LA PHYSIQUE ET LA BIBLE
Le
terrible Déluge de Noé
Par Lambert Dolphin
Le 104ème psaume est un
hymne magnifique à la création qui complète bien les informations qui nous sont
données dans la Genèse et ailleurs dans la Bible. Ici, comme dans
d’autres Écritures, l’origine de l’univers et de notre planète n’est pas
décrite comme une explosion massive (comme un Big Bang), mais comme une série
ordonnée d’événements où tout a été conçu par les mains d’un artisan, un Maître
Constructeur.
Avant la chute
La terre après la
création n’est nulle part décrite comme un endroit de volcans fumants, de
fumées sulfureuses et de violents tremblements de terre. L’apôtre Pierre
dit tout simplement« …de même qu’une terre tirée de l’eau et formée au moyen de l’eau. » (2
Pierre 3: 5). Le but de la création était de créer un
environnement, un habitat pour l’homme. En fait, l’univers a été conçu
pour être géré et gouverné par l’homme (Genèse 1:26-31, Hébreux 2:6-8). Tout
cela a changé en ce qui nous concerne ; Adam a été déchu de sa place
d’intendant de la création. Le monde dans lequel nous vivons a été ruiné
et la race humaine, dans sa rébellion permanente contre Dieu, continue à exiger
les interventions de Dieu quand Il appelle les hommes devant les tribunaux du
jugement. Le dernier jugement majeur de Dieu était le Déluge de Noé et ce
grand désastre était en fait, il n’y a pas très longtemps, dans l’histoire de
notre race.
Soixante et un pour cent
de la surface de la terre aujourd’hui est effectivement de l’eau et les océans
ont en moyenne 3,8 kilomètres de profondeur. Seulement 29 pour cent de la
surface de la terre est terrestre, dont l’élévation moyenne est seulement de
623 mètres ! Si tous les continents et les terres émergées étaient rasés
dans la mer à l’aide d’un bulldozer géant, près de deux miles d’eau
recouvriraient la totalité de notre terre. Les glaciers et les calottes
glaciaires détiennent environ deux pour cent de l’eau de la terre ; S’ils
devaient tous fondre, le niveau des mers dans le monde augmenterait de 40
mètres et ce serait un gros problème pour de nombreuses grandes villes situées
au niveau de la mer si cela devait arriver. L’atmosphère terrestre
d’aujourd’hui détient environ deux pouces de l’eau précipitable et ceci est
constamment renouvelé par le cycle hydrologique.
Avant le déluge
La terre d’avant le
déluge de Noé était un endroit très différent ! Nos longues années de
lavage éducationnel de cerveau dans la mythologie de la théorie évolutionniste
et de la théorie de la terre vieille nous ont endormis envers le témoignage
clair de la Bible que l’intervention de Dieu dans les affaires humaines Ă
l’époque de Noé, le dixième homme depuis Adam, a changé les choses pour
toujours sur notre planète. Puisque les chronologies de l’Ancien
Testament sont en fait tout à fait complètes, nous pouvons dater le Déluge
probablement entre 2500 et 3400 avant JĂ©sus-Christ en fonction de notre choix
du texte hébreu massorétique ou de la Septante grecque de l’Ancien Testament,
respectivement. La terre d’avant le Déluge semble avoir possédé un climat
sub-tropical uniforme. Il n’y avait probablement aucune pluie, pas de
glace et de neige, et aucun grand changement saisonnier. (Par exemple,
des fossiles de palmiers ont été trouvés en Alaska, des mammouths des climats
chauds congelés en Sibérie et du charbon en Antarctique.) Les océans auraient
été beaucoup plus chauds, et les rivières et les ruisseaux de la terre
pouvaient certainement provenir de sources puissantes, comme la source qui
alimentait les quatre fleuves de l’Éden.
Je souscris
personnellement à un modèle de canopée de vapeur dans l’atmosphère de la terre
avant le déluge, qui aurait pu fournir un effet de serre pour un climat doux
dans le monde entier. Mais, les modèles de canopée de vapeur sont très
limités par les considérations thermodynamiques de base. Dans son étude
classique, Joseph Dillow a suggéré une pression atmosphérique avant le Déluge
au niveau de la mer Ă deux fois la valeur actuelle, une grande aide pour le
Pteranadon, un reptile volant disparu, qui ne pourrait probablement pas
décoller du sol dans l’atmosphère d’aujourd’hui. Mais, trop de vapeur
d’eau dans la haute atmosphère, avant le Déluge, aurait obscurci les étoiles,
et même le soleil et la lune en raison de la couverture nuageuse perpétuelle.
