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Ces traditions humaines qui anéantissent la Parole de Dieu!
de HENRI VIAUD-MURAT
Jésus dit clairement à ces Juifs religieux qu’en fait, s’ils ont pu accorder une telle importance à leurs traditions, c’était uniquement parce que leur cœur était éloigné de Dieu. Ils L’honoraient des lèvres, mais c’est en vain qu’ils honoraient le Seigneur. On ne peut honorer Dieu qu’en Esprit et en Vérité!






Article de Henri Viaud-Murat

La Parole de Dieu est puissante! Mais savez-vous que nos traditions humaines peuvent anéantir la Parole du Seigneur? Il est donc essentiel que nous soyons conscients de ces traditions, afin de pouvoir nous en débarrasser. Cet article est destiné à vous aider à repérer certaines de ces traditions.

Il est écrit dans l’Évangile de Marc:

"Et les pharisiens et les scribes lui demandèrent: Pourquoi tes disciples ne suivent–ils pas la tradition des anciens, mais prennent–ils leurs repas avec des mains impures? Jésus leur répondit: Hypocrites, Esaïe a bien prophétisé sur vous, ainsi qu’il est écrit: Ce peuple m’honore des lèvres, Mais son cœur est éloigné de moi. C’est en vain qu’ils m’honorent, en donnant des préceptes qui sont des commandements d’hommes. Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous observez la tradition des hommes. Il leur dit encore: Vous anéantissez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition. Car Moïse a dit: Honore ton père et ta mère; et: Celui qui maudira son père ou sa mère sera puni de mort. Mais vous, vous dites: Si un homme dit à son père ou à sa mère: Ce dont j’aurais pu t’assister est corban, c’est–à–dire, une offrande à Dieu, vous ne le laissez plus rien faire pour son père ou pour sa mère, annulant ainsi la parole de Dieu par votre tradition, que vous avez établie. Et vous faites beaucoup d’autres choses semblables" (Marc 7: 5-13).

"Vous faites beaucoup d’autres choses semblables"! Déjà, à l’époque du Seigneur Jésus, les chefs religieux avaient remplacé beaucoup de Paroles du Seigneur par leurs traditions humaines. Et Jésus leur dit clairement que ces traditions anéantissent, annulent la Parole de Dieu! La puissance et l’autorité de cette Parole divine sont anéanties dans la vie de ceux qui la mettent de côté, pour la remplacer par leurs traditions!

Il est certain que les Juifs religieux, au départ, n’avaient pas de mauvaises intentions en établissant toutes ces traditions. Dans leur zèle scrupuleux mais sans intelligence spirituelle, ils croyaient bien faire. Mais, en réalité, ils n’avaient pas compris que ce zèle religieux les éloignait de la Vérité de la Parole de Dieu. Le Seigneur nous interdit de rajouter ou d’enlever quoi que ce soit de Sa Parole.

Jésus dit clairement à ces Juifs religieux qu’en fait, s’ils ont pu accorder une telle importance à leurs traditions, c’était uniquement parce que leur cœur était éloigné de Dieu. Ils L’honoraient des lèvres, mais c’est en vain qu’ils honoraient le Seigneur. On ne peut honorer Dieu qu’en Esprit et en Vérité!

"Hypocrites!" leur dit le Seigneur. Le légalisme religieux a toujours opéré des ravages! Le plus grand de tous ces ravages, c’est d’annuler et d’anéantir la Parole de Dieu!

Finalement, Satan sait très bien de quelle façon il pourra annuler la Parole de Dieu! Il lui suffit de nous inciter à construire tout un système de traditions religieuses, qui aura toute l’apparence de la piété, mais sans en avoir la puissance.

Bien-aimés, il en est de même aujourd’hui dans beaucoup d’églises chrétiennes. Les traditions des hommes se sont peu à peu introduites dans les doctrines et les pratiques de ces églises, paralysant l’action de l’Esprit de Dieu et sclérosant la vie des Chrétiens. Certaines de ces traditions sont inoffensives, mais d’autres sont profondément opposées à la Parole du Seigneur.

On peut définir les "traditions humaines" comme un ensemble de doctrines, de coutumes, de pratiques et d’enseignements qui ne sont pas contenus directement dans la révélation de la Parole de Dieu, mais qui ont peu à peu été mis sur le même plan que la Bible, ou qui ont même carrément remplacé l’enseignement de la Bible.

Comme Dieu ne se manifeste plus avec la même puissance qu’auparavant, parce qu’Il ne peut jamais confirmer les traditions des hommes, au détriment de Sa Parole, les hommes inventent de nouvelles traditions pour expliquer cette diminution, ou cette disparition de la puissance divine. Au lieu de se remettre en question sérieusement, ils rajoutent de nouvelles traditions, qui les enfoncent encore plus dans l’incrédulité!

C’est ainsi qu’à la fin des temps, dans laquelle nous sommes déjà entrés, l’apostasie se développe, comme nous l’avait annoncé le Seigneur et Ses apôtres. Les gens deviennent de plus en plus religieux et de moins en moins spirituels! Ils n’imaginent pas un instant que le problème est en eux! Ils trouvent toutes sortes de responsables extérieurs, mais ils ne parviennent pas à se remettre en question.

Hypocrites, dit le Seigneur JĂ©sus!

"Et il dit aux Juifs qui avaient cru en lui: Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira" (Jean 8: 31-32).

Il est donc clair qu’il ne suffit pas de croire en Jésus. Encore faut-il demeurer dans Sa Parole! "Demeurer" quelque part ne signifie pas "aller y faire une incursion de temps en temps"! Mais cela signifie y rester en permanence, en faire sa demeure!

Si nous demeurons dans la Parole du Seigneur, Il nous révèlera toute la Vérité. Nos traditions humaines mensongères apparaîtront au grand jour. Elles seront dévoilées, dénoncées, et exposées! Nous en serons affranchis, et nous pourrons nous en débarrasser!

Certaines de ces traditions sont tellement anciennes et respectées, qu’il nous est très difficile parfois de les reconnaître comme des mensonges! Elles sont devenues aussi sacrées que la Parole de Dieu! Et nous serons traités de sacrilèges si nous osons les dénoncer, les modifier ou les abandonner!

Pourtant, bien-aimés, si nous voulons être libres, si nous voulons glorifier Dieu, et si nous voulons voir tout ce qui est écrit s’accomplir dans nos vies, il nous faut pourchasser et détruire sans pitié ces traditions funestes!

Une tradition humaine n’est pas forcément mauvaise en soi. Elle devient mauvaise lorsqu’elle se transforme en rite religieux intouchable, et lorsqu’elle finit par résister à l’action de l’Esprit, et par se substituer à la Parole de Dieu. Une tradition, pour être acceptable, doit nous permettre de mieux comprendre la Parole du Seigneur, et doit lui rester entièrement fidèle et soumise.

Il existe par exemple certaines manières de louer le Seigneur qui sont influencées par les cultures de certaines nations ou de certains pays. Cela peut se concevoir. Mais les Chrétiens ne doivent jamais être liés par ces traditions, au point d’en souffrir s’ils en sont un jour privés. Là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté, et la Parole de Dieu n’est jamais liée!

Notre but n’est pas ici de faire un catalogue détaillé de toutes les traditions humaines. Il y en a trop! Nous voulons simplement signaler et dénoncer les principales traditions ou doctrines humaines qui handicapent la foi des Chrétiens, notamment des Chrétiens évangéliques, parce qu’elles ont fini par revêtir un caractère sacré.

Parole de Dieu et Tradition.

La toute première tradition humaine consiste à affirmer qu’il puisse exister une Tradition, fruit de l’enseignement d’une religion ou d’une église chrétienne, qui soit mise sur un pied d’égalité avec la Parole de Dieu, la Bible. Cette tradition humaine constitue la pire des impostures spirituelles, car elle ouvre automatiquement la porte à toutes les autres traditions! On prétend que la Parole de Dieu doit "évoluer" et "s’incarner dans son époque." On prétend que le Seigneur, parallèlement à la Bible, a inspiré le développement d’une Tradition religieuse, fruit des pratiques et de la réflexion de l’Église tout au long des siècles.

La Vérité ne change pas! La Parole de Dieu a été conçue par le Seigneur pour s’appliquer à tous les âges et à toutes les situations. Les problèmes abordés par la Bible sont des problèmes universels, qui touchent au cœur, à l’âme et à l’esprit de l’homme. Les problèmes fondamentaux des hommes ne changent pas, les solutions divines non plus.

Le problème essentiel dans ce domaine, c’est que les croyants finissent par ne plus s’apercevoir des graves contradictions qui se sont développées entre la Tradition et la Parole de Dieu, privant ainsi la Bible de son caractère essentiel de Vérité absolue et unique. On parle toujours de la Bible comme de la "Parole de Dieu," mais ce n’est plus qu’une expression vide de sens. On finit par ne garder de la Bible que ce qui s’accorde avec la Tradition de l’Église La Bible garde le caractère d’une référence morale supérieure, mais, en fait, c’est la Tradition qui est primordiale. Il s’agit donc là de la pire des hypocrisies!

En fait, on peut dire, d’une manière générale, que plus une église chrétienne est tombée dans l’apostasie, et plus elle met l’accent sur la Tradition.

Tradition de "l’absolue souveraineté de Dieu."

Nous avons déjà parlé de cette tradition humaine dans un article précédent.

