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Le renoncement Ă  soi-mĂŞme
de HENRI VIAUD-MURAT
Renoncer à soi-même est l’une des exigences essentielles que le Seigneur nous adresse, si nous voulons être véritablement Ses disciples.






Article de Henri Viaud-Murat

Renoncer à soi-même est l’une des exigences essentielles que le Seigneur nous adresse, si nous voulons être véritablement Ses disciples. Que signifie exactement ce renoncement?

Jésus a dit à Ses disciples: “Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera. Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme? ou, que donnerait un homme en échange de son âme? Car le Fils de l’homme doit venir dans la gloire de son Père, avec ses anges; et alors il rendra à chacun selon ses oeuvres” (Matthieu 16: 24-27).

“Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de la bonne nouvelle la sauvera. Et que sert-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perd son âme? Que donnerait un homme en échange de son âme? Car quiconque aura honte de moi et de mes paroles au milieu de cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l’homme aura aussi honte de lui, quand il viendra dans la gloire de son Père, avec les saints anges” (Marc 8: 34-38).

“Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la sauvera. Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il se détruisait ou se perdait lui-même? Car quiconque aura honte de moi et de mes paroles, le Fils de l’homme aura honte de lui, quand il viendra dans sa gloire, et dans celle du Père et des saints anges” (Luc 9: 23-26).

Par ces paroles, le Seigneur nous dit clairement que le renoncement à soi-même est une condition essentielle du salut. Refuser de renoncer à soi-même revient à vouloir sauver sa vie par soi-même, sans accepter le sacrifice de Jésus. Si nous voulons sauver notre vie de cette manière, nous la perdrons, même si nous gagnons le monde entier.

Toutes nos oeuvres seront un jour jugées. Le Fils de l’Homme rendra alors à chacun selon ses oeuvres. Et ses oeuvres démontreront alors si nous avons attaché notre foi à vouloir sauver notre vie par nous-mêmes, ou si nous l’avons attachée au Seigneur Jésus et à Son oeuvre à la croix!

Ceux qui auront eu honte de Jésus et de Ses paroles, ce sont ceux qui auront refusé de renoncer à eux-mêmes pour s’attacher au Seigneur.

Il est certain que les disciples du Seigneur, en entendant ces paroles assez Ă©nigmatiques, ont dĂ» se demander en quoi consistait ce renoncement Ă  eux-mĂŞmes, et comment y parvenir.

Peut-être ont-ils pensé qu’ils devaient mener une vie de sacrifices et de privations, ou une vie de luttes contre les appétits de la chair qu’ils pouvaient ressentir en eux. Mais ils ont certainement dû se rendre compte que cela ne suffisait pas pour atteindre ce renoncement à eux-mêmes qu’exigeait le Seigneur.

Pourtant, dans les Evangiles, nous ne voyons pas le Seigneur leur expliquer en détail en quoi pouvait consister ce renoncement à eux-mêmes. Le Seigneur Se contentait simplement de leur présenter Ses exigences absolues, telles qu’elles sont énoncées, par exemple, dans le Sermon sur la Montagne.

Tout ce Sermon sur la Montagne n’est qu’une longue et magnifique prédication sur le renoncement à soi-même, pour vivre d’une manière parfaitement agréable au Seigneur.

Mais le Seigneur n’a pas expliqué à Ses disciples de quelle manière ils pourraient atteindre des objectifs aussi élevés! Jésus leur présente simplement Ses exigences absolues, comme s’Il leur disait: “Voici, mes amis, ce que je demande de vous!”

Tout ce Sermon pourrait se résumer en cette simple phrase: “Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait!” (Matthieu 5: 48).

Les premiers disciples du Seigneur étaient tous Juifs. Ils ont donc dû écouter ce Sermon sur la Montagne avec leur mentalité de Juifs. Ils étaient habitués à considérer la Loi de Moïse comme l’objectif suprême de tous leurs efforts. Et, malgré tous leurs efforts, ils avaient déjà dû constater qu’il leur était impossible d’obéir à toute cette Loi!

Et voici que le Seigneur leur présentait des exigences bien plus grandes encore, et bien plus absolues que la Loi de Moïse!

