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Le chrétien et la contraception
de DIVERS AUTEURS
... La Bible n’aborde pas le sujet de la contraception ni le fait de vouloir ou non des enfants, sauf dans le cas d’Onan, lequel à été puni de mort par Dieu parce qu’il n’a pas été juste vis à vis de son frère et qu’il a fait preuve d’égoïsme... Maintenant la question est : vouloir contrôler les naissances est-ce bien ou mal, pour un couple chrétien ?





Il existe un grand nombre de moyens de contraception, les plus connus Ă©tant la pilule et le prĂ©servatif. Est considĂ©rĂ© comme moyen de contraception, selon l’encyclopĂ©die Larousse, les « mĂ©thodes visant Ă  Ă©viter, de façon rĂ©versible et temporaire, la fĂ©condation d’un ovule par un spermatozoĂŻde Â». 

Il ne faut donc pas confondre contraception et contragestion. Cette dernière est l’ensemble des mĂ©thodes qui empĂŞchent la nidation de l’ovule fĂ©condĂ© dans l’utĂ©rus, tels que le stĂ©rilet, la pilule du lendemain, la pilule abortive ou encore l’avortement chirurgical. Ces moyens sont Ă  proscrire absolument car  ils provoquent la mort d’un ĂŞtre humain.

Bible et contraception

La Bible ne parle pas vraiment de la contraception sauf peut-ĂŞtre une fois et ce, de manière indirecte, dans le passage de Genèse 38:9. Onan, fils de Juda, prĂ©fĂ©ra Ă©jaculer hors de sa femme Tamar afin de ne pas donner une descendance Ă  son frère Er, dĂ©cĂ©dĂ© quelque temps auparavant. A cette Ă©poque, il existait une coutume, qui devint par la suite une loi, celle du rachat.  Â«Lorsque des frères demeureront ensemble, et que l’un d’eux mourra sans laisser de fils, la femme du dĂ©funt ne se mariera point au dehors avec un Ă©tranger, mais son beau-frère ira vers elle, la prendra pour femme, et l’épousera comme beau-frère. Le premier-nĂ© qu’elle enfantera succĂ©dera au frère mort et portera son nom, afin que ce nom ne soit pas effacĂ© d’IsraĂ«l. Si cet homme ne veut pas prendre sa belle-sĹ“ur, elle montera Ă  la porte vers les anciens, et dira: Mon beau-frère refuse de relever en IsraĂ«l le nom de son frère, il ne veut pas m’épouser par droit de beau-frère. Les anciens de la ville l’appelleront, et lui parleront. S’il persiste, et dit: Je ne veux pas la prendre, alors sa belle-sĹ“ur s’approchera de lui en prĂ©sence des anciens, lui Ă´tera son soulier du pied, et lui crachera au visage. Et prenant la parole, elle dira: Ainsi sera fait Ă  l’homme qui ne relève pas la maison de son frère. Et sa maison sera appelĂ©e en IsraĂ«l la maison du dĂ©chaussĂ© Â» (DeutĂ©ronome 25:5-10). C’est cette loi qui permit Ă  Boaz d’épouser Ruth, et permit Ă  Naomi d’avoir un fils dans sa vieillesse (Ruth 4:17). Dans le passage qui nous intĂ©resse, Dieu ne condamne pas Ă  proprement parler le fait que Onan se soit retirĂ© avant l’éjaculation, mais plutĂ´t qu’il ait eu une attitude Ă©goĂŻste et injuste Â« sachant que cette descendance ne serait pas Ă  lui, se souillait Ă  terre lorsqu’il allait vers la femme de son frère, afin de ne pas donner de descendance Ă  son frère» (Genèse 38:9).