Il est vrai que Dieu est absolument Souverain. Mais Il a décidé librement de limiter Sa souveraineté en nous donnant la révélation de Sa Parole. A partir du moment où le Seigneur S’engage par Sa Parole, Il n’est plus libre de faire ce qu’Il veut, Il est lié par Sa Parole et par Ses engagements.

Lui qui est un Être Libre, il a créé les hommes comme des êtres libres. Il nous a donné la possibilité de choisir entre l’obéissance et la rébellion, et nous devons supporter les conséquences de nos décisions.

Comme Dieu connaît toutes choses d’avance, Il sait quels sont ceux qui vont Lui obéir, et quels sont ceux qui vont Lui résister jusqu’à leur mort. Il peut donc prédestiner les premiers à être sauvés, et les autres à être perdus (Romains 8: 29).

Au départ, tous ont donc les mêmes chances d’être sauvés. Dieu veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la Vérité (1 Tim. 2: 4). Mais tous sont libres d’accepter ou de refuser le salut par grâce que le Seigneur leur offre en Jésus-Christ.

La tradition de la souveraineté absolue de Dieu prive l’homme de toute responsabilité. Il n’a qu’une apparence de liberté, mais tous les détails de sa vie seraient déterminés par Dieu à l’avance. Nous ne voyons pas cette tradition confirmée par l’enseignement de la Bible.

Tradition du "salut par les œuvres, les mérites et les performances."

A la racine de tout esprit religieux, il y a la notion de mérite et de performance. Toutes les religions humaines mettent l’accent sur la nécessité de produire des œuvres propres à assurer aux croyants la faveur divine. Les hommes pensent donc qu’ils doivent mériter leur salut par la qualité et la masse de leurs performances.

Rien n’est plus étranger à l’esprit du véritable Christianisme! L’Évangile est un Évangile de la grâce exclusive. Le salut ne peut s’obtenir que par la foi dans l’œuvre et dans les mérites du Seigneur Jésus-Christ.

Une fois sauvés, et parce que nous sommes sauvés, nous pouvons accomplir des œuvres qui sont le signe, le fruit et la preuve de notre salut.

Beaucoup de Chrétiens évangéliques gardent encore cette mentalité des œuvres et des mérites, dont ils ont besoin d’être débarrassés définitivement. L’amour de Dieu est inconditionnel par nature. Les conditions fixées par Dieu pour que nous puissions bénéficier de Son amour ne concernent pas nos mérites, nos œuvres ou nos performances. Mais elles concernent la nécessité de nous reconnaître pécheurs devant Lui, et d’accepter comme Sauveur et Maître Celui qui a expié nos péchés sur la croix, qui nous a fait mourir à notre vie de péché passée, et qui nous a fait naître à une vie nouvelle en Lui.

Ainsi, la grâce et la foi sont les deux côtés de la même médaille. La grâce est descendue vers nous en la Personne de Jésus, le Fils de Dieu. Et la foi consiste à saisir cette grâce qui est descendue à notre portée. Nous savons que nous ne méritons rien devant Dieu, mais nous saisissons par la foi et avec reconnaissance toutes les bénédictions de Sa grâce!

Nous n’avons pas besoin de faire quoi que ce soit pour être sauvés. Nous avons besoin de croire en Jésus-Christ, en Sa Personne et en Son œuvre!

Tradition qui affirme que "nous sommes automatiquement baptisés du Saint-Esprit lors de notre nouvelle naissance."

Cette affirmation ne résiste pas à une étude honnête et sans préjugés de la Parole de Dieu. Elle s’appuie presque exclusivement sur le verset suivant:

"Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d’un seul Esprit" (1 Cor. 12: 13).

L’apôtre parle ici de la nouvelle naissance spirituelle. Tous les Chrétiens nés de nouveau possèdent l’Esprit de Dieu. Mais tous ne sont pas remplis de l’Esprit. Il faut en effet prendre l’expression "baptisés de l’Esprit" dans le sens de "remplis de l’Esprit."

Dieu donne Son Esprit à ceux qui Le Lui demandent, et à ceux qui Lui obéissent. Or, tous les Chrétiens ne désirent pas être remplis de l’Esprit, et Dieu respecte leur liberté.

L’Église primitive accordait la plus haute importance au fait que tous les nouveaux baptisés d’eau soient aussi immédiatement remplis, baptisés de l’Esprit, car elle savait que cela n’était pas automatique.

Par exemple, quand Philippe va évangéliser la ville de Samarie, de nombreuses conversions se produisirent, et "hommes et femmes se firent baptiser. Ayant cru et étant baptisés, ils étaient donc nés de nouveau. Mais ils n’étaient pas encore remplis de l’Esprit, comme le montre le passage suivant:

"Les apôtres, qui étaient à Jérusalem, ayant appris que la Samarie avait reçu la parole de Dieu, y envoyèrent Pierre et Jean. Ceux–ci, arrivés chez les Samaritains, prièrent pour eux, afin qu’ils reçussent le Saint–Esprit. Car il n’était encore descendu sur aucun d’eux; ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus. Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils reçurent le Saint–Esprit" (Actes 8: 15-17).

Par ailleurs, le fait d’être "rempli de l’Esprit" est quelque chose d’évolutif. Nous pouvons, et nous devons, être de plus en plus remplis de l’Esprit, si nous le désirons.

Il est extrêmement simple d’être rempli de l’Esprit, lorsqu’on est un disciple de Jésus, et que l’on désire être rempli. Il nous suffit de demander au Seigneur de nous remplir de Son Esprit, et de croire que nous avons été exaucés dès que nous avons prié. Si nous le croyons, et si nous ne sommes pas handicapés par des traditions humaines ou des fausses doctrines, nous verrons ensuite se manifester les signes qui accompagnent le baptême de l’Esprit, en particulier le parler en langues et la prophétie.

Tradition selon laquelle "nous attendons que le Saint-Esprit nous conduise."

Il s’agit là d’une fausse conception de la direction divine qui, le plus souvent, aboutit à une passivité et à une inaction coupables.

Le Seigneur Jésus, avant de retourner à Son Père, a promis à Ses disciples qu’Il leur enverrait le Saint-Esprit, afin de les conduire dans toute la Vérité. Cette Vérité doit concerner tous les domaines de notre vie et de notre action.

Nous devons donc nous confier entièrement dans le Seigneur, dans la pleine assurance qu’Il nous conduira et nous dirigera, dans les moindres détails. Nous n’avons pas à attendre passivement qu’Il nous conduise. Mais nous devons agir par la foi, dans la certitude qu’Il est en train de nous conduire!

Il n’y a qu’une seule condition qui nous permette de compter sur la direction divine: il faut que, dans le fond de notre cœur, nous voulions sincèrement faire toute la volonté de Dieu.

Le Seigneur nous a donnĂ© un ordre de mission gĂ©nĂ©ral: aller dans la terre entière annoncer la Bonne Nouvelle de Son salut, en accomplissant Ses Ĺ“uvres. Dans le cadre de cet ordre de mission gĂ©nĂ©ral, nous sommes libres de prendre toutes les initiatives qui nous semblent justes.

Si nous allons dans une direction qui ne correspondrait pas à la volonté de Dieu, nous pouvons être certains que le Seigneur nous le fera savoir, ou nous arrêtera! En revanche, si nous sommes dans Son plan, Il nous laissera aller avec Sa bénédiction!

C’est ainsi que les disciples et l’apôtre Paul ont toujours agi, comme nous pouvons le constater dans les Actes des Apôtres. Ils allaient partout, et le Seigneur allait avec eux, confirmant Sa Parole par les miracles qui l’accompagnaient.

Tradition de "l’impossibilité de la perfection sur cette terre."

Lorsque nous sommes passés par une nouvelle naissance spirituelle, nous ne sommes plus des pécheurs par nature, mais des saints par notre nouvelle nature! Notre esprit, c’est-à-dire notre homme intérieur, est recréé à neuf à l’image du Seigneur Jésus, "dans une justice et une sainteté que produit la vérité" (Éphésiens 4: 24). Par la sanctification, nous pouvons ensuite faire progressivement passer cette perfection, que nous possédons déjà dans notre esprit, au niveau de notre vie concrète, de nos pensées, de nos sentiments et de nos comportements pratiques.

Les dirigeants et les Chrétiens qui affirment que "l’on ne pourra jamais être parfaits tant que nous serons sur cette terre" n’ont pas compris en quoi consiste la nouvelle naissance, ni la marche par l’esprit. Si le Seigneur Jésus nous a donné l’ordre d’être "parfaits comme notre Père Céleste est parfait," c’est qu’il est possible de l’être, à condition de savoir comment.

Dans certaines églises, on est focalisé en permanence sur le péché, sur notre prétendue "nature de péché," et sur la lutte permanente contre le péché. Mais il y a une bonne façon de lutter contre le péché, et une mauvaise façon. La mauvaise façon de lutter contre le péché, c’est d’utiliser des moyens charnels pour lutter contre la chair: la volonté, les bonnes résolutions, la maîtrise de soi… On ne peut pas lutter contre la chair de cette manière. La chair est une puissance de péché qui demeure dans nos membres, et elle est tellement puissante qu’il n’y a que la puissance de la croix pour la maîtriser.

