Infiltration du FĂ©minisme dans l'Eglise
Par un auteur anonyme
Il est bien malheureux de constater que les chrétiens
n’élèvent plus leurs propres enfants mais dĂ©pendent des autres pour le faire Ă
leur place dans leur quête de "l’égalité" de la femme. Ne devons-nous
pas y voir lĂ l'une des causes majeures de l'effondrement de la famille ? La
famille a été dévastée et de nombreux ministères, par voie de conséquence, ont
sombré dans l’égarement car les gens ont placé le monde en premier et Dieu à un
autre endroit. La lettre suivante Ă©crite au Dr Dobson qui est Ă la tĂŞte de
l’organisation Focus on the Family présente la perspective d’une mère sur le
problème.
13 décembre 1995
Cher Dr Dobson,
Vous avez récemment diffusé une émission sur les mères qui
travaillent. Je crois que c'Ă©tait une rediffusion. Bien que j'aie pas pu, Ă ce
moment particulier, écouter l'émission dans son intégralité, je voudrais
aborder un point spécifique qui a été mentionné. Il s’agit de la mention qui
était faite de ceux qui font sentir, autant de façon ostentatoire que subtile,
à ces femmes leur culpabilité. Je suis, Dr Dobson, une de ces personnes.
J'espère que vous allez prendre un moment pour lire ma lettre et un jour
aborder les problématiques que je soulève maintenant.
Je suis une mère à plein temps de 44 ans, de 8 enfants. Je
ne reste pas au foyer parce que "j'ai de la chance" ou parce que mon
mari gagne un bon salaire. Non, je reste au foyer parce que la Parole de Dieu
me dit que mes enfants doivent être ma priorité, qu'Il pourvoira à mes besoins
et que mon mari et moi avons la responsabilité d'instruire nos enfants dans Ses
voies ! Le verset clé pour ma vie est Tite 2:3-5. Je prends très au sérieux le
rôle de femme que Dieu m'a donné. Je me considère comme une
"sentinelle", c'est-Ă -dire comme quelqu'un qui essaie de s'asseoir en
prenant du recul, et de discerner ce qui arrive dans notre monde.
Vous souvenez-vous de l'histoire des "Nouveaux Habits
de l'Empereur"? L'histoire met en scène un empereur si vaniteux qu'il
achète des habits que seuls ceux qui l'égalent en position peuvent voir. Ainsi
donc il se promène pratiquement nu parce que personne ne voulait être considéré
par lui comme un inapte ou comme un idiot. C'est un enfant qui fait alors
remarquer la vérité et la folie des adultes qui l'entourent. Aujourd'hui, les
gens se conduisent sur la base du "politiquement correct" de ce que
dit le monde en cette époque particulière. Les enfants d'aujourd'hui, par leurs
actes, ne pointent-ils pas le doigt sur notre folie?
Le mouvement féministe a dévalué les enfants en légalisant
l'avortement. Il a ensuite dévalué les enfants d'un cran supplémentaire en
faisant croire aux femmes qu'Ă©lever les enfants n'Ă©tait pas aussi important
qu'une carrière professionnelle ou un travail rapportant de l'argent. Les mères
qui quittent le foyer pour aller travailler commencent Ă le faire non pas par
nécessité mais par rébellion à leur rôle ! "La
femme vit que l’arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu’il était
précieux pour ouvrir l’intelligence; elle prit de son fruit, et en mangea; elle
en donna aussi à son mari, qui était auprès d’elle, et il en mangea." (Genèse 3:6)
Dr Dobson, oĂą Ă©taient et oĂą sont les hommes aujourd'hui?
Pourquoi n’estiment-ils pas leurs femmes et leurs enfants? Où était leur
engagement envers Dieu et envers Sa Parole en tant qu'hommes chrétiens? Se
pourrait-il que l'appât de gagner "plus" soit la même séduction que
le fait de manger du fruit défendu? Nous sommes à ce point enlisés dans la
vanité que nous ne voulons pas prendre position contre ce qui est faux mais
préférons penser que ce dernier est acceptable. Pourquoi les hommes ne
réaffirment-ils pas l'importance du rôle de leurs femmes en tant qu'épouses et
mères? Pourquoi n'interroge-t-on jamais les hommes pour savoir pourquoi leurs
femmes quittent le foyer?
