaissance. Lydia a téléphoné aux garçons qui ont
appelé l`ambulance, elle est arrivée rapidement.
Les ambulanciers ne
comprenaient pas ce qu`il m`était arrivé. Ils pensaient au début que
c`Ă©tait une "over-dose" de drogue (bien que je ne touche pas Ă
ça) ! Finalement ils m`ont intubé pour que je puisse respirer et
m`ont transporté aux urgences de l`hôpital Hadassa Ein Karem, à environ 30 kms
de chez nous.
Là -bas, après analyses,
le médecin de garde aux urgences a déclaré que mon cerveau ne répondait plus,
qu`il y avait du sang dans ma tĂŞte et qu`il ne pouvait plus rien faire pour
moi, j`allais bientĂ´t mourir et il fallait appeler le reste de la famille.
Je ne me souviens
pas de ça car j`étais dans un profond coma mais Lydia m`a dit qu`a un moment
j`ai ouvert en grand un oeil comme pour dire : je suis toujours lĂ , ne m`abandonnez pas !
Un jeune médecin
neurologue qui était providentiellement présent aux urgences a refait des
analyses et a déclaré alors qu`il pouvait envisager de m`ouvrir la tête
(opération) mais avec des réserves quant à une réussite quelconque. L`opération
a duré plusieurs heures.
Les docteurs ont trouvé
une grosseur au niveau du cervelet et ils croyaient au début que c`était une
tumeur, mais ils se sont aperçu que c`était un AVM (Arterio-Venous
Malformation), un enchevêtrement de veines et d`artères, c`était une
malformation de naissance.
Ce problème était la
cause de la rupture d`anévrisme.
Merci Seigneur car
j`étais en Israël, dans un des meilleurs hôpitaux du pays avec de très
bons spécialistes. Ils ont donc "réparé" ce problème et je suis
sorti de l`opération après plusieurs heures encore vivant.
Ma famille était très
contente mais les médecins leur ont dit que ce n`était pas gagné, il fallait
attendre car ma chance de vivre était faible. J`ai été mis en soins intensifs.
Une des premières étapes
a été de me faire respirer seul. Le tuyau de respiration artificiel m`a été
retiré (petit à petit). Il fallait que j`arrive à respirer seul à 50 %
pour pouvoir continuer avec un masque et ça a marché, merci Seigneur !
Je suis resté environ
trois semaines en soins intensifs entre la vie et la mort et je m`en souviens
(en partie).
C`Ă©tais un vrai
cauchemar et je souffrais beaucoup. J`étais, dans un sens, présent dans mon
corps - qui ne fonctionnait plus - et je délirais en pensées, c`était horrible.
Mes enfants (les plus
grands) "campaient" dans la salle d`attente, bien que les docteurs leur
conseillaient de partir car mon Ă©tat semi-comateux pouvait durer longtemps.
Chaque matin et soir mes enfants et Lydia pouvaient me voir pendant quelques
heures. Bien que je ne les reconnaisse pas vraiment, je ressentais pourtant
qu`ils faisaient partie de moi et leur présence me faisait du bien.
Ovadia (un de mes
garçons de 18 ans) a reçu un passage biblique pour moi :
« L`ange de
l`Éternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les arrache au danger »
Psaumes 34/8
Sur mon dossier médical
il a été écrit que je suis dans une famille qui prie !
Je n`avais alors plus de
contact avec Dieu, j`avais perdu la foi, Lydia a vu cela et avec d`autres amies
elle a prié pour que je retrouve la foi et malgré mon délire ça a marché.
Quand j`Ă©tais dans le coma,
en rĂŞve ou en vision (je ne sais pas) j`envoyais des emails afin de communiquer
avec les personnes et j`étais persuadé qu`elles les recevaient, c`était un
délire !
Comme après quelques
temps je pouvais un peu bouger mon bras et ma main droite, j`ai essayé d`écrire
quelque chose Ă ma famille. Je pensais alors que l`on m`avait mis dans une
sorte d`expérience et je voulais dire à ma famille de me libérer de ça sinon
j`allais bientĂ´t mourir ! Mais je ne faisais que des gribouillis
incompréhensibles !
