Article de Henri Viaud-Murat.
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À l’usage des pasteurs et
responsables spirituels, et de ceux qui sont appelés à l’être.
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Le perfectionnement des saints, tâche
unique confiée aux ministères.
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Christ a donné à Son Église le
Saint-Esprit, afin qu’elle soit conduite dans toute la Vérité. Mais, dans Sa
grâce, Il a aussi fait don à Son Église des ministères de direction
spirituelle.
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« Et il a donné les uns comme
apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres
comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de
l’œuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ, jusqu’à ce que
nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de
Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ, afin
que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de
doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de
séduction, mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions Ã
tous égards en celui qui est le chef, Christ » (Ephésiens 4: 11-15).
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La première chose que nous pouvons
remarquer, c’est que ces ministères de direction spirituelle seront
nécessaires, tant que l’ensemble du corps de Christ n’aura pas atteint la
mesure de la stature parfaite de Christ. Ces ministères doivent donc s’exercer
et être reconnus au sein des églises locales.
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La seconde chose que nous pouvons
aussi remarquer, c’est que Dieu a fixé à tous les ministères de direction
spirituelle un seul et même objectif: le
perfectionnement des saints. Même les évangélistes doivent garder en
mémoire cet objectif. S’ils travaillent à gagner des âmes à Christ, ils ne
doivent jamais oublier qu’ils doivent œuvrer en collaboration avec les autres
ministères, afin de conduire ces âmes nouvellement converties à la perfection
en Christ. Il n’est donc pas question, dans la pensée du Seigneur, de laisser
ces nouveaux convertis à l’abandon.
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Pour que les responsables spirituels
des églises locales puissent accomplir correctement leur mission, il est donc
nécessaire qu’ils aient eux-mêmes clairement compris ce que signifie, pour le
Seigneur, le « perfectionnement des saints. »
Chacun peut avoir sa propre idée
concernant la manière de perfectionner les saints. Mais ce ne sont pas nos
idées personnelles qui doivent compter. Ce qui compte réellement, c’est la
pensée du Seigneur, telle qu’elle est exprimée dans Sa Parole.
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Il s’agit donc, pour tous les
ministères, de travailler ensemble pour conduire tous les enfants de Dieu dans
l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, jusqu’à l’état d’homme
fait, Ã la mesure de la stature parfaite de Christ.
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L’unité de la foi est l’unité de la
connaissance de la Parole de Dieu. Cette unité de la foi va de pair avec
l’unité de la connaissance du Fils de Dieu, car le Seigneur Jésus et Sa Parole
sont un. Plus les enfants de Dieu progresseront dans leur perfectionnement
pratique, et plus ils seront unis dans leur connaissance de la Bible, comme dans
leur connaissance du Seigneur Jésus. Plus leur communion spirituelle sera donc
parfaite.
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Les différents ministères ne pourront
parvenir à cet objectif que s’ils ont compris que leur rôle, en fait, consiste
à révéler aux disciples de Christ la
perfection qu’ils possèdent déjà  dans
le Seigneur, et à les aider ensuite à marcher concrètement dans cette
perfection.
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Seul ce perfectionnement des saints
permettra à tous les membres de l’Eglise de parvenir à cet état de maturité
spirituelle où nous ne serons plus ballottés à tout vent de doctrine, mais où
nous pourrons exercer pleinement le ministère que Dieu a confié à chacun.
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Nous ne pourrons croître à tous
égards que si nous demeurons en Christ, c’est-à -dire dans la Vérité, et si nous
persévérons à professer cette Vérité dans l’amour.
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Le but que je recherche, dans ce
petit manuel pratique, n’est pas de faire étalage d’une quelconque supériorité
spirituelle, mais d’exposer simplement ce que le Seigneur m’a enseigné
concernant le perfectionnement des saints, et de le partager avec tous ceux qui
sont confrontés à cette même tâche. Je suis donc également preneur de tout ce
que le Seigneur a révélé à d’autres, et que je n’aurais pas compris.
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Un fondement indispensable: Christ et
Son Å“uvre.
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Il va de soi, mais il vaut mieux le
dire, que le perfectionnement des saints ne peut concerner que ceux qui sont
déjà saints en Jésus-Christ, c’est-à -dire ceux qui sont passés par une nouvelle
naissance en Christ. Il ne sert à rien de vouloir perfectionner ceux qui ne
sont pas passés par la repentance et la foi en Jésus. Notre but n’est pas
d’inculquer des principes de morale chrétienne, même si ces principes sont bons
en soi. Notre but est de faire passer sur le plan concret de notre vie de tous
les jours, la perfection qui nous est déjà acquise dans notre esprit régénéré.
Nous devons donc, dès le départ,
établir le solide fondement de l’œuvre de Christ. Le Fils de Dieu S’est incarné
dans une chair semblable à la nôtre, mais sans péché, pour expier notre péché
sur la croix, et accomplir pour nous un salut parfait, pour notre esprit, notre
âme et notre corps.
