Le professeur est entré et a dit qu'il allait nous aider Ã
réviser un peu juste avant l'épreuve. Nous avons travaillé ensemble à partir de
notre manuel, mais il y avait des points dont je n'avais jamais entendu parler.
Lorsqu'on lui demanda des explications, notre professeur
décréta qu'ils étaient dans le livre et que nous étions donc tenus de les
connaître. C'était irréfutable. Enfin, il fut temps de passer l'épreuve.
« Laissez vos
feuilles retournées sur votre bureau jusqu'à ce que tout le monde ait la
sienne, et je vous donnerai le signal du départ », ordonna notre
professeur.
Quand nous avons retourné les feuilles, les réponses
étaient écrites dessus ! En bas de la page, il était noté : « Voici le terme de l'examen final. Toutes les
réponses de votre épreuve sont correctes. A l'examen final, vous aurez « A
». Pourquoi ? Parce que le créateur du texte a donné les réponses. Tout le
travail que vous avez fourni pour préparer cet examen ne vous a pas aidé Ã
avoir ce "A". Vous n'avez fait
qu'expérimenter la grâce. »
Il fit ensuite le tour de la salle, et il demanda à chaque
étudiant l'un après l'autre : « Quelle
est ta note ? La mérites-tu ? Toutes tes révisions t'ont-elles aidé à l'obtenir
? »
Moi qui n'ai rien d'un pleurnicheur, j'ai dû retenir mes
larmes en répondant aux questions et en
pensant à la façon dont le Créateur a passé l'épreuve pour moi.
Après cela, le professeur nous déclara : « Pendant tout le semestre, j'ai essayé de
vous enseigner que vous êtes un
réceptacle de la grâce de Dieu. Je me suis efforcé de vous inculquer le
fait que vous avez besoin de manifester
ce don en travaillant avec des jeunes. Ne les matraquez pas ; ce ne sont
pas vos ennemis. Aidez-les, car ils ne souviendront votre ministère que si ce
dernier est plein de grâce ! »
Il nous fit ensuite remarquer que certains d’entre nous
avaient dû réviser pendant des heures et d’autres juste quelques minutes, mais
que tous avaient obtenu la même note. Il nous rappela une histoire que Jésus a
racontée dans Matthieu 20. Le
propriétaire d’une vigne engagea des ouvriers dans son champ et convint de leur
payer une certaine somme. A plusieurs reprises dans la journée, il embaucha de
nouveaux travailleurs. A l’heure de la paie, tous reçurent la même somme. Quand
ceux qui avaient été embauchés dès le matin se mirent à protester, le
propriétaire leur dit : « Vois-tu d'un
mauvais œil que je sois bon ? » (Matthieu
20.15) «
Le professeur expliqua qu'il n'avait jamais terminé
l’année de cette façon auparavant et qu'il ne le referait sans doute jamais,
mais qu'en raison du contenu de la plupart de nos discussions en classe, il lui
semblait que nous avions besoin d’expérimenter la grâce de Dieu.
Ephésiens 2:8 « Car c’est
par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas
de vous, c’est le don de Dieu ».
Texte d’une vidéo sur la chaîne 365 histoires (Racontée
par Jean-Louis Gaillard).