« En
ce temps-là , il n’y avait point de roi en Israël. Chacun faisait ce qui lui
semblait bon » (Juges 21:25).
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" Les hommes d’Israël.../...ne
consultèrent point l’Eternel " (Josué
9:14).
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De même que le serpent séduisit Eve par
sa ruse et sa séduction, je crains fort que nos pensées ne se soient corrompues
et ne se soient détournées de la simplicité à l’égard du Seigneur
Jésus-Christ. D’une vie chrétienne dépouillée de toute mondanité et de toute
sagesse humaine, nous sommes passés à un autre évangile. Christ ne règne plus
comme le « Roi » souverain, comme le chef de l’Eglise, comme le chef de
l’homme.
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Nombreux sont ceux aujourd'hui dans nos Eglises qui
ne consultent pas ou peu le Seigneur, et qui conservent fermement les
rênes de leur vie en main, pour vivre en fonction de « ce qui leur semble bon »
et non plus en fonction de la volonté de Dieu révélée, dans leur vie
professionnelle, sentimentale ou spirituelle.
Je crois qu’au fil du temps, un autre Jésus a été prêché que celui des Apôtres, et qu’il a été fort
bien accueilli dans nos milieux parce qu’il correspondait d’avantage à notre
propre sagesse et à nos propres critères de l’œuvre de Dieu.
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L’autorité d’un courant de pensées
basée essentiellement sur l’interprétation de « l’homme charnel ou de
l'homme naturel » du christianisme a remplacé peu à peu la souveraine
royauté du Christ sur beaucoup de cœurs et donc sur Son Eglise. Je crains fort
que l’Eglise telle que nous la considérons aujourd’hui soit devenue par la même
ruse et séduction du serpent, une fausse image de la vérité. Franchement,
frères et sœurs, je crois que plus qu’à toute autre époque : « II n’est
pas bon que l'homme soit seul... (Genèse 2:18) », pour décider de ce qui
est bon ou mauvais dans l’œuvre de Dieu. Dieu lui fera une aide, le
Saint-Esprit.
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Certes Dieu peut accomplir une Ĺ“uvre de
salut à travers Elle, car Il fait ce qu’Il veut fidèlement à sa Parole, mais
notez que le manque de consécration et d’amour de la vérité de beaucoup
de frères et sœurs empêche une œuvre plus profonde de se faire. Il n’y
avait plus de roi en Israël mais un « maître » : « L’égo de l’homme ». Or, nul
ne peut servir deux maîtres. Le culte de cette « sagesse humaine » remplace
chez beaucoup un christianisme divin et surnaturel, basé sur l’obéissance sans
réserve aux Ecritures.
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Lorsque Christ n’est plus Roi dans nos
vies, quels sont les symptômes ? Premièrement nous agissons comme bon nous
semble dans le fonctionnement du « Temple », et deuxièmement nous ne consultons
plus Dieu pour connaître Ses pensées car nous savons très bien au fond de
nous-mêmes qu’il y a un doute sur la véracité de nos agissements. Il est exclu
de nos conseils d’administration, sauf quand il s’agit de Le solliciter pour
déverser Sa grâce sur nos activités et particulièrement pourvoir à nos besoins
d’argent. Le Seigneur n'est pas dupe: "Voici, Je connais tes œuvres
(Apocalypse 3:14)."
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La vraie crainte de Dieu doit
nous pousser à nous dépouiller de tout ce qui a été introduit dans nos Eglises
comme légèreté en terme de comportements et d’œuvres charnelles de toutes
sortes, et reconnus en tant que tels. Si nous pouvions ouvrir les yeux sur les
fruits de cette « sagesse humaine » omniprésente aujourd’hui, nous serions
horrifiés. La vraie crainte de Dieu cherche premièrement à connaître ses voies
et Ă laisser les nĂ´tres sur la croix ; "DĂ©tourne mes yeux de la vue des
choses vaines, fais-moi vivre dans ta voie ! Accomplis envers ton serviteur ta
promesse, qui est pour ceux qui te craignent ! (Psaume 119 37:38)."
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Très peu de personnes prêtent attention
à la relation directe qu’il peut y avoir entre le serpent et notre
vieil homme mais la Bible en parle sans tabou et d’une manière précise.
Nous ne parlons de son activité que dans le domaine de l’évangélisation, mais
négligeons son œuvre dans nos vies et dans nos Eglises, à travers nos natures
adamiques. Satan n’est pas seulement le péché qui se trouve dans notre
corps ou dans certaines de nos actions, mais se glisse aussi Ă travers notre
volonté non crucifiée, nos considérations, nos sentiments et nos opinions, le
but n’étant pas de nous faire abandonner le christianisme mais la Royauté de
Christ sur nos cœurs.
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S’il peut faire en sorte que les
chrétiens imposent au Seigneur leurs pensées et leurs façons de faire, alors il
faut comprendre qu’il a réussi à nous corrompre et à  dérober à Jésus
Christ Ă travers notre Ă©nergie une part de gloire. Il faut savoir aussi que
tout ce qui est religiosité dans nos vies n’a pour but qu’une forme déguisée
d’adoration du serpent.
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L’état de la chrétienté des derniers
temps est aussi métaphorique des dix vierges, avec aussi l’apostâte
Laodicée. Comme à l’époque des « Juges » et de certains « Galates », nous sommes
revenus à des systèmes d’organisation, de dénominations,
plaçant les projecteurs plus sur l’accumulation d’œuvres légalistes que sur une
préparation rigoureuse des chrétiens avec l’Esprit de Christ pour son retour.
Nous ne réalisons pas que nous sommes retournés insidieusement à une «
religion » avec ses hiérarchies d'homme, souvent étouffantes, comme à chaque
époque ou la Parole de Dieu n’est plus à la première place.
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Dieu ne veut pas habiter dans un temple
fait de règles d’hommes ! L’Eglise, Epouse de Christ, doit comprendre combien
est grande sa responsabilité face à elle-même, au monde et aux puissances
ténébreuses. Les hommes s’imaginent qu’ils peuvent bâtir quelque chose
pour Dieu, alors que Jésus a dit : « Je bâtirai ».
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"Si L'Eternel ne bâtit la maison,
ceux qui la bâtissent travaillent en vain ; Si L'Eternel ne garde la ville,
celui qui la garde veille en vain, (Psaume 127:1). « Mais le Très-Haut n'habite
pas dans ce qui est fait de main d'homme... (Actes 7: 48) ».
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Le roi David, « l’homme selon le cœur
de Dieu », n’a pas échappé à ce piège lorsqu’il décida de faire monter l’arche
(le témoignage de Dieu) de l’alliance sur un char neuf (2 Samuel 5). Dieu
refusa d’agréer cette œuvre dans une ambiance de louange faite en Son honneur,
et s’ensuit le sacrilège d’Ouzza et sa mort. David venait pourtant de remporter
une grande victoire sur les Philistins en les battant depuis GuĂ©ba jusqu’Ă
Guézer, alors que s’est il donc passé ? Pourquoi dans un premier temps
Dieu lui donne la victoire et dans un deuxième temps réagit-il avec une telle
colère ?