Voyant qu`il m`Ă©tait
impossible de communiquer avec les hommes, je "parlais" donc (en
pensées) avec Dieu.
Je crois au Père
CrĂ©ateur, Ă son fils Yeshoua (JĂ©sus) notre rĂ©dempteur et notre Roi et Ă
son Saint Esprit, mais dans l`Ă©tat oĂą j`Ă©tais je ne pouvais pas penser Ă tout
ça et je m`adressais donc directement au Père (notre Créateur, le Dieu un).
Yeshoua a dit : « Moi et
le Père nous sommes un » Jean
10/30.
Je ne savais plus ce
qu`Ă©taient le jour et la nuit (j`Ă©tais dans un sens hors du temps), et de toute
façon là où je me trouvais, la pièce était toujours allumée car on me
surveillait.
A l`aide d`un drap on
tournait souvent mon corps. J`avais un drain qui sortait de ma tĂŞte et une
perfusion dans mon bras. J`avais Ă©galement un tuyau depuis le nez jusqu`Ă mon ventre,
car on nourrissait mon estomac avec une sorte de liquide Ă©pais Ă l`aide d`une
grosse seringue que l`on injectait dans ce tuyau. Je voyais tout ça !
Le plus dur c`est quand
on m`enfonçait un tuyau dans la gorge pour "nettoyer" mes poumons
remplis de glaires et de sang. Je souffrais beaucoup mais les infirmiers ou
infirmières n`avaient pas l`air de le voir. J`entendais également très
bien et je n`aimais pas quand le personnel médical parlait négativement de moi.
Je pense qu’on doit
faire attention à ce qu`on dit quand on est à coté d`une personne dans le coma,
car elle peut entendre !
Si c`est en rĂŞve ou en
vision, je ne sais pas, mais j`Ă©tais toujours dans une grande guerre qui Ă©tait
contre Israël (je pense également que c`était contre moi dans un sens, car
je luttais pour survivre), je n`ai pas vu Dieu, mais je sentais sa présence et
une force venant de lui, soutenait Israël (et moi !). J`entendais des chants en
hébreu.
La bible en parle mais
maintenant je suis certain que Dieu aime Israël et le soutient contre ses
ennemis.
« Mon Israël, que j'ai choisi » Esaïe
44/1-8
« Je t'aime d'un amour
éternel, C'est pourquoi je te conserve ma bonté » - Jérémie
31/3
« Race d'Abraham que j'ai
aimé » Esaïe
41/8
« J`ai aimé Jacob » Malachie
1/2
« L'Éternel aime les enfants
d'Israël » Osée 3/1
Bien sûr il faut
qu`Israël reconnaisse un jour son Sauveur et son Roi Yeshoua (Jésus le Messie),
mais ça viendra car Dieu a choisi ce peuple et il l`aime.
L`ennemi de Dieu, satan,
le sait et il fait tout pour détruire Israël, physiquement et
spirituellement.
J`Ă©tais souvent Ă bout
de force et prĂŞt Ă partir, mais par miracle j`ouvrais les yeux et j`Ă©tais
étonné d`être encore présent ! En pensée je demandais à Dieu de revenir.
Des centaines de gens
priaient pour moi, je ne le savais pas mais je sais que ça m’a beaucoup
soutenu.
Quand j`Ă©tais dans un
semi-coma, j`ai vu notre pasteur et son Ă©pouse venir vers moi, m`oindre d`huile
et prier pour moi. Personne ne pouvait venir me voir Ă part Lydia et les
enfants car je me trouvais en soins intensifs et isolé des autres malades. Mais ils ont obtenu l`autorisation de
rentrer dans la pièce pour prier pour moi. Bien que j`entende, je ne comprenais
pas la prière mais je savais que c`était pour mon bien et à la fin j`ai dit
: Amen.Le pasteur m`a
dit plus tard qu`il avait vu mes lèvres bouger à la fin de la prière.
