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Maranatha 77 "JESUS REVIENT BIENTOT"
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La chute de Saul ou la faillite dans le ministère
de BEUTTLER W.H.
Dieu nous tient responsables, vous et moi, de tous nos actes, même si d’autres facteurs ont joué... Dieu a tenu Adam responsable, Il a tenu Saül responsable, et Il vous tiendra, vous et moi, responsables pour tous nos actes accomplis sous son regard.


Partie 14 & 15

 


Continuons maintenant en lisant, toujours dans le chapitre 15, le verset 15: (1Sa 15:15). Remarquez maintenant le comportement de Saül, Lui et le peuple ont amené de chez les Amalécites les sacrifices; ils ont épargné les meilleures brebis. Voyez-vous ce que Saül est en train de faire? Il déplace les responsabilités, tout comme Adam, Rappelez-vous ce fait, Dieu a dit à Adam: "Adam, qu’as-tu fait?" Qu’est ce qu’Adam a répondu? : "la femme que tu m’as donnée, c’est elle qui m’as trompé!" Il a rendu sa femme responsable de sa faillite et non seulement, il a blâmé sa femme, mais il a aussi blâmé Dieu; "la femme que tu m’as donnée. Seigneur, c’est toi qui me l’a donnée, et si tu n’avais pas fait cela, elle ne m’aurait pas tenté; c’est elle qui n’a trompé!"

 

14° Partie                            

Combien de prédicateurs ont également porté sur d’autres personnes leur propre responsabilité.

Dieu nous tient responsables, vous et moi, de tous nos actes, même si d’autres facteurs ont joué. Nous sommes tous responsables devant Dieu. Nous ne pouvons pas dire: "c’est elle qui a fait cela; c’est de sa faute, à lui; c’est le public qui est responsable," etc...

Dieu a tenu Adam responsable, Il a tenu Saül responsable, et Il vous tiendra, vous et moi, responsables pour tous nos actes accomplis sous son regard... Dieu n’acceptera jamais, ne tolérera jamais que nous déplacions nos responsabilités, et l’un des signes de la rétrogradation, est lorsque nous jetons le blâme sur d’autres personnes au sujet de nos propres défaites.

Sur un champ de mission particulier, dont je tairai le non, un missionnaire ne s’entendait pas avec sa femme. Il y avait dans son auditoire une très jolie demoiselle. J’y suis allé, je sais ce que je dis.

Il a commencé à parler à cette jeune personne des ennuis qu’il avait chez lui, et elle, elle a commencé à sympathiser avec lui. Lorsque nous devenons familiers avec les jeunes filles de nos églises (vous me pardonnerez d’être si franc, mais il faut que nous parlions de ces choses) lorsque nous partageons avec elles des secrets, que nous commençons à nous confier à elles, nous sommes en train de prendre un chemin excessivement dangereux. Nous sommes sur une voie dans laquelle nous pouvons tomber dans un piège.

Cette jeune personne a donc commencé à sympathiser avec le pasteur et il lui disait: "Vous savez, ma femme ne me comprend pas, mais je sais que, vous, vous ne comprenez!" C’est là le chemin qui mène au désastre! Ils ont appris à mieux se connaître; ils ont commencé à se rencontrer là où personne ne pouvait les trouver; quelque chose a commencé à se développer, je ne sais jusqu’où cela est allé; on tous cas, suffisamment loin pour ruiner le ministère du missionnaire... Il a dû revenir aux Etats-Unis et j’ai rencontré cette demoiselle, loin du pays qu’elle habitait. Je suis allé dans le pays où elle était partie, et la situation était telle que je ne suis dit; "Mais c’est étrange qu’elle soit ici". Lorsque je suis arrivé, j’ai soulevé la question et j’ai dit: "N’est ce pas étrange que cette jeune femme habite ici?" et alors, on n’a raconté l’histoire...