C’est très simple, concernant les
Philistins, la Bible nous montre que David consulta l’Eternel pour savoir s’il
devait les combattre ou non, mais pour l’arche il a agi de son propre
chef sans Le consulter et en utilisant des moyens humains. David a oublié les
exigences des Écritures et si Dieu est miséricordieux et rempli d’amour pour
nous, Il ne dérogera jamais à sa Parole. L’objectif, l'engagement et
l'empressement n'étaient pas une erreur mais la manière de réaliser le plan
divin en Ă©tait une, il aurait fallut Ă David rechercher comment Dieu voulait
que cette opération se fasse. C’était une erreur d’ordre spirituel, parce que
la spiritualité est non seulement de connaître le but, mais aussi le moyen de
l'atteindre. Demandons Ă Uzzah ce qu'il en pense !
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Je ne vais pas entrer dans les détails
ici, mais simplement vous afirmer que le fonctionnement du témoignage de Dieu
aujourd’hui, c'est-à -dire Son Eglise, repose sur des « chars (des ressources
humaines) », il est donc spirituellement corrompu. Le témoignage a pour base
l’imagination des hommes, et n’émane plus d’une consultation constante et
profonde de Dieu par Sa Parole. Dieu permet qu’Elle soit chancelante parce
qu’elle n’est plus établie sur la « pierre angulaire », sur Jésus-Christ,
c'est-à -dire sur une obéissance totale à la Parole vivante. Chacun fait ce qui
lui semble bon… ce qui provoque souvent de véritable désastres dans la vie de
l'Eglise (Dieu voulant, ce sujet sera traité dans une prochaine étude).
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Les Laodicéens faisaient d’avantage
confiance à leur habileté pour juger et décider de leur conduite, en écartant
l’intervention du Christ dans Son Église. La définition du mot Laodicée c’est :
« le règne de l’homme dans l’église ». C’est une façon de vivre centrée sur
soi-même, sur notre satisfaction, notre confort, notre bien-être
spirituel du moment présent. Les prières sont alors essentiellement tournées
vers une recherche de contentement personnel, nous ne cherchons plus comme au temps
de notre premier amour, premièrement le Royaume de Dieu et sa justice
mais surtout les bienfaits de Dieu qui nous permettent de mieux vivre
sans effort, sans Ă©preuves et surtout sans souffrance.
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C’est un style de vie qui,
contrairement à ce qui peut être confessé dans l’Eglise, démontre qu’il n’a pas
pour fin le Seigneur et l’éternité, mais l’homme individualiste et son
épanouissement dans le présent. Nous sommes passés maître dans l’art de
nous fabriquer des vies chrétiennes à notre image, image taillée dans nos
raisonnements, ce qui est une abomination pour Dieu. Très sérieusement, je ne
pense pas que tous les chrétiens soient prêts pour l’enlèvement (je ne parle
pas de salut mais de l’enlèvement).
« En ce temps-là , il n’y avait point de
roi en Israël. Chacun faisait ce qui lui semblait bon (Juges 21:25). »
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Citation de Watchman Nee
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Fabriqué par soi-même ou produit par
Dieu
Sans en ĂŞtre du tout conscient, MoĂŻse
avait un visage qui rayonnait. Ce que Dieu produit dans une personne a comme
résultat que cette personne est simplement elle-même -et c'est spirituel. Par
contre, ce que quelqu'un fabrique en lui-même est psychique. Etant donné
l'effort qu'il faut fournir, il n'est pas Ă©tonnant alors qu'une telle personne
trouve la vie chrétienne très astreignante. Elle n'a pas vu qu'un chrétien n'a
absolument pas besoin de faire de tels efforts. Nous croyons toujours qu'en
tout et pour tout, avec un comportement correct, nous en avons déjà assez fait
envers Dieu. Et pourtant, Dieu
s'enquiert uniquement de l'origine intérieure de notre comportement, de
sa source : est-il produit par Dieu ou l'avons-nous fabriquĂ© nous-mĂŞmes Ă
l'aide de l'Ă©nergie de notre chair ? Il y a tant de personnes -et nous devons
presque avoir pitié d'elles- qui s'efforcent par exemple d'être patientes.
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D'autres, pendant ce temps, sont
simplement patientes, sans en ĂŞtre conscientes, d'ailleurs. Et ceci, nous
devons le reconnaître avec respect, vient de ce que Dieu a fait en elles une
Ĺ“uvre correspondante. Dans le premier cas, la source est l'homme lui-mĂŞme,
tandis que dans l'autre, c'est Dieu. C'est en cela uniquement -et non pas dans
l'apparence extérieure- que réside toute la
diffĂ©rence.    Â
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C’est de cette manière que le Malin a
pu séduire Eve au commencement, il vint d’abord séduire ses pensées, puis par
des questions adroites, il sema des doutes dans sa pensée, ce qui l’incita tout
naturellement à formuler ses propres opinions. Si nous désirons connaître le
fait déclencheur de la chute de l’homme, nous devons nous rendre compte que le
premier pas de la chute fut l’opinion de l’homme exprimée contre la « Parole »
donnée. "Toutefois, de même que le serpent séduisit Eve par sa ruse, je
crains que vos pensĂ©es ne se corrompent et ne se dĂ©tournent de la simplicitĂ© Ă
l'Ă©gard de Christ. Car, si quelqu'un vient vous prĂŞcher un autre JĂ©sus que
celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre Esprit que celui que
vous avez reçu, ou un autre Evangile que celui que vous avez embrassé, vous le
supportez fort bien (2 Corinthiens 11 :3-4)."
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Je crains que nous soyons devenus
des bâtisseurs indépendants travaillant souvent « en vain ». En causant avec le serpent nous nous
sommes affranchis de certaines exigences bibliques et sommes devenus « Maîtres
» de nos décisions sans craindre de déplaire au Seigneur : "Ce Jésus, il
est la pierre que vous aviez rejetée, vous les bâtisseurs, et il est devenu la
pierre d'angle (Actes 4:11)."
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Bien-aimés, il y a dans mon cœur comme
le son d’une trompette qui ne demande qu’à proclamer à l’Eglise de Jésus-Christ
qu’Elle est infestée jusque dans ses fondements par un « autre Jésus », par un
« autre évangile » et cela produit l’abandon du premier amour des enfants de
Dieu au profit d’œuvres mortes, guidés de plus en plus par des préceptes
d’homme : "Telle voie paraît droite à un homme, mais son issue, c'est la
voie de la mort.../...L'homme simple croit tout ce qu'on dit, Mais l'homme
prudent est attentif Ă ses pas. (Proverbes 14)."