D'oĂą l'importance de
cette parole :
« Quelqu'un parmi vous est-il
malade ? Qu'il appelle les anciens de l'Église, et que les anciens prient pour
lui, en l'oignant d'huile au nom du Seigneur ; la prière de la foi sauvera le malade, et le
Seigneur le relèvera ; et s'il a commis des péchés, il lui sera pardonné »
Jacques 5/14-15
Je me souviens qu`Ovadia
venait parfois à coté de moi et jouait de la guitare en chantant des louanges.
Je ne comprenais pas ce qu`il chantait mais sa présence me faisait du bien et
je l`entendais jouer et chanter. J`arrivais alors Ă retirer des sortes de
bandes de sel qui me recouvraient et je les tenais Ă distance pendant qu`il
jouait. Il jouait pendant environ deux heures mais pour moi c`Ă©tait comme cinq
minutes, et lorsqu`il arrĂŞtait je voulais lui dire de continuer mais je ne
pouvais pas … et alors ces sortes de bandes de sel me recouvraient et
m`Ă©touffaient Ă nouveau.
D’un autre coté (je ne
le savais pas), mon état n’était toujours pas bon. Comme mes jambes ne
bougeaient plus, des caillots de sang se sont formés et j’ai fait une phlébite
et une grave embolie pulmonaire, qui selon les médecins, pouvait m’emporter. Je
ne pouvais pas recevoir beaucoup d’anticoagulants. J’en recevais, mais à dose
très contrĂ´lĂ©e et avec un gros danger pour ma tĂŞte, qui devait se cicatriser Ă
l’intérieur et à l’extérieur. Un "filtre" a été donc mis dans la
veine qui va aux poumons.
Mais cela n’a servi a
rien car plusieurs mois plus tard quand j’allais mieux, ce filtre a été
retiré de mon corps par une veine du cou (c’était très désagréable car j’étais
juste sous anesthésie locale). Le médecin qui m’a fait cette petite
intervention s’est aperçu alors que mon anatomie est différente de la normale,
car j’ai deux veines qui vont aux poumons ! (donc deux filtres auraient dû être
mis).
Dieu m’a donc guérit de
ça sans le secours des médicaments ou du filtre.
Lorsque j’étais en soins
intensifs, j’ai attrapé des bactéries (qui traînent dans les hôpitaux). Cela ne
mettait pas ma vie en danger mais d’après les docteurs elles pouvaient rester
de 6 Ă 12 mois dans mon corps.
J’ai été mis dans un
endroit isolé, et les personnes qui s’occupaient de moi ainsi que ma famille,
lors des visites, devaient mettre des gants et une blouse de protection.
Lydia disait aux enfants
que Dieu avait déjà tellement fait de miracles pour moi
qu’il fallait aussi prier pour ce problème.
Dieu à répondu car le
lendemain on découvrit que les bactéries avaient disparu et on fit alors des
recherches plus poussées !
Après 3 semaines j’ai
commencé à dire quelques mots. Mon premier mot à été : mal ! - car je souffrais beaucoup
et j’avais mal. J’ai commencé aussi à dire le prénom d’un enfant que j’ai
donné à tous ! Mes enfants ont alors fait travailler un peu ma mémoire en
me posant des questions et ça revenait petit Ă petit. C’est Ă ce moment-lĂ
que j’ai réalisé qu’il s’était passé quelque chose, car je constatais que mon
corps était paralysé du côté gauche et ma tête du côté droit.
Comme ma situation
s’améliorait, j’ai été placé dans le département neurologique avec d’autres
malades.
Comme les bactéries
avaient disparu, j’ai Ă©tĂ© acceptĂ© Ă l’hĂ´pital Hadassa Har Hatsofim (Ă
Jérusalem près de Maalé Adumim notre ville) pour la rééducation. Autrement
j’aurais été envoyé dans un hôpital à Tel Aviv, ce qui aurait été beaucoup
plus difficile pour ma famille, pour venir me voir. J’ai donc été
transporté en ambulance vers l’autre hôpital de Jérusalem où j’ai reçu une
rééducation pour mon corps et pour mon mental. Lydia venait chaque jour pour
être avec moi (ce n’était pas très éloigné de notre ville).