Et, pour que l’atmosphère puisse soutenir le poids supplémentaire de la vapeur
d’eau, la température de surface de la terre aurait du augmenter rapidement
vers le point d’ébullition de l’eau. La condensation de la vapeur d’eau
pendant de très lourdes pluies prolongées aurait libéré d’énormes quantités de
chaleur latente de condensation.
Cependant, en dépit de
ces difficultés, un modeste couvert de vapeur, contenant peut-être 40 pieds
d’eaux de pluies, peut avoir existé avant le déluge du Déluge.
Le DĂ©luge
La plupart des eaux pour
le grand Déluge de Noé provenaient de ce qu’on appelle les « sources du grand
abîme » (Genèse
07:11). Cette source d’eaux est mentionnée avant la pluie
provenant des « écluses des cieux ».
Lors de la formation de
la terre pendant les deuxième et troisième jours de la création, de grandes
quantités d’eaux ont évidemment été placées entre la croûte et le manteau de la
terre dans ce qu’on pourrait appeler des réservoirs souterrains géants.
Cette eau était probablement sous très haute pression pour commencer, causant
ainsi une abondance de sources artésiennes et des geysers, mais, après la chute
de l’homme et des anges, lorsque certains éléments atomiques lourds ont
apparemment été rendus instables par la réduction des forces de liaison
nucléaire, faisant en sorte que la décroissance radioactive commence, les
isotopes avec une vie plus courte auraient très bien pu chauffer la
sous-surface jusqu’au point de criticité où ils pouvaient à peine être contenus
par la force de la croûte sus-jacente. Nous en avons déjà parlé comme une cause
possible de l’explosion d’une planète où se trouve maintenant la ceinture
d’astéroïdes.
Une activité volcanique
intense peut avoir eu lieu à la même époque, les fontaines du grand abîme étant
ainsi ouvertes et les cendres volcaniques étant projetées dans la stratosphère,
la canopée de vapeur pourrait s’être effondrée en dispersant des noyaux de
condensation autour desquels les gouttes de pluie se forment.
[Par ailleurs, le
compactage gravitationnel de la terre au moment de la formation de la terre
n'aurait pas élevé la température intérieure à plus de 1000° C, pourtant, la
température du noyau actuel de la terre étant d'environ 4300 degrés, a
évidemment fondu et a été renversé dans le passé. On croit qu'un
chauffage radioactif aurait fourni l'énergie supplémentaire nécessaire.]
Le DĂ©luge du temps de
Noé était certainement un acte direct de jugement par Dieu sur un monde devenu
complètement et continuellement maléfique :
« L’Éternel vit que la
méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de
leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal. L’Éternel se
repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et il fut affligé en son
cœur. Et l’Éternel dit : J’exterminerai de la face de la terre l’homme
que j’ai créé, depuis l’homme jusqu’au bétail, aux reptiles et aux oiseaux du
ciel ; Car je me repens de les avoir faits. » (Genèse 6:5-7)
Puisque Dieu est en
plein contrôle de la nature, il n’y a pas « d’accident » dans l’univers de
Dieu, les mécanismes exacts que le Seigneur a utilisés pour initier le Déluge
ne doivent pas préoccuper notre attention. Les modèles scientifiques pour
les processus géophysiques qui ont accompagné le Déluge ont été présentés lors
de trois conférences internationales sur la création à Pittsburgh ; Les
procédures sont disponibles et hautement recommandées. Le livre
exceptionnel du Dr Walter Brown sur le Déluge, qui peut être trouvé sur
internet, se concentre surtout sur les mécanismes possibles pour que les portes
des fontaines du grand abîme s’ouvrent.
Le DĂ©luge Ă©tait-il mondial ?
La langue hébraïque a
plusieurs mots pour décrire les inondations ordinaires, mais, Genèse 7-11
utilise le mot unique mabbul (qui se trouve seulement ailleurs dans le Psaume
29:10). Quand les érudits hébreux ont traduit l’Ancien Testament en grec,
ils ont choisi le mot grec kataklusmos, du verbe « inonder », à la place du mot hébreu mabbul.