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"Chacun faisait ce qui lui
semblait bon (Juges
21:25)." Dans le livre des Juges sont dépeints différents meneurs qui ont
été amenés par Dieu à apporter certaines victoires sur leurs ennemis. Déborah
contre les Cananéens, Gédéon contre les Madianites, Jephté contre les
Ammonites, Samson contre les Philistins. Souvent ces HĂ©ros se corrompaient, et
n’amenèrent pas le peuple à une victoire totale, stable. Pourtant Dieu fut
puissamment en action à travers ces hommes. "Cela leur est arrivé à titre
d’exemple et fut écrit pour nous avertir, nous pour qui la fin des siècles est
arrivée (1 Cor 10:11)."
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Le peuple avait beau expérimenter le
salut de Dieu avec signes et prodiges, Ă chaque fois sa nature reprenait le
dessus et marchait selon " l’homme (1 Corinthien)." Il imposait sa
volonté et ses propres critères de religion où tout était filtré par la sagesse
humaine, attristait le Saint-Esprit, et faisait qu’avec le temps, le peuple
perdait de sa puissance face à ses ennemis. L’orgueil faisait son œuvre :
"son cœur s’éleva (2 Chroniques 32 31:25 ) ; Chacun faisait ce qui
lui semblait bon." Ainsi ce fut, pour Caïn, Esaü, Saül, Samson, les
Corinthiens, des dizaines de fois chez le peuple d’Israël lorsque celui-ci
obéissait plus à ses raisonnements qu’à la Parole. N’y a t-il pas eu une
certaine forme de jugement sur leur comportement : "Et ce jugement c’est
que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres
à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises (Jean 3:19)". Cette
parole concerne malheureusement aussi les chrétiens.
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"Jusqu'Ă quand
clocherez-vous des deux côtés ?
Si l'Éternel est Dieu, allez après Lui ; si c'est Baal, allez après lui ! (1
Rois 18:21)". Telle est la définition de la « tiédeur », un pied dans le
royaume du diable et un pied dans le Royaume du Seigneur. Une partie de
nous, marchant dans l’Esprit de Dieu et voulant s’abandonner entre ses mains,
l’autre dans la chair choisissant délibérément de produire des œuvres par
soi-mĂŞme.
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"En ce temps-lĂ , MoĂŻse,
devenu grand, se rendit vers ses frères, et fut témoin de leurs pénibles
travaux. Il vit un Égyptien qui frappait un Hébreu d'entre ses frères. Il
regarda de côté et d'autre, et, voyant qu'il n'y avait personne, il tua
l'Égyptien, et le cacha dans le sable (Exode
2:11-12)."
MoĂŻse est sorti un jour et a vu un
Egyptien persécutant un Hébreu, étant fort physiquement, il s’est jeté sur cet
homme et l’a tué. En ce temps là , il ne consultait pas encore L’Eternel avant
d’agir pour le « bien de ses frères », il était encore dominé et asservi par
son « moi ». La situation devenant intenable pour lui, il a dû quitter le pays.
Cette façon de faire, nous ramène à Pierre tirant l’épée pour défendre le
Christ en coupant l'oreille du serviteur du souverain sacrificateur (Jean
18/10), ou aux disciples Jacques et Jean qui voulaient faire descendre le feu du
ciel sur les Samaritains parce qu’ils ne voulaient pas les recevoir. Ces
disciples eux sont encore dominés par leur égo, ils sont encore dominés
par cet esprit de dispute et de division, se sont des guerriers dans l’âme.
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Viendra un jour oĂą ils saisiront la
folie de leurs raisonnements et accepteront la Croix dans leur vie, ils vivront
alors vraiment ce qu’ils prêchent, lorsqu’ils renonceront totalement à leur
vieille nature. Ils seront dépendants du Saint-Esprit.
Moïse avait beau avoir été "
instruit dans toute la sagesse des Egyptiens (Actes 7/22) ", cela ne
représentait aucun intérêt pour Dieu. Pour l’instant c’est lui l’obstacle et
non pas Pharaon.
Les capacités naturelles, les dons naturels reçus de l’Egypte ne peuvent
répondre à l’appel de Dieu. Attention aux moyens employés pour obtenir de
l’argent pour nos œuvres, attention aux moyens employés pour gagner des âmes,
attention aux moyens employés dans nos cultes pour célébrer notre Dieu, et
attention aux moyens employés dans nos réunions de prière.
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Le Seigneur a certainement son mot Ă
dire. Pourchassons et faisons disparaître tous nos sacrilèges. « Mais revêtez-vous du Seigneur
Jésus-Christ, et n’ayez pas soin de la chair pour en satisfaire les convoitises (Romains 13/11) ».
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MoĂŻse va devoir apprendre lui-aussi Ă
dĂ©poser ses facultĂ©s personnelles aux pieds de la croix et Ă renoncer Ă
lui-même. Cela sera le seul véritable moyen pour lui de comprendre les voies de
Dieu et de recevoir Ses pensées. "C’est l’Eternel qui dirige les pas de
l’homme, mais l’homme peut-il comprendre sa voie ? (Pr 20/24)." Il va
apprendre une leçon essentielle, l’enfant de Dieu ne doit surtout pas faire ce
qu’il lui semble bon. Il doit plutôt appliquer son âme à rechercher le règne du
Roi des rois sur sa vie et celle de sa famille.
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Au temps marqué de Dieu, il va revenir
en Egypte afin d’accomplir sa glorieuse mission, maintenant c’est le
Tout Puissant qui le conduit et qui gouverne sa vie. Maintenant, c’est
Dieu qui décide, tout peut se faire par Dieu et pour Dieu. Maintenant il
consulte son Dieu avant d’agir, lorsqu’il prie ce n’est pas pour satisfaire ses
convoitises mais pour connaître la volonté de son Dieu. Il s’était dit un jour,
maintenant que Dieu m’a appelé vous verrez mes œuvres car « je suis un héro de
la foi », voici mes ambitions pour Dieu, et nous connaissons la suite. Mais
tout cela est terminé désormais, c’est le Seigneur qui peut dire :
"Maintenant toi tu verras ce que Je ferai, Je ferai avec puissance ce que
tu t’es obstinément attaché à vouloir faire par tes propres forces", c’est
Moi le Héro. La position d’autorité a changé, tout devient alors possible. Les
œuvres mortes ont disparu, la grande œuvre de libération du peuple de Dieu peut
maintenant commencer, "l’Eternel dit à Moïse : Tu verras maintenant ce que
Je ferai (Ex 6/1)."
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 "Le peuple s’assembla
auprès d’Aaron, et ils lui dirent : Lève-toi, fais-nous un dieu qui aille
devant nous.../...Et ils dirent : C’est ici ton dieu, ô Israël ! Qui t’a fait
monter du pays d’Égypte (Exode
32).../...Faisons-nous un nom de peur que nous ne soyons dispersés(Genèse.
11:4)."
Â
"Fais-nous…/…Faisons-nous",
voici toute la tragédie d’un peuple qui prend l’initiative de construire
sans Dieu alors que l’homme de foi, Abraham, sortira de tout ce milieu devenu
idolâtre, afin de marcher par la foi vers la cité dont Dieu est le sage
architecte et le créateur. L’Eglise
contemporaine a adopté ce même principe babylonien. Ce sont des époques
différentes mais nous y voyons le même mal prendre le dessus à chaque fois:
"Voici, Je connais tes œuvres (Apocalypse
3:14)."