 

Ce verset ne peut donc pas ĂŞtre utilisĂ© pour interdire l’utilisation de moyens de contraception. Toutefois, un dĂ©tail dans cette histoire nous ouvre un incroyable champ de recherche. En effet, ce passage nous apprend que les israĂ©lites connaissaient et pratiquaient au moins une mĂ©thode contraceptive. La contraception n’a pas commencĂ© en 1965 avec l’apparition de la pilule mais dès que l’homme a compris qu’un enfant pouvait ĂŞtre conçu suite Ă  un rapport sexuel, il s’est mis en quĂŞte du moyen le plus efficace pour continuer d’avoir une vie sexuelle sans pour autant avoir des enfants. Le contexte dans lequel ce dĂ©sir a pu se manifester est variĂ© : relations extra-maritales, inceste, prostitution; de mĂŞme que les fins recherchĂ©es : Ă©viter la honte d’un enfant illĂ©gitime pour les non mariĂ©es, garder une source de revenus pour les prostituĂ©es, espacer ou limiter les naissances pour les femmes mariĂ©es, voire prĂ©server leur santĂ© et/ou leur beautĂ©.

Bref historique de la contraception

Le second moyen de contraception le plus ancien, après celui d’Onan, c’est le prĂ©servatif. Selon toute vraisemblance, les Ă©gyptiens de l’antiquitĂ©, et ce dès 4000 av. J.C., l’utilisaient. Il Ă©tait fait Ă  partir de boyaux d’animaux (chat, mouton), de vessie de porc ou en papier de soie huilĂ©, en soie ou en velours. Dans un premier temps, son utilisation avait pour but d’éviter aux soldats Ă©gyptiens d’attraper des maladies vĂ©nĂ©riennes. Ce n’est que plus tard qu’il fut utilisĂ© comme moyen de contraception. Outre l’utilisation de cet « Ă©tui Â», les Ă©gyptiens buvaient des dĂ©coctions plus ou moins  fantasques comme celles dĂ©crites sur le papyrus de Kahum, prĂ©conisant du natron, qui Ă©tait un mĂ©lange de carbonate de sodium liquide, et de larmes de crocodile. Le papyrus d’Ebers recommande, entre autres, un emplâtre de gomme d’acacia. Les physiologistes modernes ont dĂ©montrĂ© qu’en fermentant, cette gomme d’acacia produit de l’acide lactique, inhibiteur de la migration des spermatozoĂŻdes vers les trompes. Y sont aussi d’écrits de nombreux breuvages  issus de plantes censĂ©es contenir des Ă©lĂ©ments stĂ©rilisants comme l’aubĂ©pine ou le lierre terrestre qui ont des propriĂ©tĂ©s astringentes c’est Ă  dire qu’elles crispent les muqueuses et provoquent des fausses couches.

Quant aux femmes mĂ©sopotamiennes, elles s’introduisaient dans l’utĂ©rus des petites pierres plates et polies. Cela donnait le mĂŞme rĂ©sultat que les stĂ©rilets que nous connaissons. Quand aux aramĂ©ennes de confession hĂ©braĂŻque, sur le conseil de rabbins, elles utilisaient le « moukh Â», une sorte d’éponge  insĂ©rĂ©e au fond du vagin qui empĂŞchait les spermatozoĂŻdes d’atteindre l’utĂ©rus. Les femmes grecques et romaines avaient elles aussi leurs mĂ©thodes. L’une d’entre elle Ă©tait l’ingestion de racine du lacet, ou carotte sauvage. Cet abortif naturel, dĂ©jĂ  connu au temps d’Hippocrate, est Ă  la base de la pilule du lendemain crĂ©e en 1986.

Certes, toutes ces mĂ©thodes, qui rĂ©ussissaient plus ou moins, Ă©taient et sont toujours une manière de contrĂ´ler les naissances mais il ne faut pas oublier l’aspect « assouvissement du dĂ©sir Â» envers sa femme ou son mari. Car Ă©videment il n’est pas besoin de prĂ©ciser que l’acte sexuel ne devrait avoir lieu que dans le cadre du mariage.

