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L’absence de Sa Présence et la présence de son absence
de DIVERS AUTEURS
.... aucun substitut ne peut complètement masquer le fait que l’Esprit est absent et que la Présence de Dieu a été retenue.











Par Rick Frueh

Traduit par N. Pierre


Et il vint un temps oĂą Dieu n’était plus nĂ©cessaire… uniquement sa description. 

Et en ces temps-là le christianisme est devenu une histoire religieuse, et son Esprit n’est plus ni recherché ni nécessaire.

 

L’Eglise occidentale a perdu sa soif de la prĂ©sence authentique de Dieu. Je ne parle pas de mysticisme ou de superstition. Je ne parle pas de quelconques sĂ©ances, telles ces expĂ©riences oĂą des personnes recherchent et Ă©coutent des voix, des cloches ou des coups violents. Je parle de la PrĂ©sence de Dieu au travers de la puissance de l’Esprit. Et cette PrĂ©sence a Ă©tĂ© remplacĂ©e par une organisation, des services scĂ©narisĂ©s, des informations, des cĂ©rĂ©monies, de la musique et des discours persuasifs provenant de la sagesse humaine. L’ensemble du concept du « culte Â» du dimanche matin est façonnĂ© d’après la culture occidentale et ce n’est pas un rassemblement d’adorateurs remplis de l’Esprit, adorateurs qui ont priĂ© toute la semaine et qui se sont levĂ©s tĂ´t pour prĂ©parer leurs cĹ“urs Ă  la rencontre du Christ ressuscitĂ©. Non, il s’agit ici lĂ  d’une pratique religieuse.

 

Tout ce spectacle n’est qu’une tromperie Ă©tonnante et insidieuse qui est perpĂ©trĂ©e contre l’église visible. Et dimanche après dimanche des millions de personnes se dĂ©versent sur des chaises et sur des bancs, passant lĂ  le temps qu’il leur est allouĂ©, laissant leurs Ă©motions dĂ©river de l’optimisme Ă  ce qu’elles Ă©taient Ă  leur arrivĂ©e. Et les restaurants se remplissent, et les tĂ©lĂ©viseurs ressuscitent et toutes ces choses demeurent comme elles l’étaient le samedi et le resteront jusqu’à la prochaine Ă©tape des mini-sĂ©ries que l’on nomme « le culte du dimanche matin Â». Rappelez-vous, ces rassemblements sont censĂ©s ĂŞtre un rassemblement de croyants qui sont venus pour rencontrer collectivement Christ, pour prier, Ă©couter Sa Parole, et ĂŞtre transformĂ©s. Et après avoir rencontrĂ© le CrĂ©ateur et le RĂ©dempteur, cette assemblĂ©e devrait frĂ©quemment manifester les effets remarquables de cette rencontre après leur dĂ©part du lieu du culte, n’est-ce pas? J’aimerais que nous soyons honnĂŞtes sans tomber dans le fantasmagorique. Si ce que nous affirmons est vrai, comment pouvons-nous alors expliquer ce mini-pèlerinage redondant qui s’affiche avec une telle cohĂ©rence hebdomadaire et qui a de façon significative moins d’impact qu’un excitant match de basket au lycĂ©e ? Ces personnes quittent les lieux en se sentant mieux dans leur peau et en Ă©tant Ă©difiĂ©s par l’évĂ©nement plutĂ´t que par le fait de rencontrer le Seigneur RessuscitĂ©.

 

Mais c’est cela qui a fini par ĂŞtre attendu, acceptĂ©, et mĂŞme apprĂ©ciĂ©. Ceci, mes amis, est l’«église» selon le sens courant occidental. C’est, en substance, des personnes qui viennent dans le but de se rencontrer les uns les autres avec en intermèdes des moments musicaux dĂ©licieux. Un certain homme avec quelque Ă©loquence est invitĂ© Ă  partager quelques soliloques [monologues, discours que l'on tient pour soi-mĂŞme.] inoffensifs, soliloques destinĂ©s Ă  ĂŞtre apprĂ©ciĂ©s par tous. Et après le dernier amen les fidèles retournent Ă  leur existence banale, Ă  leur existence qui n’a rien de remarquable parmi celles des autres, existence qui n’a aucun impact au sein de l’obscuritĂ©. Et si par hasard vous pouviez rendre visite Ă  l’un de ces rassemblements, vous pourriez voir, entendre et ressentir l’absence de la prĂ©sence ainsi que la prĂ©sence de l’absence de Dieu, si tant est que vous ayez dĂ©jĂ  expĂ©rimentĂ© la prĂ©sence du Dieu CrĂ©ateur.