“Vous avez appris qu’il a été dit… Mais moi, je vous dis…”

Cela signifiait pour eux que le Seigneur, en quelques paroles, semblait remplacer cette Loi déjà si difficile à observer, par une nouvelle Loi encore plus difficile à suivre!

Il est possible que les disciples, tout en admirant la hauteur spirituelle de ces paroles, aient dû se sentir découragés, devant la hauteur quasi inaccessible de ces nouvelles exigences!

Ils devaient cependant espérer que le Seigneur leur expliquerait comment satisfaire à ces exigences. Mais Il ne le fit pas. Toutefois, Il leur promit qu’ils comprendraient un jour tout ce qu’ils ne pouvaient pas comprendre actuellement.

“J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. Il me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et vous l’annoncera. Tout ce que le Père a est à moi; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prend de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera” (Jean 16: 12-15).

“Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous” (Jean 14: 16-17).

Le Seigneur fait ici à Ses disciples cette merveilleuse promesse, que le Saint-Esprit serait un jour en eux, pour y demeurer en permanence, et pour les conduire dans toute la Vérité!

Ils étaient donc certains qu’un jour ils pourraient comprendre toutes les paroles du Seigneur, et, surtout, comprendre de quelle manière ils pourraient les mettre en pratique, comprendre comment ils pourraient renoncer à eux-mêmes, se charger de leur croix, et suivre Jésus!

Pour cela, ils devaient attendre la venue de l’apôtre Paul, car c’est à lui que le Seigneur Jésus a personnellement révélé la plénitude de l’oeuvre de la croix. Plusieurs fois, le Seigneur lui est apparu. Pendant les trois années qu’il a passées dans le désert d’Arabie, Jésus l’a enseigné. Le temps était venu pour que l’Eglise reçoive une révélation plus profonde, qu’elle n’était pas en mesure de recevoir auparavant, car elle était encore trop charnelle.

Il en a été de même pour l’Eglise de Corinthe. Paul écrit aux Corinthiens:

“Pour moi, frères, ce n’est pas comme à des hommes spirituels que j’ai pu vous parler, mais comme à des hommes charnels, comme à des enfants en Christ. Je vous ai donné du lait, non de la nourriture solide, car vous ne pouviez pas la supporter; et vous ne le pouvez pas même à présent, parce que vous êtes encore charnels. En effet, puisqu’il y a parmi vous de la jalousie et des disputes, n’êtes-vous pas charnels, et ne marchez-vous pas selon l’homme? Quand l’un dit: Moi, je suis de Paul! et un autre: Moi, d’Apollos! n’êtes-vous pas des hommes? Qu’est-ce donc qu’Apollos, et qu’est-ce que Paul? Des serviteurs, par le moyen desquels vous avez cru, selon que le Seigneur l’a donné à chacun. J’ai planté, Apollos a arrosé, mais Dieu a fait croître, en sorte que ce n’est pas celui qui plante qui est quelque chose, ni celui qui arrose, mais Dieu qui fait croître. Celui qui plante et celui qui arrose sont égaux, et chacun recevra sa propre récompense selon son propre travail. Car nous sommes ouvriers avec Dieu. Vous êtes le champ de Dieu, l’édifice de Dieu” (1 Cor. 3: 1-9).

Des disciples charnels sont encore des enfants en Christ. Ils en sont encore au lait, et ne peuvent recevoir la nourriture solide. Il faut donc planter, arroser, et attendre patiemment que la bonne semence croisse et porte du fruit. Il faut patienter, jusqu’à ce que ces disciples encore charnels mûrissent, grandissent spirituellement, afin qu’ils puissent commencer à absorber la nourriture solide, qui est pour les hommes faits.

Paul leur dira encore:

“Mais l’homme animal ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. L’homme spirituel, au contraire, juge de tout, et il n’est lui-même jugé par personne” (1 Cor. 2: 14-15).

L’homme “animal,” ou psychique, est l’homme charnel, gouverné par ses sens et par sa vue. Il n’est pas encore en état de comprendre les choses spirituelles, qui sont une folie pour lui. Tandis que l’homme spirituel, au contraire, sait discerner toutes choses.

Pour que la révélation donnée à Paul puisse être reçue, il fallait donc que les fondements de la vie chrétienne aient pu être d’abord posés par les premiers apôtres. Avant de comprendre comment marcher dans la perfection, ces fondements devaient être prêchés et compris.