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Ainsi fut établi un veau d’or qu’ils
adorèrent à l’imitation du taureau Apis qui était adoré en Égypte. Israël était
destiné à devenir un peuple témoin de la gloire de Dieu mais à travers ce veau
d'or, c'est la glorification des pensées et des actes humains qui voyait le
jour. Encore une fois, à peine sauvé, l'homme se positionnait à nouveau en
dirigeant et prenait Ă sa charge l'entier gouvernement de sa vie
spirituelle croyant qu'il était libre de disposer de ces choses comme bon
lui semble et croyant surtout que libéré maintenant de l'Egypte, il pourrait
imposer Ă Dieu ses propres choix. Non, l’œuvre de Dieu ne consiste pasÂ
seulement à nous sauver de la condamnation du péché mais à nous prendre en
charge le restant de notre vie. Dieu connait mieux que nous l’enjeu de
tout cela, Son but est de nous préparer à Son avènement et donc faire de nous
des vierges sages, dont les vases sont remplis d’huile. Nous ne sommes plus de
ce monde et même vivants dans ce monde, c’est en nouveauté de vie que cela doit
se faire et non pas guidés et gouvernés par la philosophie humaine.
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L’adoration de ce « dieu » selon leurs
pensées fut motivée par cette même nature charnelle héritée d’Adam et fut
rejetée sans préavis par Dieu. Là encore le peuple ne se doutait pas qu’il avait perdu la
puissance de son Dieu parce que : "Chacun faisait ce qui lui semblait
bon."
"Moïse répondit : Ce n'est ni un
cri de vainqueurs, ni un cri de vaincus; ce que j'entends, c'est la voix de
gens qui chantent…/… Moïse vit que le peuple était livré au désordre, et
qu'Aaron l'avait laissé dans ce désordre, exposé à l'opprobre parmi ses
ennemis. (Exode 32:18 et 25)." Voici le fruit de l’arbre de la
connaissance, le mélange du profane et du sacré : Une adoration superficielle,
sans véritable profondeur, un faux semblant « bâti » encore une fois par la
pensĂ©e de chacun. Au regard de Dieu, cette fĂŞte en Son honneurÂ
avait une odeur de désordre et de défaite.
Â
"Je rends Ă mon Dieu de
continuelles actions de grâces à votre sujet, pour la grâce de Dieu qui vous a
été accordée en Jésus-Christ. Car en lui vous avez été comblés de toutes les
richesses qui concernent la parole et la connaissance, le témoignage de Christ
ayant été solidement établi parmi vous, de sorte qu'il ne vous manque aucun
don, dans l'attente oĂą vous ĂŞtes de la manifestation de notre Seigneur
Jésus-Christ (1 Corinthiens 1
4:7)."
Â
Quel témoignage de Paul ! Quel est le
responsable de communautĂ© qui ne souhaiterait rendre ce genre de tĂ©moignage Ă
sa congrégation ? Les Corinthiens manifestaient une « vie de l’Esprit »
exceptionnelle et pourtant, Paul rajoute :
"Je vous exhorte, frères, par le
nom de notre Seigneur JĂ©sus-Christ, Ă tenir tous un mĂŞme langage, et Ă ne point
avoir de divisions parmi vous, mais Ă ĂŞtre parfaitement unis dans un mĂŞme
esprit et dans un même sentiment. Car, mes frères, j'ai appris à votre sujet,
par les gens de Chloé, qu'il y a des disputes au milieu de vous.
Â
Je veux dire que chacun de vous parle
ainsi :Â Moi, je suis de Paul !
Et moi, d'Apollos ! Et moi, de CĂ©phas ! Et moi, de Christ.../...Pour moi,
frères, ce n'est pas comme à des hommes spirituels que j'ai pu vous parler,
mais comme Ă des hommes charnels, comme Ă des enfants en Christ. Je vous ai
donné du lait, non de la nourriture solide, car vous ne pouviez pas la
supporter; et vous ne le pouvez pas même à présent, parce que vous êtes
encore charnels. En effet, puisqu'il y a parmi vous de la jalousie et des
disputes, n'ĂŞtes-vous pas charnels, et ne marchez-vous pas selon l'homme ? Quand
l'un dit : Moi, je suis de Paul ! Et un autre : Moi, d'Apollos ! N’êtes-vous
pas des hommes ?.../...Quelques-uns se sont enflés d'orgueil, comme si je ne
devais pas aller chez vous. On entend dire généralement qu'il y a parmi vous de
l'impudicité, et une impudicité telle qu'elle ne se rencontre pas même chez les
païens; c'est au point que l'un de vous a la femme de son père. Et vous
êtes enflés d'orgueil.../...Quelqu'un de vous, lorsqu'il a un différend avec un
autre, ose-t-il plaider devant les injustes, et non devant les
saints.../...Quand donc vous avez des différends pour les choses de cette vie,
ce sont des gens dont l'Eglise ne fait aucun cas que vous prenez pour juges !
Je le dis Ă votre honte. Ainsi il n'y a parmi vous pas un seul homme sage qui puisse
prononcer entre ses frères. Mais un frère plaide contre un frère, et cela
devant des infidèles! (1 Corinthiens chapitre 1 3 5 et 6), etc."
Â
Frères et sĹ“urs, je vous prends Ă
tĂ©moin, n’est ce pas ici le triste tĂ©moignage d’une grande partie de la chrĂ©tientĂ©Â
aujourd’hui ? Nous marchons selon « l’homme », nous vivons selon « l’homme »,
nous raisonnons selon « l’homme », nous prions selon « l’homme ».
Â
Les signes et prodiges peuvent ĂŞtre
présents par moment dans nos œuvres sans pour autant nous débarrasser du
désordre qui y règne. L’onction sur nos messages n’est pas une preuve que nous
sommes agréables et approuvés par le Seigneur Jésus-Christ. N’est ce pas
là le triste tableau de l’Evangile moderne ? Division sur division entre les
différents mouvements, division sur division entre les Eglises, division sur
division entre les croyants, division sur division dans les familles, division
sur division dans les couples, division sur division entre certains bergers.
Les réunions de prière sont désertées, les véritables conversions se font de
plus en plus rares. Sommes-nous toujours réveillés, vivifiés par notre
premier amour, exempts de toute obligation de remise en question ?
Â
Que Dieu nous fasse grâce en nous
aidant à recevoir de Lui un
collyre pour oindre nos yeux, afin que nous voyions Ă nouveau la
lumière (Apocalypse 3/18), et que notre chandelier ne soit pas enlevé.
"Que nul ne s'abuse lui-mĂŞme :
si quelqu'un parmi vous pense être sage selon ce siècle, qu'il devienne fou,
afin de devenir sage. Car la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu.