Quand nous réalisons la qualité de notre nouvelle naissance, lorsque nous comprenons qu’entre la chair et notre nouvelle nature, il y a la croix, c’est-à-dire la mort du Seigneur Jésus, qui représente une barrière infranchissable pour la chair, lorsque nous occupons par la foi notre position spirituelle en Christ, lorsque nous savons qui nous sommes en Christ, nous entrons dans le repos de l’esprit, et nous commençons à produire naturellement, par la foi, les œuvres de l’esprit.

La lutte contre le péché consiste alors à nous installer dans notre position spirituelle, à garder les yeux fixés sur le Seigneur et sur Sa Parole, et à maintenir hors de notre vie tout ce qui vient d’une source impure.

Tradition de la "nécessité d’un médiateur humain entre Dieu et les hommes."

La Bible affirme qu’il n’y a qu’un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ Homme. Pourtant, dans de nombreuses églises chrétiennes, on enseigne que nous avons encore besoin de médiateurs ou d’intermédiaires humains pour nous approcher de Dieu, qu’il s’agisse d’un Pape, d’un prêtre, d’un pasteur ou d’un autre ministère humain.

Ces médiateurs humains ont fini par former, dans beaucoup d’églises, une caste supérieure, un clergé dirigeant, par opposition aux "laïcs," qui ne sont là que pour assister passivement aux réunions ou aux cérémonies, et pour payer la dîme ou le "denier du culte."

Or la Bible dit clairement que tous les Chrétiens, dans la Nouvelle Alliance, sont prêtres, sacrificateurs et rois. Nous n’avons plus besoin d’un autre médiateur humain entre notre Père et nous, si ce n’est notre Seigneur Jésus-Christ.

Une autre variante de cette tradition humaine consiste à nous faire croire que nous avons besoin d’une autorité humaine pour nous expliquer la Bible, et qu’il est très dangereux de vouloir l’étudier par soi-même.

Pourtant, le Seigneur JĂ©sus a dit Ă  Ses disciples:

"Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous" (Jean 14: 16-17).

"Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui–même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. Il me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et vous l’annoncera. Tout ce que le Père a est à moi; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prend de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera" (Jean 16: 13-15).

"Pour vous, l’onction que vous avez reçue de lui demeure en vous, et vous n’avez pas besoin qu’on vous enseigne; mais comme son onction vous enseigne toutes choses, et qu’elle est véritable et qu’elle n’est point un mensonge, demeurez en lui selon les enseignements qu’elle vous a donnés" (1 Jean 2: 27).

Selon ces passages, il est clair que les Chrétiens de la Nouvelle Alliance jouissent de la présence permanente de l’Esprit de Dieu en eux, et que c’est l’Esprit qui doit les enseigner, les guider et les conduire dans toute la Vérité. Nous n’avons plus besoin que quelqu’un nous enseigne. Les enseignants et docteurs que Christ donne à l’Église doivent transmettre la pure Parole de Dieu, mais c’est le Saint-Esprit qui doit confirmer cette Parole dans le cœur de ceux qui l’écoutent! Quelle merveilleuse garantie, que n’avaient pas les bénéficiaires de l’Ancienne Alliance. Ceux-là devaient dépendre d’intermédiaires humains: rois, prophètes ou sacrificateurs. Tandis qu’aujourd’hui, Christ seul est notre Roi, notre Prophète et notre sacrificateur! En Lui, nous sommes tous des rois, des prophètes et des sacrificateurs!

Nous n’avons plus besoin d’intermédiaires humains! Les ministères de la Nouvelle Alliance ont un appel particulier, mais ils ne sont jamais au-dessus du troupeau. Ils le surveillent, en prennent soin et l’aident à avancer, à condition que le troupeau exerce le discernement que le Seigneur lui a donné, afin de reconnaître les ministères qui sont de Dieu, et ceux qui ne le sont pas!

Traditions humaines concernant l’organisation et le fonctionnement de l’Église.

C’est l’un des domaines où les traditions humaines sont les plus nombreuses. Certaines d’entre elles sont franchement contraires à l’enseignement de la Bible, tandis que d’autres, sans être mauvaises en soi au départ, le sont progressivement devenues, en ce sens qu’elles sont devenues des rituels inamovibles, et ont étouffé la vie et la liberté de l’Esprit.

Toutefois, le Saint-Esprit est constamment à l’oeuvre pour ramener le peuple de Dieu à Sa Parole, et nous assistons partout à une remise en cause des traditions humaines, au niveau du petit reste fidèle que le Seigneur S’est toujours gardé. L’Eglise fidèle retrouvera toujours les anciens sentiers!

* Tradition des "dĂ©nominations."

Toutes les dénominations chrétiennes sont le produit des traditions humaines. Certains mouvements chrétiens étaient au départ d’authentiques mouvements du Saint-Esprit, qui voulait faire éclater le carcan de la religion établie. Mais, en général, ces mouvements ont été repris en mains par les hommes, qui les ont organisés en nouvelles religions.

Ces germes de division étaient déjà à l’œuvre dans l’Église primitive, et les apôtres ont passé beaucoup de temps à maintenir l’unité spirituelle du peuple de Dieu. L’apôtre Paul exhortait les Chrétiens à conserver l’unité de l’esprit, unité qui s’appuyait sur les fondements solides qu’il leur rappelle:

"Je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant les uns les autres avec charité, vous efforçant de conserver l’unité de l’esprit par le lien de la paix. Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation; il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui est au–dessus de tous, et parmi tous, et en tous" (Éphésiens 4: 1-6).

Paul insiste sur le fait que cette unité de l’esprit à laquelle doivent rester attachés les Chrétiens ne peut être réalisée que s’ils apprennent à crucifier la chair et à marcher par l’esprit.

"Mais si vous vous mordez et vous dĂ©vorez les uns les autres, prenez garde que vous ne soyez dĂ©truits les uns par les autres. Je dis donc: Marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les dĂ©sirs de la chair. Car la chair a des dĂ©sirs contraires Ă  ceux de l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires Ă  ceux de la chair; ils sont opposĂ©s entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez. Si vous ĂŞtes conduits par l’Esprit, vous n’êtes point sous la loi. Or, les Ĺ“uvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicitĂ©, l’impuretĂ©, la dissolution, l’idolâtrie, la magie, les inimitiĂ©s, les querelles, les jalousies, les animositĂ©s, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je l’ai dĂ©jĂ  dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hĂ©riteront point le royaume de Dieu. Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bontĂ©, la bĂ©nignitĂ©, la fidĂ©litĂ©, la douceur, la tempĂ©rance; la loi n’est pas contre ces choses. Ceux qui sont Ă  JĂ©sus–Christ ont crucifiĂ© la chair avec ses passions et ses dĂ©sirs. Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi selon l’Esprit. Ne cherchons pas une vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, en nous portant envie les uns aux autres" (Galates 5: 15-26).

Il y a des divisions qui viennent du Saint-Esprit, lorsque le Seigneur nous demande de sortir d’une église ou d’un mouvement qui s’est engagé dans la voie de l’apostasie. Mais cela ne signifie nullement que nous devions nous-mêmes devenir sectaires, et créer un nouveau mouvement exclusif. Nous ne devons pas oublier que nous appartenons au Corps de Christ, et que tous ceux qui sont nés de nouveau appartiennent à ce même Corps. Si certains membres de ce Corps sont charnels, ne les imitons pas, mais donnons-leur au contraire l’exemple de ce qu’est un Chrétien qui marche par l’Esprit!

Fondamentalement, le Chrétien, dans son cœur, n’est attaché à aucune dénomination ni à aucune "église" particulière. Il est attaché au Seigneur et à Son Corps, qui est l’Église.

Au niveau de l’Eglise "visible," le développement des dénominations a fini par anéantir le plan divin concernant l’organisation et le fonctionnement de l’Église de Christ. Dans la Bible, nous constatons que les églises étaient toutes des églises de localités ou de proximité. Même s’il pouvait y avoir de nombreuses assemblées de maisons au sein de la même localité, tous les Chrétiens de cette localité avaient le sentiment qu’ils appartenaient au même peuple.. Les Chrétiens ne se joignaient pas à une assemblée lointaine, parce qu’elle était de la même "dénomination" que la leur, ou parce qu’ils avaient de meilleures "affinités" avec ses membres, mais ils s’assemblaient dans l’église de leur quartier, de leur ville ou de leur village. De même que l’on ne choisit pas les membres de sa famille, on ne choisit pas les membres de son assemblée! Tous ceux qui vivent à proximité les uns des autres doivent normalement se réunir pour prier, étudier la Bible, prendre le pain et le vin, et adorer le Seigneur ensemble.

* Tradition de "l’Église-bâtiment" au lieu de l’Église Corps de Christ.

L’Église primitive ne se réunissait jamais dans des bâtiments consacrés à cet effet. Elle se réunissait simplement partout où il était commode de pouvoir se réunir, notamment dans les maisons particulières. Aujourd’hui, on entend souvent des Chrétiens, même évangéliques, dire qu’ils se rendent "à la maison de Dieu," ou au "sanctuaire," en parlant du bâtiment de leur assemblée. Ils oublient que "la maison de Dieu," c’est eux! C’est nous qui sommes à présent le tabernacle, le temple vivant du Seigneur. Le Saint-Esprit ne peut être que profondément attristé devant ce retour à la mentalité de l’ancienne alliance!

* Tradition des "Églises ethniques" ou nationales.