“Nous avons beaucoup à dire là-dessus, et des choses difficiles à expliquer, parce que vous êtes devenus lents à comprendre. Vous, en effet, qui depuis longtemps devriez être des maîtres, vous avez encore besoin qu’on vous enseigne les premiers rudiments des oracles de Dieu, vous en êtes venus à avoir besoin de lait et non d’une nourriture solide. Or, quiconque en est au lait n’a pas l’expérience de la parole de justice; car il est un enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux dont le jugement est exercé par l’usage à discerner ce qui est bien et ce qui est mal. C’est pourquoi, laissant les éléments de la parole de Christ, tendons à ce qui est parfait, sans poser de nouveau le fondement du renoncement aux oeuvres mortes, de la foi en Dieu, de la doctrine des baptêmes, de l’imposition des mains, de la résurrection des morts, et du jugement éternel” (Hébreux 5: 11 – 6: 2).

L’auteur de cette épître affirme qu’avant de “tendre à ce qui est parfait,” nous devons avoir assimilé “le fondement du renoncement aux oeuvres mortes, de la foi en Dieu, de la doctrine des baptêmes, de l’imposition des mains, de la résurrection des morts, et du jugement éternel.”

Les premiers apôtres ont donc établi ce fondement, et c’est sur ce fondement que Paul a pu, par la suite, enseigner la doctrine de la croix et de la marche par l’esprit. C’est alors que les disciples ont pu pleinement comprendre ce que signifiait “renoncer à soi-même et se charger de sa croix chaque jour.”

Voici ce que Paul leur expliquait sans cesse:

“Que dirons-nous donc? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde? Loin de là! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché? Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection, sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché; car celui qui est mort est libre du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus; la mort n’a plus de pouvoir sur lui. Car il est mort, et c’est pour le péché qu’il est mort une fois pour toutes; il est revenu à la vie, et c’est pour Dieu qu’il vit. Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ. Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, et n’obéissez pas à ses convoitises. Ne livrez pas vos membres au péché, comme des instruments d’iniquité; mais donnez-vous vous-mêmes à Dieu, comme étant vivants de morts que vous étiez, et offrez à Dieu vos membres, comme des instruments de justice. Car le péché n’aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce” (Romains 6: 1-14).

La grande révélation que Paul avait reçue est la suivante: Quand Christ est mort, nous sommes morts avec Lui, et quand Il est ressuscité, nous sommes ressuscités avec Lui!

Jusqu’à Paul, cette révélation n’avait pas été comprise par l’Eglise. Elle avait seulement compris que Jésus S’était chargé sur la croix de la malédiction, de nos péchés et de nos maladies, et qu’Il était mort pour nous. L’Eglise savait simplement que “quiconque croit en Lui reçoit par Son nom le pardon de ses péchés” (Actes 10: 48).

Paul a reçu par la suite la profonde révélation que quiconque croit en Jésus reçoit aussi la libération de sa nature de péché, pour recevoir une nouvelle nature pure et parfaite, qui fait de l’homme régénéré un être entièrement nouveau, qui est véritablement “justice de Dieu en Christ” (2 Cor. 5: 21).

Notre ancienne nature de péché (le “vieil homme”) a été crucifiée en Christ et avec Christ. Nous devons donc nous regarder comme morts au péché, morts à notre ancienne nature de péché, et vivants pour Dieu en Christ, dans notre nouvelle nature de justice et de sainteté!

C’est cela, le vrai renoncement à soi-même! Nous rejetons résolument tout ce que nous étions auparavant, avant notre nouvelle naissance. Nous rejetons la personne que nous étions jusque-là, avec ses qualités et ses défauts, sa culture, ses aspirations et ses passions, afin de pouvoir nous revêtir de ce que tout nous sommes à présent en Christ, c’est-à-dire de nouvelles créations entièrement à l’image du Seigneur Jésus.

Dans cette nouvelle création que nous sommes à présent, rien ne doit subsister de l’ancienne personne que nous étions avant notre nouvelle naissance.

Nous devons reconnaître que nous étions viscéralement attachés à nous-mêmes. Il nous est relativement facile de renoncer à tout ce que nous possédons, pour suivre Christ. Mais renoncer à nous-mêmes, à cette personne que nous chérissons tant, c’est autre chose!