« Cependant, il a porté nos
souffrances (nos maladies), il s’est chargé de nos douleurs (de nos
infirmités), et nous l’avons considère comme puni, frappé de Dieu, et humilié.
Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités; le châtiment
qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que
nous sommes guéris » (Esaïe 54: 4-5).
« Lui qui a porté lui-même nos
péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la
justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris » (1 Pierre
2: 24).
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« Christ nous a rachetés de la
malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous, car il est écrit:
maudit est quiconque est pendu au bois, afin que la bénédiction d’Abraham eût
pour les païens son accomplissement en Jésus-Christ, et que nous reçussions par
la foi l’Esprit qui avait été promis » (Galates 3:13-14).
Christ, sur le bois de la croix, en
Se chargeant de nos péchés, de nos maladies et de la mort, nous a, une fois
pour toutes, entièrement libérés à la fois du péché, de la malédiction attachée
au péché, et de toutes les conséquences du péché.
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Ce grand salut nous est déjÃ
parfaitement et entièrement acquis. Mais il ne se manifeste pas d’un seul coup
dans notre vie. Il commence par se manifester dans notre esprit, par la
nouvelle naissance, dont nous allons parler plus loin. Il se continue par notre
libération de l’emprise du péché, lorsque nous renouvelons nos pensées et que
nous purifions notre âme. Cette étape se réalise lorsque nous comprenons le
message de la croix, et que nous apprenons à marcher par l’esprit. Et notre
salut se prolonge et s’achève par la vivification et la guérison de notre
corps, en attendant sa résurrection finale.
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Que faisait l’Eglise primitive?
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Dans l’Eglise primitive, les nouveaux
convertis étaient immédiatement baptisés d’eau par immersion. Le baptême
représente notre mort, notre ensevelissement et notre résurrection en Christ.
Puis on les exhortait à demander aussitôt le baptême de l’Esprit, que tous
recevaient sans délai.
Il faut qu’il en soit de même
aujourd’hui. Il n’est absolument pas normal de faire attendre les nouveaux
convertis, avant de les baptiser, pas même une seule journée! Et Dieu donne Son
Esprit immédiatement Ã
tous ceux qui le Lui demandent, et qui Lui obéissent.
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Ensuite, les disciples persévéraient
dans les quatre activités fondamentales de la vie de l’Eglise:
« Ils persévéraient dans
l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du
pain, et dans les prières » (Actes 3: 42).
Ces quatre activités ont pour but
l’édification de l’Eglise. Quand on parle d’édification, on parle
nécessairement de perfectionnement. Il s’agit par là , pour tous les disciples
de Christ, de devenir de moins en moins charnels, et de plus en plus
spirituels!
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Le rôle primordial de l’enseignement
des apôtres.
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La toute première de ces activités
est l’enseignement des apôtres. Il s’agit de l’enseignement donné par les
apôtres de Christ, notamment dans les épitres. Ce sont eux qui ont reçu les
révélations plus profondes dont le Seigneur Jésus parlait avant Sa crucifixion,
lorsqu’Il disait:
« J’ai encore beaucoup de choses
à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. Quand le
consolateur sera venu, l’Esprit de Vérité, il vous conduira dans toute la
vérité » (Jean 16: 12-13).
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Parmi ces choses que les disciples ne
pouvaient pas encore « porter, » il y avait le message complet de la
croix, tel que Paul le présente dans Romains 6, et l’apprentissage de la marche
par l’esprit.
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Dans toutes ses épîtres, Paul passe
beaucoup de temps à exposer le message de la croix, et à exhorter les disciples
à marcher par l’esprit. Il savait que si l’Eglise n’apprenait pas à marcher par
l’esprit, elle ne donnerait pas un témoignage à la gloire de Dieu, et ne
permettrait pas au Seigneur Jésus de Se manifester au travers de Son peuple.
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Une nécessaire explication préalable.
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Cette remarque nous conduit Ã
insister sur deux points fondamentaux, qui constituent le préalable à tout
travail de perfectionnement des saints.
Ces deux points fondamentaux
consistent à expliquer aux nouveaux convertis de
quoi est constitué tout être humain, dans les trois parties de son être, et en
quoi consiste une nouvelle naissance en Christ.
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En effet, tant que l’on n’a pas
compris quels sont les éléments qui composent un être humain, on ne comprendra
pas non plus clairement ce qu’est la nouvelle naissance en Christ.
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Notre nature tripartite.
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Voici ce qu’écrit l’apôtre Paul aux
Thessaloniciens:
« Que le Dieu de paix vous
sanctifie lui-même tout entiers, et que tout
votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible,
lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ! Celui qui vous a appelés
est fidèle, et c’est lui qui le fera » (1 Thess. 5: 23-24).
