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Maranatha 77 "JESUS REVIENT BIENTOT"
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Innocents
de ROY HESSION
Nous avons tellement pris l'habitude de condamner le pharisien orgueilleux et propre juste de la parabole (Luc 18 : 9-24) que nous avons grand-peine à réaliser que c'est là notre portrait ; et cela prouve combien il lui est semblable !



X- INNOCENTS

 

Nous avons tellement pris l'habitude de condamner le pharisien orgueilleux et propre juste de la parabole (Luc 18 : 9-24) que nous avons grand-peine à réaliser que c'est là notre portrait ; et cela prouve combien il lui est semblable ! Nul ne lui a jamais autant ressemblé que la monitrice d'école du dimanche qui termina sa leçon sur cette parabole en disant : « Et maintenant, enfants, nous pouvons remercier Dieu de ce que nous ne sommes pas comme le pharisien ! ». Nous sommes tout spécialement en danger d'adopter son attitude quand Dieu veut nous humilier au pied de la Croix et nous montrer les péchés qui entravent son oeuvre en nous.

Le coeur humain vu par Dieu

Pour comprendre ce qu'il y a de faux dans l'attitude du pharisien et dans la nôtre, il faut la considérer à la lumière de ce que Dieu dit du coeur humain :

« Il dit encore : Ce qui sort de l'homme, c'est ce qui souille l'homme. Car c'est du dedans, c'est du coeur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les impudicités, les meurtres… Â» Marc 7:20-23.

 

Paul nous brosse une image non moins sombre dans l'épître aux Galates :

« Or, les oeuvres de la chair sont manifestes, ce sont l'impudicité, l'impureté, la dissolution, l'idolâtrie, la magie, les inimitiés, l es querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes… Â» Galates 5:19-21.

 

Quel tableau !

Jérémie rend un témoignage identique :

« Le coeur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant : Qui peut le connaître ? Â» Jérémie 17:9.

 

Tel est le coeur humain, le moi déchu, le vieil homme, comme l'Ecriture l'appelle (Ephésiens 4 : 22) -qu'il s'agisse d'un inconverti ou du chrétien le plus avancé. On a peine à croire que ces choses puissent se trouver dans le coeur de pasteurs, d'évangélistes ou d'autres chrétiens militants.

 

Cependant, c'est la réalité. De toute évidence, la seule chose belle dans le chrétien, c'est Jésus-Christ. Dieu veut que nous reconnaissions ce fait, afin que, dans un désespoir et un brisement véritables, nous acceptions Jésus comme notre justice, notre sainteté, comme étant tout en tous. C'est là la victoire.

 

Ne faisons pas Dieu menteur

Devant la description divine du coeur humain, nous saisissons la portée des paroles du pharisien. En disant : « Je rends grâce de ce que je ne suis pas comme les autres hommes, ravisseurs, injustes, adultères », il se déclarait innocent des choses mêmes que Dieu constate dans le coeur humain. Il voulait dire en effet : « Sans aucun doute, ces choses sont le fait des autres -en particulier de ce publicain qui les confesse- mais elles ne se trouvent pas en moi ! ». Ce disant, il rendait Dieu menteur, car : 

« Si nous disons que nous n'avons pas péché, nous le faisons menteur, et sa parole n'est point en nous. Â» 1 Jean 1:10.

 

Cependant, il devait être parfaitement sincère dans sa déclaration. Il se croyait vraiment  innocent et attribuait même son innocence à Dieu puisqu'il l'en remerciait. Il ne réalisait pas que la Parole de Dieu était contre lui. Si le publicain se frappe la poitrine et confesse ses péchés, ce n'est pas que ces derniers soient pires que ceux du pharisien, mais simplement parce qu'il a compris que ce que Dieu dit est vrai pour lui. Le pharisien en est encore à penser que le fait de s'abstenir de certains péchés extérieurs suffit pour être innocent. Il n'a pas encore saisi que Dieu ne regarde pas à ce qui se voit, mais au coeur (1 Samuel 16 : 7), et considère un regard de convoitise comme équivalant à un adultère (Matthieu 5 : 28), le ressentiment et la haine comme un meurtre (1 Jean 3 : 15), l'envie comme un vol, et les mesquines tyrannies domestiques comme les pires malhonnêtetés.