Il peut y avoir des raisons pour établir des églises ethniques dans certaines régions où les minorités nationales ne sont pas encore bien intégrées. Mais il n’est pas normal, selon l’Esprit du Seigneur, de voir des églises chrétiennes se diviser selon des critères et des particularismes ethniques, raciaux, sociaux ou culturels. Si cela est le cas, c’est l’indication que la chair reste à l’œuvre, et que l’Esprit du Seigneur doit en être attristé. Dans le Corps de Christ, il n’y a plus ni races, ni ethnies, ni classes sociales, ni jeunes, ni vieux! Tous doivent être réunis et mêlés dans les différentes réunions des assemblées!

* Tradition de la "dĂ®me."

L’Église du Nouveau Testament n’est plus soumise à l’obligation de payer la dîme de tous ses revenus. La dîme est une disposition des alliances antérieures, et notamment de celle de la Loi. L’Église n’est plus sous la Loi. Tout ce que nous possédons appartient au Seigneur, et non pas dix pour cent seulement. Et nous devons être sensibles à la direction de l’Esprit, pour savoir quel usage nous devons faire de nos biens.

Le Nouveau Testament nous recommande simplement d’être généreux, de donner librement et sans contrainte, en fonction de nos moyens, et de pourvoir aux besoins des saints, notamment des pauvres et des veuves de l’Église, ainsi que des ministères qui ont dû abandonner un travail rémunéré régulier, pour s’occuper des brebis du Seigneur.

Ainsi, nous pouvons affirmer qu’en général, l’enseignement de la dîme au sein de l’Église ne vise qu’à instaurer une disposition charnelle, pour financer les projets charnels de certains conducteurs charnels! Quand le Seigneur conduit un projet ou une œuvre, Il pourvoit toujours à tous les besoins.

* Tradition des "jours sacrĂ©s," ou des jours de "fĂŞtes religieuses."

Nous parlons ici non seulement des jours "spéciaux" des fêtes religieuses, par exemple de Noël, de Pâques ou de Pentecôte, mais aussi du rôle particulier de certains jours de la semaine, comme le dimanche (ou le samedi pour d’autres). Nous oublions que, pour un Chrétien né de nouveau et marchant dans la liberté de l’Esprit, tous les jours de notre vie sont des jours spéciaux et des jours de fête! Toutes nos journées doivent commémorer la naissance du Seigneur et Sa mort, Sa résurrection et le don de Son Esprit!

Certes, nous devons supporter ceux qui sont faibles dans la foi et qui sont encore attachés aux journées, aux fêtes, aux temps et aux saisons. Mais nous devons prier pour qu’ils comprennent qu’il s’agit le plus souvent de manifestations de la chair religieuse, et que toutes ces choses n’ont plus leur importance dans l’Esprit. Nous pouvons y participer si nous en avons la conviction, ou par amour pour les faibles, mais nous n’y sommes plus attachés. Notre cœur est ailleurs! Paul écrit aux Galates, qui s’étaient remis à l’observation des fêtes religieuses:

"Autrefois, ne connaissant pas Dieu, vous serviez des dieux qui ne le sont pas de leur nature; mais Ă  prĂ©sent que vous avez connu Dieu, ou plutĂ´t que vous avez Ă©tĂ© connus de Dieu, comment retournez–vous Ă  ces faibles et pauvres rudiments, auxquels de nouveau vous voulez vous asservir encore? Vous observez les jours, les mois, les temps et les annĂ©es! Je crains d’avoir inutilement travaillĂ© pour vous" (Galates 4: 8-11).

On peut ranger dans cette catégorie la tradition qui consiste à programmer des réunions spéciales à des jours bien définis: le plus souvent, une réunion de prière, une réunion d’enseignement biblique, et le sacro-saint "culte du dimanche." Il n’y a aucun mal, en soi, à organiser des réunions de ce type, pour des raisons pratiques. Mais cela ne doit jamais être au détriment de la liberté de l’Esprit. Si le Saint-Esprit conduit une réunion dans une autre direction que la direction prévue, nous devons être capables de le discerner, afin de ne pas brider l’Esprit.

Il en est de même pour la durée des réunions, ou pour la répartition du temps des réunions en plages horaires fixes, tant de minutes pour la prière, tant pour les annonces, tant pour les témoignages, etc… Rien ne doit se faire de manière rituelle ou définitivement fixée, mais nous devons sentir dans quelle direction veut nous conduire l’Esprit de Dieu.

Le cadre que nous avons défini, pour des questions pratiques, doit être assez souple pour pouvoir s’adapter à la volonté de Dieu. Le cadre fixé ne doit jamais se substituer à la direction de l’Esprit. Sinon, c’est le triste aveu que nous ne sommes plus capables d’écouter la voix de l’Esprit!

Il existe aussi des traditions de réunions chrétiennes qui ne sont pas mauvaises en soi, mais qui n’ont aucune base biblique. Par exemple, les cérémonies consacrées aux enterrements, aux baptêmes, aux mariages et aux présentations d’enfants. Il est possible de programmer de telles réunions dans le cadre des activités ordinaires d’une assemblée ou d’une église, mais n’allons jamais croire que nous serons plus ou moins bénis par le Seigneur, selon que nous programmions ou pas ces réunions!

Ce sont souvent des moments où les Chrétiens peuvent s’assembler pour participer aux joies ou aux peines de certains de leurs frères et sœurs, mais il ne s’agit nullement de rites nécessaires, et les choses peuvent toujours être organisées d’une autre manière, dans la simplicité de Christ.

Les baptêmes chrétiens, par exemple, se pratiquaient le jour même de la conversion, là où l’on pouvait trouver assez d’eau pour immerger les nouveaux convertis. Il n’était pas question de "témoignage" devant les autres, de "robes blanches" ou de rites particuliers.

Il n’est pas normal non plus de faire attendre des semaines ou des mois les nouveaux convertis, pour les baptiser! Ni de leur faire subir des "cours" et des "formations au baptême." Ce ne sont que des traditions qui ne sont jamais nécessaires, et qui sont souvent instaurées parce que l’Évangile n’est plus prêché dans la puissance de l’Esprit. Le jour de la Pentecôte, trois mille convertis ont été immédiatement baptisés, sans que personne ne vérifie le sérieux de leur engagement! Ce n’est que par la suite que l’Église a pu vérifier le sérieux des engagements de chacun.

En outre, le fait de baptiser des convertis n’est nullement réservé à des anciens. Tout Chrétien lui-même né de nouveau et baptisé peut baptiser un nouveau converti. Tout Chrétien peut aussi distribuer la Sainte Cène! Ne nous laissons jamais lier par des traditions humaines!

* Tradition du "conducteur spirituel unique."

Beaucoup d’assemblées sont dirigées par un pasteur ou un responsable unique, même s’il y a parfois une amorce ou une apparence de direction spirituelle collective. La création des dénominations est une cause importante de l’établissement des responsables uniques. En effet, dans la Bible, les assemblées locales étaient dirigées, au niveau de la localité et non de chaque assemblée, par un groupe d’anciens, qui avaient des ministères complémentaires, le plus souvent de pasteurs, de prophètes et d’enseignants, mais aussi d’évangélistes et d’apôtres.

La principale raison de l’institution de responsables uniques est le fait que les églises et leurs responsables marchent davantage par la chair que par l’esprit! Un "chef" unique, lui-même charnel, aura naturellement recours à des moyens charnels pour diriger une assemblée en majorité composée de Chrétiens charnels. Il lui suffira d’être un bon organisateur et un bon gestionnaire, et de se comporter en bon chef d’entreprise! Mais il est bien plus difficile de transformer des Chrétiens charnels en Chrétiens spirituels! C’est pourtant la tâche que le Seigneur demande à tous les ministères. Mais pour qu’un ministère puisse aider les Chrétiens à devenir plus spirituels, il doit lui-même avoir compris ce que cela signifie pour lui-même!

Il ne servira à rien d’instituer de manière artificielle un groupe d’anciens, pour diriger collectivement une assemblée, si cette assemblée et ces anciens restent en grande partie charnels. Cela ne sera nullement satisfaisant.

La solution, c’est d’apprendre en priorité aux Chrétiens à crucifier leur chair et à marcher par l’esprit. Dans ce cas, le Saint-Esprit pourra conduire sans effort les anciens et les brebis dans la volonté de Dieu.

Rappelons toujours que, dans la Nouvelle Alliance, les anciens de l’Église ne sont jamais des intermédiaires entre Dieu et Son peuple. Ils sont appelés par Dieu, et reconnus par les Chrétiens, pour aider ces derniers à marcher sur la bonne voie, et pour surveiller que tout se passe bien conformément à la Parole de Dieu.

* Tradition de "l’obĂ©issance absolue au responsable spirituel."

Il existe des enseignements précis qui visent à inculquer aux Chrétiens l’idée qu’ils doivent obéir sans discussion aux anciens, dirigeants et ministères que le Seigneur a établis pour les conduire. Ainsi, ceux qui sont appelés "les oints de Dieu," les dirigeants qui ont reçu "l’onction," sont pratiquement intouchables, sous peine de sanction divine, et même de malédiction!

Certes, la Parole de Dieu nous demande d’obĂ©ir aux anciens de l’Église Mais jamais de manière absolue et aveugle. Notre obĂ©issance est en prioritĂ© au Seigneur, Ă  Son Esprit et Ă  Sa Parole. Nous avons mĂŞme le devoir de dĂ©sobĂ©ir Ă  un ancien qui voudrait nous imposer une fausse doctrine, ou nous demander de faire ce que nous n’avons aucune conviction personnelle de faire.

