Si
les apôtres et les prophètes sont le fondement de l’Église, il ne serait pas
faux de conclure que la superstructure elle-même doit être faite de la même
substance et du même type,
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c’est-à -dire
que l’Église dans son intégralité est elle- même un phénomène apostolique et
prophétique.
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Elle
est elle-même l’agent de la localité où elle se trouve, et dans la nation elle
se trouve, lui donnant une signification et une compréhension des événements
qui la traversent et de sa propre histoire.
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Au coeur du prophétique et de
l’apostolique, il y a un absolu attachement à Dieu, marqué d’une jalousie pour
Sa gloire et par
conséquent d’une obéissance déclarée, quelle que soit la conséquence que cela
peut avoir.
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Quand
nous disons, ainsi, que l’Église doit être prophétique, c’est de cela que nous
parlons. Une communauté qui vit pour Dieu dans une prise de position pour Lui,
qui ne souffre pas des conséquences pour elle-même, et ne se soucie pas
d’elle-même, une communauté qui possède dans son cœur une jalousie pour Dieu,
Sa gloire, l’accomplissement de Sa volonté et particulièrement Ses desseins
éternels, une telle Église est prophétique.
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Tout
ce que nous disons à propos du prophétique et de la parole prophétique concerne
non seulement les individus qui ont un tel appel, mais aussi l’Église des
derniers temps elle-même dans sa fibre prophétique.
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Si l’Église des derniers
temps n’est pas prophétique dans son caractère, ses faits et gestes, dans la
localité où elle se trouve et dans les nations où elle est, alors le programme
de Dieu ne peut pas se réaliser. Une Église prophétique est une Église qui
comprend ces choses et qui peut les porter.
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Elle
peut avoir en son sein des hommes ayant la fibre prophétique qu’elle pourra
soutenir sans en être offensée. Elle est capable de comprendre la particularité
de leurs appels et de comprendre la nécessité que ces hommes ont de fonctionner
comme ils le font, sans s’adonner à la critique ou à des discours ou pensées
négatifs à leur sujet, qui discréditent aussi bien ces hommes que l’Église elle-même.
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Les prophètes
perçoivent mieux que quiconque les influences continuelles qui viennent du
passé et qui affectent profondément le présent et l’avenir ultime.
Et
ils perçoivent le continuum, l’extension ininterrompue du passé, du présent et
de l’avenir comme si peu le voient. Ils savent qui ils sont en Dieu.
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Quelles
que soient les issues de l’avenir immédiat, tout incertaines qu’elles puissent
être, un prophète peut les porter. Il est capable d’encourager les autres à les
porter et de communiquer la signification à la fois des choses passées, et des
choses futures comme faisant partie d’un tout intégral et comme étant des
choses liées.
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C’est
aussi le privilège distinctif de l’Église.
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Malheureusement,
l’Église, dans une mesure plus ou moins grande, ne possède pas ce contexte.
Elle ne se voit ni
dans la large perspective de Dieu, ni dans les desseins éternels de Dieu, et
tout, par conséquent, souffre de la déperdition.
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Le
Seigneur Lui-même a dit qu’Il ne reviendrait pas avant qu’Elie ne vienne
d’abord restaurer toutes choses.
Le ministère de
restauration doit précéder le retour du Seigneur.
Une
partie de cette restauration concerne la vision apostolique et prophétique de
la foi, qui elle-même a été perdue.
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Référence : The
Prophetic Call, Arthur Katz
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Source : www.michelledastier.com
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