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Pensez en fonction du Royaume de Dieu 6 de 10
de DIVERS AUTEURS
6ème partie des 10 moyens pour marcher selon l’Esprit et faire mourir les désirs de la chair de Jean Jr Landry.








Avant de dĂ©buter la rĂ©daction de cet article, j’ai eu la vive impression que les paroles qui suivent feraient du mal Ă  l’ennemi, (j’utilise ici les mots exacts que j’ai eu Ă  coeur).    J’ai Ă©tĂ© un peu Ă©tonnĂ©, car le sujet ne me semblait pas particulièrement menaçant.  Puis en dĂ©butant l’écriture, j’ai rencontrĂ© des difficultĂ©s majeures pour mettre de l’ordre dans mes idĂ©es et ne pas dĂ©vier du message central.  J’ai mĂŞme Ă©tĂ© assailli par de fortes tentations.  Tout cela semble indiquer que le sujet abordĂ© est d’une grande importance, surtout qu’il s’agit d’un sujet qui est gĂ©nĂ©ralement peu abordĂ© dans l’Église.

La séduction du monde

Vous savez, le sexe n’est qu’un des appâts que l’ennemi utilise pour Ă©loigner les gens de Dieu ou s’assurer qu’ils ne le connaissent jamais.  Mais il existe une myriade d’autres leurres.  Ce monde est rempli de choses scintillantes, de parfums suaves, d’ambiances Ă©lectriques qui envoutent la chair et endorment la conscience.

En mai dernier, j’ai eu l’opportunitĂ© de travailler au centre-ville de MontrĂ©al, au Square Victoria, dans la Tour de la Bourse.  Ce milieu de travail est aux antipodes du bureau oĂą je travaille habituellement, situĂ© dans une petite ville de moins de 800 habitants, nichĂ©e dans les montagnes gaspĂ©siennes.

Pendant ce sĂ©jour de 10 jours, j’ai profitĂ© de mes soirĂ©es pour me balader en ville avec ma douce moitiĂ©.  L’air Ă©tait chaud.  Les terrasses Ă©taient ouvertes.  Partout, on voyait le bonheur des gens qui profitaient de la première vague de chaleur significative de l’étĂ©.  L’ambiance Ă©tait vraiment festive.  Le long du trottoir Ă©taient garĂ©es des voitures luxueuses qui ne semblaient pas avoir le moindre grain de poussière.  Des voitures sport aux courbes racĂ©es, des VUS noirs avec des garnitures chromĂ©es et un fini impeccablement lustrĂ© qui reflĂ©tait les lumières du centre-ville.  Les terrasses laissaient jaillir des Ă©clats de rires et le bruit des coupes de vin, de la vaisselle et des ustensiles qui s’entrechoquaient.  Ici et lĂ , nous pouvions voir des couples ou des groupes d’amis sortir des restaurants, la plupart impeccablement vĂŞtus, les femmes habillĂ©es de robes dĂ©licates et portant leurs menues sacoches design.  Les hommes en chemise ou veston, affichant une allure fière, sĂ»re d’eux.  En croisant ces gens, on pouvait humer de subtiles  effluves de parfums musquĂ©s ou fruitĂ©s.

Puis Ă  chaque matin, je me rendais au travail.  J’entrais dans l’un des nombreux ascenseurs pour monter au 30ième Ă©tage, cĂ´te Ă  cĂ´te avec des hommes et des femmes qui travaillaient pour la plupart Ă  l’étage de l’AutoritĂ© des MarchĂ©s Financiers.  Ils respiraient le luxe et la prestance.    Des hommes discutaient affaire en jetant un oeil sur leur montre en argent ou en ajustant leur cravate.  L’aura propre Ă  cette catĂ©gorie de gens Ă©tait palpable. 

