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Le danger d'une vie basée sur les émotions
de WATCHMANN NEE
Si notre amour n’existe que lorsqu’il est assorti d’une sensation, peut-être qu’alors ce n’est pas Dieu que nous aimons, mais la sensation.... Si on aime vraiment Dieu, on touche du doigt cette vérité : « Les grandes eaux ne peuvent éteindre l’amour, et les fleuves ne le submergeraient pas » (Cant. 8:7).










Par Watchman Nee

Note du Sarment : Une vision de la vie chrĂ©tienne qui a graduellement Ă©tĂ© remplacĂ©e justement par ce qui est dĂ©crit ici, d’une manière prophĂ©tique. Cette sorte d’enseignement ne fait pas partie de ceux qu’on peut lire vite en pensant les avoir assimilĂ©s. Extrait de « l’homme spirituel » de Watchman Nee (Editions Monnier).

Ceux qui font (sans s’en rendre compte) de leurs sensations le principe de leur vie s’exposent Ă  de nombreux dangers. Le dĂ©veloppement de la sensibilitĂ© spirituelle est gĂŞnĂ© par la substitution d’une sensation Ă  l’intuition de l’esprit. L’intuition ne peut ĂŞtre active que si l’émotivitĂ© est tranquille. Ce n’est qu’alors qu’elle peut communiquer sa pensĂ©e au croyant. Et elle se fortifie si elle est frĂ©quemment utilisĂ©e. Mais la volontĂ© de celui qui s’appuie sur ses sentiments se trouve frustrĂ©e dans sa puissance souveraine. Son intuition est Ă©touffĂ©e et ne peut pas s’exprimer distinctement. Comme de ce fait la volontĂ© perd ses moyens, il faut au croyant d’autant plus de secours de la part de ses sentiments. Si l’émotivitĂ© est en hausse, la volontĂ© est active, mais si l’émotivitĂ© ne fonctionne plus, la volontĂ© abandonne la partie. Elle ne peut rien faire par elle-mĂŞme ; elle a besoin de l’émotivitĂ© pour ĂŞtre mise en mouvement. Entre temps naturellement la vie spirituelle du croyant baisse de plus en plus, en sorte qu’elle paraĂ®t tout Ă  fait Ă©teinte quand les sensations ont cessĂ©.

Cette erreur a pour cause l’influence trompeuse exercée par les sensations. A ses heures d’extase, l’enfant de Dieu sent non seulement l’amour du Seigneur, mais il a intensément conscience de son propre amour pour Lui.

Dès lors, la question qui se pose est la suivante : ce croyant aime-t-il vraiment le Seigneur quand il Ă©prouve ce sentiment d’exultation ? Ou bien est-ce ce dĂ©bordement de joie qu’il aime ? C’est Dieu, bien sĂ»r, qui donne cette joie ; mais n’est-ce pas aussi Lui qui l’enlève ? Si notre amour pour Lui est sain, nous devons en manifester la ferveur dans quelque circonstance qu’il nous place. Si notre amour n’existe que lorsqu’il est assorti d’une sensation, peut-ĂŞtre qu’alors ce n’est pas Dieu que nous aimons, mais la sensation.

En outre on peut se mĂ©prendre sur la nature de cette sensation, en la prenant pour Dieu Lui-mĂŞme, alors qu’il y a une grande diffĂ©rence entre Dieu et la joie de Dieu. Quand ses sensations se sont tues, c’est alors seulement que le chrĂ©tien se rendra compte – le Saint-Esprit le lui fera voir – que ce qu’il recherchait si sĂ©rieusement, ce n’était pas Dieu, mais la joie de Dieu. Il n’aimait pas rĂ©ellement Dieu ; ce qu’il aimait, c’était la sensation que lui apportait la joie. La manifestation sensible, c’est vrai, donne le sentiment de l’amour et de la PrĂ©sence de Dieu, mais ce n’est pas Lui seul qu’on aime, on L’aime plutĂ´t parce qu’on se sent rafraĂ®chi, heureux et lĂ©ger. C’est pour cela qu’on cherche Ă  nouveau la sensation quand elle s’est retirĂ©e. Si on aime vraiment Dieu, on touche du doigt cette vĂ©ritĂ© : Â« Les grandes eaux ne peuvent Ă©teindre l’amour, et les fleuves ne le submergeraient pas » (Cant. 8/7).