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Ce passage nous montre qu’un être
humain est composé de trois parties distinctes: l’esprit, l’âme et le corps.
Toutefois, dans ce passage, la définition du mot « âme » n’est pas la
même que celle du même mot « âme, » tel qu’il est employé dans le
Livre de la Genèse:
« L’Eternel Dieu forma l’homme
de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie, et
l’homme devint un être vivant (mot à mot: « une âme vivante »)
(Genèse 2: 7).
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Selon le contexte, « âme »
signifie donc soit la « personne vivante » tout entière, soit, comme
dans 1 Thessaloniciens 5, seulement la partie psychique de notre être, le
centre de notre conscience de soi et du monde.
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Au début de la création, avant la
chute, l’homme était réellement un être spirituel, un esprit pur et parfait
incarné dans un corps immortel, composé de la poussière de la terre. Adam et
Ève étaient pleinement conscients à la fois du monde spirituel et du monde
matériel. Et ce monde spirituel dont ils étaient conscients était le monde
spirituel de Dieu.
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Au moment de la chute, Adam et Ève
sont morts. Non pas morts physiquement, mais morts spirituellement. Leur esprit
a été coupé de Dieu et a été plongé dans les ténèbres de la mort spirituelle,
qui est contrôlée par Satan.
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Peu à peu, le domaine de l’esprit
s’est trouvé fermé pour l’humanité déchue, sauf pour les hommes qui voulaient
explorer ce monde spirituel de Satan pour leur profit, comme le font les
sorciers et les magiciens.
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Quand Dieu a donné la Loi à Son
peuple d’Israël, il a clairement interdit tout contact avec ce monde spirituel
de Satan (Deutéronome 18: 9-14).
Dans nos sociétés occidentales
industrielles et matérialistes, la plupart des hommes ne savent même plus qu’il
existe un monde spirituel, ni qu’ils possèdent un esprit, qui est leur homme
intérieur véritable.
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J’explique toujours que notre esprit
est réellement un « homme intérieur » complet, et qu’il a exactement
la même forme que notre corps physique. Mais notre esprit n’est pas constitué
de matière physique, comme notre corps. Il est constitué d’une substance
spirituelle immortelle.
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Si vous pouviez voir votre esprit,
vous verriez un « homme » intérieur complet, qui possède, comme notre
corps physique, une tête, des membres, des pieds, des mains, etc… Notre esprit
est aussi capable de réfléchir, de penser, de décider et d’éprouver des
sentiments.
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Notre esprit, avant et après notre
conversion.
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Avant notre conversion, notre esprit
existait, mais dans la mort spirituelle. Il était habité et contrôlé par une
puissance de mort et de péché, qui était entrée dans Adam et Ève au moment de
la chute, et qui s’est ensuite étendue à tous leurs descendants.
« C’est pourquoi, comme par un
seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi
la mort s’est étendue à tous les hommes, parce que tous ont péché… »
(Romains 5: 12).
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Cette puissance de péché, entrée
d’abord dans l’esprit d’Adam et d’Eve, s’est ensuite répandue dans tout leur
être, jusqu’à ce que leur corps physique passe lui aussi par la mort, bien des
années plus tard.
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Aujourd’hui, lorsqu’un pécheur, Ã
l’écoute de l’Evangile, et sous l’action du Saint-Esprit de Dieu, se repent de
ses péchés et reçoit Jésus-Christ comme son Sauveur et Seigneur, Dieu, non
seulement efface ses péchés, mais fait passer son esprit par une nouvelle
naissance.
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Cette nouvelle naissance spirituelle
est un acte créateur de Dieu, qui re-crée dans l’homme, comme il l’avait créé
en Adam au commencement, un esprit pur, saint, et parfait, et qui le place dans
notre corps mortel.
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Comme notre esprit est notre
« homme intérieur » véritable, c’est à ce moment précis que nous
devenons une nouvelle création en Christ.
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Toutefois, contrairement au corps
d’Adam avant la chute, notre corps physique actuel reste soumis à la mort
physique. Mais il peut être libéré de l’emprise de la puissance de la mort,
pour devenir un instrument de la justice de Dieu, pourvu que nous apprenions a
marcher par l’esprit.
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En revanche, un Chrétien né de
nouveau possède ce qu’Adam ne possédait pas: la présence bénie de Dieu Lui-même
en lui, dans son esprit régénéré. Il est devenu le temple vivant du
Saint-Esprit.
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Combien peu de Chrétiens apprécient Ã
sa juste valeur cette présence divine permanente en eux! N’oublions jamais que
Dieu Lui-même, Père, Fils et Saint-Esprit, a fait Sa demeure permanente en
nous!
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Nous devenons réellement, dans notre
esprit régénéré, un « homme nouveau » en Christ. Notre « homme
intérieur » est recréé à l’image de celui qui l’a créé, Jésus-Christ.
