“Que chacun de vous montre le même zèle pour
conserver jusqu’à la fin une pleine espérance” (Hébreux 6.11).
Sans
entrer dans un grand débat théologique, retenons que cette question du salut
présente deux angles. L’angle divin et l’angle humain.
Concernant
l’angle
divin, voici ce que dit Jésus : “Je
leur donne la vie éternelle ; elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de
ma main. Mon père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne
ne peut les ravir de la main de mon Père” (Jean 10.28).
JĂ©sus
dit clairement que lorsque Dieu donne à une créature la vie éternelle, personne
ne peut lui ôter cette vie. C’est là le côté divin de la vérité.
Le salut de Dieu est
offert d’une manière totale et absolue.
En
ce qui concerne le
côté humain, l’Écriture avertit solennellement que nous pouvons nous-mêmes
déchoir de la grâce : “Vous
êtes séparés de Christ, vous tous qui cherchez la justification dans la loi ;
vous êtes déchus de la grâce” (Galates 5.4).
Le
Seigneur parle plus d’une fois de ceux qui reçoivent la Parole avec joie, mais
qui n’ont pas de racine en eux-mêmes : ils ne croient que pour un temps.
L’apôtre Pierre parle de cette situation en citant ceux qui sont retournés plus
tard en arrière : “En effet, si, après
s’être retirés des souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et
Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur
dernière condition est pire que la première… Le chien est retourné à ce qu’il
avait vomi, et la truie lavée s’est vautrée dans le bourbier” (2 Pierre
2.20/22).
L’émotion d’un moment
ne suffit pas Ă enraciner le salut.
Il faut plus que cela. Il faut, jour après jour,
rester
sur la
fondation de la Croix, sur le besoin constant de la grâce de Dieu, sur une permanente
conscience que nous ne pouvons nous sauver nous-mĂŞmes.
Le
salut est une valorisation de notre vie, mais uniquement au moyen des mérites
de Christ et un renoncement à nos propres mérites.
Dieu
ne vous retirera jamais le salut qu’il vous a accordé. Pour
garder ce salut il vous suffit de rester enracinés dans sa grâce. C’est
ce que Dieu a rappelé à Paul : “Ma grâce te suffit” (2 Corinthiens 12.9).
Ma prière en ce jour :
« Merci Seigneur de t’être engagé à me garder
dans le salut ; pour ma part, je veux persévérer à demeurer dans la grâce, car
elle seule est la source du salut. Amen !»
Paul Calzada
Source : https://faitesdesdisciples.com/lueurs-du-matin