Aussi est-il Ă©crit : Il prend les sages dans leur ruse. Et encore : Le Seigneur
connaît les pensées des sages, Il sait qu'elles sont vaines. Que personne donc
ne mette sa gloire dans des hommes (1
Corinthiens 3 18:21)."
Â
Nous nous sommes ingérés dans l’œuvre
de Dieu et organisons l’Eglise selon « l’homme ». Une mode est de faire pour le
Seigneur ce qui semble bon à nos propres yeux croyant qu’Il va forcément bénir
et confirmer ces choses, c’est véritablement une erreur. Nous appelons œuvres
spirituelles tout ce qui est élaboré par notre intelligence et érigé par
l’effort de nos bras pour Dieu. Nous espérons secrètement que Dieu va tout
accepter systématiquement et déverser des fleuves de bénédictions sur tout ce
qui est produit par nos mains. Mais si nous désirons accomplir Sa volonté nous
comprendrons aussi qu’il nous faut aussi arrêter de parler et d’agir de notre
propre chef : " Jésus leur répondit : Ma doctrine n'est pas de moi, mais
de celui qui m'a envoyé. Si quelqu'un veut faire sa volonté, il connaîtra si ma
doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef. Celui qui parle de son chef
cherche sa propre gloire ; mais celui qui cherche la gloire de celui qui l'a
envoyé, celui-là est vrai, et il n'y a point d'injustice en lui (Jean 7
16:18)." L’Eglise de Jésus-Christ vit et agit de son propre chef, elle
cherche sa volonté pour son bien être.
Â
"Frères, vous avez Ă©tĂ© appelĂ©s Ă
la liberté, seulement ne faites pas de cette liberté un prétexte de vivre selon
la chair (Galates 5:13). Tout m'est permis, mais tout n'est pas utile; tout
m'est permis, mais tout n'Ă©difie pas (1 Corinthiens 10:23). Tout m'est permis,
mais tout n'est pas utile; tout m'est permis, mais je ne me laisserai asservir
par quoi que ce soit (1 Corinthiens 6:12)."
Â
"Et l'Éternel vit que Moïse
s'était détourné pour regarder et Dieu l'appela du milieu des buissons et dit :
MoĂŻse, MoĂŻse ! Et il dit : Me voici. Et Dieu dit : N'approche point d'ici, Ă´te
tes sandales de tes pieds, car le lieu oĂą tu es est une terre sainte (Exode
3:4)".
La Bible a différentes façons de nommer
notre moi : le « vieil homme » ou le « moi » ou la « nature charnelle », ou la
« nature animale », ou la « nature pécheresse ». Tant que la croix n’a pas
opéré son œuvre nous resterons asservis par notre égo selon des degrés
différents. Souvent nous entendons les gens parler du « moi » mais peu d’entre
nous sont capables de bien le définir pour leur propre vie et ne comprennent
pas ce qu’il est vraiment "Car le péché est inhérent à cette nature
adamique (Ephésiens 2 : 1 - 3)." Beaucoup ne s’y intéressent pas ou de
très loin.
Â
Le péché ne s’est pas introduit dans le
monde par l’adultère, ou le vol, ou le meurtre, mais bien par Satan, poussant
Adam et Eve à exprimer leur propre volonté en faisant de mauvais choix. La notion de péché est propre à la
Bible. Le mot traduit par "péché" veut dire littéralement en hébreu
" manquer le but, rater la cible". Il désigne dans la Bible le fait
que l'homme, par son attitude de doute et de rejet de sa Parole, se coupe du
plan de bonheur que Dieu a pour lui. Ainsi, il ne s'agit pas tant de la
transgression d'une loi morale - comme on le croit souvent- que d'une rupture
d'une relation personnelle entre l'homme et Dieu dans la manifestation de sa
propre volonté à travers des choix personnels. Manquer le but, c’est ni plus ni
moins que d’imposer à Dieu ses propres choix, ses propres raisonnements, sa
propre sagesse, agir et parler de son propre « chef ».
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Cela revient à dire que l’on veut bien
aujourd’hui s’impliquer pour Jésus-Christ mais sans enlever nos «
sandales », sans nous dépouiller de notre « vieil homme » : "... vous
étant dépouillés du vieil homme et de ses œuvres (Colossiens 3:9)." "Vous
ne devez plus marcher comme les païens, qui marchent selon la vanité de leurs
pensées (Ephésiens
4.17)." La souillure de ces sandales correspond à tout ce que nous
amenons du monde comme choses profanes pour servir Christ à travers notre «
vieil homme », même notre propre sagesse. Nous devons reconnaitre que la
coexistence est impossible entre "le vieil homme" et l'homme
nouveau" ou encore "l'homme charnel" et "l'homme
spirituel".
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Adam et Eve ont succombé à la tentation
de Satan en se nourrissant du fruit de l’arbre défendu. D’abord l’arbre était «
bon à manger », ensuite l’arbre était « agréable à la vue », et pour finir
l’arbre était « précieux pour ouvrir l’intelligence ». En mangeant du
fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal cela a eu comme
conséquence un développement anormal de leur vie psychique. Cela les a conduits
Ă vivre une vie marginale vis-Ă -vis de Dieu, tout en restant sous Son regard.
Dans la recherche de la sagesse et de la connaissance (mĂŞme spirituelle), on
peut souvent y discerner les activités du moi. Vouloir accroître ses
connaissances ou chercher Ă servir Dieu en faisant de la gymnastique
intellectuelle, sans se tenir devant Dieu et sans attendre la direction du
Saint-Esprit, nous conduit immanquablement au désastre. Combien d’œuvres pour
Dieu aujourd’hui ne sont en fait que le fruit de notre propre sagesse humaine,
émanant de « l’arbre de la connaissance du bien et du mal » et non pas de «
l’arbre de la vie ». Lorsque Dieu n’est plus LE Roi, nous ne sommes plus
amoureux de Sa Parole, nous commençons à entreprendre ce qui nous semble bon
sans mesurer les conséquences.
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Citation d'Oswald Chambers
Ouvrier avec Dieu
" ... ministre de Dieu dans l'Évangile de
Christ... (I Thessaloniciens 3:2)."
Après que Dieu vous a sanctifié, ne
croyez pas que vous connaîtrez nécessairement le but de votre vie, car Dieu,
par le Saint-Esprit, vous a saisi et donné une place dans ses desseins. Il veut
se servir de vous dans le monde pour réaliser ses plans, comme il s'est servi
de son Fils pour réaliser notre salut. Si vous vous efforcez de faire de
grandes choses par vous-même, en pensant: " Dieu m'a appelé à faire ceci
ou cela ", vous faites obstacle à la volonté de Dieu.
Tant que vous êtes préoccupé avant tout
de votre développement spirituel, ou de quelque autre ambition bien arrêtée,
vous ne pouvez pas servir utilement les desseins de Dieu. Il faut renoncer pour toujours Ă
toute ambition personnelle, et laisser Dieu vous diriger Lui-mĂŞme.