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« Si quelqu’un est en Christ, il
est une nouvelle créature (création). Les choses anciennes sont passés, voici,
toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Cor. 5: 17).
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« Celui qui n’a point connu le
péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice
de Dieu » (2 Cor. 5: 21).
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« L’homme nouveau, qui se
renouvelle, dans la connaissance, selon l’image de celui qui l’a créé »
(Colossiens 3: 10).
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« L’homme nouveau, créé selon
Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité » (Ephésiens
4: 24).
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Notre âme et notre corps ne sont pas
régénérés à notre nouvelle naissance.
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La puissance de péché ne contrôle
donc plus notre esprit, lorsque nous sommes nés de nouveau. Mais elle contrôle
toujours notre âme, qui n’est pas régénérée à notre nouvelle naissance. Il faut
qu’elle soit renouvelée par l’action purificatrice de la Parole de Dieu et du
Saint-Esprit.
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Quant à notre corps physique, lui non
plus n’est pas régénéré à notre nouvelle naissance. Mais il devient
littéralement un membre du Corps de Christ. Il peut donc recevoir la Vie de
Christ, qui est une vie de résurrection, et demeurer sain et en bon état
jusqu’à notre mort, ou jusqu’au retour de Jésus.
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« Et si l’Esprit de celui qui a
ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscite
Christ d’entre les morts rendra aussi la vie (mot à mot: vivifiera) à vos corps
mortels par son Esprit qui habite en vous » (Romains 8: 11).
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Même si notre corps physique doit
encore passer par la mort physique, si le Seigneur Jésus n’est pas revenu
avant, il peut donc être, dès à présent, libéré de l’emprise du péché et de la
chair, pour devenir un instrument de l’esprit. Mais, pour cela, nous devons
apprendre à marcher par l’esprit.
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Notre âme est un intermédiaire entre
l’esprit et le corps. Si notre âme est encombrée par tout ce qui vient de la
chair, elle empêchera notre nouvelle nature (notre esprit) de se manifester
dans notre vie de tous les jours.Â
Tandis que, si notre âme est renouvelée, si
nos pensées, en particulier, sont conformes à la Parole de Dieu et aux pensées
de Dieu, alors notre esprit sera libre de se manifester, au travers de notre
âme renouvelée, et d’être aussi un pur canal pour la manifestation du Seigneur
Jésus au travers de nous.
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La chair est une puissance de péché
qui demeure dans nos membres.
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C’est cette puissance de péché et de
mort que Paul appelle « la chair, » parce qu’elle reste fixée au
niveau de notre corps physique, après notre nouvelle naissance.
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La seule manière de maîtriser cette
puissance de péché, c’est de comprendre que la croix nous en a libérés, et que
la loi de l’esprit de vie en Jésus-Christ nous a affranchis de son emprise.
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« La loi de l’esprit de vie en
Jésus-Christ m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. Car, chose
impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force, Dieu a condamné
le péché dans la chair (sous-entendu: la chair de Jésus), en envoyant, à cause
du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché, et cela
afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la
chair, mais selon l’esprit » (Romains 8: 2-4).
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Il est donc clair que, tant que nous
marchons selon la chair, nous sommes encore sous l’emprise de cette loi de
péché qui demeure dans nos membres. Tandis que, si nous marchons selon l’esprit,
nous sommes délivrés de cette emprise.
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C’est cela, le perfectionnement des
saints: apprendre aux saints à marcher selon l’esprit, et non plus selon la
chair.
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Le problème ne réside donc pas dans
notre corps physique proprement dit, mais il réside dans la puissance de péché qui habite dans notre corps
physique. Nous devons apprendre à désactiver, à rendre inopérante, cette
puissance de péché, afin de pouvoir marcher selon l’esprit, et non plus selon
la chair.
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Cette chair est aussi capable d’avoir
des pensées, des sentiments, des émotions, des désirs et des passions. Mais
ceux-ci sont à présent en opposition complète avec les pensées, les sentiments,
les émotions et les désirs qui nous viennent de l’esprit.
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« Car la chair a des désirs
contraires à ceux de l’esprit, et l’esprit en a de contraires à ceux de la
chair » (Galates 5: 17).
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Avant notre conversion, notre esprit
non régénéré était notre « vieil homme. » Après notre nouvelle
naissance, nous devenons, dans notre esprit régénéré, un « homme
nouveau, » incarné dans un corps physique où habite encore une loi de
péché.
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Nous devrions même dire, non pas que
nous possédons un esprit nouveau, mais que nous
sommes un esprit nouveau incarné dans un corps physique.
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L’âme et l’esprit.
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Il nous faut ensuite faire clairement
la distinction entre notre âme et notre esprit.
