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Que s’est-il passĂ© dans le jardin ?
de LES ECHOS DE LA VERITE
En chassant Adam et Ève du jardin, Dieu leur fermait la voie afin qu'ils ne cherchent jamais plus Ă  se confier en leurs propres Ɠuvres pour obtenir le salut. En fermant cette porte de retour vers Éden, il leur ouvrait celle de sa misĂ©ricorde en Christ.



GenĂšse 3 :1-24

 

On peut rĂ©sumer l’Évangile par trois questions : Que s’est-il passĂ© dans le jardin ? Que se passa-t-il Ă  Golgotha ? Que se passe-t-il dans le cƓur du pĂ©cheur ?

 

Commençons avec la premiĂšre de ces questions, Ă  savoir : « Que s'est-il passĂ© dans le jardin ?»

 

À la lecture du rĂ©cit de la chute, au dĂ©but du livre de la GenĂšse, nous voyons que trois grands Ă©vĂ©nements significatifs se produisirent dans le jardin d’Éden, des Ă©vĂ©nements qui changĂšrent le cours de l'Histoire tel que nous le connaissons aujourd'hui. La tentation se produisit en premier, suivie par la chute et ses consĂ©quences. Puis vint enfin la premiĂšre proclamation de l'Évangile par Dieu lui-mĂȘme.

 

 

La tentation (GenĂšse 3 :1-6)

 

Dans sa conception mĂȘme, elle s’élevait dĂ©libĂ©rĂ©ment contre l'autoritĂ© de Dieu (vv.2,3). L'Écriture qualifie le serpent de « rusĂ© Â», un mot qui signifie « fin et trompeur Â». La tentation du premier couple revĂȘtait exactement ce caractĂšre.

 

L'erreur se manifeste en principe sous un jour subtil. Elle prend la forme d'une perversion de la Parole ou du caractĂšre de Dieu. En commençant Ă  interroger Ève, Satan se contenta de changer l'accent des paroles adressĂ©es par Dieu Ă  Adam. L’Éternel avait accordĂ© au premier couple la libertĂ© de manger de tous les arbres sauf un. Satan tord cette libĂ©ralitĂ© et demande : « Dieu a-t-il rĂ©ellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ?»

 

C’était une tentation des plus provocantes (vv.4,5). Satan mettait au dĂ©fi l'autoritĂ© mĂȘme de Dieu. DĂšs que quelqu’un met en question la validitĂ© de la moindre partie de l'Écriture, il agit dans l'esprit de la rĂ©bellion de Satan. C'est la raison pour laquelle tant de gens aujourd’hui mettent en doute la vĂ©ritĂ© de la souverainetĂ© de Dieu, de la corruption de l'homme et de la substitution expiatoire de Christ. « Dieu a-t-il rĂ©ellement dit ?» est le cri de l'incrĂ©dulitĂ©.

 

Dans son Ă©tat d'innocence, Ève discerna l'erreur que contenait la question, et elle rĂ©pĂ©ta le commandement de Dieu sous la forme d'une affirmation positive : « Nous mangeons du fruit des arbres du jardin. Mais quant au fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point et vous n'y toucherez point, de peur que vous ne mourriez » (vv.2,3).

 

Depuis lors, l'homme ne peut plus discerner droitement ce qui est juste et ce qui ne l'est pas. La cĂ©citĂ© de son cƓur maintient son intelligence dans les tĂ©nĂšbres (ÉphĂ©siens 4 :18). Les hommes suivent la voie de leur pĂšre le diable, et ils tordent les Écritures au risque de leur propre destruction (1 Jean 3 :16). Ils s'abandonnent Ă  tout vent de doctrine parce que Satan a aveuglĂ© leur intelligence « afin qu’ils ne voient pas briller la splendeur de l'Évangile de la gloire de Christ, qui est l'image de Dieu » (2 Corinthiens 4:4).

 

 

La chute (GenĂšse 3 :7-13)

 

Les conséquences du péché d'Adam furent immédiates et permanentes. Un bref regard sur le texte en montre la nature.

