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N'essayez pas mais croyez
de JOHN G. LAKE
Arrêtons un peu de prier pendant 5mn, et commençons à croire Dieu ! Nous allons voir ce qui va se passer !






Par John G. Lake

Chapitre 4 tirĂ© de ses sermons sur le thème « Victoire sur les dĂ©mons, la maladie et la mort Â»

 

 

Nous lirons le ch 12 du livre des Nombres.

 

Ce passage de l’Ecriture commence lorsque Marie et Aaron murmurèrent contre Moïse. Beaucoup de gens perdent la bénédiction quand ils se mettent à s’occuper des affaires des autres. Dès le commencement, le Seigneur S’est efforcé de nous apprendre cette vérité. L’une des plus sévères leçons de la Parole de Dieu concerne les inconvénients que l’on rencontre quand on met son nez dans les affaires des autres.

 

Aaron Ă©tait le frère de MoĂŻse, et Marie sa sĹ“ur. Quand MoĂŻse a Ă©tĂ© appelĂ© par Dieu depuis le Buisson Ardent, il a commencĂ© Ă  trouver des excuses en invoquant ses difficultĂ©s d’élocution. Dieu lui a donnĂ© son frère Aaron, et lui a dit :

"Il parlera pour toi au peuple."

"Or MoĂŻse Ă©tait un homme fort patient, plus qu’aucun homme sur la face de la terre" (v3)

Dans toute l’histoire de l’humanitĂ©, aucun homme n’a eu autant de raisons de s’enorgueillir que MoĂŻse. Celui qui est petit s’enorgueillit en s’élevant, et celui qui est grand en abaissant les autres. Aucun homme n’a jamais entendu les paroles que Dieu a adressĂ©es Ă  MoĂŻse. Aucun n’a Ă©tĂ© honorĂ© par une mission semblable Ă  celle que Dieu a confiĂ©e Ă  MoĂŻse. Lorsque Dieu l’appela et l’envoya en Egypte, Il lui dit ces paroles très surprenantes :

"Tu tiendras pour lui la place de Dieu."

Ses paroles étaient comme celles de Dieu, et ses œuvres furent semblables à celles de Dieu. La conséquence des murmures de Marie contre Moïse fut qu’elle devint lépreuse.

"La nuĂ©e se retira de dessus la tente. Et voici, Marie Ă©tait frappĂ©e d’une lèpre, blanche comme la neige. Aaron se tourna vers Marie ; et voici, elle avait la lèpre. Alors Aaron dit Ă  MoĂŻse : De grâce, mon seigneur, ne nous fais pas porter la peine du pĂ©chĂ© que nous avons commis en insensĂ©s, et dont nous nous sommes rendus coupables !" (V. 10-11).

Alors MoĂŻse pria. Sa prière est caractĂ©ristique de nombreuses prières de la Bible. Elle est courte. Elle ne contient que sept mots :

"O Dieu, je te prie, guéris-la !"

Après la confession qu’Aaron avait faite de tout son cĹ“ur, le cĹ“ur de MoĂŻse fut touchĂ©, comme le fut le cĹ“ur de Dieu. Quand tu pries, crois !

 

Je voudrais vous parler un peu de la prière. Il me semble que cette prière de MoĂŻse est un merveilleux exemple de l’enseignement remarquable de JĂ©sus sur la foi, dans le ch 11 de Marc. Après avoir maudit le figuier, JĂ©sus utilise cet Ă©vĂ©nement pour exposer un merveilleux enseignement sur la foi en Dieu. Il dit :

"En vérité, en vérité…"

 

Lorsqu’un oriental employait ces paroles, il levait la main et parlait avec la solennitĂ© d’un serment. JĂ©sus a dit que nous devions faire quelque chose :

"Je vous le dis en vĂ©ritĂ©, si quelqu’un dit Ă  cette montagne : Ote-toi de lĂ  et jette-toi dans la mer, et s’il ne doute point en son cĹ“ur, mais croit que ce qu’il dit arrive, il le verra s’accomplir. C’est pourquoi je vous dis : Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir" (Marc 11.23-24).

Quand l’avez-vous reçu ? Mais :"en priant", c’est -Ă -dire au moment oĂą vous priez ! Vous l’avez dĂ©jĂ  ! C’est ce que cela signifie.

 

Nous avons eu dans notre groupe d’évangĂ©lisation un petit Anglais qui disait aux gens, lorsqu’ils priaient : - "ArrĂŞtons un peu de prier pendant 5mn, et commençons Ă  croire Dieu ! Nous allons voir ce qui va se passer !" C’est absolument fantastique de voir ce qui peut se passer quand les gens commencent Ă  croire Dieu !