Dieu a créé dans l'homme le besoin d'être le protecteur et
le pourvoyeur de la famille. Malheureusement, aujourd'hui, tout comme Adam a
mordu consciemment le fruit défendu, les hommes ont abdiqué leur rôle. Est-ce
lĂ la raison qui explique que tant d'hommes quittent leur famille parce qu'ils
ne sentent pas qu'on a "besoin" d'eux? Les femmes ont besoin d'ĂŞtre
protégées et de savoir que leurs maris pourvoient à leurs besoins. Est-ce là la
raison pour laquelle tant de femmes quittent leurs maris parce que maintenant
elles pourvoient Ă leurs besoins toutes seules?
Les sentiments sont fluctuants ! Que dire du concept qui
consiste Ă vivre selon ses moyens? Non seulement les femmes travaillent
maintenant à plein temps, mais beaucoup accumulent deux métiers. Pourquoi?
Parce qu'il faut toujours gagner plus. Par ailleurs, les parents pensent qu'en
offrant des jouets et des vĂŞtements, ils sont de bons parents. Quand une femme
vivait selon ses moyens à l'époque, c'était grâce au salaire du mari. C'est
faisable ! Non seulement ma famille est-elle une démonstration des bénédictions
de Dieu, même imméritées car nous n'avons pas toujours su gérer avec sagesse
Ses provisions, mais encore Il a pourvu, et bien que nous ayons eu des
occasions où nous avons été en retard sur un paiement, Il nous a toujours
permis de nous sortir de ces situations !
Je connais une famille qui s'était efforcée d'habiter dans
une maison avec une seule chambre parce qu'il leur fallait des années pour
l'agrandir afin qu'elle ait deux chambres. C'est parce que le père considérait
comme une priorité non pas la maison mais l'impératif que la maman devait
rester avec les enfants ! "Nul
serviteur ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un et aimera l’autre;
ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et
Mamon." (Luc 16:13). Dr
Dobson, quelque chose doit être sacrifiée. Aujourd'hui, à notre grande honte,
même l'Eglise refuse de prendre énergiquement position pour ce point. Très peu
d'églises insistent sur l'importance pour les parents (avec la mère au foyer)
d'Ă©lever leurs propres enfants!
Dans votre Ă©mission, une femme travaillait afin d'aider son
mari Ă obtenir son doctorat. Est-ce que ce bout de papier avait autant de
valeur au point qu’il ait préféré supporter les peines et les perturbations
causées dans sa famille ? Avec cette décision, avait-il mis le Seigneur en
premier dans sa vie ? Le Seigneur élève ceux qu'Il choisit, à Sa façon. On m'a
enseigné ces principes directeurs pour prendre des décisions : Est-ce que
je mets les dĂ©sirs de Dieu avant les miens ? Est-ce que cela m’aidera Ă
aimer Dieu et les autres davantage ? Dans quelle mesure cette action
est-elle en rapport avec mon implication personnelle dans l’accomplissement du
Grand Commandement de Christ ? Est-ce que je donne un bon témoignage aux
autres ? Est-ce que cela va m’aider à mener une vie plus sainte ?
Ai-je cherché Sa Parole à ce sujet dans la Bible ? Ai-je prié ? Est-ce
que j’ai cherché des conseils auprès d’un chrétien mature ? Ai-je
honnêtement répondu à toutes ces question honnêtement ?
Dr Dobson, qu’en est-il de notre témoignage vis-à -vis du
monde ? Aujourd’hui, nous nous battons contre un système politique qui
veut supprimer nos droits et qui est en train de le faire. Mais nous les avons
déjà abandonnés lorsque les hommes et femmes de l’Eglise ont suivi les voies du
monde. Il est donné aux parents d’éduquer leurs enfants, honte aux parents
quand ils abdiquent leurs rĂ´les ! "Et
ces commandements, que je te donne aujourd’hui, seront dans ton cœur. Tu les
inculqueras Ă tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison,
quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras."(Deutéronome
6:6-7).
