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...il adora, appuyé sur l'extrémité de
son bâton (Hébreux 11:21). "
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Nous
connaissons la typification de Christ en tant qu’autorité dans le bâton de
Moïse et le manteau d’Elie. Mais connaissons-nous Christ en tant que repos de Dieu typifié par le bâton de Jacob ? C’est une des choses qui manque le plus aux
enfants de Dieu aujourd’hui. Nous pouvons et devons expérimenter d’une façon
durable l’action conjointe du bâton de Jacob par le fait de se reposer sur
Christ et celui de laisser Christ nous soutenir. Deux actions indispensables et
indissociables dans la marche du chrétien. Jacob ne pouvait se mouvoir ou
entreprendre quelque initiative sans s’appuyer sur son bâton et sans que
celui-ci ne le soutienne. Ce bâton préfigure sa dépendance à Dieu sans réserve
et sans retour. Mais pour l’expĂ©rimenterÂ
il dut faire l’expérience décrite des centaines d’années plus tard par
l’apôtre : " ...quand je suis
faible, c'est alors que je suis fort (2 Corinthiens 12:10)". Jacob fut
frappé au tendon de l’articulation de sa hanche, une des parties les plus dures
du corps humain.
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Bien aimés, si nous pouvions entrevoir un instant que Jacob dû être affaibli
par Dieu pour qu’Israël puisse naître et avoir la capacité d’entrer dans le
repos de Dieu. Devenir
boiteux est faiblesse pour le chrétien charnel mais force pour celui qui se
confie en Dieu. C’est à ce moment là que la liberté Lui est donnée
de nous rendre fort de Sa force et de se glorifier selon Ses pensées et Ses
voies ".
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Prenez mon joug sur vous et recevez mes
instructions, car je suis doux et humble de cœur; et vous trouverez du repos
pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger (Matthieu
11:29-30)". Combien d’entre nous sommes à la recherche de ce joug et de ce
repos sans jamais vraiment le trouver d’une manière stable et permanente.
Lorsque nous y entrons de temps en temps  cela semble toujours nous échapper n’est ce pas ? Ensuite nous les
remplaçons par une multitude d’œuvres, signe que nous en sommes sortis.
Avouons-le, nous avons beaucoup de difficulté à sortir de nos troubles et
agitations spirituels, pour trouver et
surtout pour rester dans le calme et la
confiance, pour trouver le repos de la foi. Le piège serait de s’y résigner, de
croire que c’est cela la vie chrĂ©tienne,Â
et de ne pas chercher la rĂ©vĂ©lation de Son repos.Â
Cette dépendance au
Seigneur Jésus-Christ ne peut s’obtenir par des moyens humains, l’intelligence,
la psychologie et la réflexion sont inefficaces pour acquérir cette
bénédiction. Seul le Saint-Esprit a la capacité de nous y introduire
puissamment et durablement. C’est à Lui de créer en nous cette faiblesse qui
permettra au Seigneur de nous placer sous son joug. Ce n’est que lorsque nous
nous reconnaissons faibles par Sa lumière que la force de Dieu peut se déployer
en nous et nous soutenir tous les jours de notre vie.
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La
Bible ne nous demande pas de vivre notre vie chrétienne par nos propres forces
mais par celles de Dieu, pour cela nous devons nous aussi, accepter d’être frappés à la partie la plus
dure de notre être : notre « vieil homme ». La délivrance passe par la mort de
notre Jacob pour laisser la place à notre Israël. Cela signifie que nous devons
demander au Seigneur sans relâche de nous montrer que nous sommes morts avec
Christ sur la croix, " J'ai été crucifié avec Christ (Galates 2:20
)". Quand Christ est mort sur la croix, nous sommes aussi morts sur la
croix avec Lui. Lorsque nous voyons cela nous arrêtons de vivre notre vie et
laissons tout naturellement Christ vivre la sienne en nous. Je le répète,
connaître cette vérité dans notre intelligence ne suffit pas, imiter le
Seigneur en s’efforçant de vivre dans l’humilitĂ© et la faiblesse est vouĂ© Ă
l’échec. Il nous faut recevoir cette vérité par une révélation pour en
découvrir les réalités spirituelles qui s’y attachent. Nos yeux intérieurs ont
besoin d'ĂŞtre ouverts.
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Recevoir
la grâce d’être « boiteux » demande une
intervention de Dieu Lui-même, c’est un don, une bénédiction. Elle est ici la
bénédiction de Jacob, un homme nouveau, un nom nouveau, une alliance nouvelle,
un nouvel appui en la personne de Dieu. " J'ai été
crucifié avec Christ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui
vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de
Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi (Galates
2:20)". Elle est ici notre propre bénédiction, celle qui accorde à nos
cœurs l’accomplissement de toutes Ses
promesses. Alors ayons foi en Son œuvre, désirons-là plus que tout autre chose
au fond de notre cœur, Il veut tout prendre en charge pour se glorifier dans
et par nos vies, "Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les
fortes (1 Corinthiens 1:27)". Acceptons que la puissante
Parole de Dieu nous frappe nous aussi en nous éclairant par Sa lumière afin de
participer à Sa sainteté. Demandons-Lui d’affaiblir notre chair par cette
divine « écharde » qui consiste à nous voir tels que nous sommes vraiment, afin
de pouvoir ensuite nous voir en Lui. Invitons Sa Majesté à  retirer notre manteau religieux pour nous
revêtir de celui de Sa justice. Acceptons sans crainte Son Divin châtiment sur
notre vieux Jacob : "car le Seigneur
châtie celui qu'il aime, et il frappe de la verge tous ceux qu'il reconnaît
pour ses fils (HĂ©breux 12:6)". Le Seigneur veut nous
appauvrir de notre « vieil homme » et nous enrichir du « nouvel homme » afin d’enrichir les autres, " Car vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ,
qui pour vous s'est fait pauvre, de riche qu'il était, afin que par sa pauvreté
vous fussiez enrichis (2 Corinthiens 8:9)".
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Bien aimés, si nous pouvions nous arrêter un instant et entrevoir la nécessité
absolue d’être affaibli par Dieu pour que Son Christ puisse apparaître en
nous, nous entrerions alors dans un
repos céleste, sous le joug doux et léger de Jésus-Christ. Devenir boiteux est
faiblesse pour le chrétien charnel mais force pour celui qui se confie en Dieu.
C’est à ce moment là que la liberté Lui est donnée de nous rendre capable de
nous appuyer sur Lui, et de se glorifier selon Ses pensées et Ses voies. "Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la
faiblesse (2 Corinthiens 12:9)".
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Moi-même j'étais auprès de vous dans un
Ă©tat de faiblesse, de crainte, et de grand tremblement (1 Corinthiens
2:3)". Ce sont les paroles de quelqu'un qui a clairement reçu le « coup de
grâce » de Dieu.
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Source : www.bible-foi.org
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