Tout le langage de la Genèse, et surtout les paroles de l’Apôtre Pierre, nous
donnent l’image la plus claire possible d’un désastre cataclysmique, mondial et
universel duquel seulement huit êtres humains ont pu s’échapper. Avertissant au
sujet des faux enseignants et des sceptiques volontaires, Pierre nous dit :
« Car, si Dieu n’a pas
épargné les anges qui ont péché, mais s’il les a précipités dans les abîmes de
ténèbres et les réserve pour le jugement ; S’il n’a pas épargné l’ancien monde,
mais s’il a sauvé Noé, lui huitième, ce prédicateur de la justice, lorsqu’il
fit venir le déluge sur un monde d’impies ; …..sachant avant tout que, dans les
derniers jours, il viendra des moqueurs avec leurs railleries, marchant selon
leurs propres convoitises, et disant : Où est la promesse de son avènement
? Car, depuis que les pères sont morts, tout demeure comme dès le
commencement de la création. Ils veulent ignorer, en effet, que des cieux
existèrent autrefois par la parole de Dieu, de même qu’une terre tirée de l’eau
et formée au moyen de l’eau, et que par ces choses le monde d’alors périt, submergé
par l’eau, tandis que, dans la même parole, les cieux et la terre d’à présent
sont gardés et réservés pour le feu, pour le jour du jugement et de la ruine
des hommes impies. » (2 Pierre 2:4-5, 3:3-7)
Noé et ses fils (et
peut-ĂŞtre quelques hommes de main) avaient probablement moins de 76 ans pour
construire l’arche dans laquelle la famille de Noé et les animaux sélectionnés
devaient se rĂ©fugier du DĂ©luge. Nous connaissons la taille de l’Arche Ă
partir de Genèse 6:14-16, et de nombreux beaux livres ont été écrits dans les
récentes années qui analysent la conception et la pertinence de cette énorme
barge. L’Arche aurait atterri sur les Monts Ararat dans l’est de la Turquie
après le Déluge. Plusieurs incroyables expéditions de recherches ont été
lancées dans notre siècle, mais, toutes ont jusqu’à présent été peu
concluantes.
Il n’y avait aucun
besoin de travailler pendant de nombreuses décennies à la construction d’un
bateau pour échapper à une simple inondation locale ; Ils n’avaient qu’à aller
jusqu’à une vallée voisine ou à une montagne des environs et ceci aurait été
suffisant. De même, une simple inondation locale n’aurait pas exigé un
plan aussi élaboré pour sauver les représentants des espèces animales.
Les Écritures sont
claires. Le but du Déluge était de juger et de détruire une civilisation
humaine maléfique et complètement décadente, qui comptait probablement quelques
milliards d’individus, avec leurs villes et toutes leurs infrastructures.
Noé n’a pas échappé
parce qu’il était irréprochable (justifié par sa foi comme nous le sommes),
mais, parce que lui (et sa famille) ont répondu à la miséricorde et à la grâce
de Dieu. Un bon nombre d’autres personnes qui ont vécu entre 1655 et 2255
avant Jésus-Christ, entre Adam et Noé, ont sans doute répondu à l’évangile
prêché par Adam, par Enoch, et par d’autres qui connaissaient le
Seigneur. Mais, au moment du Déluge, tout le monde « civilisé » était
apparemment devenu totalement insensible à l’offre gratuite du salut de
Dieu. Noé, le fou, a continué la construction de son bateau bizarre sur
la terre sèche, loin de tout océan, et dans un pays où il ne pleuvait
jamais! Il a probablement subi de constantes moqueries, le mépris et le
ridicule, jusqu’à la fin. Les amis de Noé étaient invités à trouver
refuge sur l’Arche par leur foi en Dieu, mais, aucune autre personne n’a cru
aux avertissements clairs de Dieu.
« Tout ce qui se mouvait
sur la terre périt, tant les oiseaux que le bétail et les animaux, tout ce qui
rampait sur la terre, et tous les hommes. Tout ce qui avait respiration,
souffle de vie dans ses narines, et qui était sur la terre sèche, mourut.