Les enfants apprennent par l’exemple. Les enfants accordent
de la valeur aux autres et Ă ceux qui les entourent dans la mesure oĂą ceux-ci
sont appréciés. L’affirmation des féministes selon laquelle le mari et les
enfants doivent comprendre les besoins de la mère a produit une génération
complètement égoïste ! Il est impossible d’enseigner aux enfants en les
amenant, dans un tourbillon de précipitation, à une baby-sitter ou à une
nourrice avant qu’ils n’aient l’âge de comprendre. Les nouveaux parents se réjouissent
de leur nouveau-né, mais à peine l’enfant a-t-il atteint l’âge d’un mois ou
plus, que leur attitude est de dire :" Ça y est, c’est le
moment de retourner au " monde réel ". "
Et l’enfant est placé " sur l’étagère "
jusqu’à ce qu’ils veuillent prendre le temps de le dépoussiérer et de jouer
avec lui. Une maman d’occasion est plus acceptable que des vêtements
d’occasion ! Combien d’enfants aujourd’hui appellent maman d’autres femmes
parce que leurs mamans ne sont pas là ! J’ai une amie qui travaillait
comme baby-sitter et les enfants qu’elle gardait pleuraient quand ils devaient
rentrer à la maison. Après tout, elle était la seule qui les aimait et prenait
soin d’eux. L’amour de Dieu est action (1 Corinthiens 13:4-8). Les enfants
n’apprennent pas la loyauté et l’engagement quand ils voient leurs parents
simplement choisir quelqu’un d’autre pour remplacer une baby-sitter ou une
nourrice lorsque cette dernière n’a pas tenu le coup et s’en va.
Récemment dans un journal local, l’Asbury Park Press du 30
novembre 1995, l’éditorialiste, Mona Charen, a écrit un article intitulé
" Le mouvement féministe a payé un prix très élevé. " En
parlant du désir des féministes que le gouvernement et les entreprises
pourvoient aux soins des enfants, elle écrivait : " Friedan rejette l’idée
qu’une mère doit choisir entre travail et éducation de ses enfants. Il se peut
que cette affirmation soit acclamée sur les campus universitaires, mais cela
sonne faux Ă quiconque reste, en fait, au foyer avec ses enfants. Une femme qui
occupe un emploi exigeant Ă plein temps ne peut pas en mĂŞme temps Ă©lever ses
enfants. C’est la personne qui est avec eux toute la journée qui décide de ce
qu’ils liront ou regarderont, et de la façon dont ils doivent gérer leur
colère. Les nourrices instillent, petit à petit, leur code moral, leurs mœurs
et leurs enthousiasmes. Cela ne veut pas dire qu’une mère qui travaille ne fait
pas l’affaire pour l’éducation de ses enfants, mais cela signifie seulement que
la tâche primordiale de l’éducation des enfants a été sous-traitée en dehors de
la maison. "
Dr Dobson, n’est-ce pas là l’âne de Balaam qui est en train
de nous parler ?
Dans 1 Timothée 5:10, l’apôtre Paul énumère les
qualifications d’une veuve que l’Eglise pouvait assister. Je ressentais que
ceci représentait une bonne ligne directrice pour mon travail en tant que femme
chrétienne. La Bible attend des veuves qu’elles aient
" Ă©levĂ© " des enfants (et pas seulement donnĂ© naissance Ă
des enfants) et qu’elles servent le Seigneur. Aujourd’hui, il est difficile
d’avoir des personnes qui s’engagent à servir dans l’église. Le service que
nous devons au Seigneur concerne toute notre vie, et pas seulement le dimanche
matin et quelques " bonnes actions " ici et lĂ .
Il y a réellement un manque de puissance, car les gens ne se
dépensent pas pour Dieu, y compris ceux qui sont à plein temps : beaucoup
font comme cela leur convient. Combien de femmes, une fois que leurs enfants
rentrent à l’école, recherchent un travail salarié au lieu de servir les
personnes âgées par une visite, une parole des Écritures, une prière et le
ménage pour rendre propre une maison poussiéreuse. Il y a tant de nouvelles
mamans harcelées par les difficultés du foyer qui pourraient bénéficier d’une
aide venant d’une femme plus âgée qui sait que cette maman est en train de
vivre ce que d’autres ont vécu avant elle.
