« Que
le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit
de sagesse et de révélation dans sa connaissance ; qu’il illumine les yeux de
votre cœur, pour que vous sachiez quelle est l’espérance qui s’attache à son
appel, quelle est la richesse de la gloire de son héritage qu’il réserve aux
saints. » Eph 1.17-18
Siloé,
c’est le nom de l’étang qui a été construit par le roi Ézéchias dans la ville
de JĂ©rusalem (2 Rois 20.20 ; 2
Chroniques 32.30).
Ce
réservoir avait été fait en vue des temps difficiles.
En
dehors de la ville coulait la source de Guihon où Salomon avait été fait roi
(1Rois 1). Ézéchias effectua un immense travail depuis cette fontaine pour
amener ces eaux dans la ville en prévisions de temps de guerre. La muraille
était là pour arrêter les ennemis, et même s’ils touchaient à cette fontaine,
les eaux entreraient dans la ville par l’aqueduc souterrain (long de 540 m).
Malheureusement, l’Éternel doit reprocher au peuple de mépriser ces
eaux de Siloé qui coulent doucement (Es
8.6).
En Jean 9,
Jésus met de la boue sur les yeux d’un aveugle de naissance et l’envoie se
laver à Siloé. C’est là qu’il passe des ténèbres à la lumière. Cet homme
revient voyant (v. 7). Et plus que cela, il découvre par étapes successives qui
est l’envoyé du Père : d’abord il dit que c’est un homme (v. 11), puis un
prophète (v. 17) et finalement le Fils de Dieu (v. 35). Non seulement il
témoigne de lui, mais il lui rend hommage (v. 38).
Si
nous nous lavons dans la Parole de Dieu,
nous découvrons notre aveuglement charnel mais aussi la beauté de l’Envoyé du
Père. Plus nous avancerons, plus nous serons enclins à lui rendre hommage.
A
Siloé, les eaux coulent doucement… les ennemis ne peuvent rien contre le ressourcement
caché de cet étang.
Encourageons-nous
Ă nous enraciner toujours
plus dans la lecture et la méditation de sa Parole. Ainsi, nous pourrons demeurer fermes et inébranlables face aux courants toujours plus contraires à la
pensée de Dieu.
Stefan Waldmann
Source : www.promesses.org