 

Adam et Ève moururent spirituellement (v.7). Leurs yeux s'ouvrirent Ă  un autre monde, mais ils se fermĂšrent vis-Ă -vis de Dieu. Bien qu'Adam ne meure pas physiquement avant plusieurs siĂšcles, la mort de son Ăąme se produisit immĂ©diatement. À partir de ce moment-lĂ , ni lui ni sa race n'ont possĂ©dĂ© un libre arbitre, une libertĂ© de volontĂ©. L’ĂȘtre humain conserve sa capacitĂ© de choisir. C’est une crĂ©ature morale, mais, en dehors de l'aide de la grĂące de Dieu, il est dĂ©sormais absolument incapable de choisir ce qui est juste. Toutes les pensĂ©es de son cƓur se portent uniquement vers le mal (GenĂšse 6 :5).

 

Autrefois parfaits, Adam et Ève agissaient mal dĂ©sormais en raison de la corruption de leur conscience. Beaucoup de gens disent aujourd'hui : « Suivez votre conscience. » Mais celle-ci est salie par le pĂ©chĂ© qui s'est emparĂ© de la nature de l'homme. La conscience d'Adam et Ève les conduisit vers les Ɠuvres mortes et inefficaces plutĂŽt que vers la repentance. Ils se fabriquĂšrent des ceintures avec des feuilles de figuier pour se cacher.

 

Cela reprĂ©sente la futilitĂ© des efforts de l'homme dĂ©chu pour couvrir son pĂ©chĂ©. Les feuilles de figuier sont parmi les feuilles les plus larges et elles fournissent une ombre abondante. Les pĂ©cheurs cherchent sans cesse Ă  se couvrir au moyen de leurs meilleurs efforts en vue de la justice. Ces tentatives sont toutefois futiles pour protĂ©ger l'homme de la colĂšre de Dieu.

 

Finalement, dans un acte criant de sa conscience dĂ©chue, l'homme refusa d’endosser sa responsabilitĂ©. Les psychologues appellent cela la rationalisation. Mais la Bible qualifie un tel acte de pĂ©chĂ©. Il s'agit du refus par la nature dĂ©pravĂ©e de l'homme de reconnaĂźtre Dieu comme Dieu, et ce refus pousse les pĂ©cheurs Ă  esquiver la confession de leur pĂ©chĂ©.

 

 

La proclamation de l'Évangile (Genùse 3 :14-24)

 

Le récit de la GenÚse enseigne que Dieu pourvut à un rédempteur en la personne du Seigneur Jésus-Christ (v.15,21 ; Galates 3 :16 ; Hébreux 2:14,15 ; Colossiens 2:15 ; 1 Jean 3:8). Il est bon de lire et de méditer ces divers passages afin de voir comment Dieu y révÚle le Seigneur Jésus-Christ.

 

Jonathan Edwards Ă©crit les mots suivants dans son Histoire de la rĂ©demption : « DĂšs le moment de la chute de l'homme, Christ entra dans son rĂŽle de MĂ©diateur. C'est alors qu'il commença l'exĂ©cution de l'Ɠuvre et de l'office qui lui Ă©taient Ă©chus. Il avait entrepris cette mission avant que le monde n’existe en s'engageant envers son PĂšre Ă  venir comme MĂ©diateur de l'homme et Ă  endosser cet office au temps venu. Christ, le Fils Ă©ternel de Dieu, prit sur lui ce rĂŽle de mĂ©diation et, ainsi revĂȘtu, il se prĂ©senta devant le PĂšre. Il s'avança dĂšs l’instant de la chute entre, d’une part, la majestĂ© divine, sainte, infinie, offensĂ©e, et, d’autre part, l'humanitĂ© coupable de l'offense. Dieu accepta qu'il s'interpose ainsi, et Christ empĂȘcha donc que la colĂšre s'exĂ©cute pleinement dans la terrible malĂ©diction sous laquelle l'homme venait de se placer. »

 