Où est la maman disponible pour écouter ses enfants après
une longue journée et pour corriger ce qui est contraire à la Parole de
Dieu ? Pour partager l’Évangile aux autres MAIS NON AUX DEPENS DE LA
FAMILLE ! Dr Dobson, je ne suis ni une mère parfaite, ni une chrétienne
parfaite. Je sais qu’il existe des cas où soit une mère seule, soit une
famille, a temporairement besoin de deux revenus. Larry Burkett a Ă©crit un
livre sur la façon dont on peut rester au foyer. On assiste aujourd’hui Ă
l’abaissement des principes bibliques. Mais où est l’Eglise ?
Est-ce que l’Eglise enseigne et encourage nos jeunes hommes
et nos jeunes femmes à prévoir, avant même qu’ils n’envisagent de se marier,
d’élever leurs enfants eux-mêmes ? Nos adolescents, en particulier nos
adolescents, ont besoin d’une présence qui les guide ! Où voit-on
aujourd’hui l’Eglise qui honore la mère au foyer ? A l’occasion de la Fête
des Mères, le magazine " Today’s Christian Woman " (La
Femme Chrétienne d’Aujourd’hui) a honoré une femme qui, d’après leurs
dires, est Présidente du bureau et mère de " Sue ".
Souvenez-vous ce que Mona Charen a dit plus haut : que la plus grande
partie de la tâche qui consiste à éduquer les enfants est sous-traitée
dehors ! Qu’est-ce que l’Eglise enseigne ?
A notre honte, ce sont les programmes destinés aux enfants
qui manquent parce que nous n’avons pas les personnes adéquates. L’Eglise
s’inquiète de ce que ses adultes s’épuisent. Il n’y a aucune cohérence dans le
témoignage. Au cours des années, nous n’avons pas été capables d’envoyer nos
enfants dans un seul groupe de jeunes qui ne se soit pas décomposé au bout
d’environ un an. Nous avons même envoyé nos enfants dans des groupes de jeunes
d’autres églises lorsque celui de notre église s’est désagrégé. Où est donc
notre témoignage auprès des enfants à propos de notre service pour Dieu ?
Où se trouve le service pour Dieu quand l’appât du " plus "
engendre plus d’heures au travail ? Nous sacrifions notre service dans
l’Eglise à Mamon!
La femme vertueuse de Proverbes 31 est souvent citée pour
accréditer le modèle de la " famille à deux revenus, " mais
est-ce que la famille aujourd’hui élève et loue la femme ? Et quand elle
le fait, est-ce pour son témoignage de piété ou pour son salaire ?
La Parole de Dieu n’est pas toujours bien accueillie.
Souvenez-vous que mĂŞme JĂ©sus a dit des choses qui ont rendu fous les
responsables religieux. Je prie que je puisse refléter Son amour et que je ne
sois pas " une cymbale qui retentit. " J’aime mon Dieu, Sa
Parole, Son peuple et Ses enfants. Mais lorsqu’une femme vient me dire qu’elle
a trouvé un nouvel emploi, je ne la félicite pas et je lui dis
habituellement : " Et
qu’en est-il de vos enfants ? " Ou alors, lors d’une étude biblique,
j’essaie d’encourager les femmes à trouver leur joie et leur accomplissement en
servant Dieu au sein de leur famille ou dans le service pour Lui.
Nous avons besoin d’enseigner et de montrer l’exemple non
seulement pour nos jeunes gens, mais également pour le monde car c’est l’amour
de Dieu qui nous rend différents. Si nous ramenons nos responsabilités au foyer
- et non au niveau du gouvernement - et lui accordons de la valeur, Dieu sera
mieux servi !
La " mère qui travaille " a emporté au
loin de nombreux droits de la famille en exigeant que le monde supplante son
rôle de mère ! Si la mère au foyer n’utilise pas l’influence des pairs, ce
sera une espère qui s’éteindra. Dieu a toujours accordĂ© plus de valeur Ă
l’obéissance qu’aux dons. Nous devons une fois de plus être des chrétiens
radicaux obéissant à Dieu par opposition au monde.
Sincèrement, au service de Jésus,
[L’auteur a choisi de rester anonyme].
La réponse de Focus on the Family fut
digne d’une réponse politicienne mais ne donnait pas une position ferme. Dans
cette réponse, FOF disait qu’elle n’inciterait pas les familles à faire tous
leurs efforts possibles pour que la femme reste au foyer comme la Bible le
demande (car FOF ne considérait pas ce point comme un commandement de Dieu). De
surcroît, FOF disait que cela risquait d’engendrer un sentiment de culpabilité
sur les femmes. Dans une lettre de réponse adressée au
Dr Dobson, cette mère écrivait (Jeremiah Project) :
Cher Dr. Dobson,
J’ai écouté une partie de votre émission au milieu de la nuit.