Gen 3/7- 8 : Les yeux de l’un et de l’autre s’ouvrirent, ils connurent qu’ils Ă©taient nus, et ayant cousu des feuilles de figuier, ils s’en firent des ceintures. Alors ils entendirent la voix de l’Éternel Dieu, qui parcourait le jardin vers le soir, et l’homme et sa femme se cachèrent loin de la face de l’ÉTERNEL Dieu, au milieu des arbres du jardin

 

Lorsqu’Adam et Eve ont péché, ils se sont éloignés de la présence du Seigneur. Et un peuple pécheur fera la même chose de nos jours. L’église remplacera la présence de Dieu par toutes sortes d’excitation, de divertissements et d’éléments visuels. La foule bigarrée qui assiste aux réunions du dimanche matin s’attachera finalement à presque n’importe quoi excepté à la présence de Dieu. Je réalise que Dieu est partout, mais lorsque nous parlons de la présence de Dieu, nous signifions par là une atmosphère qui invite l’Esprit de Dieu et qui lui permet d’exercer librement son ministère au sein du peuple de Dieu. Ne vous méprenez pas, rechercher la présence de Dieu n’est cependant pas un exercice facile. Cela coûte très cher. Mais depuis que l’église a quasiment ignoré la prière, le jeûne, ainsi que la repentance, la présence du Seigneur a depuis longtemps pris la fuite.

 

Les services religieux dans la plupart des rassemblements évangéliques sont donc dorénavant planifiés tout comme sont bien huilés les événements qui doivent produire des effets escomptés. Les personnes partent en se sentant mieux et en ayant vécu un sentiment communautaire. Et on leur a caressé leur estime de soi, encouragé leurs rêves et réchauffé leur cœur. Mais, sans parler de la réalité de celle-ci, n’avons-nous pas abandonné le concept même de la présence de Dieu? Comment se fait-il que des personnes puissent parler de toutes sortes de choses puis lorsque le rideau se lève tout le monde se met à chanter au bon moment et se met à faire des gestes d’adoration? Et la puissance de l’adoration monte et descend à plusieurs reprises selon les directives du leader du culte. La scène du culte est aussi totalement arrangée comme le serait une pièce de théâtre et quelle que soit l’atmosphère il y subsiste toujours une limite de temps. L’adoration doit prendre fin à un certain moment et le reste du service doit avoir lieu. Et le service en lui-même doit se terminer à une heure raisonnable de peur que les personnes ne se lassent et ne partent, et pire encore, qu’elles aillent ailleurs la semaine suivante.

 

Mais pour ceux qui peuvent comprendre cela, il existe de nombreux substituts à la Présence de Dieu, mais aucun substitut ne peut complètement masquer le fait que l’Esprit est absent et que la Présence de Dieu a été retenue.

Actes 3/18-19 Mais Dieu a ainsi accompli les choses qu’il avait prĂ©dites par la bouche de tous ses Prophètes, que le Christ devait souffrir.Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos pĂ©chĂ©s soient effacĂ©s, afin que des temps de rafraĂ®chissement viennent de la part du Seigneur.

 

Il y a ici un temps de rafraĂ®chissement dans la PrĂ©sence du Seigneur. Cela peut apporter soit la joie, soit la paix, soit la grâce, soit la repentance, soit le brisement, ou une combinaison de ces choses, mais c’est certain que vous ne pouvez ressentir la PrĂ©sence de Dieu et ne pas ĂŞtre rĂ©gĂ©nĂ©rĂ© et sanctifiĂ©. L’église occidentale a Ă©tĂ© tellement endoctrinĂ©e par la culture qu’elle construit encore ses rencontres en gardant un Ĺ“il sur les contraintes de temps, les divertissements et les « contacts Â». Qu’est-ce que je veux dire par « contacts Â»? Eh bien, dans les annĂ©es 90 il existait des livres qui avaient pour thèmes les manières spĂ©cifiques de contacter les gens dans le but de les acheminer dans votre communautĂ© locale. Par exemple, le premier prĂ©posĂ© au parking, un prĂ©posĂ© amical, est le premier contact, puis chaque prĂ©posĂ© au stationnement ultĂ©rieur devient un contact supplĂ©mentaire. Tous Ă©taient formĂ©s pour repĂ©rer les visiteurs et ĂŞtre aussi convivial qu’il Ă©tait humainement possible de l’être.