Nous trouvons d'abord une description d'un rĂ©dempteur assez puissant pour s'occuper du tentateur (v.15). Satan allait blesser le talon de Christ (une annonce de la crucifixion), mais ce dernier lui Ă©craserait la tĂȘte. Écraser la tĂȘte d'un serpent revient Ă  Ă©liminer la partie d'oĂč s'Ă©coule le flot de venin. Christ dĂ©sarma complĂštement Satan grĂące Ă  son obĂ©issance et Ă  son sacrifice parfait. Le diable n'a plus le pouvoir de condamner les Ă©lus de Dieu (Jean 16 :11 ; Colossiens 2 :14,15).

 

Puis, nous voyons que Christ est un rĂ©dempteur suffisamment sĂ»r pour s'occuper du pĂ©chĂ© de l'homme (v.21). Lorsque Dieu mit le premier animal Ă  mort pour revĂȘtir l'homme et sa femme de peaux, il posait la fondation pour l’Ɠuvre de rĂ©demption que son Fils allait accomplir des millĂ©naires plus tard. Remarquez les trois Ă©lĂ©ments nĂ©cessaires Ă  la rĂ©demption du pĂ©cheur : la substitution, la satisfaction et l'imputation.

 

Lorsque Dieu tua l'animal, il mit une victime innocente Ă  la place de l'homme et de la femme. C'est ici une image de la substitution effectuĂ©e par Christ pour les Ă©lus de Dieu (1 Pierre 3 :18).

 

En confectionnant des habits de peau, Dieu dĂ©montrait l’obĂ©issance parfaite de Christ qui est seule capable de donner satisfaction aux exigences de la justice divine. Dieu ne pouvait pas accepter la couverture des feuilles de figuier, l’Ɠuvre d'un homme coupable. Il fallait des habits provenant de victimes innocentes. Seule la justice parfaite de Christ satisfait Dieu Ă  l'Ă©gard des pĂ©cheurs coupables (Philippiens 3 :9).

 

En revĂȘtant Adam et Ève, Dieu parlait d’imputation. Cet acte illustre l'enseignement de 2 Corinthiens 5 :21 : « Celui qui n'a point connu le pĂ©chĂ©, il l'a fait devenir pĂ©chĂ© pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu. »

 

Certains ne parviennent pas Ă  comprendre pourquoi Dieu chassa l'homme et la femme du jardin. Il le faisait dans l’attente et en vue du jardin de GethsĂ©manĂ©. Adam et Ève s’étaient coupĂ©s de la relation et de la communion avec Dieu. Tout avait changĂ©, et ils ne pouvaient plus retourner Ă  la situation qui avait prĂ©cĂ©dĂ© la chute. Il leur fallait maintenant regarder en avant, vers l'Ă©tablissement de toutes choses nouvelles en Christ (Colossiens 1 :18,19).

 

Le jour vient, oĂč Dieu renouvellera toutes choses, avec de nouveaux cieux et une nouvelle terre. Le premier Adam apporta la condamnation ; le dernier Adam (Christ) crĂ©e toutes choses nouvelles (Apocalypse 22).

 

En chassant Adam et Ève du jardin, Dieu leur fermait la voie afin qu'ils ne cherchent jamais plus Ă  se confier en leurs propres Ɠuvres pour obtenir le salut. En fermant cette porte de retour vers Éden, il leur ouvrait celle de sa misĂ©ricorde en Christ. C'est lĂ  aussi que nous devons tous chercher l'espĂ©rance et le salut. L'histoire de la chute n'est pas seulement un rĂ©cit de dĂ©sespoir. Si nous voulons dĂ©sespĂ©rer, dĂ©sespĂ©rons de jamais trouver la bontĂ© ou l'espoir en nous-mĂȘmes. Il n'y en a pas ! Voulez-vous de l'aide ? Elle se situe seulement en l’Ɠuvre que Dieu a accomplie pour nous en Christ.

 

 

(« Les Échos de la VĂ©ritĂ© », 2e trimestre 1995)


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