Tous les êtres qui étaient sur la face de la terre furent exterminés, depuis
l’homme jusqu’au bétail, aux reptiles et aux oiseaux du ciel ; Ils furent exterminés
de la terre. Il ne resta que Noé, et ce qui était avec lui dans
l’arche. Les eaux furent grosses sur la terre pendant cent cinquante
jours. » (Genèse 7:21-24)
L’Arche a finalement
atterri pendant le même jour du calendrier hébreu que Jésus-Christ serait
ressuscité des morts, trois millénaires plus tard dans l’histoire, en tenant
compte du changement dans le calendrier dans Exode 12. Les cavernes
souterraines du grand abîme se sont effondrées, de sorte que les eaux se sont
retirées dans ce qui est maintenant nos bassins océaniques profonds.
Avec le poids Ă©norme de
toute l’eau retirée de la terre, le relèvement isostatique a permis à de
grandes montagnes, coiffées de sédiments, de « flotter » sur le manteau
sous-jacent sous la croûte terrestre. (Les montagnes d’avant le déluge
étaient probablement beaucoup plus basses qu’elles le sont
aujourd’hui.) Les graines ont germé, la vie a repris, et Noé et sa
famille ont quitté l’Arche pour repeupler la terre sous une nouvelle alliance
avec Dieu (Genèse 8: 8-9:17). Quatre hommes et quatre femmes, qui
connaissaient et aimaient le Dieu vivant personnellement, ont commencĂ© Ă
repeupler la terre. Ils ont recommencé avec seulement les maigres
ressources et les animaux de l’Arche, plus la grâce généreuse de Dieu.
Après le Déluge
Après le Déluge, le
climat était maintenant très différent, en supposant l’effondrement de la
canopée de vapeur. Un âge de glace a suivi. L’unique continent
d’origine de la Terre s’est rompu et s’est écarté (une dérive des continents rapide),
soit pendant le DĂ©luge oĂą, comme certains le croient, pendant les jours de
Peleg, peut-ĂŞtre de 100 Ă 600 ans plus tard. Les dinosaures, autrefois
contemporains des hommes, se sont rapidement éteints, très probablement à cause
d’une catastrophe séparée peu de temps après le Déluge. Les tempêtes, les
catastrophes naturelles et les grands changements climatiques saisonniers ont
également fait leur apparition durant les années qui ont suivi le Déluge.
Tout était différent,
mais, la vie a survécu, a récupéré et a proliféré. Les grandes
civilisations ont été construites à nouveau dans l’espace de seulement
plusieurs centaines d’années.
Le mois prochain, notre
plan est de regarder les statistiques de la population mondiale et des taux de
croissance à la fois pour le monde antique et dans les dernières centaines
d’années, surtout guidé par les vastes connaissances antédiluviennes accumulées
par les huit survivants du Déluge avec des durées de vie de plus de 300 ans et
les vastes expériences des peuples d’après le Déluge avec des longévités
semblables. Les mathématiques et des données de recensements nous amènent
à une conclusion inéluctable : Notre terre a sûrement de nouveau atteint un
moment critique dans le calendrier des événements de Dieu pour l’histoire du
monde. Un autre jugement grand et terrible se profile certainement juste
devant nous. Comme Dieu a fourni une Arche de Refuge dans les jours de
Noé, Il nous invite également tous à trouver un abri éternel et un refuge dans
une relation personnelle avec son Fils, le Seigneur JĂ©sus-Christ. Nous
sommes invités à venir « dans » le Corps du Christ par la foi et, par
conséquent, trouver le secours et la vie éternelle.
« Ce qui arriva du temps
de Noé arrivera de même aux jours du Fils de l’homme. Les hommes
mangeaient, buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où
Noé entra dans l’arche ; Le déluge vint, et les fit tous périr. Ce qui
arriva du temps de Lot arrivera pareillement. Les hommes mangeaient,
buvaient, achetaient, vendaient, plantaient, bâtissaient ; Mais le jour où Lot
sortit de Sodome, une pluie de feu et de soufre tomba du ciel, et les fit tous
périr. Il en sera de même le jour où le Fils de l’homme paraîtra.
» (Luc 17:26-30)
Et, le temps est compté !
Source : http://www.khouse.org/articles/1997/12/
Traduit par PLEINSFEUX.ORG
Source : http://pleinsfeux.org/