L’assistance sociale de
l’hôpital s’est adressée à ma famille en lui disant qu’elle ne s’était jamais
occupée d’un juif messianique (juif croyant en Jésus le Messie). Elle leur a
donc demandé comment elle devait se comporter ! Ma famille lui a répondu
d’être normale et de se comporter avec moi comme avec une autre personne.
L’assistante sociale a constaté par la suite que je pouvais lui parler de
plusieurs choses sans pour autant lui parler sans arrĂŞt de ma foi, comme elle
le craignait peut-ĂŞtre.
Ma réadaptation avançait
plus vite que les docteurs ne le pensaient et ils s’en étonnaient. Lydia leur a
alors dit que cela venait de Dieu.
Comme je progressais
bien et que le service avait besoin de place, un mois après mon arrivée dans
cet hôpital, le docteur responsable du service m’a renvoyé à la maison.
Voila dans quelles
conditions je suis arrivé à la maison :
J’étais sur une chaise
roulante car je ne pouvais pas tenir sur mes jambes et je ne n’avais plus
d’équilibre. J’avais le côté gauche de mon corps paralysé.
Je voyais double. Je ne
pouvais rien faire et au moindre effort je vomissais. Je ne pouvais pas
boire d’eau mais uniquement un jus de fruit épaissi (car je m’étouffais en
buvant de l’eau). Je ne pouvais pas faire mes besoins et j’avais aussi un
cathéter. J’avais souvent des douleurs vers le cœur. Je ne pouvais pas
m’habiller seul et me laver. J’avais des difficultés pour dormir la nuit car je
revivais le traumatisme du semi-coma et des mauvais souvenirs me revenaient,
j’avais peur de me retrouver dans la même position ...
Et petit Ă petit Dieu
m’a guéri. Je vais bien maintenant, je marche et tout fonctionne, je ne
prends plus un seul médicament, je peux même partir seul en bus
à Jérusalem. Je suis très heureux de vivre et de voir les belles choses
que Dieu a créées sur cette terre.
Au jour d’aujourd’hui,
il y a encore quelques séquelles qui demeurent : je fatigue vite,
j’ai encore le côté droit de la tête dur comme une pierre et un peu douloureux
(surtout là où il y a eu l’opération), je n’ai pas retrouvé le goût du coté
droit de la bouche et j’ai des picotements, je ne parle pas très facilement car
une corde vocale a été endommagée dans ma gorge par les tuyaux et j’ai une
légère paralysie de la bouche (côté droit).
Mais j’ai foi que Dieu
va tout rétablir et que je vais être en parfaite santé ! Il me faut de la
patience.
MĂŞme si je crois que
quitter ce corps sera une bénédiction (nous le savons par la Bible et par la
foi, mais nous ne l'avons pas encore expérimenté), je remercie le
Seigneur d`être encore sur cette planète.
La vie d`ici bas est
vraiment un don de Dieu.
Je veux voir mes
petits-enfants!
Raphaël
Juin 2011
« C`est par moi que tes jours
se multiplieront ; Et que les années de ta vie augmenteront. »
Proverbes 9/11
« J'aime l'Éternel, car il
entend Ma voix, mes supplications ; Car il a penché son oreille vers moi ; Et je
l'invoquerai toute ma vie. Les liens de la mort m'avaient environné, et les
angoisses du sépulcre m'avaient saisi ; J'étais en proie à la détresse et à la
douleur. Mais j'invoquerai le nom de l'Éternel : O Éternel, sauve mon âme !
L'Éternel est miséricordieux et juste, notre Dieu est plein de compassion ;
L'Éternel garde les simples ; J'étais malheureux, et il m'a sauvé.
Mon âme, retourne à ton repos, car
l'Éternel t'a fait du bien. Oui, tu as délivré mon âme de la mort, mes yeux des larmes, mes pieds
de la chute. Je marcherai devant l'Éternel, sur la terre des vivants. » Psaumes
116/1-9
« Il envoya sa parole et les
guérit, Il les fit échapper de la fosse. Qu'ils louent l'Éternel pour sa bonté, et pour ses
merveilles en faveur des fils de l'homme ! » Psaume
107/20-21
« Il donne de la force Ă
celui qui est fatigué, et il augmente la vigueur de celui qui tombe en
défaillance. » Ésaïe 40/29
« Il écoute la prière des
justes » Proverbes 15/29
Quand on prie, Dieu nous
entend, alors faisons attention Ă ce que nous demandons !