C’est avec l’ère chrĂ©tienne que la pensĂ©e gĂ©nĂ©rale en matière de contraception changea et pour longtemps. Elle Ă©tait interdite et classĂ©e dans la catĂ©gorie des pĂŞchĂ©s mortels au mĂŞme titre que l’avortement et l’infanticide. Au moyen-âge, il Ă©tait prĂ©fĂ©rable d’abandonner l’enfant et de le laisser aux bons soins de la divine providence : l’église. A cette Ă©poque et encore aujourd’hui dans certaines familles dites intĂ©gristes « l’idĂ©ologie religieuse dĂ©finit le sperme de l’homme mĂ©diĂ©val comme Ă©tant l’œuvre de Dieu. Par consĂ©quent, la pensĂ©e chrĂ©tienne mĂ©diĂ©vale impose Ă  la femme de respecter et de fructifier la semence du divin. Ce mythe religieux imposait Ă  ce dernier d’assumer sa matĂ©rialitĂ© naturelle comme un don pour la gloire du Dieu omniprĂ©sent et patriarcal Â». La religion rythmant la vie du peuple, il y avait de nombreuses pĂ©riodes d’abstinence imposĂ©e : le dimanche, pendant les carĂŞmes, avant et pendant les fĂŞtes. De plus, l’église interdisait toute relation sexuelle pendant les pĂ©riodes de grossesse et de menstruation. Par la suite, le prĂ©servatif refit son apparition au devant de la scène, suivi de tous les autres moyens de contraception que nous connaissons. Dans nos sociĂ©tĂ©s de moins en moins religieuses et de plus en plus libĂ©rales, la contraception n’est plus un tabou.

Le cycle de la femme

« L’homme connut, Eve sa femme ; elle devint enceinte et accoucha de CaĂŻn… Â» (Genèse 4:1). Avant de lister et de dĂ©crire tous les moyens de contraception qui existent, il nous faut comprendre le fonctionnement du corps de la femme et le principe de la fĂ©condation.

Fonctionnement de l’appareil gĂ©nital fĂ©minin : contrairement Ă  l’homme dont la production de spermatozoĂŻdes est continue, chez la femme, l’appareil reproducteur a une activitĂ© cyclique. Tous les 28 jours, durĂ©e moyenne d’un cycle menstruel, une cellule reproductrice femelle est Ă©mise par l’ovaire. C’est l’ovulation. Au cours du cycle, sous l’action des hormones sexuelles fĂ©minines, l’utĂ©rus est prĂ©parĂ© Ă  recevoir un embryon, notamment par l’épaississement de sa paroi interne dans laquelle de nombreux vaisseaux sanguins se dĂ©veloppent. En l’absence de fĂ©condation, ces vaisseaux sont Ă©liminĂ©s, ce qui se traduit par l’hĂ©morragie menstruelle (règles).

On appelle couramment ovule la cellule reproductrice femelle, mais le terme scientifique exact est celui d’ovocyte. La différence entre ovocyte et ovule tient à une différence de maturation. Lorsqu’il est émis par l’ovaire, l’ovocyte n’a pas terminé sa maturation et ne peut pas encore être fécondé. Il est alors recueilli par la partie terminale des voies génitales, appelée pavillon, qui s’ouvre à proximité de l’ovaire. Il est ensuite transporté à l’intérieur de la trompe, un conduit creux reliant le pavillon à l’utérus, tout en poursuivant sa maturation. La maturation de l’ovocyte ne pourra se terminer que s’il est fécondé. C’est dans une partie élargie de la trompe, appelée ampoule, que se produit la fécondation si des spermatozoïdes y sont présents.

