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Maranatha 77 "JESUS REVIENT BIENTOT"
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Le but de l'Evangile
de WATCHMANN NEE
Aux yeux du monde, le service du Seigneur, et le don de nous-mĂŞmes au Seigneur, pour Son service, sont un pur gaspillage.














Nous prendrons comme point de départ un épisode des Évangiles qui se place à l’ombre même de la Croix – un épisode qui, dans ses détails, est à la fois historique et prophétique.

« JĂ©sus se trouvait Ă  Bethanie dans la maison de Simon, le lĂ©preux. Pendant qu’il Ă©tait Ă  table, une femme entra, portant un vase d’albâtre, plein d’une huile d’un nard pur de grand prix. Ayant brisĂ© le vase, elle rĂ©pandit le parfum sur la tĂŞte de JĂ©sus … JĂ©sus dit … En vĂ©ritĂ©, je vous le dis, partout oĂą cet Évangile sera prĂŞchĂ©, dans le monde entier, ce qu’elle a fait sera aussi racontĂ© en mĂ©moire d’elle » (Marc 14/3, 6 et 9).

Le Seigneur a donc voulu que cette histoire de Marie, L’oignant d’un parfum de grand prix, accompagne toujours l’Évangile ; ce que Marie a fait devait toujours être associé à ce que le Seigneur a fait. C’est ce qu’Il a dit Lui-même. Qu’a-t-Il voulu nous apprendre par là ?
Sans doute connaissons-nous tous très bien le rĂ©cit de l’acte de Marie. D’après les dĂ©tails qui nous sont donnĂ©s dans le chapitre 12 de l’Évangile de Jean, oĂą l’incident suit de très près le retour de son frère Ă  la vie, nous pouvons comprendre que la famille n’était pas très riche. Les soeurs devaient elles-mĂŞmes faire le travail de la maison ; et il nous est dit que, Ă  cette fĂŞte, Â« Marthe servait » aussi (Jean 12/2). Nous pouvons penser que chaque pièce d’argent avait une valeur pour elles. Et, cependant, l’une des soeurs, Marie, qui possĂ©dait parmi ses trĂ©sors un vase d’albâtre contenant un parfum d’une valeur de plus de trois cents deniers , l’offrit tout entier au Seigneur. Pour la raison humaine, c’était rĂ©ellement trop ;c’était donner au Seigneur plus que ce qui lui Ă©tait dĂ» . C’est pourquoi Judas, approuvĂ© par les autres disciples, prit l’initiative, et exprima la dĂ©sapprobation de tous, en jugeant l’acte de Marie comme du gaspillage.

« Quelques uns s’indignaient entre eux et disaient : « Pourquoi perdre ainsi ce parfum ? Car on pouvait le vendre plus de trois cents deniers et les donner aux pauvres. Ainsi ils murmuraient contre elle » (Marc 14/4,5). Ces paroles nous amènent Ă  ce que je crois ĂŞtre la pensĂ©e du Seigneur, c’est-Ă -dire Ă  voir ce que signifie ce mot « gaspillage » ?
Qu’entend-on par gaspillage ? Gaspiller signifie, entre autres choses, donner au-delà de ce qui est nécessaire. Si un euro suffit pour payer un objet, et que vous en donnez cent, c’est du gaspillage. Si cinquante grammes sont suffisants, et que vous donnez un kilogramme, c’est du gaspillage. Si trois jours sont suffisants pour accomplir un travail, et que vous y passez toute une semaine, c’est du gaspillage. Gaspiller, c’est donner plus que ce que vaut la chose. Si quelqu’un reçoit davantage que ce qu’il est jugé digne de recevoir, c’est du gaspillage .
Mais souvenons-nous que le Seigneur a voulu que le récit qui nous occupe, l’acte de Marie, accompagne l’Évangile partout ou celui-ci sera prêché. Pourquoi ? Parce qu’Il veut que la prédication de l’Évangile produise quelque chose de semblable à l’action de Marie, c’est-à-dire des hommes et des femmes qui viennent à Lui, pour se donner à Lui sans compter, pour se « gaspiller pour Lui ». C’est le fruit qu’Il recherche.

Il nous faut considérer cette question de « gaspillage pour le Seigneur » sous deux angles, celui de Judas, et celui des autres disciples ; et dans ce but, nous comparerons les récits parallèles :

Jean 12, 4-6 : Â« Judas Iscariote, l’un des disciples, celui qui devait le trahir, dit : Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum trois cent deniers, pour les donner aux pauvres ? Il disait cela, non qu’il se souciât des pauvres, mais parce qu’il Ă©tait voleur et que, tenant la bourse, il prenait ce qu’on y mettait ».

