Voici ce que je veux repasser dans mon coeur, ce qui me donnera de l'espérance: les bontés de l'Eternel ne sont pas épuisées, ses compassions ne sont pas à leur terme; elles se renouvellent chaque matin. Oh! Que ta fidélité est grande! Lamentations 3:21-23
Vidéo du jour
Le plus grand miracle | FRANCK ALEXANDRE | Résumé
Enseignement du jour
La confiance | Ricky Andriamparany | Résumé
Édification du jour
La grande surprise
LA BONNE SEMENCE
Voir le Résumé
Maranatha77 en d'autres langues
Pensée du jour
Message du jour
Portes Ouvertes
Torrent d'Amour
Blog
Torrent d'amour
Amour en action
Maranatha 77 "JESUS REVIENT BIENTOT"
MESSAGE TEXTE
Retour
Quand le corps médical insiste pour mettre fin à une grossesse
de DIVERS AUTEURS
Un témoignage de foi et d'obéissance. Faire le choix de garder le bébé malgré un diagnostic catastrophique.


 

 

Rien ne m’avait préparé à ce que j’allais entendre ce jour là dans le cabinet de gynécologie obstétrique du CHU. Bien sûr, nous avions pris conscience de la malformation cardiaque de notre bébé, et nous savions qu’une opération à coeur ouvert dès la naissance était indispensable à sa survie. Bien sûr le risque de perdre le bébé était présent dans notre esprit depuis l’échographie morphologique du cinquième mois, qui révéla sa pathologie. Mais jamais nous n’aurions imaginé subir tant de pressions pour interrompre la grossesse.

 

Le corps médical était pourtant optimiste les premiers temps après l’annonce du diagnostic. Une transposition des gros vaisseaux se corrige bien. Il faut certes avoir recours à une lourde chirurgie, mais cela se corrige. Il peut y avoir des suites opératoires difficiles, l’enfant ne survit pas toujours à cette intervention délicate, mais l’avenir peut toujours être envisagé avec espoir.

Ces paroles encourageantes étaient maintenant derrière nous. Gynécologues, chirurgiens, cardiopédiatres, échographes nous encourageaient tous à interrompre la grossesse.

Le risque était trop grand selon eux de donner la vie à un enfant amoindri. C’était hautement probable. Notre fille naîtrait avec des pathologies associées très lourdes, un handicap physique, un retard intellectuel ou un syndrome que nous découvririons à la naissance. Les examens allaient dans le sens de ces hypothèses. Laisser naître ce bébé nuirait à nos trois autres enfants, entraverait notre famille et nos vies à jamais.

Commença une longue introspection pour mon mari comme pour moi. Les entretiens médicaux de plus en plus insistants se succédèrent. Il fallait renoncer, accepter la seule alternative sensée et mettre un terme à cette grossesse.

Etre chrétiens, engagés résolument pour la vie ne nous a pas empêchés d’envisager cette solution comme étant la seule bonne.

Mais le choix de mettre un terme à la vie de notre enfant nous était définitivement impossible.

Elle vivrait. Amoindrie, handicapée mais elle vivrait. Une heure, trois mois, une vie entière esclave de son corps, mais elle vivrait.

Ce n’est pas la naïveté qui nous poussa à cette décision. Syndromes, autismes lourds, handicaps nous étaient familiers. Plusieurs amis et membres de nos familles, chrétiens ou non, accompagnaient ou avaient accompagné leur enfant tout au long d’un difficile parcours.

Il nous était simplement impossible d’ôter la vie à notre enfant. Nous préférions laisser sa destinée entre les mains de notre Père céleste.

Le dernier entretien avec l’obstétricien fut éprouvant. Ses déclarations prononcées sous la colère ne m’atteignirent pas. Je ne souhaite même pas les relater tant elles sont offensantes.

Mais 3 semaines plus tard, lors d’une nouvelle échographie. Le médecin me déclara :

« Tout va bien. Nous nous sommes trompés. Elle va très bien… Il faut la garder au chaud le plus longtemps possible pour qu’elle ait la force de supporter l’opération. Â»


Miracle ?…

Toute notre reconnaissance va au Seigneur. Il est l’auteur de toutes bonnes choses et tient toutes choses entre ses mains.

« C’est d’après tes lois que tout subsiste aujourd’hui, car toutes choses te sont assujetties. Â» Psaumes 119 : 91

 

Je ne peux m’enlever de l’esprit que ces pressions sont la norme. Un avortement coûte 50 à 100 fois moins cher qu’une opération à coeur ouvert.

 

Nous ne saurons jamais quelle était la part de manipulation dans l’histoire de notre fille, et de quelle manière s’est produit le miracle…

 

Elle est aujourd’hui une petite fille pleine de vie, qui s’épanouit en classe auprès de ses camarades. Elle a sauté une classe, danse et joue de la guitare !

« Cette maladie n’est point à la mort ; mais elle est pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle. Â» Jean 11:4

 

Propos recueillis par H.L.

Source : www.infochretienne.com

 

Retour

 

 

 

© 2020 Ministère Maranatha 77 "Jésus revient bientôt" | Page d'accueil | Nous contacter