FĂ©condation : la fĂ©condation est interne, c’est-Ă -dire qu’elle se produit Ă  l’intĂ©rieur des voies gĂ©nitales de la femme. Elle nĂ©cessite donc un accouplement, si on ne considère pas les techniques de ProcrĂ©ation MĂ©dicalement AssistĂ©e : insĂ©mination artificielle, fĂ©condation in vitro, etc. (Voir article sur la PMA ICI). Pendant le coĂŻt, l’éjaculation libère dans le vagin environ 3 millilitres de sperme, mĂ©lange de spermatozoĂŻdes et de sĂ©crĂ©tions des glandes annexes. Le sperme contient en moyenne 100 millions de spermatozoĂŻdes par millilitre. Ă€ la suite de l’éjaculation, les spermatozoĂŻdes, qui sont des cellules mobiles, remontent les voies gĂ©nitales de la femme : ils traversent d’abord le col de l’utĂ©rus qui sĂ©pare ce dernier de la cavitĂ© vaginale, puis gagnent les trompes. Sur les quelque 300 millions de spermatozoĂŻdes Ă©mis, quelques centaines seulement parviennent Ă  l’ampoule, partie Ă©largie de la trompe oĂą peut se produire la fĂ©condation si un ovocyte y est prĂ©sent. MĂŞme si un seul spermatozoĂŻde pĂ©nètre dans l’ovocyte, la prĂ©sence de quelques centaines d’entre eux est indispensable Ă  la fĂ©condation car leurs sĂ©crĂ©tions sont nĂ©cessaires pour fragiliser les enveloppes de l’ovocyte. Dès que l’un d’entre eux a pĂ©nĂ©trĂ©, aucun autre ne peut plus le faire car il se forme immĂ©diatement une membrane infranchissable. La durĂ©e de vie des spermatozoĂŻdes, comme celle de l’ovocyte, Ă©tant limitĂ©e Ă  quelques 48 h, la rencontre de l’ovocyte avec les spermatozoĂŻdes n’est possible que pendant une brève pĂ©riode fĂ©conde de quelques jours autour du moment de l’ovulation.

Les différents types de conception

Comme vous avez pu le constater, la contraception a toujours existĂ©. Les mĂ©thodes n’ont fait qu’évoluer en fiabilitĂ© mais aucune ne l’est Ă  100 %. Comme nous l’avons vu en prĂ©ambule, la contraception empĂŞche la conception c’est Ă  dire qu’elle empĂŞche la rencontre et/ou la fĂ©condation de l’ovule par le spermatozoĂŻde. Les mĂ©thodes contraceptives actuelles peuvent ĂŞtre classĂ©es selon trois critères : chimique, mĂ©canique et naturelle.

Contraception chimique

Tout d’abord il y a l’utilisation de produits chimiques qui, au contact des spermatozoĂŻdes, ont la propriĂ©tĂ© de les dĂ©truire. On dĂ©pose ce  type de produit dans le vagin sous forme d’ovule, de crème, de gel, de tampons…afin qu’il agisse au cours du rapport. Ensuite il y a les pilules, patchs ou implants. Les hormones, progestĂ©rones et/ou Ĺ“strogène qu’ils contiennent servent entre autres Ă  bloquer l’hypophyse, situĂ©e dans le cerveau, lorsqu’elle tente de dĂ©clencher l’ovulation. C’est une sorte de rĂ©trocontrĂ´le. En procurant Ă  l’organisme des hormones semblables Ă  celles qu’il sĂ©crète, on Ă©vite que des ordres concernant l’ovulation ne soient donnĂ©s aux ovaires. En modifiant les doses et l’ordre d’apparition de ces molĂ©cules dans le cycle, on intervient Ă  deux autres niveaux : la glaire Ă  l’entrĂ©e de l’utĂ©rus, plus Ă©paisse, fait office de bouchon et la muqueuse est plus fine, moins « fertile Â».  Les hormones utilisĂ©es sont des variantes chimiques de celles sĂ©crĂ©tĂ©es par l’organisme, Ĺ“strogènes et progestĂ©rone.

Contraception mécanique

Comme le prĂ©servatif, le diaphragme agit comme une barrière qui empĂŞche les spermatozoĂŻdes d’atteindre les ovules. Il  faut cependant prĂ©ciser que le diaphragme est aussi chimique car il contient un spermicide.