Le missionnaire a dû revenir aux Etats-Unis en disgrâce; la jeune dame a dû partir dans un autre pays, pour un certain temps, jusqu’à ce que tout soit aplani...

Je n’avais nullement l’intention d’entrer dans ce sujet, mais j’ai senti, là, dans mon cœur, que je devais le faire.

Dans nos églises, nous ne pouvons pas nous permettre de prendre les jeunes dames pour confidentes et si quelque chose devait arriver (et ces choses arrivent...vous le savez aussi bien que moi) nous ne pouvons pas nous approcher de Dieu et accuser les circonstances, nous ne pouvons déplacer notre responsabilité; vous et moi sommes responsables devant Dieu, pour nos propres actes. Lorsque nous commençons à agir de la sorte, que nous blâmons les autres pour nos défauts, c’est là le signe que nous avons déjà failli, quant à nos rapports avec Dieu, et dans l’état de nos cœurs.

 

15° Partie

Nous allons maintenant poursuivre notre étude sur Saül: Résumons brièvement ce que nous venons de dire.

Nous avons remarqué qu’il ne plaçait pas Dieu à la première place de sa vie. Il a construit un autel trop tard. Il ne savait pas attendre Dieu. Il agissait indépendamment de Lui, Il est devenu suffisant, il n’était plus ni humble ni petit à ses yeux, comme au début de son ministère. Le résultat, c’est qu’il est devenu un homme avec une volonté propre, et il a jeté un défi au Seigneur. Il a affirmé sa propre autorité, et en terminant, nous avons remarqué qu’il avait déplacé sa responsabilité.

Nous avons remarqué que Dieu n’a pas pris ses excuses en considération, et, en terminant, je vous ai averti d’éviter la tentation, en devenant trop familier avec les jeunes femmes de nos églises. Nous avons remarqué que Dieu n’a pas tenu compte des excuses, et que ce cas est un des pièges de l’adversaire pour détruire le ministère. Dans votre cœur, vous pouvez sentir que vous avez besoin de sympathie, de quelqu’un qui vous comprendrait, mais il faut éviter ces choses avec le sexe opposé; il vaut mieux ne pas commencer les confidences, qui amèneront la familiarité, et au bout, la ruine de votre ministère, le déshonneur de vos foyers. J’aimerais vous avertir de ces choses; nous sommes tous personnellement responsables envers Dieu.

Nous allons maintenant revenir au 1er Livre de SAMUEL chapitre 15, verset 19: (1Sa 15:19)

Quelque chose est arrivée à Saül: il est devenu gourmand. Il est en train de convoiter; il veut amasser du butin pour lui même. Je ne sais si c’est vrai en France, "mais partout où Dieu fait prospérer son peuple, il arrive que le prédicateur devient intéressé par les avantages personnels qu’il pourra tirer du ministère, et cela, plus facilement que d’accomplir la volonté de Dieu.

Il est dit que 3 choses peuvent ruiner un ministère la popularité, l’argent, et les femmes.

Ce sont là, en effet, pour nous, trois causes principales de la défaite. Nous ne sommes peut-être pas tous d’accord sur ce sujet, mais vous reconnaîtrez qu’il y a beaucoup de vérité dans ce que je viens de dire, et ces vérités-là ne peuvent nous laisser indifférents...

Saül s’est jeté sur le butin....

Pendant quelques instants, nous nous entretiendrons de la question de l’argent. Comme je vous l’ai dit tout à l’heure, je ne sais si ces choses sont vraies en France, mais c’est un facteur très important aux États-Unis. L’Amérique est un pays qui prospère, bien que le gouvernement ait une lourde dette (il doit 285 billions de dollars, c’est vrai!) Ils sont endettés parce qu’ils donnent beaucoup aux autres pays et tout ce qu’ils reçoivent en retour, c’est... qu’on ne les aime pas! cela, c’est la nature humaine. Les Américains prospèrent donc, individuellement, et l’argent a été la défaite de beaucoup de prédicateurs.