Un matin, je me suis retrouvĂ© seul, le temps de monter les derniers Ă©tages, avec une femme très belle, jeune et visiblement Ă  l’aise financièrement.  J’échangeai quelques mots avec elle, relatant un incident qui s’était produit la veille avec l’un des ascenceurs, puis je suis sorti au 30ième.  Une autre fois, en remontant du stationnement sous-terrain de l’hĂ´tel, je me retrouvai dans un ascenceur exigu, cette fois en compagnie de quatre jeunes femmes rutilantes qui Ă©changeaient des blagues et jetaient un oeil sur leur tĂ©lĂ©phone intelligent.

Pourquoi dĂ©crire tout cela?  C’est que toute cette activitĂ© humaine, toute cette ambiance avait sa propre pulsation.  Une sorte de rythme, de chant envoĂ»tant.  Je sentais ma propre chair trĂ©pigner et vouloir se joindre Ă  ce monde.  Certains seraient d’avis qu’il n’y  avait pourtant aucun mal virulent dans tout ce que j’ai dĂ©cris.  Peut-ĂŞtre.  Mais tout cet univers enivrant Ă©tait dĂ©pourvu de Dieu.  C’était le domaine exclusif de l’homme, oĂą la beautĂ©, le succès, le luxe, les apparences et le culte du soi reprĂ©sentent les règles indiscutables et  fondamentales.  Le monde comporte bien des facettes, tout aussi vaines les unes que les autres, mais pendant ce dĂ©tour, j’expĂ©rimentais la quintessence de l’humanitĂ© sans Dieu.

Ce qui est troublant, c’est que je n’étais pas indiffĂ©rent Ă  ce monde.  Le vieil homme en moi, pourtant crucifiĂ© avec Christ, reprenait conscience et remuait.  Il entendait la voix du Prince de ce monde, qui disait: "Si tu le veux, tu peux avoir tout cela.  Tu peux goĂ»ter Ă  la fortune, tu peux ĂŞtre aimĂ© et dĂ©sirĂ© par ces jolies femmes.  Tu peux ĂŞtre quelqu’un.  Pense Ă  tes talents musicaux,  Ă  tes talents littĂ©raires.  Tu pourrais ĂŞtre une star!  Tu pourrais avoir une belle vie!"

Si vous pensiez que j’étais une sorte de saint qui flotte au-dessus des nuages, je me rĂ©jouis de vous apprendre que je suis comme vous.  Je suis sensible aux suggestions de l’ennemi.  Je ne demeure pas indiffĂ©rent en regardant la beautĂ©.  Je dois m’intĂ©rioriser et rĂ©affirmer mon allĂ©geance Ă  Dieu.  Le combat n’est pas aussi difficile que dans les dĂ©buts, mais la guerre n’est pas terminĂ©e pour autant.  Et il arrive parfois des moments oĂą je me sens las du combat et oĂą j’aurais envie tout simplement de m’abandonner.  Tout serait tellement "plus facile".  Sauf que…

Je n’appartiens pas Ă  ce monde.  J’y suis nĂ©, j’en ai Ă©tĂ© jadis l’esclave, mais Christ a versĂ© son sang afin de me racheter.  J’ai alors Ă©tĂ© retirĂ© de l’emprise de ce monde.  J’ai Ă©tĂ© Ă©veillĂ© de la transe qui me tenait captif de ce rythme envoĂ»tant.  Et je suis devenu citoyen du Royaume de Dieu.  J’ai reçu une nouvelle identitĂ©.  J’étais auparavant un pĂ©cheur.  Je suis maintenant un saint.  C’est le nom que Dieu m’a donnĂ©.  J’étais autrefois de ceux qui poursuivent le vent et ruinent leur vie dans l’abĂ®me de l’égoĂŻsme.  Mais j’ai reçu un coeur et un esprit nouveaux, j’ai reçu le dĂ©sir consumant d’aimer Dieu et le prochain.  Je n’ai donc rien Ă  regretter.  Je n’ai pas Ă  tourner la tĂŞte et Ă  revenir en arrière.