Contraception naturelle

Ces méthodes plus ou moins compliquées demandent d’avoir une bonne connaissance du corps de la femme, car elles visent à identifier la période d’ovulation, de manière à éviter tout rapport fécondant.

Le retrait : l’homme se retire du vagin de sa partenaire avant d’avoir Ă©jaculĂ©. Si l’éjaculation n’a pas lieu dans le vagin (ni juste Ă  l’entrĂ©e du vagin), il ne peut pas y avoir de grossesse, car les spermatozoĂŻdes ne peuvent pas entrer dans l’utĂ©rus. LĂ  c’est l’homme qui doit connaĂ®tre son corps et savoir se maĂ®triser. Toutes les autres mĂ©thodes qui vont ĂŞtre dĂ©crites, incombent Ă  la femme car c’est Ă  elle de dĂ©terminer les pĂ©riodes ou il est possible d’avoir des rapports non fĂ©condants.

Avant toutes choses, il faut savoir que les  pĂ©riodes d’ovulation peuvent varier en fonction d’élĂ©ments extĂ©rieurs. Et mĂŞme lorsque la femme connaĂ®t exactement la date de son ovulation (ou pense qu’elle la connaĂ®t) l’ovulation peut ĂŞtre avancĂ©e ou reculĂ©e par toutes sortes d’évĂ©nements, Ă  commencer par les Ă©motions (stress, angoisse…). Voici donc quelques  mĂ©thodes naturelles, tirĂ©es du site choisirsacontraception.fr.

L’abstinence pĂ©riodique ou mĂ©thode Ogino : La mĂ©thode Ogino, du nom du chirurgien japonais qui la proposa, consiste pour une femme dont le cycle est rĂ©gulier, Ă  Ă©viter les rapports sexuels non protĂ©gĂ©s pendant les jours « fertiles Â» qui prĂ©cèdent ou suivent l’ovulation.

La « mĂ©thode des tempĂ©ratures Â» : La tempĂ©rature habituelle de la femme s’élève de 0,2 Ă  0,4 Â°C (de 36.7 Ă  37.1 Â°C par exemple) au moment de l’ovulation. Comme l’ovocyte vit seulement vingt-quatre heures, les rapports sexuels non protĂ©gĂ©s qui ont lieu plus de trois jours après l’élĂ©vation de tempĂ©rature ne peuvent, en principe, pas entraĂ®ner de grossesse. Mais l’ovulation peut avoir lieu n’importe quand. Et si l’on a eu un rapport sexuel les jours qui prĂ©cĂ©dent l’ovulation, les spermatozoĂŻdes qui vivent jusqu’à cinq jours dans l’appareil gĂ©nital de la femme, peuvent fĂ©conder l’ovocyte. Pour dĂ©terminer la date de l’ovulation, il faut prendre sa tempĂ©rature tous les matins Ă  la mĂŞme heure, au lit, avant de se lever… Or un simple rhume peut faire monter la tempĂ©rature.

L’observation de la glaire cervicale ou « mĂ©thode de Billings Â» : A l’approche de l’ovulation, les sĂ©crĂ©tions du col de l’utĂ©rus (ou « glaire cervicale Â») se modifient ; elles deviennent plus abondantes, plus fluides et provoquent un Ă©coulement vaginal (ou « pertes blanches Â») caractĂ©ristique. Mais beaucoup de choses peuvent modifier la glaire et sa consistance : le dĂ©sir sexuel, le sperme, les infections vaginales… La mĂ©thode nĂ©cessite d’examiner la glaire avec ses doigts.

La mĂ©thode MAMA (mĂ©thode de l’allaitement maternel et de l’amĂ©norrhĂ©e) : cette mĂ©thode est utilisable pendant les 6 premiers mois après la naissance ou au moins jusqu’au retour de couches. Toutefois, cette mĂ©thode est très contraignante : pour ĂŞtre efficace, elle suppose un allaitement exclusif, Ă  la demande, jour et nuit et l’absence de règles.