 

 

Le cri de l’âme d’un frère.

 

Il existe une attitude de foi, une ouverture de l’âme à Dieu, un moment où Dieu nous saisit dans l’Esprit. Je peux imaginer le cri de l’âme de Moïse dans ces circonstances. Marie, sa propre sœur, était à présent frappée d’une lèpre »blanche comme la neige.«

 

Quels Ă©taient les sentiments de son cĹ“ur ? J’ai parfois pensĂ© que l’occasion oĂą j’ai criĂ© Ă  Dieu avec le plus de foi et de dĂ©termination, avec le dĂ©sir le plus ardent de voir s’accomplir Sa volontĂ©, a Ă©tĂ© celle oĂą j’ai priĂ© pour la guĂ©rison de l’une de mes sĹ“urs. Nous Ă©tions vraiment amis depuis notre enfance. Elle Ă©tait un peu plus âgĂ©e que moi. Je venais juste de recevoir la rĂ©vĂ©lation du ministère de guĂ©rison de JĂ©sus. Elle Ă©tait en train de mourir d’une perte de sang. Ma mère me tĂ©lĂ©phona un soir et me dit :

- "John, si tu veux voir ta sœur vivante, tu ferais mieux de venir tout de suite !"

 

Ă€ mon arrivĂ©e, ma mère me dit : - "Tu arrives trop tard, elle est partie !"

 

Je suis allĂ© près de son lit, et j’ai posĂ© ma main sur son front. Il Ă©tait pâle et froid. J’ai fait descendre ma main sur son cĹ“ur, et le cĹ“ur avait cessĂ© de battre. J’ai saisi un petit miroir et je l’ai tenu devant sa bouche, mais aucune buĂ©e ne l’a recouvert. Elle ne respirait plus. J’étais abasourdi. Son mari Ă©tait agenouillĂ© au pied du lit et pleurait. Leur bĂ©bĂ© dormait dans son berceau de l’autre cĂ´tĂ© de la chambre. Mon vieux père et ma mère Ă©taient Ă  genoux près du lit, et sanglotaient. Ils avaient dĂ©jĂ  vu mourir 8 de leurs enfants. Elle Ă©tait la 9ème. Mon âme Ă©tait agitĂ©e par une tempĂŞte.

 

Juste quelques semaines auparavant, ma femme avait Ă©tĂ© guĂ©rie alors qu’elle Ă©tait tout près de la mort. Avant cela, l’un de mes frères avait Ă©tĂ© guĂ©ri, après avoir Ă©tĂ© invalide pendant 22 ans. Peu auparavant, ma sĹ“ur aĂ®nĂ©e, qui avait 5 cancers dans ses seins, que l’on avait opĂ©rĂ©e 5 fois et que la mĂ©decine avait abandonnĂ©e, avait Ă©tĂ© guĂ©rie.

 

Regardant ma sĹ“ur, je dis : - Â»Oh Dieu ! Ce n’est pas Ta volontĂ© ! Je ne peux pas l’accepter ! C’est l’œuvre du diable et des tĂ©nèbres !«

 

C’est le diable qui dĂ©tient la puissance de la mort. Je dĂ©couvris un fait Ă©trange. Il y a des moments oĂą notre esprit s’accroche Ă  l’esprit de quelqu’un d’autre. D’une manière ou d’une autre, il me semblait que mon esprit s’accrochait Ă  l’esprit de ma sĹ“ur. Je me mis Ă  prier : - "Seigneur Bien-aimĂ©, il n’est pas possible qu’elle parte !"

 

Je me suis mis Ă  arpenter la chambre pendant un moment. Mon esprit criait Ă  Dieu pour qu’Il me montre quelqu’un qui avait assez de foi en Dieu, et que je pourrais appeler pour qu’il m’aide. Cela se passait il y a 25 ans, Ă  une Ă©poque oĂą celui qui se confiait Ă  Dieu pour la guĂ©rison passait presque pour un fou aux yeux de l’Eglise et du monde.

