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La coupe qui déborde
de ROY HESSION
"Le brisement n'est cependant que le dĂ©but du rĂ©veil. Le rĂ©veil lui-mĂȘme, c'est d'ĂȘtre rempli du Saint-Esprit au point de dĂ©border ; c'est aussi la vie victorieuse". Chapitre 2 du livre intitulĂ© « Le Chemin du Calvaire »




II- LA COUPE QUI DEBORDE

 

Le brisement n'est cependant que le dĂ©but du rĂ©veil. Le rĂ©veil lui-mĂȘme, c'est d'ĂȘtre rempli du  Saint-Esprit au point de dĂ©border ; c'est aussi la vie victorieuse. Si l'on nous demandait maintenant : « Etes-vous rempli du Saint-Esprit ? », que rĂ©pondrions-nous ? Le rĂ©veil, c'est de pouvoir rĂ©pondre oui Ă  cette question Ă  n'importe quel moment de la journĂ©e. Il n'y a aucun orgueil Ă  l'affirmer, car c'est entiĂšrement et uniquement l'oeuvre de Dieu et c'est pure grĂące. Tout ce que nous avons Ă  faire est d'offrir Ă  Dieu un coeur brisĂ© pour qu'il puisse le remplir et le maintenir dans la plĂ©nitude. Murray a dit avec raison : « Comme l'eau recherche et remplit toujours les lieux les plus bas, ainsi Dieu nous emplit de sa gloire et de sa puissance dĂšs l'instant oĂč il nous trouve humbles et vides. » Une image suggestive est celle de la coupe  â€” reprĂ©sentant notre coeur — que nous tendons Ă  JĂ©sus pour qu'il la remplisse de l'Eau vive. JĂ©sus est reprĂ©sentĂ© tenant une cruche d'or. Tandis qu'il passe, il regarde notre coupe ; si elle est propre, il l'emplit jusqu'Ă  la faire dĂ©border. Et, comme il passe toujours, elle peut toujours    dĂ©border. C'est ce que veut dire David, au Psaume 23 : «  Ma coupe dĂ©borde. »

 

Le rĂ©veil, c'est quand toi et moi, nous nous laissons remplir de cette eau vive jusqu'Ă  dĂ©border, pour nous-mĂȘmes et pour les autres, et cela avec une paix constante dans le coeur. On s'imagine parfois que mourir Ă  soi-mĂȘme rend malheureux ; au contraire, c'est le refus de mourir Ă  soi-mĂȘme qui rend misĂ©rable. Plus nous avancerons dans la mort avec Christ, plus nous connaĂźtrons sa vie de rĂ©surrection, et plus notre paix et notre joie seront rĂ©elles. Sa vie en nous dĂ©bordera sur notre prochain, avec une profonde nostalgie de voir les Ăąmes perdues venir Ă  Christ et l'ardent dĂ©sir que nos frĂšres et soeurs chrĂ©tiens reçoivent une pleine bĂ©nĂ©diction.

 

Sous le sang

Il n'y a qu'une chose qui empĂȘche le Seigneur JĂ©sus de remplir notre coupe : c'est le pĂ©chĂ© sous une de ses multiples formes. Il ne saurait remplir des coupes impures. Tout ce qui procĂšde du moi, si infime que cela soit, est pĂ©chĂ©. La pitiĂ© de soi-mĂȘme dans les Ă©preuves et les difficultĂ©s, la recherche de ses intĂ©rĂȘts propres dans les affaires ou le service pour Dieu, le laisser-aller dans les loisirs, la sensibilitĂ©, la susceptibilitĂ©, le ressentiment, la dĂ©fense de ses droits lorsqu'on est offensĂ© ou accusĂ©, l'Ă©gocentrisme, le repliement sur soi-mĂȘme, les soucis, les craintes, tout cela provient du moi, tout cela est par consĂ©quent pĂ©chĂ© et souille notre  coupe.

 

Cependant, tous ces pĂ©chĂ©s se trouvaient dans la coupe que le Seigneur, Ă  GethsĂ©manĂ©, hĂ©sita un moment Ă  vider, mais qu'Il but jusqu'Ă  la lie au Calvaire. Si nous lui permettons de nous rĂ©vĂ©ler le contenu de notre coupe et que nous le lui abandonnions, Il le purifiera dans son sang prĂ©cieux. Il ne s'agit pas lĂ  simplement d'une purification du pĂ©chĂ©, mais encore de la souillure et de la culpabilitĂ© qu'elle entraĂźne, de sorte qu'il n'en reste plus trace en nous. Et, tandis qu'Il purifie notre coupe, Il la remplit du Saint-Esprit. Nous pouvons ainsi expĂ©rimenter chaque jour Ă  nouveau l'efficacitĂ© de ce sang prĂ©cieux.

 

Supposons maintenant que nous ayons laissĂ© le Seigneur JĂ©sus purifier notre coupe et la remplir, et que, tout Ă  coup, nous cĂ©dions Ă  une impulsion, une pensĂ©e d'envie ou de colĂšre. Qu'arrive-t-il alors ? Notre coupe, Ă  nouveau souillĂ©e, cesse aussitĂŽt de dĂ©border. Et, si nous restons vaincus, elle ne dĂ©borde plus jamais.

Pour connaĂźtre un rĂ©veil permanent, nous devons apprendre Ă  garder notre coupe pure. Ce n'est pas dans la volontĂ© de Dieu qu'un rĂ©veil cesse et soit dĂ©sormais connu sous le nom de rĂ©veil de telle ou telle Ă©poque. Si tel est le cas, cela est dĂ» uniquement au pĂ©chĂ©,-ces petits pĂ©chĂ©s que le diable verse dans notre coupe. En revenant au Calvaire et en expĂ©rimentant Ă  nouveau la puissance du sang de JĂ©sus pour nous purifier instant aprĂšs instant du pĂ©chĂ©, dĂšs qu'il apparaĂźt, nous apprenons le secret de la saintetĂ© et de la plĂ©nitude, d'une coupe  constamment purifiĂ©e et constamment dĂ©bordante.