Je suis très heureuse que vous appeliez les parents à prendre leurs
responsabilités. Je suis responsable du ministère de la jeunesse dans mon
église et j’ai souvent dit que notre rôle est D’ASSISTER ET NON PAS DE
PRENDRE LA PLACE DES PARENTS ! Nous sommes lĂ pour confirmer leurs
enseignements et non pour faire leur travail !
Une chose me chagrine. C’est votre crainte de générer un
sentiment de culpabilité chez les femmes. La culpabilité peut être bonne si
elle amène la personne à réaliser le fait qu’elle a fait quelque chose de
mauvais. C’est de cette manière et pour cette raison qu’on peut se repentir du
péché. J’ai écrit dans le passé à propos de la nécessité de revenir à la Parole
de Dieu et d’enseigner aux familles que Dieu ordonne aux mères d’élever leurs
enfants au lieu de sous-traiter ou d’abdiquer leur rôle en confiant leurs
enfants aux bons soins d’une autre ! Culpabilité ? Voyons ce qu’écrit
le Dr Ravenhill dans son livre Why
Revival Tarries!(Pourquoi le RĂ©veil Tarde-t-Il ?) au chapitre
quatre :
" Frères, si nous désirons accomplir le travail de Dieu
selon les voies de Dieu, avec la puissance de Dieu, nous devrons avoir les
bénédictions de Dieu et les malédictions du diable. Quand Dieu ouvrira les
fenêtres du ciel pour nous bénir, le diable ouvrira les portes de l’enfer pour
nous engloutir. Le sourire de Dieu signifie un froncement de sourcils du diable
! De simples prédicateurs n’aideront personne et ne blesseront personne; mais
les prophètes remueront tout le monde et rendront fou quelqu’un. Le prédicateur
ira avec la foule; le prophète ira à son encontre. Un homme libéré par Dieu,
enflammé et rempli de Lui, sera montré du doigt comme anti-patriotique parce
qu’il parle contre les péchés de la nation; comme dur parce que sa bouche est
une épée à deux tranchants; déséquilibré parce que le poids de l’opinion
exigeante est contre lui. Les prédicateurs rendent les pupitres célèbres; les
prophètes rendent les prisons célèbres. Le prédicateur sera acclamé; le
prophète chassé.
Ah ! frères prédicateurs, nous aimons les anciens saints,
missionnaires, martyrs, réformateurs : nos Luther, Bunyan, Wesley, Asbury,
etc.. Nous écririons leurs biographies, honorerions leur mémoire, encadrerions
leurs Ă©pitaphes, et construirions leurs monuments. Nous ferions tout sauf les
imiter. Nous chérissons leur dernière goutte de sang mais observons
attentivement la première goutte de notre propre sang ! "
Soyez le prophète que Dieu vous appelle à être, Dr Dobson.
La vie de Son peuple et de Ses enfants est en jeu. Vous avez dit vous-mĂŞme que
l’Eglise toute seule ne peut pas éduquer les enfants. Vous avez dit que les
valeurs s’attrapent et ne s’enseignent pas. Trop souvent les enfants voient que
les adultes sont des hypocrites car Dieu est confiné au dimanche ou aux
activités de l’église uniquement. Comment peuvent-ils connaître un Dieu
personnel lorsqu’ils ne connaissent pas leurs parents personnellement ?
Après tout, les nourrices sont interchangeables : cela ne rend-il pas les
parents non indispensables, cela ne rend-il pas un dieu Ă notre convenance plus
raisonnable ? Un dieu est la personne qui tient les commandes de notre
âme. Qui est aux commandes des âmes aujourd’hui ? Les enfants
d’aujourd’hui ne voient pas le Véritable Dieu, puisqu’ils voient le dieu de
l’argent et du prestige de l’Amérique comme le véritable dieu de leurs parents.
Au service de JĂ©sus,
[L’auteur a choisi de rester anonyme].
Source: Jeremiah Project
Notre source : http://sentinellenehemie.free.fr