 

Que Dieu soit bĂ©ni, c’est diffĂ©rent Ă  prĂ©sent ! C’est l’avantage d’avoir des gens qui font confiance Ă  Dieu, qui marchent dans les voies de Dieu, qui vont ensemble, restent ensemble, et qui forment dans la sociĂ©tĂ© un noyau qui possède une certaine puissance pour Dieu. Je n’ai aucune confiance ni foi dans tous ces petits efforts que les gens dĂ©ploient quand ils courent ici et lĂ . La plupart de ces efforts s’évanouissent comme une vapeur. Si vous voulez que quelque chose de sĂ©rieux soit fait pour Dieu et pour l’humanitĂ©,unissez vos cĹ“urs, vos mains et vos Ă˘mes. Organisez-vous !

 

(John Lake dĂ©signe un bĂ©bĂ© dans l’auditoire) La maman de ce bĂ©bĂ© n’aurait pas Ă©tĂ© guĂ©rie s’il n’y avait pas eu un petit groupe dĂ©terminĂ© Ă  prier jusqu’à ce que cette femme soit guĂ©rie. Ils sont restĂ©s en prière toute la journĂ©e de lundi. A 5 heures de l’après-midi, ils avaient la victoire ! Cela leur a pris toute la journĂ©e. Je dĂ©sire que nous soyons assez remplis de l’Esprit et de foi pour que nos yeux spirituels puissent traverser les brouillards et voir ce qui se passait pendant cette journĂ©e, jusqu’à ce que les puissances des tĂ©nèbres soient dispersĂ©es et que la guĂ©rison se manifeste !

 

En arpentant de long en large la chambre de ma sœur, je pensais qu’il n’y avait qu’un seul homme qui pouvait avoir la foi dans ces circonstances, c’était John Alexander Dowie. Il habitait à près de mille kilomètres de là. Je pris le téléphone, appelai la Western Union, et leur dis que je voulais transmettre un télégramme au Docteur Dowie, en lui demandant de me répondre le plus vite possible.

 

Je lui expĂ©diai le tĂ©lĂ©gramme suivant : -"Apparemment, ma sĹ“ur est morte, mais mon esprit ne veut pas la laisser partir. Je crois que si vous priez, Dieu va la guĂ©rir." 

 

Voici la rĂ©ponse qu’il m’envoya : - "Tenez ferme Ă  Dieu. Je prie. Elle vivra."

 

Je l’ai dit mille fois, qu’aurais-je fait si, au lieu de recevoir ce tĂ©lĂ©gramme plein de foi, j’en avais reçu un envoyĂ© par un prĂ©dicateur chĂ©tif qui aurait pu me dire : - "Je crains que vous ne vous Ă©gariez", ou : - "Frère, vous ĂŞtes dĂ©rangĂ©" , ou encore : -  "Le temps des miracles est passĂ© !" 

 

La puissance de sa foi qui m’était transmise par ce tĂ©lĂ©gramme commença Ă  embraser mon âme d’éclairs. Pendant que j’écoutais la rĂ©ponse au tĂ©lĂ©phone, des Ă©clairs divins commencèrent Ă  jaillir dans mon esprit. Je me mis Ă  prier : - "Cette mort vient de l’enfer ! Elle ne peut pas ĂŞtre, elle ne doit pas ĂŞtre ! Au Nom de JĂ©sus-Christ, je dĂ©truis cette mort et cette maladie ! Elle vivra !" Ă€ la fin de ma prière, je tournai les yeux vers le lit, et je vis les paupières de ma sĹ“ur clignoter. Mais j’étais tellement Ă©chauffĂ© que je me dis : - "Je suis peut-ĂŞtre en train de me monter la tĂŞte !"

 

Alors je restai un moment auprès du tĂ©lĂ©phone, sentant toujours des Ă©clairs divins jaillir de mon âme. Puis je vis mon beau-frère se lever et tapoter le front de sa femme. Je compris que lui aussi avait vu quelque chose. Je lui dis : - "Qu’y a-t-il, Pierre ?" Il rĂ©pondit : - "Il me semble que j’ai vu bouger ses paupières !" Ă€ ce moment prĂ©cis, les paupières bougèrent Ă  nouveau.

 

5 jours plus tard, elle vint chez mon père, et toute la famille Lake fut rĂ©unie pour le repas de NoĂ«l. Pour la première fois de leur vie, ils Ă©taient tous en bonne santĂ© !

 

La prière persĂ©vĂ©rante est parfois nĂ©cessaire

 

Bien-aimĂ©s, ce n’est pas la longueur de nos prières qui nous permet d’être exaucĂ©s par Dieu, mais notre foi ! Cependant, je veux encourager ceux qui pensent que la prière persĂ©vĂ©rante est une nĂ©cessitĂ©, comme nous le pensons tous parfois. Nous n’avons pas la moindre idĂ©e des puissances des tĂ©nèbres contre lesquelles nous prions. Paul a dit :

 

»Car nous n’avons pas Ă  lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autoritĂ©s, contre les princes de ce monde de tĂ©nèbres, contre les esprits mĂ©chants dans les lieux cĂ©lestes« (EphĂ©siens 6 : 12).