"Or, le Seigneur c’est l’Esprit; et là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté" (2 Cor. 3: 17).

Chaque Chrétien a reçu du Seigneur une complète liberté spirituelle, et tout ancien digne de ce nom doit respecter cette liberté. Il ne doit rien imposer aux brebis du Seigneur, mais doit chercher à les convaincre par la Vérité de la pure Parole de Dieu, tout en étant lui-même un modèle pour le troupeau.

"C’est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude" (Galates 5:1).

* Tradition de la "couverture spirituelle."

Cette tradition est un corollaire de la tradition précédente. Selon cette tradition, on affirme que tout Chrétien doit avoir au-dessus de lui une autorité spirituelle dont il dépend. Sous le prétexte qu’aucun Chrétien n’a le droit spirituel d’être isolé, il doit toujours se soumettre à l’autorité d’un ancien.

Une telle tradition est une perversion complète de l’enseignement biblique. Elle aboutit à la constitution inévitable d’une hiérarchie pyramidale de conducteurs spirituels avec, nécessairement, un responsable unique au sommet de la hiérarchie, qu’il soit appelé Pape, Patriarche, Pasteur, Président ou Secrétaire Général! Même si ce responsable suprême est officiellement qualifié de "primus inter pares," de premier entre ses pairs, il reste l’autorité ultime incontournable.

Notre couverture spirituelle réelle, c’est le sang de Jésus qui nous a rachetés, et c’est l’autorité spirituelle de Christ, qui est la Tête de l’Église, et dont tous les membres doivent dépendre directement. Et nous dépendons de l’Esprit du Seigneur pour savoir à qui nous devons nous soumettre, dans l’obéissance à la Parole de Dieu. Si nous sommes sensibles à l’Esprit, nous saurons toujours reconnaître les ministères qui viennent de Dieu, et nous saurons nous soumettre à ce qu’ils nous diront de la part du Seigneur.

Dans tous les cas, même si nous sommes conduits à désobéir à un ancien, pour des raisons spirituelles valables, nous devons lui rester soumis, c’est-à-dire que nous ne devons pas nous révolter contre lui, ni usurper sa fonction, ni lui faire le moindre mal. Nous devons continuer à l’aimer et à prier pour lui. Mais nous n’avons aucune obligation d’obéir à une autorité spirituelle qui n’est pas légitime.

Un autre corollaire de la tradition de la "couverture spirituelle," c’est l’affirmation mensongère que nous ne devons pas quitter, ou abandonner nos assemblées. On s’appuie sur le verset suivant:

"N’abandonnons pas notre assemblée, comme c’est la coutume de quelques–uns" (Hébreux 10: 25).

Le texte grec ne dit pas cela, mais: "N’abandonnons pas le fait de nous rassembler," ou "n’abandonnons pas nos rassemblements." Cela signifie qu’un Chrétien, normalement, ne peut pas rester seul, et qu’il doit s’efforcer de se joindre au moins à un ou deux autres Chrétiens, pour avoir une vie d’assemblée et de corps. Un Chrétien peut se trouver dans un endroit où il lui est impossible de se joindre à une assemblée. Mais il s’agit d’une contrainte, parfois provisoire, et non d’un choix personnel.

* Tradition concernant les "ministères féminins."

Aujourd’hui, dans beaucoup d’églises, on reconnaît aux femmes des fonctions de direction spirituelle dans l’Église Elles occupent des ministères établis d’apôtres, de prophètes, d’évangélistes, de pasteurs et de docteurs.

Cette tradition n’a aucun fondement biblique. Elle résulte de l’infiltration de l’esprit égalitaire du monde dans l’Église de Jésus-Christ. Dans la Bible, les ministères de direction spirituelle sont toujours réservés aux hommes.

Les femmes peuvent tout faire dans l’Église, exercer tous les dons spirituels, guérir les malades, chasser les démons, ressusciter les morts, prier, édifier, consoler et exhorter publiquement dans les assemblées. Elles ont accès au diaconat et à bien d’autres fonctions encore. Mais elles ne peuvent pas être officiellement reconnues dans l’un des cinq ministères d’anciens ou de direction spirituelle.

Il ne s’agit pas d’une question de compétence. Les femmes sont aussi compétentes que les hommes. Mais il s’agit d’une question d’obéissance à la Parole du Seigneur, qui a Lui-même choisi douze hommes pour Ses apôtres, et qui a ordonné par la suite d’établir des "anciens, maris d’une seule femme," dans toutes les églises.

Toute désobéissance dans ce domaine ouvre aussitôt la porte à la séduction et à l’action du malin.

Tradition disant que "le temps des apôtres et des prophètes est terminé."

Cette tradition humaine affirme que les apôtres et les prophètes ont été nécessaires au début de l’Église, mais que, depuis la mort des premiers apôtres et prophètes, ces ministères ont définitivement cessé.

Voici ce qu’écrit l’apôtre Paul:

"Et il a donnĂ© les uns comme apĂ´tres, les autres comme prophètes, les autres comme Ă©vangĂ©listes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l’œuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ, jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus Ă  l’unitĂ© de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, Ă  l’état d’homme fait, Ă  la mesure de la stature parfaite de Christ, afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportĂ©s Ă  tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de sĂ©duction, mais que, professant la vĂ©ritĂ© dans la charitĂ©, nous croissions Ă  tous Ă©gards en celui qui est le chef, Christ" (ÉphĂ©siens 4: 11-15).

Il est donc clair que les cinq ministères ont pour tâche unique le perfectionnement des saints, jusqu’à ce que tous les Chrétiens soient "parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ."

Peut-on affirmer que l’Église est déjà parvenue à cet état de perfection pratique, au point de pouvoir se passer des ministères des apôtres et des prophètes? Il n’en est rien. Les apôtres et les prophètes seront donc toujours indispensables, et Dieu en a fait lever sans cesse depuis l’époque de l’Église primitive.

La seule différence entre les apôtres et les prophètes modernes, par rapport aux apôtres et prophètes de l’Église primitive, c’est que les apôtres et les prophètes modernes n’ont plus aucune doctrine nouvelle à nous apporter. Ils doivent simplement confirmer et expliquer le contenu de la Bible, dont le Canon est actuellement complet.

Tradition disant que "le temps des dons spirituels et des miracles est passé."

Selon cette tradition, assez rĂ©pandue dans les Ă©glises Ă©vangĂ©liques, les dons spirituels, dĂ©crits par Paul dans 1 Corinthiens 12 et 14, n’ont Ă©tĂ© nĂ©cessaires que pour le "lancement" de l’Église primitive. Mais, actuellement, nous n’en aurions plus besoin, en particulier en ce qui concerne tous les dons dĂ©crits par l’apĂ´tre dans ces chapitres: "En effet, Ă  l’un est donnĂ©e par l’Esprit une parole de sagesse; Ă  un autre, une parole de connaissance, selon le mĂŞme Esprit; Ă  un autre, la foi, par le mĂŞme Esprit; Ă  un autre, le don des guĂ©risons, par le mĂŞme Esprit; Ă  un autre, le don d’opĂ©rer des miracles; Ă  un autre, la prophĂ©tie; Ă  un autre, le discernement des esprits; Ă  un autre, la diversitĂ© des langues; Ă  un autre, l’interprĂ©tation des langues" (1 Cor. 12: 8).

Les partisans de cette tradition s’appuient sur les versets suivants:

"La charitĂ© ne pĂ©rit jamais. Les prophĂ©ties prendront fin, les langues cesseront, la connaissance disparaĂ®tra. Car nous connaissons en partie, et nous prophĂ©tisons en partie, mais quand ce qui est parfait sera venu, ce qui est partiel disparaĂ®tra" (1 Cor. 13: 8).

"Ce qui est parfait" serait le Canon de la Bible, qui est actuellement parfaitement défini.

Une telle affirmation ne résiste ni à l’examen de la Bible, ni à l’examen des faits. "Ce qui est parfait" ne peut faire référence au Canon de la Bible. Mais cela fait référence à la pleine manifestation de notre perfection, lors du retour de Christ et de l’enlèvement de l’Église Il est clair qu’au Ciel, nous n’aurons plus besoin des dons spirituels.

En outre, voici ce qu’écrit l’apôtre Paul, à propos de ces dons spirituels:

"Recherchez la charitĂ©. Aspirez aussi aux dons spirituels, mais surtout Ă  celui de prophĂ©tie. En effet, celui qui parle en langue ne parle pas aux hommes, mais Ă  Dieu, car personne ne le comprend, et c’est en esprit qu’il dit des mystères. Celui qui prophĂ©tise, au contraire, parle aux hommes, les Ă©difie, les exhorte, les console. Celui qui parle en langue s’édifie lui–mĂŞme; celui qui prophĂ©tise Ă©difie l’Église Je dĂ©sire que vous parliez tous en langues, mais encore plus que vous prophĂ©tisiez. Celui qui prophĂ©tise est plus grand que celui qui parle en langues, Ă  moins que ce dernier n’interprète, pour que l’Église en reçoive de l’édification… De mĂŞme vous, puisque vous aspirez aux dons spirituels, que ce soit pour l’édification de l’Église que vous cherchiez Ă  en possĂ©der abondamment" (1 Cor. 14: 1-5; 12).

