Bénédictions ou malédictions. A vous de choisir
La Manne du Shabbat (avec autorisation)
De Jean Weber
Deutéronome 27.2-14, Nous relate l’ordre de Dieu à Moïse pour préparer
l’annonce de la malédiction et de la bénédiction du peuple après sa future
entrée au pays de Canaan… Et dans Josué
8.30-35, l’exécution de cet ordre.
Le peuple d’Israël se répartira en deux groupes de
6 tribus entre eux le souverain sacrificateur, avec l’arche de l’alliance, les
sacrificateurs et les lévites. Le Souverain sacrificateur porte-t-il sur lui
tout l’enjeu de la bénédiction/malédiction qui va être prononcée ?
La bénédiction sans obéissance n’est pas de mise.
Mais la malédiction n’est pas obligatoire pour autant que le souverain
sacrificateur accomplisse sa vocation.
Dans cette répartition des tribus pour la
malédiction et la bénédiction, il n’y a pas de mauvais rôle. Ainsi tout
rappelle aux autres que rien n’est joué et qu’il appartient à l’homme de
choisir entre bénédiction et malédiction. Rien n’est jamais acquis et je me dois
de rester veillant et priant…
Entre les deux montagnes il y a Sichem, endroit où
se trouve le tombeau de Joseph, un «type» important de Jésus… Sichem est une
ville pour les lévites et une ville refuge pour celui «qui avait donné la mort
sans intention de la donner»…
Les tribus du mont Garizim représentent ceux qui
doivent rester dans la vigilance d’une bénédiction qui n’est qu’une grâce, nous
pourrions dire bénédiction, non acquise éternellement. Celles du mont Ebal
représentent ceux pouvaient vivre dans l’espérance d’une bénédiction toujours
encore possible.
J’ai le choix entre la bénédiction et la
malédiction, tout en sachant que la bénédiction est une faveur imméritée, ceci
parce que Jésus le divin médiateur est venu et se tient là , «entre les deux»…
et qu’en lui j’ai un refuge parfait, pour aller dans la bénédiction de sa
grâce…