 

Il faut parfois vous accrocher Ă  Dieu, rester devant Lui, traverser les nuages noirs et les tĂ©nèbres, aller jusqu’au bout de la nuit, jusqu’à ce que la foi de Dieu perce, et que l’œuvre soit achevĂ©e.

 

L’expĂ©rience de Daniel

 

Vous rappelez-vous l’expĂ©rience de Daniel, l’une des plus belles de la Bible ? Il lui fallait une rĂ©ponse du ciel. Il a jeĂ»nĂ© et priĂ© 21 jours. Le 21è jour, un ange lui apparut, venant directement du ciel, et lui dit :

»Daniel, homme bien-aimĂ©, sois attentif aux paroles que je vais te dire, et tiens-toi debout Ă  la place oĂą tu es ; car je suis maintenant envoyĂ© vers toi. Lorsqu’il m’eut ainsi parlĂ©, je me tins debout en tremblant. Il me dit : Daniel, ne crains rien ; car dès le premier jour oĂą tu as eu Ă  cĹ“ur de comprendre, et de t’humilier devant ton Dieu, tes paroles ont Ă©tĂ© entendues, et c’est Ă  cause de tes paroles que je viens. Le chef du royaume de Perse m’a rĂ©sistĂ© vingt et un jours ; mais voici, MicaĂ«l, l’un des principaux chefs, est venu Ă  mon secours, et je suis demeurĂ© lĂ  auprès des rois de Perse. Je viens maintenant pour te faire connaĂ®tre ce qui doit arriver Ă  ton peuple dans la suite des temps ; car la vision concerne encore ces temps-là«(Daniel 10 : 11-14).

 

La rĂ©ponse de Dieu est partie non pas la dernière fois que tu as priĂ©, mais la 1è fois ! Dès que le prophète eut commencĂ© Ă  s’humilier devant Dieu, la rĂ©ponse est partie. Mais le Prince de Perse a rĂ©sistĂ© Ă  l’ange pendant 21 jours. Finalement l’Archange MicaĂ«l fut envoyĂ© Ă  son aide, et la rĂ©ponse parvint Ă  Daniel. MicaĂ«l est constamment dĂ©crit comme l’Ange Guerrier. Il a fait la guerre au diable et l’a chassĂ© du ciel. Comprenez bien ce qui se passe. Daniel a priĂ©, Dieu a entendu sa prière et l’a exaucĂ©e en lui envoyant un ange. Mais cet ange a Ă©tĂ© retenu en chemin par une certaine puissance des tĂ©nèbres, jusqu’à ce que des renforts, en la personne de MicaĂ«l, l’un des principaux chefs des anges, viennent Ă  son secours. Je me demande ce qu’il a fallu accomplir dans la vie de tous ceux qui Ă©taient concernĂ©s, pour que Dieu puisse exaucer cette prière !

 

Tu pries peut-ĂŞtre pour quelqu’un, pour un ami, un frère, un fils, ou une fille, qui a besoin de ton amour et de ta foi. Bien-aimĂ©, aie foi en Dieu, reste en prière jusqu’à ce que l’Esprit ait la possibilitĂ© de rĂ©gler ce problème ! Tout est lĂ  ! Accroche-toi jusqu’au bout ! N’abandonne pas ! C’est la VolontĂ© de Dieu ! Tu as le droit de recevoir la rĂ©ponse ! Il existe un ministère d’intercession qui vient du ciel. Il s’agit d’une prière faite par l’Esprit de Dieu. Il s’agit d’entrer dans l’esprit de prière du Saint-Esprit. Il prie. Il prie pour toi ! Il prie pour moi !

»L’Esprit lui-mĂŞme intercède par des soupirs inexprimables« (Romains 8 : 26).

 

Lorsque notre esprit est uni au Sien, nous entrons en PrĂ©sence de Dieu, dans l’unitĂ© de la foi, dans l’amour de Son Esprit. Beaucoup de gens s’arrĂŞtent Ă  mi-chemin. Accroche-toi Ă  Dieu, et prie jusqu’au bout !