Avons-nous toujours besoin d’être édifiés personnellement? L’Église a-t-elle toujours besoin d’être édifiée? Cela ne fait aucun doute. Nous aurons donc toujours besoin de tous les moyens d’édification que nous offre le Seigneur, et tout particulièrement des dons spirituels qui, lorsqu’ils sont les véritables dons de l’Esprit, et non des contrefaçons, sont de très puissants moyens d’édification.

Voici ce que le Seigneur JĂ©sus a dit Lui-mĂŞme:

"Celui qui croira et qui sera baptisĂ© sera sauvĂ©, mais celui qui ne croira pas sera condamnĂ©. Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom, ils chasseront les dĂ©mons; ils parleront de nouvelles langues; ils saisiront des serpents; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guĂ©ris" (Marc 16: 16-18).

Nous voyons donc que l’exercice des dons spirituels, et que la manifestation des miracles énumérés dans ce passage, sont donc uniquement une question de foi.

Le temps des dons et des miracles n’est donc pas passé. C’est plutôt, hélas, le temps de l’incrédulité et de l’ignorance qui n’est pas passé!

Nous devons en tout premier lieu aspirer à l’amour, mais aspirer aussi aux dons spirituels, car Dieu est toujours prêt à les distribuer, pour notre édification personnelle, et pour l’édification de l’Église

Traditions humaines concernant "la guérison des maladies et des infirmités."

Les traditions humaines sont tellement nombreuses et variées, en matière de guérison des malades, que cela suffit à expliquer pourquoi il ne se produit plus beaucoup de miracles et de guérisons aujourd’hui, dans la plupart des églises chrétiennes des pays occidentaux. Toutes ces traditions humaines ont paralysé la foi des Chrétiens. Quand on abandonne ces traditions pour revenir à la pure Parole de Dieu, on voit aussitôt les miracles et les guérisons divines se produire à nouveau. Nous exposerons quelques traditions humaines parmi les plus fréquentes, concernant la guérison divine.

* Tradition affirmant que "la guĂ©rison divine n’est pas comprise dans l’œuvre expiatoire de JĂ©sus Ă  la croix."

C’est la plus nocive de toutes les traditions, car elle bloque automatiquement toute foi en la guérison divine. Cela ramène la guérison divine à une pure question de souveraineté de Dieu: "Le Seigneur nous guérit s’Il le veut, et nous laisse malade s’Il le veut. Il est Souverain." On ne peut donc jamais être sûr que nous pourrons être guéris, et on s’indigne même à la pensée que l’on puisse chercher à "forcer la main de Dieu."

Tandis que s’il est vrai, comme l’affirme clairement la Bible, que le Seigneur Jésus, sur la croix, a réglé le problème de nos maladies exactement de la même manière que celui de nos péchés, c’est-à-dire en les prenant sur Lui, dans Son corps, pour en faire l’expiation, afin que nous en soyons délivrés, alors quiconque peut avoir accès, par la foi, aussi bien au pardon de ses péchés qu’à la guérison de ses maladies.

La maladie et la mort sont les conséquences de la chute. Maladie, péché et mort sont les fruits d’un même arbre, celui de la connaissance du bien et du mal!

Voici ce qu’écrivait le prophète Esaïe, près de six cents ans avant Jésus-Christ:

"Qui a cru Ă  ce qui nous Ă©tait annoncĂ©? Qui a reconnu le bras de l’Éternel? Il s’est Ă©levĂ© devant lui comme une faible plante, comme un rejeton qui sort d’une terre dessĂ©chĂ©e; il n’avait ni beautĂ©, ni Ă©clat pour attirer nos regards, et son aspect n’avait rien pour nous plaire. MĂ©prisĂ© et abandonnĂ© des hommes, homme de douleur et habituĂ© Ă  la souffrance, semblable Ă  celui dont on dĂ©tourne le visage, nous l’avons dĂ©daignĂ©, nous n’avons fait de lui aucun cas. Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portĂ©es, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargĂ©; et nous l’avons considĂ©rĂ© comme puni, frappĂ© de Dieu, et humiliĂ©. Mais il Ă©tait blessĂ© pour nos pĂ©chĂ©s, brisĂ© pour nos iniquitĂ©s; le châtiment qui nous donne la paix est tombĂ© sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guĂ©ris" (EsaĂŻe 53: 1-5).

Ce magnifique passage nous montre très clairement que l’œuvre de la croix, accomplie par le Seigneur Jésus, réglait à la fois le problème de nos péchés, et celui de leurs conséquences, la maladie et la mort.

Ceci est confirmé par les versets suivants:

"Le soir, on amena auprès de JĂ©sus plusieurs dĂ©moniaques. Il chassa les esprits par sa parole, et il guĂ©rit tous les malades, afin que s’accomplĂ®t ce qui avait Ă©tĂ© annoncĂ© par EsaĂŻe, le prophète: Il a pris nos infirmitĂ©s, et il s’est chargĂ© de nos maladies" (Matthieu 8: 16-17).

"Lui qui, injuriĂ©, ne rendait point d’injures, maltraitĂ©, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait Ă  celui qui juge justement; lui qui a portĂ© lui–mĂŞme nos pĂ©chĂ©s en son corps sur le bois, afin que morts aux pĂ©chĂ©s nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez Ă©tĂ© guĂ©ris. Car vous Ă©tiez comme des brebis errantes. Mais maintenant vous ĂŞtes retournĂ©s vers le pasteur et le gardien de vos âmes" (1 Pierre 2: 23-25).

Le Seigneur Jésus a toujours systématiquement guéri tous ceux qui se sont approchés de Lui pour recevoir leur guérison. Et Il a Lui-même envoyé Ses disciples annoncer la Bonne Nouvelle, en leur ordonnant de guérir en Son nom les malades, de chasser les démons, et de ressusciter les morts.

Nous sommes certains qu’il en est toujours de même aujourd’hui, pour tous ceux qui croient.

* Tradition de "l’écharde de Paul."

Cette tradition humaine a empêché un nombre incalculable de malades de recevoir leur guérison divine. Elle consiste à affirmer que "l’écharde dans la chair" évoquée par Paul était une maladie. Pourtant, il n’en est rien, comme il l’affirme lui-même:

"Et pour que je ne sois pas enflé d’orgueil, à cause de l’excellence de ces révélations, il m’a été mis une écharde dans la chair, un ange de Satan pour me souffleter et m’empêcher de m’enorgueillir.Trois fois j’ai prié le Seigneur de l’éloigner de moi, et il m’a dit: Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. C’est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ; car, quand je suis faible, c’est alors que je suis fort" (2 Cor. 12: 7-10).

Paul affirme lui-même que son "écharde dans la chair" était un "ange de Satan, placé auprès de lui pour le "souffleter" constamment, le jeter dans des calamités et le persécuter. Il ne s’agissait donc pas d’une maladie.

* Tradition concernant "Trophime."

Paul écrit à Timothée:

"Eraste est resté à Corinthe, et j’ai laissé Trophime malade à Milet" (2 Tim. 4: 20).

La doctrine biblique de l’expiation de nos maladies par le Seigneur Jésus à la croix ne peut en aucun cas être annulée par certains cas particuliers. En d’autres termes, ce n’est pas parce que nous avons prié pour un malade, et qu’il n’a pas été instantanément guéri, que cela annule la doctrine de la guérison divine! Il n’y a aucun rapport!

Pour que tous les malades qui nous demandent de prier pour leur guérisons soient guéris, il faudrait que notre foi soit exactement celle du Seigneur Jésus. Et ce n’est pas toujours le cas, même si nous pouvons progresser dans la foi! Était-ce toujours le cas pour l’apôtre Paul? Rien ne nous permet de le penser, même si son ministère a été confirmé par de nombreux prodiges et miracles. En tout cas, il n’est pas dit que Trophime n’a pas été guéri. Il est simplement écrit qu’il était encore malade quand Paul est parti. Ne faisons pas dire à la Bible ce qu’elle ne dit pas, surtout pour combattre une doctrine clairement établie par ailleurs dans la Bible!

* Tradition concernant les "frĂ©quentes indispositions de TimothĂ©e."

Paul écrit aussi au même Timothée:

"Ne continue pas à ne boire que de l’eau; mais fais usage d’un peu de vin, à cause de ton estomac et de tes fréquentes indispositions" (1 Tim. 5: 23).

Nous ne savons pas exactement quelles étaient les "fréquentes indispositions" de Timothée. Mais le fait que Paul lui demande de faire usage "d’un peu de vin" peut nous éclairer. L’eau de cette époque n’était pas toujours très potable, et le vin a des propriétés désinfectantes. Paul donnait donc à Timothée un conseil de sagesse. On peut croire à la guérison divine, et rester sage dans nos habitudes alimentaires. Nous ne sommes pas obligés de manger et de boire n’importe quoi, sous prétexte que "Dieu nous gardera." Certes, si nous avons la foi, cela sera le cas, mais il est possible que la foi de Timothée n’allait pas jusque-là!

* Tradition que "Dieu nous envoie parfois une maladie pour nous apprendre quelque chose."

Il est écrit, à propos du ministère du Seigneur Jésus:

"Vous savez comment Dieu a oint du Saint–Esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l’empire du diable, car Dieu était avec lui" (Actes 10: 38).

La maladie est donc toujours une œuvre du diable, et tous ceux qui sont malades sont sous l’empire du malin. C’est pour cela que le Seigneur nous a délivrés à la croix du malin et de toutes ses œuvres

Comment peut-on donc imaginer que le Seigneur Jésus irait nous envoyer une œuvre du malin, pour nous sanctifier ou nous "apprendre quelque chose"? Dieu a bien d’autres moyens qui Lui sont propres pour nous éduquer!