 

DĂšs que vous avez conscience d'ĂȘtre effleurĂ© par des sentiments d'envie, d'irritabilitĂ© ou de quoi que ce soit d'autre, abandonnez-les Ă  JĂ©sus en lui demandant de les effacer par la puissance de son sang. Vous verrez alors que votre rĂ©action charnelle disparaĂźtra ; la paix reviendra, et la coupe Ă  nouveau dĂ©bordera. Plus vous rechercherez cette purification, moins vous aurez de rĂ©actions du moi. Mais la purification n'est possible que si nous avons Ă©tĂ© prĂ©alablement brisĂ©s par Dieu sur le point en question. Supposons que nous soyons irritĂ©s par le caractĂšre d'une certaine personne : il ne suffit pas simplement d'apporter notre irritation Ă  la Croix, mais il faut encore que nous soyons brisĂ©s et que nous cĂ©dions sur toute la ligne, acceptant la maniĂšre d'agir de cette personne comme Ă©tant la volontĂ© de Dieu pour nous. Alors, nous pourrons apporter Ă  JĂ©sus nos rĂ©actions Ă©goĂŻstes, sachant que son sang purifiera ce pĂ©chĂ©. Lorsque nous avons Ă©tĂ© purifiĂ©s d'un pĂ©chĂ©, ne continuons pas Ă  nous en lamenter : ne soyons pas prĂ©occupĂ©s de nous-mĂȘmes. Regardons plutĂŽt Ă  notre Sauveur victorieux et bĂ©nissons-Le de ce que cette victoire est toujours effective.

 

Il existe dans la Parole de Dieu un guide absolument sûr pour régler notre marche avec Jésus et signaler en nous l'apparition du péché :


« Et que la paix de Christ, Ă  laquelle vous avez Ă©tĂ© appelĂ©s pour former un seul corps, rĂšgne dans vos coeurs. Et soyez reconnaissants Â» Colossiens 3:15.

 


Tout ce qui trouble en nous la paix de Dieu est pĂ©chĂ©, mĂȘme si cela nous paraĂźt insignifiant. Cette paix doit ----- dans nos coeurs ; selon une traduction plus littĂ©rale, elle est un -----. Si, cependant, Dieu ne nous rend pas sa paix, c'est le signe que nous ne sommes pas rĂ©ellement brisĂ©s. Peut-ĂȘtre devons-nous demander pardon Ă  quelqu'un d'autre, aussi bien qu'Ă  Dieu. Ou, peut-ĂȘtre, persistons-nous Ă  croire que c'est la faute de l'autre. Mais si nous avons perdu la paix, cela suffit pour nous indiquer clairement qui est coupable. En effet, le pĂ©chĂ© d'autrui ne saurait nous faire perdre notre paix. Dieu veut nous montrer la culpabilitĂ© de notre rĂ©action, et c'est seulement lorsque nous aurons acceptĂ© d'ĂȘtre brisĂ©s sur ce point particulier que sa paix nous sera rendue.

Si nous sommes prĂȘts Ă  nous laisser gouverner par la paix de Dieu, la mauvaise humeur, l'autoritarisme, la nĂ©gligence, jusque dans leurs moindres manifestations, nous sont rĂ©vĂ©lĂ©s comme des pĂ©chĂ©s. Plusieurs fois par jour, et pour les plus petites choses, nous devrons avoir recours au sang de JĂ©sus, et nous connaĂźtrons comme jamais auparavant la voie du brisement, au travers de laquelle JĂ©sus pourra se manifester dans toute sa merveilleuse grĂące.

Cependant, plusieurs d'entre nous ont nĂ©gligĂ© si souvent les avertissements de l'arbitre qu'ils ne les perçoivent plus. Les jours se suivent sans que nous trouvions l'occasion d'ĂȘtre brisĂ©s, et sans que nous ressentions le besoin d'ĂȘtre purifiĂ©s ; cet Ă©tat est gĂ©nĂ©ralement pire que nous ne le croyons. Il faut dĂ©sirer ardemment retrouver la communion avec Dieu, avant d'accepter de crier Ă  Lui pour qu'Il nous montre oĂč nous avons besoin du sang de JĂ©sus. Pour commencer, Il nous montrera une chose seulement, mais notre obĂ©issance et notre brisement sur ce point constitueront le premier pas vers le rĂ©veil en nous.

Faiblesse ou péché ?

Certains se demandent s'il est juste d'appeler pĂ©chĂ©s des choses telles que le dĂ©sir de plaire, le repliement sur soi-mĂȘme, la crainte. --, dit-on parfois. Cependant, c'est le contraire qui est vrai, car, si ces choses ne sont pas des pĂ©chĂ©s, il nous faudra les supporter toute notre vie, sans pouvoir en ĂȘtre dĂ©livrĂ©s. Mais, si ce sont effectivement des pĂ©chĂ©s, alors il existe une source capable de nous en purifier dĂšs l'instant oĂč, les reconnaissant comme tels, nous les plaçons sous le sang de JĂ©sus. Et ce sont bien lĂ  des pĂ©chĂ©s qui proviennent de notre incrĂ©dulitĂ©, d'une forme rentrĂ©e de l'orgueil, et qui tant de fois ont empĂȘchĂ© le Seigneur d'agir en nous et nous ont sĂ©parĂ©s de Lui.

Chapitre 2 du livre « Le Chemin du Calvaire Â» par Roy Hessein

 

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