 

Parfois, comme lorsque ma sĹ“ur revint Ă  la vie, la foi et la puissance de Dieu viennent comme des Ă©clairs. Comme lorsque MoĂŻse a priĂ© : O Dieu, je te prie, guĂ©ris-la ! La guĂ©rison de Marie fut instantanĂ©e. Parfois, c’est seulement notre nature humaine qui prie. Vous pouvez reconnaĂ®tre vous-mĂŞmes ces moments oĂą votre âme ne participe pas Ă  la prière, encore moins votre esprit. Il y a des moments oĂą c’est votre âme qui prie. Mais il y a aussi la prière de votre esprit, qui est le niveau le plus profond de votre ĂŞtre, plus profond que celui de l’âme. Que Dieu soit bĂ©ni, il existe une prière oĂą l’esprit de l’homme et l’Esprit de Dieu peuvent s’unir et devenir un.

 

Quand Moïse a prié ce jour-là, on peut imaginer à quel point son âme a dû être bouleversée. C’était sa propre sœur, celle qui était sur la berge du fleuve lorsqu’il était bébé, celle qui l’avait installé dans le panier en osier, qui l’avait caché dans les roseaux et qui l’avait surveillé jusqu’à ce qu’il soit en sécurité. Ne croyez pas qu’elle ne s’intéressait pas à lui. Elle avait pour Moïse l’affection d’une sœur et d’une mère. Elle voulait qu’il reprenne le droit chemin. Elle craignait qu’il ait fait une grande erreur à l’occasion de son mariage.

 

Dites-moi, bien-aimĂ©s, ĂŞtes-vous un père ou une mère qui tenez tellement Ă  l’un de vos chĂ©ris que vous avez peur de l’abandonner entre les mains de Dieu ? C’est l’une des choses les plus difficiles qu’il nous faut apprendre. Nous devons les relâcher pour que Dieu puisse les prendre !

 

L’expĂ©rience de Stephen Merritt

 

Stephen Merritt Ă©tait un pieux entrepreneur de New York. Sa chère vieille Ă©pouse et lui vivaient pieusement. Ils Ă©levèrent un fils, mais jamais aucun garçon ne s’est autant Ă©garĂ© loin de Dieu que leur Charley. Charley se lançait toujours dans quelqu'affaire louche, la police venait, et leur disait : - "Charley a fait ceci et cela. Il nous faut tant d’argent pour le sortir de ses difficultĂ©s." La semaine suivante, un autre policier venait raconter autre chose, et cela n’arrĂŞtait pas. Les 2 pauvres vieux priaient et versaient toutes leurs larmes pour le salut de ce garçon. Un jour que Stephen Merritt Ă©tait assis dans son bureau, priant pour son fils et arrosant le plancher de ses larmes, il entendit la voix de Dieu lui dire : - "Depuis combien de temps essayes-tu de sauver Charley ?"

Il rĂ©pondit : - "Depuis longtemps, Seigneur !"

Le Seigneur dit : - "Maintenant, quand tu auras fini, j’agirai !"

Le vieil homme rĂ©flĂ©chit, et voici ce qu’il fit. La police vint et lui dit : - "Charley a fait ceci et cela." Il demanda : - "Qui est Charley ?" - "Mais c’est votre fils !" - "Non, je n’ai aucun fils qui s’appelle Charley !"

Lorsque Dieu lui avait parlĂ©, il s’était mis Ă  genoux, et avait dit : - Seigneur, il n’est plus mon fils, je Te le donne jusqu’à ce qu’il soit sauvĂ©." Alors il rĂ©pondit Ă  la police : - "Non, je n’ai pas de fils." Ils le regardèrent et hochèrent la tĂŞte. Puis ils envoyèrent un autre officier de police. Mais cela ne servait plus Ă  rien de venir le voir. Ils crurent que le vieil homme Ă©tait devenu fou.

Environ 9 mois passèrent. Un jour, un officier de police se prĂ©senta et dit : - "Charley a sautĂ© par-dessus le pont de Brooklyn et s’est tuĂ©." Ils voulaient que le vieil homme fasse draguer la rivière pour retrouver le corps. Mais le père dit : - "Je n’ai pas de fils qui s’appelle Charley. Draguez la rivière si vous le voulez !"Alors, ils draguèrent la rivière, mais le corps qu’ils retrouvèrent n’était pas celui de Charley.