Il est vrai que si nous pratiquons le péché, sans nous en repentir, ou si nous prenons la Sainte Cène indignement, nous ouvrirons une porte au jugement divin, et ce jugement peut passer par une permission faite à Satan de nous attaquer dans notre santé. Mais il est clair que si nous nous repentons, le Seigneur ôtera le jugement et nous guérira!

Il est vrai aussi que le Seigneur peut nous parler quand nous sommes malades, même si ce n’est pas Lui qui est la cause de notre maladie. Le Seigneur utilisera toujours toutes les situations pour nous parler. Mais de là à dire que c’est Lui qui nous envoie la maladie, simplement pour nous éduquer et nous apprendre quelque chose, il y a un pas que nous ne devons pas franchir!

Étant donné que le Seigneur Jésus S’est chargé de nos maladies à la croix, il est impensable qu’Il puisse utiliser la maladie comme un moyen de notre sanctification!

* Tradition que "le malade a toujours besoin de foi pour ĂŞtre guĂ©ri."

Il n’est pas nécessaire que le malade ait la foi pour être guéri! Mais, si le malade n’a pas la foi, il est nécessaire que quelqu’un ait la foi pour lui, notamment celui qui prie pour lui! Si personne n’a la foi, il ne se produira rien, à moins d’un acte souverain de Dieu, acte qui n’est alors nullement garanti!

Nous devons tous développer notre foi personnelle en la guérison, car nous ne trouverons pas toujours quelqu’un qui puisse prier pour nous avec foi, si nous en avons besoin. Mais nous devons aussi développer notre foi pour aider les autres, et servir de canal pour leur trasmettre les bénédictions que le Seigneur veut leur donner.

* Tradition que "JĂ©sus, Ă  Nazareth, n’a rien pu faire, Ă  cause de l’incrĂ©dulitĂ© des habitants."

Voici ce qui est Ă©crit exactement:

"Lorsque Jésus eut achevé ces paraboles, il partit de là. S’étant rendu dans sa patrie, il enseignait dans la synagogue, de sorte que ceux qui l’entendirent étaient étonnés et disaient: D’où lui viennent cette sagesse et ces miracles? N’est–ce pas le fils du charpentier? n’est–ce pas Marie qui est sa mère? Jacques, Joseph, Simon et Jude, ne sont–ils pas ses frères? et ses sœurs ne sont–elles pas toutes parmi nous? D’où lui viennent donc toutes ces choses? Et il était pour eux une occasion de chute. Mais Jésus leur dit: Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie et dans sa maison. Et il ne fit pas beaucoup de miracles dans ce lieu, à cause de leur incrédulité" (Matthieu 13: 53-58).

A Nazareth, Jésus était connu depuis longtemps comme le simple "fils du charpentier." Pendant de nombreuses années, tout le monde l’avait connu comme un jeune homme qui n’avait jamais fait aucun miracle. Et tous se posaient beaucoup de questions à Son sujet, alimentant les doutes et l’incrédulité.

Cela signifie que quand Jésus arrivait à Nazareth, les foules ne se pressaient pas autour de Lui, notamment pour Lui demander des guérisons. Et Jésus n’a pu guérir là que les "quelques malades" présents.

Mais il est clair qu’Il n’a pas "essayé" de les guérir, et qu’Il n’y est pas parvenu, à cause de leur incrédulité! Car il est arrivé par ailleurs, à d’autres moments, que le Seigneur guérisse des malades qui ne Lui avaient rien demandé, et qui ne croyaient pas, comme le paralytique à la piscine de Bethesda.

Ainsi, si JĂ©sus ne put pas faire beaucoup de miracles dans Sa patrie, ce fut uniquement parce que la "demande" de miracles Ă©tait faible!

* Tradition que "ce n’est pas le moment de Dieu."

Combien de fois avons-nous pu entendre cela! "Ce n’est pas le moment de Dieu! Le malade sera guéri quand ce sera le moment de Dieu!"

Bien-aimés, le moment de Dieu, dans la Bible, c’est toujours aujourd’hui et maintenant!

"Puisque nous travaillons avec Dieu, nous vous exhortons Ă  ne pas recevoir la grâce de Dieu en vain. Car il dit: Au temps favorable je t’ai exaucĂ©, Au jour du salut je t’ai secouru. Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut" (2 Cor. 6: 1-2).

Le mot "salut," en grec, est un mot tout inclusif, qui concerne tous les aspects spirituels, moraux et physiques de notre rédemption: pardon des péchés, guérisons des maladies, délivrance des liens démoniaques…

Dieu est-il toujours prêt à sauver une âme, aujourd’hui et maintenant? Certainement! Il est donc toujours prêt à nous guérir aussi de nos maladies et à nous délivrer de tous nos liens, si nous croyons qu’Il veut le faire, et qu’Il l’a déjà fait en Jésus-Christ!

* Tradition qu’il y a "quelque part un pĂ©chĂ© cachĂ© qui fait obstacle Ă  la guĂ©rison."

Aucun péché ne peut faire obstacle à une guérison, si ce n’est le péché d’incrédulité! Cette affirmation peut vous choquer, mais c’est la vérité biblique! Le Seigneur Jésus n’a pratiquement guéri que des pécheurs, et le péché de ces malades, qui avait pu causer leur maladie, n’a jamais empêché le Seigneur de les guérir!

En revanche, après les avoir guéris, le Seigneur leur recommandait parfois "de ne plus pécher, de peur qu’il leur arrive quelque chose de pire." Mais Il les guérissait d’abord! Le seul obstacle à la guérison est donc l’incrédulité, le plus souvent causée par l’ignorance de la volonté de Dieu.

Nous pouvons parfois lire ou entendre des témoignages nous montrant qu’un péché faisait obstacle à une guérison, et que celle-ci a pu être obtenue une fois que le péché a pu être confessé.

Ces témoignages ne doivent pas annuler l’enseignement de la Parole de Dieu. Ils sont réels, certes, mais si ceux qui priaient pour les malades étaient convaincus qu’un péché caché pouvait faire obstacle à la guérison, il leur a été fait selon leur foi! Le simple fait de croire qu’un péché caché peut faire obstacle à une guérison suffit pour qu’un péché caché fasse obstacle à la guérison!

Nous avons également connu le cas de serviteurs de Dieu puissants, qui obtenaient de grands miracles, et qui vivaient pourtant eux-mêmes dans le péché. Leur péché n’a pas fait obstacle à la guérison des malades pour lesquels ils priaient! Le Seigneur Jésus a dit:

"Ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui–lĂ  seul qui fait la volontĂ© de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour–lĂ  : Seigneur, Seigneur, n’avons–nous pas prophĂ©tisĂ© par ton nom? n’avons–nous pas chassĂ© des dĂ©mons par ton nom? et n’avons–nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom? Alors je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, retirez–vous de moi, vous qui commettez l’iniquitĂ©" (Matthieu 7: 21-23).

Ainsi, la puissance manifestée par un ministère n’est aucunement l’indication que ce ministère marche dans la sanctification! Ne soyons jamais séduits par cette tradition humaine!

* Tradition que "le Corps de Christ est malade, donc nous ne pouvons Ă©viter la maladie."

Il s’agit là d’une idée pervertie de notre relation avec le Corps de Christ. Il est vrai que l’Église est bien souvent malade. Mais si, pour cette raison, nous devions nous aussi être toujours malade avec elle, il n’y aurait jamais aucune guérison possible!

Satan envoie de telles pensées charnelles pour nous priver des bénédictions divines! Il veut toujours dérober, égorger et détruire. Une telle idée n’est que de l’incrédulité déguisée, qui nous empêche d’exercer notre foi personnelle en matière de guérison. Bien au contraire, nous pouvons transmettre un supplément de vie divine au Corps de Christ, en recevant une guérison!

Si nous appliquions ce raisonnement au péché, nous pourrions dire également que, puisque l’Église comprend toujours certains Chrétiens qui vivent dans le péché, nous aussi, nous ne pouvons pas éviter de vivre dans le péché! Vous voyez où de tels raisonnements peuvent nous conduire! Nous devons les rejeter avec la plus grande fermeté, comme tout ce qui vient de la chair, du monde et du malin!

* Tradition que "notre corps physique a ses besoins, et que nous ne pouvons pas l’empĂŞcher de les satisfaire."

Il s’agit d’une autre pensée parfaitement charnelle, que la chair nous envoie pour nous contrôler et nous maintenir dans son esclavage! Cette pensée est en contradiction absolue avec l’enseignement de la Bible, qui nous exhorte à marcher dans la sanctification, sans laquelle nul ne verra le Seigneur! Nous devons, comme Paul, maintenir notre corps fermement assujetti à notre volonté et à la volonté de Dieu, par la foi en la puissance de Jésus-Christ! Aucun désir de notre corps, en particulier aucun désir impur, ne doit dominer sur nous!

* Tradition que "Dieu a donnĂ© les mĂ©decins, et que la mĂ©decine a sa place dans la guĂ©rison divine, puisque toute guĂ©rison vient de Dieu."

Ce n’est pas Dieu qui a donné les médecins. Mais c’est Dieu qui a donné l’intelligence aux hommes. Et les hommes coupés de Dieu ont employé leur intelligence pour inventer toutes sortes de systèmes pour tenter de les protéger et de satisfaire leurs besoins.