Matthieu 26, 8-9 : Â« Les disciples, voyant cela, furent indignĂ©s et dirent : A quoi bon cette perte ? On pouvait vendre ce parfum très cher et en donner le prix aux pauvres ».

Tous les douze disciples jugeaient l’acte de Marie comme du gaspillage. Pour Judas, Ă©videmment, qui n’avait jamais appelĂ© JĂ©sus « Seigneur », tout ce qui Lui Ă©tait offert Ă©tait du gaspillage. Non seulement le parfum Ă©tait du gaspillage, mais de l’eau l’aurait Ă©tĂ© aussi. Judas reprĂ©sente ici le monde. Aux yeux du monde, le service du Seigneur, et le don de nous-mĂŞmes au Seigneur, pour Son service, sont un pur gaspillage. Il n’a jamais Ă©tĂ© aimĂ©. Il n’a jamais eu de place dans le coeur de ce monde ; tout ce qui Lui est donnĂ© est donc considĂ©rĂ© comme du gaspillage. On dira, en parlant de chrĂ©tiens : Â« Cet homme aurait pu avoir une belle position dans le monde, s’il n’était pas chrĂ©tien » !
Parce qu’un homme a des talents ou certains avantages naturels, aux yeux du monde, on considérera qu’il est regrettable qu’il serve le Seigneur, que de tels hommes ont réellement une trop grande valeur pour Lui. « Quel gaspillage d’une vie utile ! » dira-t-on.

Permettez-moi de vous rappeler une expĂ©rience personnelle. En 1929, je rentrai de ShangaĂŻ Ă  Foochow, ma ville natale. Un jour oĂą je marchais dans la rue, appuyĂ© sur une canne, Ă  cause d’une grande faiblesse et de ma santĂ© Ă©branlĂ©e, je rencontrai l’un de mes anciens professeurs d’universitĂ©. Il m’invita dans un salon de thĂ©, et nous nous assĂ®mes ensemble. Il me regarda de la tĂŞte aux pieds, et me dit enfin : Â« Oui, le savez-vous … Durant vos annĂ©es de collège, nous avions beaucoup d’estime pour vous, et nous avions l’espoir que vous accompliriez de grandes choses. Allez-vous me dire que vous ĂŞtes arrivĂ© Ă  cela ? » Il me posa cette question cinglante, en me fixant de ses yeux pĂ©nĂ©trants. Je dois confesser que, en l’entendant, mon premier dĂ©sir fut de m’effondrer et de pleurer. Ma carrière, ma santĂ© – j’avais tout perdu, et mon vieux professeur, qui m’avait enseignĂ© le Droit au collège, Ă©tait lĂ , devant moi, et me demandait : Â«En ĂŞtes-vous encore Ă  ce mĂŞme point, sans aucun succès, sans rien Ă  faire valoir ? »

Mais l’instant d’après – et je dois dire que ce fut la première fois de ma vie – je connus rĂ©ellement ce que signifie d’avoir « l’Esprit de gloire » reposant sur moi. La pensĂ©e d’avoir pu donner ma vie Ă  mon Seigneur inonda mon âme de gloire. En vĂ©ritĂ©, l’Esprit de gloire Ă©tait sur moi Ă  ce moment-lĂ . Je pus relever les yeux, et sans aucune rĂ©serve, je rĂ©pondis : Â« Seigneur, je Te loue ! C’est la meilleure chose que j’aie pu faire ; c’est le bon chemin que j’ai choisi ! »Aux yeux de mon professeur, c’était une perte totale que de servir le Seigneur ; mais c’est bien le but de l’Évangile – nous amener Ă  une vĂ©ritable apprĂ©ciation de Sa valeur, Ă  reconnaĂ®tre ce dont Il est digne.

Judas jugeait donc que c’était du gaspillage. (Voyez Jean 12, 4-6). Le monde raisonne toujours ainsi : Â« Ne peux-tu pas trouver un meilleur emploi pour ta vie ? Ne peux-tu pas faire quelque chose de meilleur pour toi-mĂŞme ? Tu vas un peu trop loin en te donnant ainsi entièrement au Seigneur ».

Mais si le Seigneur en est digne, comment pourrais-je parler de gaspillage ? Il est digne d’être ainsi servi. Que je sois Son prisonnier, Il en est digne. Il est digne que je vive uniquement pour Lui. Il est digne. Peu importe ce que le monde en pense. Le Seigneur dit : « Laissez-lĂ  ». Ainsi, ne nous inquiĂ©tons pas. Que les hommes disent ce qu’ils veulent, nous pouvons nous appuyer sur cette parole du Seigneur : « Elle a fait une bonne action ».

Watchman Nee, extrait du dernier chapitre du livre « la vie chrĂ©tienne normale Â»

Source : www.lesarment.com

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