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Actuellement, au sens psychologique
ordinaire, notre âme peut être définie comme notre être psychique conscient,
notre centre de la conscience de soi et du monde. C’est au niveau de notre âme
que nous prenons connaissance des pensées, des émotions, des sentiments, et des
désirs qui parviennent à notre conscience.
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Mais nous devons apprendre à faire le
tri entre les pensées, émotions, sentiments et désirs qui proviennent de Dieu
et de notre esprit régénéré, d’une part, et ceux qui proviennent de Satan et de
la puissance de péché qui continue d’habiter dans nos membres, d’autre part.
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En effet, tout ce qui provient de
Dieu et de notre esprit régénéré est pur et saint. Notre esprit a été re-créé Ã
l’image de Dieu. Il est un seul esprit avec Christ (1 Cor. 6: 17), il est
participant de la nature divine, et il est même incapable de pécher (1 Jean 3:
9).
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Toutefois, si notre esprit est saint,
pur et parfait, notre âme ne l’est pas. Si notre « vieil homme » est mort
et enterré avec Christ, notre âme n’est pas encore entièrement débarrassée de
tout ce que ce « vieil homme » avait lentement construit comme
forteresses de mensonges et de faux raisonnements, depuis le moment de notre
naissance physique, jusqu’au moment où nous avons appris à marcher par
l’esprit.
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Le combat du Chrétien né de nouveau
se situe donc clairement au niveau de son âme. Celle-ci est le siège d’un
terrible conflit entre tout ce qui nous vient de Dieu, par notre esprit
régénéré, et tout ce qui nous vient de Satan, par la puissance de péché qui
habite dans notre corps, c’est-à -dire par la chair.
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Nous ne pouvons mener ce combat, et
marcher dans la victoire, que si nous connaissons la Vérité qui nous
affranchit! Comment pourrions-nous vaincre le menteur, si nous sommes contrôlés
par ses mensonges?
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Nous devons littéralement changer
d’identité.
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Le problème du Chrétien, c’est qu’il
est encore trop identifié à son ancienne nature, sans réaliser que celle-ci est
morte, et qu’elle a été remplacée par une nouvelle nature belle et parfaite.
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La chair profite de l’ignorance ou de
l’incrédulité du Chrétien, pour lui faire croire que son ancienne nature est
toujours vivante, et qu’il est toujours, de nature, un pauvre pécheur pourri.
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Comme la chair est la « sœur jumelle »
de notre ancienne nature, elle peut facilement faire croire au Chrétien que son
ancienne nature est toujours vivante, car il est toujours conscient de
mauvaises pensées et de mauvais sentiments, qui lui viennent « de
l’intérieur, » sans réaliser que ceux-ci ne proviennent plus de lui-même,
mais qu’ils proviennent d’une puissance de péché qui habite dans ses membres,
mais qui n’a plus rien à voir avec sa nouvelle nature.
Nous devons donc considérer la chair
comme une étrangère qui vit dans nos membres, mais qui n’a plus rien de commun
avec ce que nous sommes maintenant en Christ.
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Pour résumer tout ce qui vient d’être
dit jusqu’ici, nous dirons ceci:
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- Nous devons commencer par expliquer
aux nouveaux convertis la nature tripartite de l’être humain, composé d’un
esprit, d’une âme et d’un corps.
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- Nous devons leur expliquer ce qui
se passe au moment de la nouvelle naissance. Notre esprit change alors de
nature. Nous devons bien définir le « vieil homme, » et
« l’homme nouveau. » Nous devons bien définir ce qu’est notre esprit
régénéré, et expliquer sa vraie nature, car cet esprit régénéré est en fait
notre nouvelle identité en Christ.
Â
- Nous devons bien leur expliquer la
différence entre l’âme et l’esprit.
Â
- Nous devons définir la
« chair, » et expliquer que la chair est une puissance de péché et de
mort qui reste présente dans notre corps physique, après notre nouvelle
naissance, mais dont Christ nous a libérés, afin que nous puissions marcher
selon l’esprit.
A ce sujet, nous devons bien
expliquer que la chair n’est plus « nous, » mais qu’elle est
complètement étrangère à notre nouvelle nature, qui est notre vraie et unique
nature.
Tout ce que nous pouvons ressentir de
mauvais dans nos pensées et nos sentiments, par exemple, ne vient plus de nous,
si nous sommes nés de nouveau, mais vient de la chair qui vit en nous. Il est
très libérateur de le savoir!
Â
- Nous devons donc faire comprendre
au nouveau converti qu’il ne possède pas deux natures, l’ancienne et la
nouvelle, une mauvaise et une bonne, mais qu’il ne possède qu’une seule nature,
la nouvelle, qui est son esprit régénéré, créé à l’image du Seigneur Jésus. Son
ancienne nature était son esprit avant sa nouvelle naissance. Sa nouvelle
nature est son esprit régénéré.
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Renoncement à soi-même, et acceptation
de notre nouvelle identité.