Les médecins font une noble tâche, mais il s’agit d’une tâche humaine, qui utilise des moyens humains, et qui n’a rien à voir avec l’action surnaturelle de Dieu.

Par ailleurs, il est faux de dire que toute guérison vient de Dieu. Le diable sait aussi guérir, puisqu’il est l’auteur de la maladie. Il peut ôter temporairement une maladie, si cela sert ses plans, et s’il peut nous lier par ailleurs. Les sorciers peuvent guérir, mais jamais leurs guérisons ne viennent de Dieu!

Il y avait une science médicale grecque et égyptienne bien développée, au temps de Jésus. Mais jamais le Seigneur n’a conseillé aux malades d’aller voir les médecins avant d’avoir recours à Lui! Le Seigneur a toujours guéri par la puissance du Saint-Esprit.

Le Seigneur laisse les Chrétiens libres d’avoir recours à la médecine des hommes. Cela dépend du niveau de leur foi. Mais Il veut simplement nous montrer, par Sa Parole, qu’Il S’est chargé de nos maladies, par amour pour nous, et qu’Il peut guérir bien mieux que les médecins, gratuitement, et sans douleurs ni séquelles. Il nous demande simplement de croire.

* Tradition de la "malĂ©diction des ancĂŞtres."

Selon cette tradition tenace, nous "sommes malades parce que nous devons supporter les malédictions entraînées par les péchés de nos ancêtres."

On cite, à l’appui de cette tradition, des passages de l’Ancien Testament tels que celui-ci:

"Tu ne te feras point d’image taillĂ©e, ni de reprĂ©sentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l’iniquitĂ© des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et la quatrième gĂ©nĂ©ration de ceux qui me haĂŻssent" (Exode 20: 4-5).

Cette disposition était incluse dans la Loi de Moïse. Mais l’Église de Jésus-Christ n’est plus sous la Loi. Tous ceux qui sont nés de nouveau ont changé de père! C’est Dieu qui est leur Père, et leur hérédité n’est plus une hérédité humaine! Nous sommes participants de la nature divine, et la malédiction de nos ancêtres a été définitivement coupée en Christ!

Déjà, du temps du Prophète Ézéchiel, cette disposition de la Loi de Moïse avait été modifiée par le Seigneur:

"La parole de l’Éternel me fut adressĂ©e, en ces mots: Pourquoi dites–vous ce proverbe dans le pays d’IsraĂ«l: les pères ont mangĂ© des raisins verts, et les dents des enfants en ont Ă©tĂ© agacĂ©es? Je suis vivant! dit le Seigneur, l’Éternel, vous n’aurez plus lieu de dire ce proverbe en IsraĂ«l. Voici, toutes les âmes sont Ă  moi; l’âme du fils comme l’âme du père, l’une et l’autre sont Ă  moi; l’âme qui pèche, c’est celle qui mourra" (ÉzĂ©chiel 18: 1-4).

Les Chrétiens sont donc libérés de toute malédiction provenant des péchés de leurs ancêtres. Si une telle malédiction essayait de se manifester dans la vie d’un Chrétien, il serait en droit de la repousser victorieusement au nom du Seigneur Jésus, car il en a été libéré à la croix.

* Tradition que "nous avons besoin d’une certaine atmosphère de foi pour "faire descendre l’onction" et voir des miracles se produire."

Le Seigneur Jésus n’avait jamais besoin de "produire une atmosphère de foi pour faire descendre l’onction"! Il ne Se promenait pas dans les villages et sur les places publiques avec Sa chorale et Son groupe de louange, pour "faire descendre l’onction"! Il était toujours prêt à guérir n’importe qui, n’importe où, n’importe quand, de n’importe quelle maladie ou infirmité!

Il existe d’ailleurs toute une série de traditions humaines concernant l’onction divine. Certains disent qu’ils "sentent" venir une "onction de délivrance, ou une "onction de guérison" de tel type de maladie. D’autres invoquent la "descente de l’Esprit," afin qu’Il nous fasse sentir Son onction.

Bien-aimés, tout cela ne sont que des traditions humaines et des manifestations d’incrédulité!

Il est possible de ressentir parfois l’onction divine au cours d’une réunion. Mais, par définition, l’onction divine ne se sent pas, car elle appartient au domaine spirituel, et nos sens n’y ont pas accès. Nous devons toujours agir par la foi, sans ressentir quoi que ce soit, uniquement en nous appuyant sur les paroles et les promesses du Seigneur.

Dans la nouvelle alliance, tous les enfants de Dieu ont reçu l’onction divine, et cette onction est l’onction maximum de la présence du Saint-Esprit en eux! L’onction dont disposent les Chrétiens est la plus puissante qui ait jamais existé, car ils bénéficient de la présence permanente de Dieu Lui-même en eux! Ils disposent tous de la même onction dont Jésus-Christ disposait!

"Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part de celui qui est saint, et vous avez tous de la connaissance… Pour vous, l’onction que vous avez reçue de lui demeure en vous, et vous n’avez pas besoin qu’on vous enseigne; mais comme son onction vous enseigne toutes choses, et qu’elle est véritable et qu’elle n’est point un mensonge, demeurez en lui selon les enseignements qu’elle vous a donnés" (1 Jean 2: 20, 27).

Si nous croyons que nous avons déjà reçu l’onction divine, d’une part, nous n’avons pas besoin de la "sentir" pour agir, mais nous pouvons agir dans la pleine assurance que cette onction produira tous les résultats qu’elle doit produire, comme dans le cas du Seigneur Jésus. Nous n’aurons pas besoin d’une "atmosphère de foi" pour imposer les mains aux malades, et nous pourrons imposer les mains à des malades rencontrés dans la rue ou dans un centre commercial, bien loin de "l’atmosphère de foi" des églises! D’ailleurs, dans beaucoup d’églises, il ne s’agit plus, hélas, "d’une atmosphère de foi," mais d’une lourde atmosphère d’incrédulité!

* Tradition que "Dieu n’a pas changé, mais que Sa manière d’agir a changé."

Bien-aimés, quand nous sommes devant une promesse de Dieu, ou une vérité clairement établie par la Bible, non seulement Dieu ne changera jamais, mais Il ne changera jamais Sa manière d’agir! Il agira toujours de la même manière dont nous voyons le Seigneur Jésus agir dans les Écritures!

Nous sommes toujours au temps de la grâce. Les Actes des Apôtres ne sont pas encore achevés!

Conclusion.

Parvenus au terme de cette courte étude, nous devons ajouter que nous n’avons abordé ici que certaines des principales traditions humaines qui sont encore bien vivaces au milieu du peuple chrétien. Mais il y en a bien d’autres! Il y aurait beaucoup à dire encore, s’il nous fallait aborder d’autres fausses doctrines importantes, qu’il nous faudrait pourtant assimiler à ces traditions humaines, même si ces fausses doctrines sont d’abord d’inspiration démoniaque.

Nous pourrions citer, par exemple, la fausse doctrine de la mort spirituelle de Jésus, la fausse doctrine du remariage des divorcés, la fausse doctrine du Logos et du Rhéma, toutes les fausses doctrines concernant la Personne de Christ ou les Personnes divines, la fausse doctrine du baptême obligatoire au seul nom de Jésus, etc… Mais nous ne voulons pas surcharger notre étude. Nous avons déjà eu l’occasion d’en parler par ailleurs, ou nous aurons l’occasion d’en reparler plus tard.

Il nous faut simplement rappeler, en concluant, que toutes ces traditions humaines bloquent ou handicapent la foi des Chrétiens, car "la foi vient toujours de ce que l’on entend, et ce que l’on entend de la Parole de Christ," et non de la Tradition des hommes. Comment voulez-vous, avec un tel poids de traditions, que la plus grande partie de l’Église de Dieu ne soit pas aussi faible dans la foi?

On peut même affirmer sans se tromper que chaque fois que nous sommes en présence de l’incrédulité, nous pouvons être certains qu’elle est causée, quelque part, par la présence d’une tradition humaine, qui a remplacé et annulé la Parole de Dieu.

Toutefois, ce qui est encourageant, c’est qu’il est possible, donc nécessaire, de se libérer de toutes ces traditions. Le Seigneur Jésus a promis que Ses brebis entendraient toujours Sa voix, et qu’elles seraient conduites dans toute la Vérité.

Le Saint-Esprit est donc puissamment à l’œuvre, dans la vie de tous les véritables enfants de Dieu, de ceux qui désirent marcher dans la Vérité et être remplis de l’Esprit, pour les purifier de toutes leurs traditions humaines, pour détruire toutes les forteresses des mensonges de Satan, et pour les établir dans Sa Vérité, qui produit la foi.

L’Église glorieuse qui sera enlevée à la rencontre du Seigneur sera entièrement purifiée de toutes ces traditions humaines, par la grâce et la puissance de Dieu! Elle sera exclusivement attachée à la Parole de son Seigneur.

"Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses. Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensĂ©e captive Ă  l’obĂ©issance de Christ" (2 Cor. 10: 4-5). VoilĂ  ce que nous devons tous faire!

Que le Nom de Jésus soit béni pour ce travail de purification! Soyons persuadés que le Seigneur achèvera cette œuvre dans la vie de Ses enfants, et qu’ils seront tous prêts lors de l’avènement de Jésus-Christ! Amen!

Source : http://bloghvm.wordpress.com 



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