Toutes vos actions sont alors celles du Seigneur; ne soyez pas étonné si vous
ne pouvez jamais en comprendre toute la portée.
Il faut que j'apprenne Ă ne point avoir
de but personnel, Ă n'avoir d'autre but que celui de Dieu. Dieu fait de moi son
instrument, et tout ce qu'il me demande, c'est que je me confie en lui, et que
je ne dise jamais: " Seigneur, cela me fait trop mal, je ne peux pas!
" En parlant ainsi, je deviens pour Dieu un embarras. Quand je cesse de vouloir lui
imposer ma volonté, il peut se servir de moi pour accomplir la sienne, sans
obstacle ni entrave. Il peut me froisser, m'Ă©lever ou m'abaisser, il peut faire
de moi ce qu'il veut. Il me demande seulement d'avoir une foi entière en Lui et
en sa bonté. La pitié de soi-même vient du diable; si je m'y laisse aller, je
ne peux pas ĂŞtre utilisĂ© par Dieu. EnfermĂ© dans un " petit monde Ă
part », bien au chaud, Dieu ne pourra jamais m'en faire sortir, car j'aurais
trop peur d'attraper froid.
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"Car la chair a des désirs
contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à ceux de la
chair; ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous
voudriez(Galates 5:17)". "Etes-vous tellement dépourvus de
sens ? Après avoir commencé par l'Esprit, voulez-vous maintenant finir par la
chair ? (Galates 3:3)."
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Comme les Corinthiens, les vierges
folles ou l’Eglise de Laodicée, nous devons apprendre nous-aussi à faire mourir
les actions du corps, pour vivre la vraie Vie de Christ (Romains 8. 13-15) afin
qu’Il soit véritablement Roi dans nos vies. Dieu nous dit que quand nous
marchons par son Esprit, nous sommes incapables de faire le mal. Tant que notre
vieille nature terrestre avec ses sentiments et sa propre volonté ne retournera
pas à la poussière par la croix, nous continuerons à  imposer une autorité
« papale » autour de nous, nous continuerons à être esclave de nos attitudes
et de nos méthodes personnelles. Toute complaisance avec notre chair fait fuir
le Saint-Esprit ; cela produit inévitablement un déclin spirituel et le rejet
de la souveraineté du Seigneur : "c'est moi qu'ils rejettent, afin que je
ne règne plus sur eux. Ils agissent à ton égard comme ils ont toujours agi
depuis que je les ai fait monter d'Égypte jusqu'à ce jour ; ils m'ont
abandonné, pour servir d'autres dieux (1 Samuel 8:6)". "Mais j'ai
contre toi que tu as abandonné ton premier amour (Apocalypse 2:4)."
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L’autosuffisance spirituelle, c’est
vraiment le mal du siècle chez les chrétiens. Le serpent n’aura de cesse de
nous faire perdre notre bon sens spirituel en excitant notre vieille nature Ă
prendre les choses en main croyant que nous sommes pleinement suffisants pour
ces choses. Son but est de nous faire terminer notre marche chrétienne par la
chair en prenant soin de nous illusionner sur notre véritable état spirituel.
Sachant que les écritures nous assurent qu’à l’avènement du Fils de l’homme il
y aura de toute manière des vierges folles ; notre combat est donc de ne pas en
faire parti.
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Ces vierges auront l’apparence de la
foi, exerçant une certaine vie chrétienne et croyant être à l’abri de mauvaises
surprises, mais seront trouvées légères dans la balance de Dieu. "Pesé :
Tu as Ă©tĂ© pesĂ© dans la balance, et tu as Ă©tĂ© trouvĂ© lĂ©ger (DanielÂ
5:27)." Vous savez pourquoi ? Parce qu’elles auront de l’huile, elles
auront formellement de l’huile mais pas de RESERVE, voilà le drame et voilà la
rĂ©alitĂ© de cette sĂ©duction pour les chrĂ©tiens. Beaucoup croient ne pas avoir Ă
craindre et qu’ils seront automatiquement enlevés parce qu’ils ont de
l’huile. "...je n'ai besoin de rien (Apocalypse 3:18)." La question
qu’il faut se poser est celle-ci : " Ai-je
bien une de réserve d’huile "
? "Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant,
je te vomirai de ma bouche (Apocalypse
3:16)." Nous retrouvons la même ambiguïté, l’Eglise de Laodicée a un peu
de chaleur, s’imagine ainsi être prête "...je n'ai besoin de
rien (Apocalypse 3:18)." Mais elle ne l’est pas, elle ne vit pas dans la
victoire du Christ. Samson renia son vœu de nazaréen et perdit le secret de sa
puissance " Or il ne savait pas que l'Eternel s'était retiré de lui (Juges
16:20)." "Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous
séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous (1 Jean 1)."
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Bien aimés, connaissons-nous la
politique de l’autruche ?
Cette expression rappelle la légende
selon laquelle les autruches s'enfouissent la tĂŞte dans le sable lorsqu'elles
ont peur, ce qui leur Ă©vite de voir ce qui les menace. "Appliquer la
politique de l'autruche" signifie donc que l'on se donne toutes sortes
d’arguments pour refuser de voir le danger là où il est. Vous savez, lorsque
nous sommes dans cette situation il nous est impossible de discerner le vrai du
faux, nous sommes séduits. Il nous faut rechercher toute la grâce de notre Dieu
qui nous sera accordée très largement à travers un collyre pour oindre les yeux
de notre cœur afin de retrouver la vue spirituelle.
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Frères et sœurs, nous sommes tellement
subjugués par le salut des autres et par nos "services" d'église mais
si le seigneur revenait aujourd'hui, sommes-nous certain d'être enlevé ? Notre
sanctification nous permettrait-elle de « voir » le Seigneur ?
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"Je te conseille d’acheter
de moi … un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies(Apocalypse
3 :18)." Si le Seigneur nous dit dans Sa Parole qu’il nous est possible de
finir notre marche chrétienne par la chair en faisant ce qu’il nous plait dans
l’Eglise, c’est qu’il y a vraiment un risque. S’Il nous dit que nous
pouvons abandonner notre premier amour et tomber dans l’apostasie au
point où nous serons vomis par Sa bouche, c’est qu’il y a vraiment un risque.
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"Ainsi dit le Seigneur :
Tenez-vous sur les chemins, et regardez, et enquérez-vous des anciens sentiers,
où est le bon chemin ; et marchez-y, et vous trouverez le repos de vos âmes (Jérémie 6:16)."
On l’a vu à travers ce message, c’est
le propre de l’homme, c’est le fond même du chrétien qui s’entête à croire
qu’il est en mesure de conduire ses pas tout seul et qu’il peut plaire à Dieu
par des méthodes extérieures. Comme il est difficile de faire comprendre aux
enfants de Dieu que nous sommes des aveugles en puissance, conduisant
bien souvent d’autres aveugles : "Un aveugle peut-il conduire un
aveugle ? Ne tomberont-ils pas tous deux dans la fosse ? (Luc 6:39)."