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A partir de ce point, il nous sera
facile d’expliquer au nouveau converti que son problème essentiel consiste Ã
présent à renoncer entièrement et définitivement à la « vieille
personne » qu’il était avant sa nouvelle naissance, pour s’identifier
complètement, d’abord par la foi, à la personne entièrement nouvelle qu’il est
à présent en Jésus-Christ. Car cette « vieille personne » est morte
et ensevelie en Christ, et nous sommes devenus une nouvelle personne à l’image
de notre Créateur.
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Ce renoncement à soi-même était ce
que le Seigneur Jésus avait déjà demandé à Ses disciples dans les Évangiles,
mais sans pouvoir encore leur expliquer de quelle manière ils pouvaient obéir Ã
cette exigence:
« Si quelqu’un veut venir après
moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive.
Car celui qui voudra sauvera sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause
de moi la trouvera » (Matthieu 16: 24-25).
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Nous pouvons à présent comprendre que
le Seigneur demandait à Ses disciples de renoncer à leur ancienne nature de
péché, pour pouvoir se revêtir de la nouvelle nature qu’ils allaient recevoir
en Lui.
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C’est souvent ce qui est le plus
difficile à faire, car nous sommes, au départ de notre vie chrétienne, encore
très attachés à « nous-mêmes, » sans réaliser que nous avons changé
de « moi »!
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Nous sommes encore englués dans les
« liens de générations, » les « malédictions ancestrales, »
les conditionnements passés, sans réaliser que la mort et la résurrection de
Jésus nous ont déjà délivrés de tous ces liens, dans notre nouvelle nature.
Â
Tant que nous sommes contrôlés par la
chair, nous restons sous l’emprise de ces malédictions, et de tout notre passé
de pécheurs. Mais dès que nous prenons notre place dans notre nouvelle identité,
en Christ dans les lieux célestes, nous sommes, d’un coup et une fois pour
toutes, entièrement affranchis de toutes ces malédictions et de tous ces liens!
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Inutile donc de perdre notre temps Ã
« briser les liens du passé, » à « couper les malédictions des
ancêtres, » et à déterrer un cadavre qui est déjà mort et enterré en
Christ depuis longtemps! Il suffit de nous installer par la foi dans notre
nouvelle nature!
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D’ailleurs, le seul moyen de motiver
le nouveau converti à renoncer rapidement à la personne qu’il était avant sa
nouvelle naissance, c’est de lui exposer en détail la beauté, la sainteté, la
pureté et la perfection de la nouvelle personne qu’il est déjà en Christ, dans
son esprit nouveau!
C’est parce qu’ils ne savent pas ce
qu’ils gagnent en échange, quand on leur demande de renoncer à leur vieille
nature de péché, que la plupart des Chrétiens ont tant de mal à se considérer
comme de nouvelles créatures! Ils savent ce qu’ils perdent, car ils connaissent
bien ce qu’ils étaient, mais ils ne savent pas ce qu’ils gagnent, car ils ne
connaissent pas ce qu’ils sont maintenant en Christ!
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Nécessité de la foi.
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Il faut que toutes ces notions
fondamentales soient non seulement bien comprises, mais aussi bien acceptées
par la foi. Certains comprennent tout de suite, d’autres ont besoin de plus de
temps, et c’est pour cela que nous ne devons pas nous lasser de répéter ces
mêmes vérités, car elles nous sont indispensables pour apprendre à marcher par
la foi.
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Mais une simple connaissance
intellectuelle de ces vérités ne suffit pas. Je connais des gens qui sont
capables de vous réciter tous les principes de la marche par l’esprit, mais
qui, manifestement, marchent encore selon la chair. Pourquoi? Parce qu’ils sont
d’accord avec ces vérités d’une manière intellectuelle, mais ils ne les croient
pas dans le fond de leur cœur!
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Il nous faut donc non seulement
méditer ces vérités, mais aussi les faire descendre dans notre cœur. Or une
vérité ne descend dans notre cœur que si nous y attachons la foi, si nous la
croyons.
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En outre, au début de notre
apprentissage, nous avons souvent tendance à « essayer » de marcher
par l’esprit par nos propres forces. Évidemment, nous n’y parvenons pas, et
nous nous décourageons. Cette fausse marche par l’esprit devient alors un
fardeau pesant. Nous nous sommes remis sous une loi. Et aucune loi n’accomplit
la justice de Dieu.
Â
Nous devons donc comprendre que nous
ne pouvons  marcher selon l’esprit que
par la foi, si nous croyons
en l’œuvre de Christ, et si nous savons qui nous sommes en Christ.
Â
Nécessité de bien comprendre notre
identification avec Christ.