Le système avec appareillage : ces systèmes estiment les pĂ©riodes d’ovulation pour informer sur des pĂ©riodes dites « Ă  risque Â» de grossesse.
Par exemple, avec un mini-lecteur informatisĂ©, on mesure la quantitĂ© d’hormones fabriquĂ©es par les ovaires au moyen d’une bandelette plongĂ©e dans les urines du matin. Le lecteur indique si la journĂ©e est « sĂ»re Â» (lumière verte) ou « Ă  risque Â» (lumière rouge), c’est-Ă -dire proche d’une ovulation. Certains de ces systèmes sont  en vente en pharmacie, sur les sites Internet des fabricants et en grande surface. Ils sont coĂ»teux et ne conviennent pas Ă  la contraception des adolescentes. Il existe par ailleurs d’autres tests d’ovulation, mais les prĂ©servatifs sont moins chers et plus fiables.

Chaque méthode, qu’elle soit chimique, mécanique ou encore naturelle, a ses avantages et ses inconvénients, tant au niveau pratique, relationnel que spirituel. Pour les aspects pratiques et relationnels, vous l’aurez compris, ils peuvent créer des tensions et des incompréhensions au sein du couple surtout en l’absence de dialogue et de sanctification. En effet, le choix d’un moyen de contraception doit être fait à deux et non imposé par l’un des conjoints à l’autre.

Chrétiens et contrôle des naissances

Comme nous l’avons vu, la Bible n’aborde pas le sujet de la contraception ni le fait de vouloir ou non des enfants, sauf dans le cas d’Onan, lequel  Ă  Ă©tĂ© puni de mort par Dieu parce qu’il n’a pas Ă©tĂ© juste vis Ă  vis de son frère et qu’il a fait preuve d’égoĂŻsme.

Maintenant la question est : vouloir contrĂ´ler les naissances est-ce bien ou mal, pour un couple chrĂ©tien ? Pour y rĂ©pondre il faut dĂ©jĂ  rĂ©pondre Ă  celle-ci : Qu’est-ce qui motive dĂ©sir d’avoir un enfant?

Dans certaines situations, vouloir des enfants peut ĂŞtre un acte Ă©goĂŻste. Une femme dĂ©laissĂ©e affectivement par son mari, peut vouloir des enfants pour combler ce manque. Un homme fier de sa personne, peut vouloir des enfants afin de montrer au monde qu’il est du type « alpha Â». A l’inverse, ne pas vouloir d’enfants peut ĂŞtre le signe d’une immaturitĂ© spirituelle. Par exemple : un couple qui ne souhaite pas avoir d’enfants car ces derniers les empĂŞcheraient d’être Ă©panouis dans leur ministère. Cela peut aussi ĂŞtre le signe que l’un des deux conjoints ou les deux ne sont pas guĂ©ris des blessures du passĂ© : actes incestueux, maltraitance etc. Est-ce bon pour ce type de chrĂ©tiens d’avoir des enfants, quel avenir leur prĂ©parent-ils ? Vous en conviendrez, dans ces cas c’est purement Ă©goĂŻste. Il ne faut pas croire non plus que les blessures de l’enfance vont automatiquement guĂ©rir en ayant des enfants.

Avoir des enfants cela signifie que nous avons une grande responsabilitĂ© vis-Ă -vis de ces ĂŞtres qui n’ont pas demandĂ© Ă  venir au monde. Â«Dans leur dĂ©tresse, ils crièrent Ă  l’Eternel, Et il les dĂ©livra de leurs angoisses; Il envoya sa parole et les guĂ©rit, Il les fit Ă©chapper de la fosse Â» (Psaumes 107:19-20). Pour cela il nous faut ĂŞtre matures et guĂ©ris par le Seigneur car sans cette restauration comment nous serait-il  possible de les aimer pleinement ? Tout comme certains ne sont pas prĂŞts Ă  rentrer dans le mariage tant que Dieu n’a pas travaillĂ© leur comportement, certains ne sont pas capables et prĂŞts Ă  avoir des enfants tant que certaines choses ne sont pas rĂ©glĂ©es dans leurs vies. Mais Dieu peut aussi, par le biais d’une naissance, restaurer les âmes et travailler les cĹ“urs et les tempĂ©raments des parents.