Quand je travaillais Ă
Christ Church mon travail était apprécié.Je prenais soin du jardin,
aidais Ă la maintenance, allais faire des achats, prenais soin et
rĂ©parais les vĂ©hicules, ainsi que d’autres choses. MalgrĂ© un salaire supĂ©rieur Ă
la normale, je ne pouvais pas subvenir Ă tous les besoins de ma famille, alors
je faisais d’autres petits travaux par-ci par-là . Mais cela restait
difficile. J’aimais ce que je faisais mais j’étais souvent
très fatigué et je n’avais plus beaucoup de force et de temps pour
prier et lire la bible.
Je pensais : vais-je faire cela pour le restant de ma vie ?
« En vain vous levez-vous
matin, vous couchez-vous tard, et mangez-vous le pain de douleur ;
Il en donne autant Ă ses
bien-aimés pendant leur sommeil » Psaumes
127/2
Je priais depuis
des années pour finir le crédit de notre
appartement qui prenait la moitié de mes revenus, c’est pourquoi je
n’avais pas pris de vacances en dehors du pays depuis environ 7 ans. Cependant
je conservais au fond de moi un désir profond d’aller en France avec
mon Ă©pouse et nos deux plus jeunes filles afin de visiter des amis, la
famille mais aussi pour voir de beaux endroits. Mais cela restait au
dessus de mes moyens.
« Fais de l'Éternel tes
délices, et il te donnera ce que ton cœur désire. Recommande ton sort à l'Éternel, mets en lui ta
confiance, et il agira » - Psaumes
37/4-5
Toutes ces choses
avaient besoin d'un miracle. Et le miracle eut lieu !
Mais (comme la plupart
d'entre vous le savent) je suis passé par de grandes difficultés et beaucoup de
souffrances. Je suis resté dans le coma entre la vie et la mort pendant 3
semaines. La mémoire du choc a été énorme, mais par la grâce du Seigneur, je
peux oublier (lentement, lentement !).Aujourd'hui c'est comme si j’avais
vécu un cauchemar.
Quand je suis revenu Ă
la vie, j'étais très maigre, à demi paralysé, je ne pouvais pas marcher et
souffrais d’autres inconvénients. Mais grâce à Dieu, j'ai bien
récupéré et ne suis plus épuisé maintenant comme quand je travaillais ; de plus
j'ai aussi beaucoup de temps pour prier et pour lire (mĂŞme sans lunettes ! car
pendant 9 mois j'ai vu double).
Je ne peux plus
travailler, mais le guest house de Christ Church (et CMJ) où j'ai travaillé, a
été très bon envers moi. Bien que mon accident vasculaire ne se soit pas
produit pendant mes heures de travail, ils m'ont donné une indemnité de départ
importante. Avec ces indemnités (j'avais travaillé 19 ans pour eux), j'ai été
en mesure de rembourser le crédit de notre appartement, faire des réparations et
mĂŞme acheter plusieurs nouvelles choses pour la maison.
Puis, plusieurs amis de
France m'ont fait un don et l'été dernier je suis allé avec Lydia et nos deux
filles pour des vacances de deux mois en Suisse et en France. Nous avons visité
plus de 100 amis et famille, mangé de la très bonne nourriture et j'ai vu
beaucoup de beaux endroits.
Ma femme et les enfants
ont toujours leur mari et père avec eux, le toit, la nourriture...
le nécessaire (et bien d'autres choses auxquelles Dieu pourvoit
dans notre famille).
Satan a profité des
difficultés que j'ai subies. Il n'a pas seulement voulu me détruire
physiquement, il a même essayé de détruire ma foi, mais il a voulu également
rendre la vie pour ma famille beaucoup plus difficile. Mais il n'a pas
réussi. Le mal a été changé en bien !
Je rends grâce à Yeshoua
pour sa puissance et son amour pour nous.
« Nous savons, du reste, que
toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu,
de ceux qui sont appelés selon son
dessein » Romains 8/28
Raphaël
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