 

Combien de fois n'avons-nous pas, nous aussi, protesté de notre innocence lorsque Dieu, en convainquant les autres, cherchait à nous convaincre nous-mêmes ! Nous avons dit ou pensé : « Ces péchés existent chez les autres, mais pas chez moi ! », et cela peut-être en toute sincérité. Nous avons peut-être méprisé tels frères en les entendant s'humilier et confesser certaines choses pour les mettre en règle ; nous nous sommes peut-être même réjouis de ce que Dieu les bénissait de cette manière... Quoi qu'il en soit, nous n'avons pas vu pour nous la nécessité d'être brisés. Bien-aimés, si nous nous croyons innocents et ne ressentons pas le besoin de nous humilier, cela ne signifie pas que nous soyons sans péchés, mais simplement que nous ne les voyons pas. Nous avons vécu d'illusions. Cependant, Dieu doit avoir raison, qui, sous une forme ou une autre, constate en nous la présence de ces choses ; égoïsme inconscient, orgueil, satisfaction de soi, jalousie, ressentiment, impatience ; esprit renfermé, craintes et timidité ; malhonnêteté, tromperie ; impureté, convoitise. Si ce n'est pas l'une, c'est l'autre. Et nous ne les voyons pas. Nous sommes peut-être si préoccupés du tort qu'on nous fait que nous ne voyons pas que nous péchons en ne le prenant pas avec la douceur et l'humilité de Jésus.

Nous constatons clairement combien l'autre cherche à défendre ses droits, mais nous ne voyons pas que nous faisons la même chose. Et cependant, nous sentons que quelque chose manque dans notre vie : nous ne sommes pas en communion vivante avec Dieu, notre vie spirituelle n'est pas à cent pour cent. Notre service ne déborde pas en bénédictions surnaturelles. Le péché inconscient n'en est pas moins du péché aux yeux de Dieu, et il nous sépare de lui. Il se peut que, dans notre cas, il s'agisse d'une «petite chose», que Dieu est tout prêt à nous montrer, si seulement nous le lui demandons.

Il existe encore un autre piège dans lequel nous tombons, lorsque nous ne reconnaissons pas la vérité de ce que Dieu dit au sujet du coeur humain : non seulement nous protestons de notre innocence, mais encore de celle des nôtres. Nous n'aimons pas les voir convaincus de péché et humiliés, et nous nous hâtons de les défendre. Nous nous faisons autant d'illusions à leur sujet qu'au nôtre, et nous ne voudrions pas les voir détruites. Mais, en agissant ainsi, nous les opposons à Dieu, faisant Dieu menteur à leur sujet, et nous les privons de la bénédiction, comme nous-mêmes.

Seule, une profonde soif de communion avec Dieu peut nous faire crier à Lui, pour qu'il nous éclaire de sa lumière incomparable, et nous apprenne à Lui obéir en toutes choses.

Donner raison à Dieu

Cela nous ramène au publicain. En considérant encore une fois ce que Dieu dit du coeur humain, nous voyons que sa confession ne fait que donner raison à Dieu : il reconnaît que tout ce que Dieu a vu en lui est juste. Il ne l'a peut-être pas toujours reconnu, mais le Saint-Esprit a pu l'éclairer, et il est brisé. Non seulement il donne raison à Dieu en tout ce qu'il lui a montré, mais sans doute aussi en ce qui concerne le châtiment qu'il s'est attiré par ses fautes. La prière de Néhémie aurait pu être la sienne :

« Tu as été juste dans tout ce qui nous est arrivé, car tu t'es montré fidèle, et nous avons fait le mal. Â» Néhémie 9:33.