 

Chaque visiteur motorisé avait alors quelqu’un pour le guider ou l’accompagner, les enfants vers leur classe respective pour l’école du dimanche, les adultes vers le sanctuaire principal. Alors qu’ils atteignent la porte principale, il y a là une personne extrêmement sympathique qui fait en sorte qu’ils se sentent accueillis. On leur remet de la littérature et une carte de bienvenue avec des étiquettes pour leur nom. Puis la famille est ensuite transférée vers un placeur souriant puis chacun conduit vers son siège. La famille est reconnue publiquement au moment de l’accueil communautaire durant le service et leurs cartes de visiteurs sont recueillies au moment des offrandes. De nombreuses églises appellent ces nouveaux à la maison le dimanche après-midi ou au moins le lundi. Quelqu’un peut alors venir à la maison et une lettre de remerciement pour la visite de cette famille est envoyée le lundi. Toutes ces interactions sont connues en tant que «contacts» dans le domaine de la vente au sein du monde séculier et elles sont conçues pour créer une voie d’accès pour une vente. Et l’Eglise a aussi adopté une telle stratégie.

 

Il n’y a rien de mal Ă  ĂŞtre sympathique, mais lorsque cela devient un art pour capturer des personnes et les amener dans une communautĂ© particulière, cela peut facilement devenir de la manipulation. Et bien d’autres moyens sont utilisĂ©es afin d’augmenter la frĂ©quentation de l’église, y compris Ă  travers le formatage des chants et des prĂ©dications afin de faire appel Ă  ce que les personnes aiment et dĂ©sirent. De nombreux investigateurs d’églises font du porte-Ă -porte au sein de la communautĂ© et demandent aux personnes ce qu’elles aiment au sein de l’église locale et après avoir Ă©valuĂ© les rĂ©sultats de ce sondage, l’église conçoit son service en consĂ©quence. Pouvez-vous imaginer une telle chose? Et on ignore dans tout cela, ce que dĂ©sire le Seigneur et ce que nous pouvons faire pour implorer Sa prĂ©sence et recevoir l’onction au sein de nos rassemblements?

II Chron.5/11-14 : Au moment oĂą les sacrificateurs sortirent du lieu saint, (-car tous les sacrificateurs prĂ©sents s’étaient sanctifiĂ©s sans observer l’ordre des classes, 12 et tous les LĂ©vites qui Ă©taient chantres, Asaph, HĂ©man, Jeduthun, leurs fils et leurs frères, revĂŞtus de byssus, se tenaient Ă  l’orient de l’autel avec des cymbales, des luths et des harpes, et avaient auprès d’eux cent vingt sacrificateurs sonnant des trompettes, 13 et lorsque ceux qui sonnaient des trompettes et ceux qui chantaient, s’unissant d’un mĂŞme accord pour cĂ©lĂ©brer et pour louer le Seigneur, firent retentir les trompettes, les cymbales et les autres instruments, et cĂ©lĂ©brèrent le Seigneur par ces paroles) : Car il est bon, car sa misĂ©ricorde dure Ă  toujours! en ce moment, la maison, la maison duSeigneur fut remplie d’une nuĂ©e. 14 Les sacrificateurs ne purent pas y rester pour faire le service, Ă  cause de la nuĂ©e; car la gloire du Seigneur remplissait la maison de Dieu.

 

Nous savons que le Seigneur ne réside pas de nos jours dans des bâtiments faits de bois et de pierre, mais qu’il réside dans le cœur des croyants en Jésus. Mais il existe de nombreux principes que nous pouvons glaner à partir des récits de l’Ancien Testament concernant le culte et le Temple. Nous sommes, bien sûr, le temple du Seigneur aujourd’hui. Mais puisque que David était un homme de guerre Dieu ne lui a pas permis de construire le Temple, mais à la place il lui a permis d’instruire Salomon, son fils. Et Salomon était obéissant au commandement qui lui a été donné. Enfin vint le jour où le peuple de Dieu entra dans ce temple et adora Dieu.

 

Il y avait Ă©normĂ©ment de musique et de chant et le peuple de Dieu avait priĂ© et s’était prĂ©parĂ© Ă  rencontrer son Dieu et Ă  adorer la beautĂ© de Sa saintetĂ©. Ce fut un jour sacrĂ©. Mais en ce jour de sacrifice et de culte Dieu entendit leurs cĹ“urs et il a visitĂ© ce temple par la gloire de Sa PrĂ©sence. Vous voyez, cela n’était pas en lien avec le Temple. C’était en lien avec le Seigneur Lui-mĂŞme. Et quel plus grand don que le don de Sa PrĂ©sence? La PrĂ©sence du Seigneur Ă©tait si puissante que les prĂŞtres ne pouvaient mĂŞme pas supporter le poids d’une telle puissance. Oh, avoir pu ĂŞtre lĂ  ce jour-lĂ ! Aucune coupure de ruban en vue, aucun message d’accueil destinĂ© au maire, comme invitĂ©s aucuns dirigeants de banque, aucune odeur de moquette fraiche ; et n’avoir tout simplement que la puissance Ă©crasante de la shekinah, de la gloire de Dieu qui emplit le lieu de culte !!