Â
A ce sujet, les chapitres 6, 7 et 8
de l’épître aux Romains sont fondamentaux, car ils nous expliquent clairement
de qu’elle manière nous sommes morts, ensevelis et ressuscités en Christ,
comment nous devons nous approprier notre héritage spirituel par la foi, comme
Abraham, et comment la loi de l’esprit de vie en Jésus-Christ nous a libérés de
la loi du péché et de la mort, qui est dans la chair.
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Nous devons spécialement insister sur
le fait accompli de notre identification absolue avec Christ, dans Sa
crucifixion, Sa mort, Son ensevelissement, Sa résurrection, et Son ascension.
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Quand Christ est mort, nous sommes
morts avec Lui. Quand Il est ressuscité, nous sommes ressuscités avec Lui. Et
quand Il est monté au Ciel pour s’asseoir à la droite du Père, nous y sommes
montés avec Lui, et nous sommes actuellement, dans notre esprit, « assis
dans les lieux célestes en Christ, » bien au-dessus de Satan et de toutes
ses dominations!
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D’une manière générale, ce sont les
épitres de Paul qui nous révèlent le plus clairement le message de la croix, et
qui nous expliquent comment marcher par l’esprit. Car Paul a reçu cette
révélation directement du Seigneur Jésus (Galates 1: 12).
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Nous devons méditer tout
particulièrement les épitres aux Romains, aux Ephésiens, aux Philippiens, aux
Galates et aux Colossiens. L’épître aux Hébreux est également fondamentale à ce
sujet.
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Plus nous méditerons ces épitres, et
la Parole de Dieu en général, et plus nous comprendrons la Vérité. Plus notre
foi grandira, et cette foi véritable sera suivie par les œuvres qui
l’accompagnent, celles que Dieu a préparés d’avance pour que nous les
pratiquions.
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Notre position en Christ.
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Pour marcher par l’esprit, nous
devons donc d’abord nous « installer » par la foi dans l’esprit,
c’est-à -dire dans notre nouvelle nature régénérée, nous approprier notre
nouvelle identité en Christ, et méditer constamment tout ce qui se rapporte Ã
notre position céleste d’enfants de Dieu, « assis en Christ dans les lieux
célestes. »
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Dans Sa grâce, le Seigneur a voulu
nous faire participer à Sa nature divine, nous associer à Son trône, nous
élever à la position spirituelle la plus haute dans l’univers, et faire de nous
Ses enfants, dans la sainteté et la vérité.
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Nous devons donc oser nous considérer
comme Dieu nous considère à présent en Christ, arrêter de nous considérer comme
de pauvres pécheurs misérables, et accepter de recevoir ce don magnifique que
notre Père nous a fait, en faisant de nous de nouvelles créations en Son Fils
Jésus!
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Nous ne pouvons devenir,
concrètement, que ce que nous sommes déjà en Christ, pourvu que nous le
croyions! C’est en ce sens que nous pouvons affirmer que nous sommes des saints
en voie de sanctification, et des parfaits en voie de perfectionnement!
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Un apprentissage pratique plus
efficace et plus rapide.
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Nous ne pourrons profiter pleinement
de toutes les expériences que nous faisons dans notre existence, que si nous
avons compris ces vérités que nous venons d’exposer. Tout événement que nous
pourrons vivre, qu’il soit positif ou négatif, sera alors une occasion
d’apprentissage. Car c’est à ces occasions que nous pourrons mettre en pratique
tout ce que nous avons appris et compris.
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Nous pourrons alors réaliser où nous
en sommes, spirituellement parlant. Car la manière dont nous réagissons aux
problèmes que nous rencontrons est bien plus importante que ces problèmes
eux-mêmes!
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Nous pourrons ainsi voir si nous
réagissons encore dans la chair, ou si c’est l’esprit qui se manifeste dans notre
réaction. Et nous pourrons apprendre même de nos échecs et de nos chutes.
Nous pourrons de la sorte savoir s’il
reste encore de la chair à crucifier en nous. Jésus l’a déjà entièrement
crucifiée il y a deux mille ans, mais nous devons nous-mêmes appliquer cette
crucifixion à la chair qui est dans nos membres.
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« Crucifier la chair, » ce
n’est pas la faire disparaître, c’est ne plus lui permettre de nous contrôler,
ni de se manifester dans notre comportement. Nous ne serons pas encore délivrés
de la présence de la chair dans nos membres, mais
nous serons délivrés de son emprise.
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Dès que nous sommes installés par la
foi dans notre esprit régénéré, nous savons que, même si la chair continue Ã
demeurer dans nos membres, il existe, entre la chair et notre esprit régénéré,
la barrière infranchissable de la croix, de la mort de Jésus.
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Nous serons conscients de toutes les
tentatives de la chair pour nous contrôler, puisqu’elle habite dans nos
membres, mais nous saurons que nous ne sommes plus soumis à sa puissance. La
chair n’a plus aucune possibilité de nous dominer, si nous sommes dans la foi
par rapport à l’œuvre de Christ.