 

C'est là le fond de toute véritable confession de péché, de tout brisement authentique. C'est confesser que mon péché n'est pas simplement une erreur, quelque chose d'étranger à mon coeur, d'incompatible avec ma nature, mais qu'au contraire il révèle mon moi véritable, me montre que je suis cette créature fière, impure et corrompue que Dieu voit en moi, et que je suis parfaitement capable d'avoir de telles pensées et de commettre de tels actes. C'est bien en ces termes que David confessait son péché :

« Et les cieux publieront sa justice, Car c'est Dieu qui est juge. Â» Psaumes 50:6.

 

Ne craignons pas de faire une telle confession quand Dieu nous le montre : ne pensons pas que cela déshonore le Seigneur. Au contraire, nous Le glorifions de cette manière, car nous affirmons que ses déclarations à notre égard sont vraies. Cela nous amène à expérimenter une nouvelle victoire en Christ, qui confirme une fois de plus ce que dit l'Écriture :

« Ce qui est bon, je le sais, n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma chair : j'ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien. Â» Romains 7:18

 

Nous en arrivons à un point où nous cessons d'essayer de sanctifier notre «moi», où c'est Jésus qui devient notre sanctification, où sa vie devient la nôtre.

Paix et purification

Mais le publicain fit plus et mieux que de donner raison à Dieu : il fixa ses regards sur le sacrifice de l'autel et trouva ainsi la paix avec Dieu et la purification de son péché. Cela ressort du sens littéral de ces paroles : « O Dieu, sois apaisé envers moi qui suis un pécheur Â», c'est-à-dire : sois-moi propice. Le Juif n'avait qu'un moyen de se rendre Dieu propice : le sacrifice. Et, très probablement, au moment même de la confession du publicain, l'agneau de l'holocauste qu'on offrait tous les jours brûlait sur l'autel.

 

Il en est de même pour nous : l'homme ne saurait arriver à cette attitude de brisement, sans que Dieu lui montre, sur la Croix du Calvaire, l'Agneau divin, effaçant son péché par Son sang répandu. L'Évangile, qui déclare d'emblée ce que nous sommes, a par avance pourvu à un sacrifice pour notre péché. Jésus est l'Agneau immolé pour le péché, dès la fondation du monde. En lui, qui les a portés dans l'humilité, mes péchés sont effacés ; tandis que, dans un brisement véritable, je les confesse et crois en l'efficace de son sang, ils sont purifiés et ôtés. La paix de Dieu et la communion avec lui me sont immédiatement rendues, et je reprends ma marche avec Lui, en vêtements blancs.

 

Le simple fait de donner raison à Dieu et de reconnaître que le sang nous purifie, nous met à même, comme jamais auparavant, de marcher dans une étroite communion avec Jésus et de demeurer avec Lui dans le lieu Très Saint. Tandis que nous marcherons avec Lui dans la lumière, il nous montrera les premières racines de choses qui, si nous les laissons prendre pied, l'affligent et arrêtent le cours de sa vie en nous, car elles sont l'expression du vieux moi orgueilleux pour lequel Dieu n'a rien d'autre en réserve que le jugement. En aucun cas nous ne sommes autorisés à protester de notre innocence quant à ce qu'Il nous montre ; nous devons être constamment prêts à lui donner raison et à dire : « Oui, Seigneur, tu as raison : cela montre ce que je suis ; je te l'apporte afin que tu me purifies ». Son sang pourra alors nous purifier continuellement du péché qui sera arrêté à la source, et nous pourrons aussi être continuellement remplis du Saint-Esprit. Pour cela, il faut avoir un esprit «humble et contrit», c'est-à-dire être prêts à reconnaître les plus petites choses.

Tels sont ceux dont Dieu déclare qu'ils « habitent avec Lui dans les lieux élevés et dans la sainteté » (Esaïe 57 : 15) ; ils connaissent un Réveil qui ne cesse jamais.

Or, voici, nous avons le choix : protester de notre innocence et rentrer dans notre maison sans avoir reçu de bénédiction, l'âme desséchée et séparée de Dieu ; ou bien donner raison à Dieu et entrer dans la paix, la communion et la victoire par le sang de Jésus.

Amen. 


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