Prendre conscience de notre identitĂ© et de notre citoyennetĂ© royale est un puissant antidote Ă  ces moments de tentation oĂą le monde semble si beau et dĂ©lectable.  Lorsque la chair s’éveille et veut s’éclater dans les rues de Babylone, nous devons voir au-delĂ  des apparences et nous transporter hors du temps et de l’espace pour saisir le portrait d’ensemble.  Nous devons chasser les mirages et revenir en contact avec la rĂ©alitĂ©.  Et la rĂ©alitĂ© se rĂ©sume ainsi:

Les plaisirs de ce monde ne durent que quelques instants.  Et s’ils s’opposent aux lois de Dieu, ils laissent un goĂ»t amer dans la bouche et n’apportent aucune satisfaction.  La beautĂ© des femmes tarit rapidement.  La force et la prestance de l’homme se dissout avec la vieillesse.  Le luxe est temporaire.  Tout finit un jour dans la pourriture et la rouille.  L’approbation des autres est une quĂŞte vaine et douloureuse.  Elle mène l’homme Ă  la captivitĂ©.  Vouloir faire partie des "grands" de ce monde implique de vendre notre âme au prince de ce monde. 

Avez-vous vu Ă  la tĂ©lĂ© ou sur Internet les images des tsunamis survenus dans les dernières annĂ©es?  Avez-vous vu les milliers de voitures balayĂ©es par les vagues?  Il devait y avoir parmi ces voitures de très beaux modèles dont les propriĂ©taires devaient ĂŞtre fiers.  Des voitures qui leur donnaient l’impression, en se garant en ville, qu’ils Ă©taient quelqu’un de significatif!  Mais en un instant, leur symbole a Ă©tĂ© balayĂ© comme un vulgaire dĂ©chet.  La tĂ´le a Ă©tĂ© froissĂ©e, dĂ©chirĂ©e et rĂ©duite en lambeaux.  Le rĂŞve a Ă©tĂ© Ă©clipsĂ© par la rĂ©alitĂ©, et cette rĂ©alitĂ© est que rien de tout cela n’a de valeur et tout peut nous ĂŞtre enlevĂ© en un instant.  Seul Dieu importe.

BientĂ´t, quelque chose d’encore plus dĂ©sastreux qu’un tsunami surviendra sur terre.  Il s’agit de l’apocalypse.  Ce monde d’apparences, ce rĂŞve futile que les gens entretiennent afin de remplacer Dieu, sera balayĂ© par des dĂ©sastres d’une telle ampleur que personne n’y Ă©chappera:

"Les rois de la terre, les grands, les chefs militaires, les riches, les puissants, tous les esclaves et les hommes libres, se cachèrent dans les cavernes et dans les rochers des montagnes. Et ils disaient aux montagnes et aux rochers: Tombez sur nous, et cachez-nous devant la face de Celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l’agneau" (Apocalypse 6.15-16)

Ces mots puissants proviennent d’une prophĂ©tie de l’apĂ´tre Jean.  Il s’agit des paroles que Christ lui a rĂ©vĂ©lĂ©es directement.  Ils nous rappellent que nous n’avons absolument aucun avantage Ă  investir quoi que ce soit dans un empire qui appartient au diable et qui est vouĂ© Ă  une destruction imminente.  Nous ne sommes pas de ce monde.  Ă€ moins que nous voulions ĂŞtre dĂ©truits avec lui.