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Pour rester dans cette foi, nous
devons en permanence rester conscients de la Parole de Dieu. Nous ne devons
jamais oublier que nous sommes de nouvelles créations, que nous sommes morts et
ressuscités en Christ, que nous avons été transportés dans le Royaume
victorieux de Dieu, et que la chair est restée dans le royaume vaincu de Satan!
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Nous nous rendrons compte, en
progressant, que notre foi grandit de plus en plus. Nous expérimentons alors un
repos de la foi de plus en plus grand. Nous réalisons que la marche par
l’esprit est une marche paisible et naturelle, au cours de laquelle notre vraie
nature peut se manifester de plus en plus librement et de plus en plus
complètement.
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En fait, comme notre nouvelle nature
a été créée à l’image du Seigneur Jésus, c’est le Seigneur Jésus Lui-même qui
peut alors Se manifester de plus en plus au travers de nous, Ã mesure que notre
marche par l’esprit se développe et s’affermit.
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C’est le but suprême de Dieu notre
Père: manifester Son Fils Jésus en nous et au travers de nous, que ce soit dans
la vie de chaque enfant de Dieu, ou dans toute l’Eglise, qui est le Corps de
Christ.
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Nous vivrons alors, de plus en plus
consciemment, sur le plan de l’esprit, car nous penserons sans cesse aux choses
d’en haut. Nous aurons appris à amener toute pensée captive à l’obéissance de
Christ. C’est ainsi que notre intelligence sera renouvelée, pour s’aligner en
permanence sur la Parole de Dieu.
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« Ne vous conformez pas au
siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence,
afin que vous discerniez qu’elle est la volonté de Dieu, ce qui est bon,
agréable et parfait » (Romains 12: 2).
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Tant que notre intelligence n’est pas
renouvelée, nous aurons du mal à discerner la volonté de Dieu!
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« Si nous marchons dans la
chair, nous combattons pas selon la chair. Car les armes avec lesquelles nous
combattons ne sont pas charnelles; mais elles sont puissantes, par la vertu de
Dieu, pour renverser les forteresses. Nous renversons les raisonnements et
toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute
pensée captive à l’obéissance de Christ » (2 Cor. 10: 3-6).
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Pour amener toute pensée captive Ã
l’obéissance de Christ, nous devons capturer toute pensée de mensonge, tout
pensée contraire à la Parole de Dieu, lorsqu’elle se manifeste à notre
conscience, et l’enfermer dans la Vérité, pour que la Vérité la détruise! Cela
implique que nous connaissions bien la Vérité de Dieu, et que nous passions du
temps à étudier Sa Parole.
Le moyen le plus efficace de ne plus
recevoir les pensées de la chair, c’est de penser constamment aux choses de
l’esprit! Plus nous nous remplirons des pensées de Dieu, qui sont dans Sa
Parole, et plus nous empêcherons les pensées de la chair de nous envahir! C’est
le vide dans nos pensées qui attire les démons!
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Une fois que nous aurons assimilé
tous ces principes de base et toutes ces notions fondamentales, nous
constaterons avec joie que nos progrès dans la marche par l’esprit seront de
plus en plus rapides. Pourquoi? Essentiellement, parce que nous aurons
pleinement réalisé qui nous sommes en Christ, et Qui est Celui qui demeure en
nous!
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Nous aurons compris, une fois pour
toutes, que nous sommes, en Christ, de nouvelles créations saintes, pures et
parfaites, justes de la justice même de Dieu. Quand nous le savons, d’une
manière aussi certaine que nous savons que le sang de Jésus nous a purifiés de
nos péchés, alors, nous n’aurons aucun mal à nous comporter comme les saints
que nous savons que nous sommes!
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De même qu’un pécheur n’a aucun mal Ã
pécher, et qu’il doit même se forcer à bien se comporter, de même, un saint n’a
aucun mal à se comporter comme le saint qu’il est! Il aura même de plus en plus
de mal à pécher, car il sera de plus en plus consciemment identifié à Celui qui
demeure en Lui, le Seigneur Jésus-Christ.
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Conclusion.
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Je me suis efforcé, dans ce petit
manuel, de présenter toutes les notions fondamentales qui devraient être
expliquées et enseignées aux nouveaux convertis dès le début de leur vie
chrétienne, afin de les perfectionner et de leur apprendre à marcher par
l’esprit.
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Comme je le disais au début de cet
article, je souhaite que celui-ci soit l’occasion d’un échange, et que les
commentaires que les uns et les autres voudront bien ajouter permettront de
compléter ce qui manque à cet exposé, et de nous édifier ainsi mutuellement
dans la pratique du perfectionnement des saints!
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Que tout se fasse pour la gloire du
Seigneur et l’avancement de Son Royaume!
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Source : http://bloghenriviaudmurat.wordpress.com