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Avons-nous remarqué le nombre de fois,
et la façon dont le Seigneur Jésus désigne aveugles ces conducteurs spirituels
dans Matthieu 23. "Â Malheur
à vous, guides aveugles…/…fous et aveugles…/…aveugles…/…guides aveugles…/…
aveugles." S’ils s’étaient laissés interpeller par Jésus quand d’une
certaine manière Il leur proposait de revoir leur croyance, ils auraient été
sauvegardés de trébucher dans la fosse. Mais ils croyaient voir et ne
voulaient Ă aucun prix se remettre en question, ils Ă©taient pour Dieu desÂ
aveugles, et cette parole s’accomplit pour eux. "Si un aveugle conduit
un aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse." Cette parabole
s’achève par cette allusion au jugement à venir qui se réaliserait aussi bien
sur les conducteurs que sur ceux qui Ă©taient conduits.
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Savez-vous curieusement pourquoi le
repos de notre âme est étroitement lié à cette recherche ? Lorsque Dieu n’est plus
l’initiateur des choses, nous perdons notre repos parce qu’Il est intimement
lié à Lui, et que si nous nous désolidarisons de la conduite de Son Esprit nous
perdons aussitĂ´t notre paix.
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Nous entrons alors dans tout un système
d’œuvres qui deviennent, que nous le voulions ou non, une monnaie d’échange
pour notre salut. Cela nous procure une certaine paix mais ce n’est pas la
vraie paix. En retrouvant les anciens sentiers de la foi d’Abraham, celle qui
simplement consiste Ă croire avant toute chose en l’œuvre de Dieu dĂ©jĂ
accomplie, nous retrouveront assurément du même fait le repos de Dieu. Ensuite
nous pourrons nous élancer dans  telle ou telle activité si Dieu
nous y conduit et non plus par notre propre sagesse.
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De tout temps Dieu a toujours dĂ»,Â
Ă un moment critique, redonner Ă Â son peuple du bon sens spirituel, lui
qui commençait à se fabriquer ses propres chemins religieux. Il y a toujours eu
cette invitation divine, souvent dans la souffrance, Ă revenir Ă Lui, Ă retrouver
des choses perdues, à retrouver des réalités spirituelles oubliées ou mises de
côté : "Ainsi parle l'Éternel des armées: Revenez à moi, dit l'Éternel des
armées, et je reviendrai à vous, dit l'Éternel des armées (Zacharie 1:3)".
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C’est exclusivement au contact de la
lumière de Dieu qu’il nous sera possible de différencier les ténèbres de
la lumière. "Comme il était en chemin, et qu'il approchait de Damas, tout
à coup une lumière venant du ciel resplendit autour de lui. Il tomba par terre,
et il entendit une voix qui lui disait : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu
? Il répondit : Qui es-tu, Seigneur ? Et le Seigneur dit : Je suis Jésus que tu
persécutes. Il te serait dur de regimber contre les aiguillons. Tremblant et
saisi d'effroi, il dit : Seigneur, que veux-tu que je fasse ? Et le Seigneur
lui dit : Lève-toi, entre dans la ville, et on te dira ce que tu dois faire
(actes 9Â 3:6)."
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C’est de cette lumière dont la Bible
parle, la lumière de Dieu imprégnée de salut et de miséricorde mais aussi de
justice. Elle surprend, elle interpelle, et laisse entièrement libre de
choisir le chemin de la vie ou de la mort. Elle ne vient pas de la terre ni des
hommes mais du ciel, elle est céleste, divine, et ne peut nous laisser
insensible. "Je suis venu comme une lumière dans le monde, afin que
quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres (Jean 12:46)."
Mais pour la voir agissante dans notre cœur il nous faut la rechercher plus que
tous les trésors de la terre, plus que notre propre vie. Il faut que nous
soyons prĂŞts Ă renoncer Ă nous-mĂŞmes, Ă nous charger de notre croix, et Ă
suivre le Christ partout oĂą Il ira. Le temps oĂą nous Lui imposions de nous
suivre et de satisfaire nos moindres lubies religieuses doit s’achever pour
laisser la place à Son règne dans Son temple tous les jours de nos vies.
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Nombreux sont les chrétiens qui sont
similairement "en chemin" dans leur vie spirituelle, mandatés
peut-être pour tel ou tel service et convaincus du bien fondé de leur mission.
A aucun moment nous oserions remettre en doute l’authenticitĂ© de nos Ĺ“uvres, Ă
aucun moment nous n’accepterions le fait qu’il est pu s’y glisser une part de
ténèbre. Nous n’avons peut-être pas été enseignés aux pieds de « Gamaliel »
mais certainement à ceux de nos « pères » spirituels ; donc armés d’une solide
doctrine reproduisant ce qui nous semble être la saine doctrine et d’une solide
détermination que nous nommons « consécration ». Mais sommes-nous vraiment
assurés d’avoir été protégés de toutes tromperies religieuses du serpent ?
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Quelle grâce pour Saul comme pourÂ
le peuple de Zabulon et de Nephthali, de la contrée voisine de la mer, du pays
au delà du Jourdain, et de la Galilée des Gentils, lorsque la lumière s’est
levée en Jésus-Christ, "Ce peuple, assis dans les ténèbres, à vu une
grande lumière... (Matthieu 4:16)." Et quelle merveilleuse grâce pour nous
lorsque nos yeux se sont ouverts la première fois à cette glorieuse lumière.
Les ténèbres nous environnaient quand soudain nous avons entendu la voix du
Seigneur : "Que la lumière soit (Genèse 1:3)." Et aujourd’hui, qu’en
est-il ? Brille-t-elle avec la même clarté ? Le chandelier de notre vie éclaire
t’il toujours le lieu très saint de notre esprit avec autant de puissance ?
Â
Quelque soient nos moyens utilisés pour
avancer vers nos objectifs, puisse le Seigneur avoir encore la
possibilité de nous en débarrasser en nous faisant tomber par terre par Sa
lumière.
Puisse-t-Il trouver dans nos cœurs cette volonté, même atténuée, de nous
"enquérir des anciens sentiers et de vouloir y marcher, afin de trouver le
repos de Dieu pour nos âmes." Il nous faut plus que tout nous armer de ce
secret désir de ne pas rester aveugle quoiqu’il nous en coûte, "Viens
Seigneur Jésus! (Apocalypse 22: 20)…/…Allons, marchons à la lumière du Seigneur
! (Essai 2 :5)."
Â
Désirons-nous connaître profondément le
résultat de cet éclairage Divin ? Le voici !
"Qui es-tu, Seigneur ? Seigneur,
que veux-tu que je fasse ? Et le Seigneur lui dit…"
Â
L’arrivée de la lumière va opérer une
différence dans notre conduite, dans notre vie morale et dans la manière dont
nous marchons devant Dieu et les hommes.