Je pense, maintenant, à un frère évangéliste qui avait un ministère de guérison divine. J’ai travaillé avec lui pendant trois ans, les réunions étant sous la tente. Cet homme avait un merveilleux ministère dans l’Esprit. Nous pouvions travailler ensemble avec une parfaite harmonie dans le Saint-Esprit, mais, aujourd’hui, je ne pourrais plus travailler avec lui. Il prend une heure dans les réunions pour demander de l’argent à l’auditoire, et encore plus d’argent, jusqu’à ce que l’Esprit de cette réunion soit tué, et il ne lui reste plus que dix minutes pour prêcher la Parole. Oui, l’argent a tué plus d’un prédicateur... Mes frères, si la France devient prospère, un jour, et que l’argent soit une chose facile, faites attention! C’est facile de se jeter sur le butin et de servir Dieu pour des avantages personnels!

Nous avons, aux États-Unis, des prédicateurs qui conduisent actuellement des voitures aussi coûteuses que celles des millionnaires. Beaucoup dépensent de 400 à 500 mille dollars pour une voiture, et tous les ans, ou tous les deux ans, ils changent de voiture. Ces choses ne peuvent pas aider, mais elles dérèglent le ministère. Je connais aussi des évangélistes qui, allant d’une église à une autre pour tenir des campagnes de guérison divine, apportent avec eux un poste de télévision, afin d’avoir à leur disposition, au cours des dissions, des films, des images de la télévision! Ces choses là ne peuvent nous aider, elles ne peuvent qu’enlever la vie de nos ministères. Dieu veut que nous demeurions simples et humbles, il ne veut pas que nous désirions être riches. Saül s’est jeté sur le butin, il voulait tirer quelque chose de cette affaire. Nous ne sommes pas dans le ministère pour en tirer quelque avantage personnel. Nous sommes dans le ministère pour apporter, pour donner tout ce que nous avons. C’est là la manière dont Jésus a servi.

Je n’oublierai jamais lorsque Dieu m’a parlé, lorsque je suis parti pour la première fois au-delà des mers, pour accomplir mon ministère.

J’avais à la banque quelques centaines de dollars, pour le cas où nous aurions quelques difficultés dans notre ménage, et pour faire face à une situation critique. Cette année-là Dieu m’a demandé d’aller en Amérique du Sud. Je lui ai demandé les moyens financiers pour m’y rendre. Savez-vous ce que Dieu m’a dit? "Que penserais-tu de te servir de l’argent que tu as sur ton compte, à la banque?" Je me suis dit; "c’est au cas où j’aurais un coup dur!" mais Dieu n’a pas prêté attention à cela! J’ai dit: "Seigneur, si c’est cela que tu veux, eh bien, tu peux l’avoir, mais mon épouse aura aussi quelque chose à dire concernant cet argent!"

J’ai, comme femme, une épouse consacrée.

Je suis allé la trouver; je lui ai dit: "Nous avons prié pour que Dieu m’envoie de l’argent pour aller en Amérique du Sud. Sais-tu ce que le Seigneur me demande? d’employer l’argent que nous avons mis de côté!"

Elle a regardé à terre un moment; puis, elle a regardé en haut et elle a répondu; "Si Dieu le veut, prends-le" Et alors, Dieu a commencé à nous envoyer d’autre argent, et nous n’avons même pas eu besoin de nous en servir!
Mais Dieu n’a demandé TOUT; nous devons donc garder tout ce que nous avons à la disposition de Dieu, nous ne sommes pas dans le ministère pour nous servir nous-mêmes, nous sommes dans le ministère POUR DIEU. Jésus n’est pas venu pour se servir lui-même. Il est venu pour donner, et DONNER SA VIE.

Saül s’est jeté sur le butin...

Source : www.bible-foi.org 





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