3 mois passèrent encore. Un jour, l’un des employĂ©s dit au vieil homme : - "Il y a l’un de vos amis dans le bureau." Quand le vieil homme entra, il vit que c’était Charley. Il Ă©tait bien habillĂ©, son visage Ă©tait propre, tout indiquait qu’il avait en lui la lumière de Dieu. Son fils tomba Ă  ses pieds, l’embrassa et lui demanda pardon. Il lui dit, en matière d’explications : - Il y a 3 mois, j’ai Ă©tĂ© sauvĂ© dans une mission d’évangĂ©lisation, mais je ne voulais pas venir te voir tant que je ne pouvais pas venir en homme." 

 

Les bĂ©quilles humaines

 

Il en est ainsi non seulement quand vous priez pour les autres, mais aussi quand vous priez pour vous-mĂŞmes. Certains parmi vous s’accrochent Ă  leur maladie, ou Ă  leur difficultĂ©, comme Ă  des bĂ©quilles. Vous en ĂŞtes conscients en permanence, Ă  tel point que Dieu ne peut pas l’enlever de vos mains ! Spirituellement, vous ĂŞtes dans la mĂŞme situation que Stephen Merritt. Il Ă©tait tellement dĂ©cidĂ© Ă  sauver son fils que c’était lui qui le faisait, au lieu de laisser Dieu agir.

Peut-ĂŞtre vous accrochez-vous au pĂ©chĂ© de la mĂŞme manière. Peut-ĂŞtre vous accrochez-vous Ă  la dĂ©sobĂ©issance de la mĂŞme manière. Peut-ĂŞtre est-ce Ă  votre maladie. S’il y a une chose qui vous empĂŞche d’être bĂ©ni, abandonnez-la, et ouvrez vos mains et votre cĹ“ur !

 

Quand j’étais petit, j’allais souvent visiter les Ă©cluses Ă  Sault-Ste-Marie, dans le Michigan, oĂą se trouvait ma maison. Un jour, un marin qui se trouvait sur un mât perdit l’équilibre et tomba Ă  l’eau. Un autre marin se mit debout sur le bastingage et le fixa du regard. Celui qui Ă©tait tombĂ© s’enfonça et remonta, il s’enfonça Ă  nouveau et revint encore Ă  la surface, en agitant violemment l’eau autour de lui. Pourtant, l’autre ne bougeait pas. Puis son camarade s’enfonça encore pour la 3è fois, sans bouger cette fois. Juste au moment oĂą il disparut dans l’eau, l’autre marin plongea, et le ramena avec lui. 2 messieurs qui se trouvaient lĂ  dirent : - "Ce gars a dĂ©jĂ  sorti des hommes de l’eau auparavant !" Il avait attendu jusqu’à ce que l’autre n’ait plus de forces. Sinon, tous deux auraient pu se noyer.

 

Nous sommes nombreux à lutter et à nous débattre, jusqu’à ce que nous n’ayons plus de forces et que nous laissions Dieu Se saisir de nous.

 

Quand j’étais jeune, j’étais aussi orgueilleux que Lucifer, comme tous les Lake que j’ai connus. Robert Burns a Ă©crit avec la pointe de son diamant, sur une vitre d’une auberge des Highlands : - "Il n’y a rien ici, que l’orgueil des Highlands, l’orgueil des Highlands et la pauvretĂ©." Leur pauvretĂ© ne les gĂŞnait nullement. La chose la plus difficile, pour moi, fut de capituler devant Dieu. Je n’avais jamais bu de whisky de ma vie, jamais touchĂ© au tabac, mais mon cĹ“ur orgueilleux a dĂ» lutter comme un homme qui se noie, jusqu’à ce que j’accepte finalement de dire : - "Seigneur, sauve -moi !" Il a fallu encore que je finisse par m’agenouiller derrière un vieil orme, pour dĂ©verser mon cĹ“ur devant Dieu et capituler devant Lui. La lumière du ciel pĂ©nĂ©tra dans mon âme. Je me relevai fils de Dieu, et le sachant !

 

Laissez Dieu vous prendre. Cessez de transpirer, cessez de lutter. Ceux qui sont sans doute les plus difficiles au monde Ă  sauver sont les adeptes de la Science ChrĂ©tienne. Pourquoi ? Parce qu’ils travaillent tellement dur Ă  se sauver eux-mĂŞmes ! Ils ont appris tellement de leçons, ils ont tellement concentrĂ© leurs pensĂ©es sur la guĂ©rison qu’ils sont presque complètement Ă©puisĂ©s. Il faut que vous les aidiez Ă  abandonner toutes ces choses jusqu’à ce qu’ils puissent dire : - J’arrĂŞte d’essayer, je crois ! Que Dieu soit louĂ© !

 









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