La pression famille et sociale peuvent aussi jouer un rĂ´le important dans le choix d’avoir ou non un enfant, en particulier pour nos frères et sĹ“urs originaires  de pays du continent africain, d’AmĂ©rique du Sud ou encore de l’ Inde.  Dans ces contrĂ©es, la femme se doit de mettre au monde un enfant dans les neuf mois suivant le mariage sinon le couple va subir une pression familiale terrible. La plupart du temps, celle-ci sous entend gĂ©nĂ©ralement que la femme est stĂ©rile et donc impropre au mariage. Dans certaines tribus, si une femme ne peut pas concevoir elle est rĂ©pudiĂ©e et renvoyĂ©e chez ses parents. Cette pression est due au fait de la prĂ©gnance de la culture, de la religion et de l’histoire : il faut que la lignĂ©e survive. L’enfant est celui qui va perpĂ©tuer la mĂ©moire des anciens. Le fait de ne pas vouloir d’enfant tout de suite est considĂ©rĂ© comme une insulte aux aĂ®nĂ©s et aux ancĂŞtres. L’enfant faisant le bonheur du clan, il est annonciateur d’une continuitĂ© de la lignĂ©e, des traditions, d’un avenir meilleur, d’une vieillesse heureuse.

Alors, contraception ou pas ?

La Bible ne donnant pas de rĂ©ponse formelle a cette question, il incombe au couple que Dieu a dotĂ© d’une sagesse, d’une intelligence et d’un discernement, de dĂ©cider s’ils veulent utiliser une contraception ou non. Ce choix de vie n’incombe pas seulement Ă  la femme ou Ă  l’homme, mais c’est une dĂ©cision prise Ă  deux, selon ce que Dieu leur aura mis Ă  cĹ“ur. Il est donc primordial de ne pas faire de ce sujet un tabou ni dans le couple ni dans les Ă©glises locales. Â« Dieu les bĂ©nit et Dieu leur dit : soyez fĂ©conds, multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez la Â» (Genèse 1:28), telle est la rĂ©ponse qu’on a coutume de donner aux personnes qui demandent s’il est permis ou non d’avoir recours Ă  la contraception. En quoi une telle rĂ©ponse est-elle Ă©difiante ? En plus d’être un hĂ©ritage de la tradition catholique, c’est une manière de fuir ses responsabilitĂ©s de chrĂ©tien. Dans cet aspect intime du couple, Dieu doit ĂŞtre au contrĂ´le. Qu’un enfant vienne ou pas, que toute la gloire lui revienne. Car s’il a pu rendre fĂ©conde des femmes stĂ©riles et mĂ©nopausĂ©e (Genèse 18:11-12 ; Luc 1:5-14) Ă  combien plus forte  raison, il passera outre toutes ces mĂ©thodes et techniques de contraception s’il dĂ©sire vous donner un enfant. Combien de fois avons nous entendu de la bouche d’une chrĂ©tienne : « je ne comprends pas, je prends bien ma pilule, nous faisions attention mais je suis enceinte Â» !

A la question de savoir si  une chrĂ©tienne peut prendre un moyen de contraception, la rĂ©ponse est : Qu’est-ce que Dieu vous a dit ? Quelle conviction propre avez-vous ? Vous l’aurez compris, cette conviction ne doit pas venir de la culture, de l’entourage mais seulement de ce que Dieu vous a dit dans l’intimitĂ© de vos prières.

Estelle.

Source : www.lesdokimos.org

 


 

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