Â
C'est en cela qu'il y a de nombreux
chrétiens qui ne comprenne pas ce que veut dire chercher le Seigneur. Ils ne
prient pas pour le connaître Lui ni pour connaître se qu'il veut Lui. Mais pour
ceux et celles qui ont compris cela quelle Parole merveilleuse, quel
ravissement, quelle délectation lorsque nous ne sommes plus « Maîtres » de
notre vie. Voici dans toute sa splendeur le résultat de l’éclairage
divin. Quand bien même nous aurions un éclairage précis sur la nature du
Seigneur Jésus-Christ, l’essentiel est de savoir qu’Il est Lui le Roi des rois,
le Seigneur des seigneurs.
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Christ est la lumière de la création de
Dieu, Il est la séparation, la division entre la lumière et les ténèbres, entre
l’oeuvre de Dieu et l’oeuvre de satan : "Si notre évangile est voilé,
il l’est pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce
siècle a aveuglé l’esprit et l’intelligence… (2 Corinthiens 4:3)".
"Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres,
est celui qui a brillé dans nos coeurs, pour faire briller la lumière de la
connaissance de la gloire de Dieu en la personne de JĂ©sus-Christ (2 Corinthiens
4:6)".
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Nous n’agissons plus, nous nous
tournons vers Jésus et attendons sa réponse. Ce n’est plus l’homme qui
commande, ce n’est plus lui qui organise, lui le technicien de la doctrine.
Nous sommes décidés à chercher et à trouver Ses pensées et Ses voies pour y
marcher car nous avons été convaincus qu’elles sont les voies de l’éternité et
rien ne pourra nous en détourner. La révélation a remplacée notre sagesse
personnelle et nous illumine l'esprit: "Mais Dieu nous les révèle par
l’Esprit » (1 Corinthiens
2:9)."Le serpent est vaincu, Dieu nous parle tout Ă nouveau, nous
retrouvons notre premier amour d’épouse fidèle et passionnée, le feu de Dieu
s’embrase comme jamais dans notre cœur, nous voulons suivre le Christ même au
prix de notre vie, nous perdons le goût pour les raisonnements de ce monde,
nous demandons et attendons Son avènement, nous sommes redevenus une vierge
sage…/…Nous sommes libérés de nos propres mouvements alors nous retrouvons tout
Ă nouveau le repos de Dieu.
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"Gloire Ă Dieu dans les lieux
très hauts, et paix sur la terre parmi les hommes qu'il agrée(Luc 2:14
)."
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Frères et sœurs, au début de l’Eglise
il n’en était pas ainsi : "C’est à cause de la dureté de votre cœur que
Moïse vous a permis de répudier vos femmes, au commencement il n’en était pas
ainsi (Matthieu 19:8)", l’homme
prenait garde d’édifier en dehors de Sa volonté. Reprenons nos bâtons de
pèlerins, laissons-nous tout à nouveau attirer sur la montagne de Dieu afin de
Le rechercher et d’être affranchis par la lumière de Sa Parole. A cause
de la dureté de nos cœurs le Seigneur a été obligé de permettre dans Son Eglise
beaucoup de choses aujourd’hui qui le contrarie et qui nous rendent sans
véritables forces spirituelles devant nos ennemis.
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Au regard de la Bible, si nous pouvions
donner une définition de la vie chrétienne ce serait celle-ci : "Hénoch
marcha avec Dieu, puis il ne fut plus."Â Il marcha avec, il chercha Ă
marcher avec, par la foi, tel est le secret puis nous expĂ©rimenteronsÂ
l’enlèvement et la vie éternelle. C'est quoi être chrétien ? Avoir son
nom inscrit sur un registre d’église, puis témoigner que nous faisons partie de
l’Eglise. Etre membre de l’Eglise, ce n'est ni plus ni moins que d'être
membre de Christ en union d’esprit avec Lui, identifié à Lui dans sa
consécration à la volonté de Dieu.
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Le Saint-Esprit peut alors remettre
l’autorité de Dieu à l'honneur: Israël vint à Gédéon et dit: "Domine sur
nous, toi, ton fils et le fils de ton fils également". Mais Gédéon
répliqua: "Ce n’est pas moi, mais c’est Dieu qui dominera sur toi".
Oui, la lumière nous entraine à connaître notre véritable position, nous ne
faisons plus ce qui nous semble bon, nous ne nous mettons plus en avant, nous
comprenons que l'oeuvre de Dieu ne nous appartient pas: "Nous ne nous
prêchons point nous-mêmes (ni
un système religieux, ni une dénomination, ni une doctrine, ni un ensemble de
préceptes), mais Christ Jésus
le Seigneur." dit l’Apôtre. Il y a comme une bonne odeur de victoire,
ce n'est plus nous, mais Christ !
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Bien-aimés, il y a dans mon cœur comme le son d’une trompette qui ne
demande qu’à proclamer à l’Eglise de Jésus-Christ qu’Elle est infestée jusque
dans ses fondements par un « autre Jésus », par un « autre évangile » et cela
produit l’abandon du premier amour des enfants de Dieu au profit d’œuvres
mortes, guidés de plus en plus par des préceptes d’homme : "Venez, et marchons à la
lumière de l'Éternel.../...Le pays est rempli d'idoles ; Ils se prosternent
devant l'ouvrage de leurs mains, devant ce que leurs doigts ont
fabriqué.../...Cessez de vous confier en l'homme, dans les narines duquel il
n'y a qu'un souffle : Car de quelle valeur est-il ? (Esaïe 2)."
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Comme Abraham et comme Jésus, il
nous faut mourir à nous-mêmes ! Servir vraiment Dieu ce n’est pas
nécessairement entreprendre des choses, c’est avant tout croire en Celui qu’Il
a envoyé Jésus-Christ, croire en son œuvre toute suffisante par la croix,
croire par l'Ă©clairage du Saint-Esprit, et se laisser entrainer Ă Sa suite dans
l’obéissance et sans résister d’aucune manière. Car nous tous qui avons été baptisés
en Christ, nous sommes instruits Ă nous revĂŞtir de "l'homme nouveau",
c'est à dire Jésus-Christ (Galates 3:27), créé à l’image de Dieu, dans la
justice et la sainteté de la vérité.
Â
Dieu veut nous réajuster à Lui, nous
affiner, nous discipliner, pour nous conformer Ă l'image de Son Fils. Mais nous
devons répondre à Son invitation et Lui ouvrir tout à nouveau la porte de notre
coeur.
Â
"Alors ceux qui craignent
l'Éternel ont parlé l'un à l'autre, et l'Éternel a été attentif et a entendu,
et un livre de souvenir a été écrit devant lui pour ceux qui craignent
l'Éternel, et pour ceux qui pensent à son nom. Et ils seront à moi, mon trésor
particulier, dit l'Éternel des armées, au jour que je ferai ; et je les
Ă©pargnerai comme un homme Ă©pargne son fils qui le sert. Alors vous reviendrez,
et vous ferez la différence entre le juste et le méchant, entre celui qui sert
Dieu et celui qui ne le sert pas. (Malachie 3:18)."
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Source : http://www.bible-foi.org/
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