 

Mais allez rapidement à la Nouvelle Alliance où l’Esprit a été donné et où la Parole s’est accomplie. Où sont alors cette faim et cette soif de Sa Présence? Le confort, le savoir et l’efficacité sont les maitres mots des rassemblements modernes. Les personnes affluent en n’ayant pas du tout passé de temps dans la Présence de Dieu, elles s’assoient et elles s’attendent à être diverties alors que leur participation culmine avec des chants dont les mots atteignent le plafond. La parodie de toutes ces choses est incroyable. Des personnes qui adorent Dieu sans l’Esprit de Dieu?

 

Je ne suis pas un pourchasseur de miracle mais je ne restreins ni Dieu et ni le ministère de l’Esprit Saint. Je crois en tous les dons indépendamment du fait que de nombreuses personnes en abusent et créent même leurs propres faux dons Et je crois que lorsque le peuple de Dieu prie avec sincérité, jeûne et se soumet totalement au Seigneur, que Dieu le récompensera au travers de visites spéciales et même inhabituelles, au travers de Sa présence et de Sa puissance. Et ceux-là n’auront pas besoin de chars à bœufs humains. Ils viendront avec une telle puissance que nous serons sanctifiés, que nous serons purifiés, que nous serons brisés, et nous serons amenés à une sorte de repentance qui nous changera et glorifiera Christ. N’est-ce pas ce à quoi votre cœur aspire ardemment ?

 

Mais si nous nous satisfaisons de ce que nous avons actuellement en ce qui concerne la rĂ©vĂ©lation de Christ ainsi qu’en ce qui concerne Sa PrĂ©sence parmi nous, nous n’avons alors besoin de rien changer. Si nous n’avons pas si intensĂ©ment faim et soif de notre RĂ©dempteur au point que nous ne pouvons pas nous empĂŞcher de le chercher de tout notre ĂŞtre, ce que nous faisons actuellement nous suffira alors. Le diable, en fait, nous a convaincus du fait qu’il n’y a vraiment plus de Christ pour nous dans l’Esprit, et que tout miracle issu d’une rĂ©vĂ©lation ou que tout changement de vie qui dĂ©coule de rĂ©veil est pour des temps diffĂ©rents ou pour une autre gĂ©nĂ©ration. Notre gĂ©nĂ©ration doit utiliser des trucs, des stratĂ©gies ainsi que les progrès technologiques afin de crĂ©er l’illusion de Sa PrĂ©sence. Mais nous pouvons toujours nous remĂ©morer les jours d’autrefois et Ă©prouver une certaine nostalgie spirituelle.

 

Mais n’y a-t’il personne qui soit fatiguĂ© par la norme ? Qui d’entre-nous est gĂŞnĂ© par la stagnation, la redondance dans les rassemblements? Tout ce que nous faisons actuellement peut aisĂ©ment s’expliquer. Cherchons-nous Ă  expĂ©rimenter ce qui ne peut s’expliquer que par le ministère de l’Esprit de Dieu? Je ne crois pas qu’il puisse y avoir dans chaque culte une atmosphère de renouveau ou que nous, en tant qu’humains, nous puissions avoir une mĂ©tamorphose spectaculaire chaque dimanche matin. Non, cela deviendrait finalement aussi une tradition. Mais ce que je prĂ©tends, c’est que nous sommes tombĂ©s dans la fosse de la religion oĂą nous n’attendons pour le peuple de Dieu plus rien de spectaculaire et oĂą nous nous attendons Ă  ce qui attendu. Nous venons et nous nous attendons Ă  de la bonne musique, Ă  de la bonne camaraderie et Ă  de bonnes prĂ©dications. Mais le plus triste et le plus choquant concernant tout ce que nous avons appris Ă  volontairement accepter, c’est l’absence de Sa PrĂ©sence et la prĂ©sence de Son absence.

Et si tel est le cas, je ne traverserais pas la rue pour participer Ă  cela.

 

Source : http://www.blogdei.com

 

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