Christ a donc pris les devants, et Il nous a entraînés dans Sa mort. Il savait que, s’Il ne le faisait pas, nous ne le ferions jamais! Il ne nous a donc pas demandé notre avis! Il nous a fait mourir avec Lui, pour que nous ressuscitions avec Lui à une Vie nouvelle, une Vie divine, qui est entièrement libérée de la puissance du péché et de la mort!

Il nous est à présent d’autant plus facile de renoncer à la personne que nous étions, que Christ nous informe que cette personne est déjà morte en Lui! Si nous voulons nous accrocher à notre ancienne vie, nous ne ferons que tenter de ressusciter un cadavre, qui ne doit, et ne peut ressusciter, qu’en tant que nouvelle création. A quoi servirait de vouloir ressusciter une nature de péché telle qu’elle était auparavant, alors que Jésus nous a acquis une nouvelle nature, qui vit de Sa Vie de résurrection?

Il devrait être bien plus facile de renoncer à notre ancienne nature, à partir du moment où nous savons que Christ nous a déjà donné une nouvelle nature semblable à la Sienne!

Par cette nouvelle nature que nous possédons en Jésus, Il nous a rendus parfaitement capables d’obéir à toutes Ses exigences, et d’accomplir toute Sa volonté, alors que nous n’aurions jamais pu y parvenir par nos propres efforts, dans notre ancienne nature de péché!

Et pourtant, tant de Chrétiens sont si accrochés à eux-mêmes! Dieu leur dit qu’ils sont morts en Christ à leur vie passée, mais ils ne veulent pas mourir! Ils sont tellement accrochés à leur vieille personne, à leurs traumatismes du passé, à leurs expériences du passé, à leurs anciennes croyances, à leurs vieux préjugés, à leur ancienne manière de vivre, de voir et de faire, à leurs fausses convictions, à leurs connaissances intellectuelles, à leur culture mondaine, à leur mémoire, à leurs traditions humaines, etc…!

S’ils sont tellement accrochés à toutes ces choses du passé, que Dieu a condamnées à mort en Christ, c’est sans doute parce qu’ils n’ont pas encore vu briller la pure lumière de la nouvelle création en Christ!

S’ils avaient une juste perspective et une juste compréhension de ce qu’ils sont à présent en Christ, de la nouvelle personne qu’ils sont en Lui, et de la grandeur et de la beauté des bénédictions spirituelles qui sont déjà les leurs dans les lieux célestes, ils rejetteraient bien vite tous ces vieux haillons dont ils tentent encore de se parer, et se revêtiraient de la splendeur de la nouvelle création!

Quelle tristesse de voir l’aveuglement des enfants de Dieu! Quelle tristesse de voir l’aveuglement de tant de conducteurs Chrétiens, qui maintiennent les enfants de Dieu dans l’esclavage de la chair religieuse, de la psychologie des hommes, des cures d’âme où l’on n’arrête pas de curer des étangs puants qui ne se purifient jamais, où l’on ressort sans cesse de leur tombe des cadavres infects!

Combien le Seigneur languit de voir Ses enfants s’intéresser enfin à l’oeuvre glorieuse de Christ, à comprendre que Dieu, dans Sa miséricorde, a tracé une croix définitive sur notre ancienne nature et sur notre ancienne vie, et nous a transportés en Christ dans une Vie impérissable, où nous possédons déjà tout ce qui contribue à la vie et à la piété!

Non, ce n’est pas dans de vieilles outres que l’on peut mettre le vin nouveau, mais c’est dans des outres neuves! Et nous nous efforçons encore de faire entrer ce vin nouveau dans des outres rapiécées qui tombent en lambeaux, et qui laissent se perdre ce précieux vin nouveau!

Cessons aussi de vouloir constamment raccommoder ces vieux vêtements qui ne font que se déchirer davantage, et revêtons-nous de ces vêtements neufs que Christ a taillés pour nous sur mesure!

Acceptons une fois pour toutes cette vérité suprême: rien ne doit subsister de l’ancienne création! Rien ne doit subsister de la personne que nous étions avant de naître de nouveau en Christ! Ne perdons plus de temps à essayer d’introduire dans le Royaume de Dieu la moindre parcelle de notre ancienne nature! N’essayons pas de “nous reconstruire,” alors que Dieu nous a recréés! Mais renonçons une bonne fois pour toutes à nous-mêmes, à celui que nous étions avant de devenir une nouvelle création!