C’est là naturellement une des leçons les plus difficiles à apprendre. Si c’est selon Sa volonté que nous jouissons de Sa félicité, ce bienfait nous sera profitable. Mais nous ne ferons pas de grands progrès spirituels si nous trouvons notre satisfaction dans la joie que Dieu donne, plutôt qu’en Dieu, notre joie. Car ce serait témoigner plus d’estime au don qu’au donateur. Ce serait au surplus une preuve que nous continuons à vivre de notre vie psychique et n’avons pas encore saisi ce qu’est une vraie vie spirituelle. Dieu cherche à détruire toutes les idoles que nous adorons à côté de Lui. Il tient à écarter tout ce qui fait obstacle à notre marche spirituelle. Il entend nous voir vivre en Lui et non pas dans nos sensations.

Un autre danger peut se prĂ©senter pour ceux qui vivent par leurs sentiments plutĂ´t que par leur esprit – avec le concours de la volontĂ©. Ils peuvent ĂŞtre sĂ©duits par satan. Il y a lĂ  quelque chose qu’il faut absolument savoir. Satan est habile Ă  contrefaire les sensations qui viennent de Dieu. S’il cherche Ă  crĂ©er de la confusion dans la vie de ceux qui marchent vraiment par l’esprit, Ă  combien plus forte raison cherchera-t-il Ă  jouer des tours Ă  ceux qui obĂ©issent Ă  leurs sentiments ! En recherchant les Ă©motions, ils tombent directement sous l’empire de satan, qui sera ravi de leur procurer des sensations de tous genre, qu’ils prendront toutes comme venant de Dieu.

Les phĂ©nomènes sensoriels que nous avons dĂ©crits font aujourd’hui un mal considĂ©rable Ă  la vie spirituelle du peuple de Dieu. Des chrĂ©tiens sans nombre sont tombĂ©s dans le fossĂ© qui bordait leur chemin. Ils ont totalement ignorĂ© que c’est dans leur esprit que le Saint-Esprit dĂ©ploie son activitĂ©. Ce qui produit une sensation dans le corps vient du mauvais esprit neuf fois sur dix. Pourquoi ce piège cause-t-il tant de dommages dans l’Église ? Parce qu’au lieu de vivre dans l’esprit, on aime vivre dans les sentiments. Il faut rĂ©sister Ă  toutes les sensations corporelles, et n’ajouter foi Ă  aucune impression d’ordre physique.
La seule direction sûre nous vient de l’intuition, dans les profondeurs de notre être.

Une observation attentive de la vie sensitive du chrĂ©tien peut mettre Ă  nu son principe sous-jacent. Il n’est autre que « la satisfaction du moi ». Pourquoi le sentiment de joie est-il si recherchĂ© ? Pour satisfaire le moi. Pourquoi la stĂ©rilitĂ© est-elle si abhorrĂ©e ? Parce qu’il faut sauver le moi. Pourquoi recherche-t-on des sensations physiques ? Pour le moi. Pourquoi soupire-t-on après des manifestations surnaturelles ? Pour la satisfaction du moi.
Oh ! Que le Saint-Esprit nous ouvre les yeux sur ce qu’il y a de vie propre (vie naturelle) dans cette vie sensitive prĂ©tendue « spirituelle » ! Que le Seigneur nous montre, quand notre vie dĂ©borde de joyeuse Ă©motion, que c’est encore le moi qui est au centre ! c’est l’amour du plaisir, pas autre chose ! Le caractère rĂ©el ou illusoire de la vie spirituelle peut ĂŞtre jugĂ© par la manière dont nous traitons le moi …

Source : http://www.lesarment.com

 

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