Le chrĂ©tien est un fils de Dieu.  Un fils du Royaume.  Et il n’est plus sur terre pour alimenter la BĂŞte mais pour la combattre.  Il n’est plus sur terre pour participer Ă  cette folie collective qui prĂ©vaut.  Il est sur terre pour aimer, dĂ©livrer et guĂ©rir.  Il est sur terre pour poursuivre le ministère de rĂ©conciliation de Christ.  Il est sur terre pour combattre le bon combat.  Il est un Ă©missaire, un ambassadeur du Ciel.  Il est la lumière dans les tĂ©nèbresIl a reçu la volontĂ© et le pouvoir de rĂ©volutionner le monde et de fracasser les portes de l’enfer.  Il n’a pas Ă©tĂ© destinĂ© Ă  se retrancher derrière un buisson, rempli de honte comme Adam.  Il a Ă©tĂ© revĂŞtu de la Puissance d’en-hautPar le sang de JĂ©sus, il a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© juste et l’ennemi ne peut plus l’accuser.  MĂŞme lorsqu’il chute et rechute.  Car son identitĂ© n’est plus dĂ©finie par ses fautes, mais par ce qui a Ă©tĂ© accompli sur la Croix pour lui.  Lorsque le Père voit ses enfants, il ne dit plus, comme au temps des patriarches: "je n’irai pas au milieu de vous, car vous ĂŞtes un peuple rebelle et je pourrais ĂŞtre amenĂ© Ă  vous exterminer pendant le voyage (Exode 33.3) car sa justice a Ă©tĂ© satisfaite par le sacrifice de JĂ©sus.  Sa colère est donc apaisĂ©e et il dĂ©verse dĂ©sormais en nous grâces par dessus grâces.  Lorsque Dieu nous regarde, il ne tient plus compte de notre corruption mais du vĂŞtement de justice dont il nous a revĂŞtu… et il nous dĂ©clare, comme il l’a dĂ©clarĂ© Ă  JĂ©sus: «Celui-ci est mon Fils bien-aimĂ©, celui qui fait toute ma joie" (Matthieu 17.5)

Penser en fonction du Royaume de Dieu signifie que nous cessons de nous identifier Ă  ce monde.  Satan n’est plus notre maĂ®treLes dĂ©mons n’ont plus d’autoritĂ© sur nous.  C’est nous qui avons l’autoritĂ© sur eux.  Car notre Royaume est au-dessus du royaume du prince de ce monde.  Cette terre et tout ce qu’elle contient est frappĂ©e par la malĂ©diction du pĂ©chĂ©.  Elle est infestĂ©e d’esprits mauvais.  Elle est tourmentĂ©e par la violence, la destruction et la mort.  Et elle est sur le point d’être dĂ©truite, comme au temps de NoĂ©.

Nous n’avons plus rien en commun avec ce monde et sa façon tordue de penser.  Nous ne souscrivons plus Ă  ses valeurs Ă©goĂŻstes.  Nous sommes des enfants de Dieu.  Mais parce que nous sommes sur terre, notre nature humaine succombe encore parfois Ă  la sĂ©duction.  Nous nous laissons captiver par les mirages.  Nous sommes envoĂ»tĂ©s par la beautĂ©, la popularitĂ©, l’approbation, le luxe, la jouissance.  Alors nous perdons de vue les vĂ©ritables enjeux de notre vie.  Nous oublions que notre vie n’est pas consacrĂ©e Ă  la recherche de ces futilitĂ©s mais Ă  la poursuite de la justice.  Et lorsque nous tombons, l’ennemi se prĂ©sente devant nous et dit: "Tu vois, tu es comme tous les autres".  Mais nous ne sommes pas comme tous les autres.  Car notre coeur ne se complait pas dans le pĂ©chĂ©.  Nous avons seulement Ă©tĂ© faibles.  Et cette faiblesse ne nous dĂ©finit pas.  Elle signifie que nous avons besoin de la grâce de Dieu pour gagner le prochain combat.

Penser en fonction du Royaume signifie que nous gardons les yeux fixĂ©s sur l’éternitĂ©.  Nous considĂ©rons notre vie et l’existence humaine en gĂ©nĂ©ral dans le contexte du plan de Dieu.  Nous ne nous laissons pas sĂ©duire par ce qui scintille.  Nous voyons la corruption de toutes choses et apprĂ©cions la supĂ©rioritĂ© des trĂ©sors du ciel sur ceux de la terre.  Avec un tel Ă©tat d’esprit, nous sommes beaucoup moins enclins Ă  tomber dans les pièges de l’ennemi.  Et nous commençons Ă  vivre vĂ©ritablement en fonction de notre statut royal.

Source : http://parsagrace.net

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