Nous ne devrions pas avoir peur de mourir à nous-mêmes, dès lors que nous savons que nous sommes une nouvelle personne en Christ, et que nous possédons la Vie de résurrection de Christ dans notre nature nouvelle!

Plus nous découvrirons qui nous sommes réellement en Christ, et moins nous aurons envie de rester celui que nous étions auparavant!

La meilleure façon de renoncer à nous-mêmes, c’est donc de nous installer, une fois pour toutes, dans la nouvelle personne que Jésus dit que nous sommes à présent!

“Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris Christ, si du moins vous l’avez entendu, et si, conformément à la vérité qui est en Jésus, c’est en lui que vous avez été instruits à vous dépouiller, eu égard à votre vie passée, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses, à être renouvelés dans l’esprit de votre intelligence, et à revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité” (Ephésiens 4: 20-24).

Tant que nous n’aurons pas la révélation de l’homme nouveau que nous sommes en Christ, nous ne pourrons jamais nous dépouiller de l’homme ancien que nous avions toujours eu conscience d’être auparavant!

C’est notre compréhension de la beauté parfaite de ce que nous sommes en Christ à présent, un être “créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité,” c’est cette compréhension qui nous fait aussitôt lâcher le vieil homme auquel nous étions tellement accrochés!

La valeur incomparable de l’homme nouveau ne peut en aucun cas se comparer à la qualité détestable du vieil homme! Il faudrait être fou ou inconscient pour s’accrocher à quelque chose qui n’a strictement plus aucune valeur, alors que Dieu nous tend quelque chose d’entièrement nouveau, d’une valeur infinie!

“Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ! En lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui, nous ayant prédestinés dans son amour à être ses enfants d’adoption par Jésus-Christ, selon le bon plaisir de sa volonté, à la louange de la gloire de sa grâce qu’il nous a accordée en son bien-aimé” (Ephésiens 1: 3-6).

Bien-aimés, toutes ces bénédictions sont déjà à nous! Parmi ces bénédictions, il y a l’homme nouveau que nous sommes en Christ, il y a notre délivrance de l’emprise du péché, de la chair, de Satan et de tous ses démons, il y a la guérison de toutes nos maladies et infirmités, il y a la sanctification et la marche par l’esprit, il y a TOUT!

Car, en Christ, en Qui nous sommes, nous avons tout pleinement! Nous possédons déjà tout ce que Dieu a conçu pour nous dans Son coeur bienveillant de Père!

“Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. Considérez, en effet, celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que vous ne vous lassiez point, l’âme découragée” (Hébreux 12: 1-3).

Il n’y en a qu’un qui veut nous priver de toutes ces bénédictions, c’est Satan! Il veut maintenir les enfants de Dieu dans l’ignorance de leur héritage, afin de les empêcher d’en bénéficier!

Refusons de nous laisser priver de la moindre de nos bénédictions célestes! Informons-nous de nos droits! Saisissons l’épée de l’Esprit, la Parole de notre Dieu, et enfonçons-la dans les reins de notre ennemi, en lui martelant: “Satan, au Nom de Jésus, il est écrit…! Il est écrit…! Il est écrit…!” Et il doit s’enfuir loin de nous, car il ne peut supporter le Nom de Jésus ni la Parole de Dieu!

Tant que nous serons encore accrochés à une parcelle de notre vieil homme mort, nous laisserons encore une possibilité à Satan de nous contrôler! Car le vieil homme était entièrement sous sa domination.

Mais quand nous nous revêtons pleinement de notre homme nouveau, alors Satan n’a plus de prise sur nous, car, en tant qu’homme nouveau, nous appartenons entièrement au Seigneur Jésus! Et seul l’homme nouveau que nous sommes en Christ peut remporter une totale victoire sur Satan, au Nom de Jésus. Car cette victoire, Jésus l’a déjà remportée pour nous!

Allons, enfants de la patrie céleste! Formez vos bataillons! Que Dieu soit pleinement glorifié dans nos vies, par l’accomplissement de toute Sa volonté!

Source : http://bloghenriviaudmurat.wordpress.com

 







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