Les
Dokimos
«
Marre de la vie chrétienne ! Marre des problèmes à répétition, des combats
incessants et de l’oppression quasi permanente ! Cette fois-ci j’ai atteint le
fond et l’idée de retourner dans le monde fait plus que m’effleurer, elle me
bombarde continuellement l’esprit. De toute façon, même avec la meilleure
volonté du monde, je me sens tout simplement incapable d’aller plus loin. Si
seulement j’avais su à quel point ce serait difficile, j’aurais réfléchi à deux
fois avant de donner ma vie à Jésus, ou tout du moins, j’aurais attendu encore
un peu ».
Ces
réflexions, nous sommes nombreux à les avoir eues. Dans les moments de
détresse, beaucoup regrettent le temps où ils étaient des païens ignorants qui
profitaient simplement de la vie, tout en se dirigeant paisiblement en enfer…
Il est vrai que la vie chrétienne est difficile. Disons même qu’elle peut être
d’une violence inouïe car le monde entier, que l’on a quitté pour le Royaume de
Dieu, nous hait. Et avec les divers déserts et temps de brisements que nous
pouvons traverser, il n’est pas rare que la marche chrétienne devienne presque
insupportable (j’ai bien dit « presque », vous saurez pourquoi un peu plus
bas). Aussi, quand la souffrance devient très intense, la chair réagit de
manière instinctive et normale en essayant de fuir cette croix, étonnement
lourde et douloureuse, que JĂ©sus nous demande de porter (Matthieu : 16-24).
Certains ont malheureusement abandonné la course. Quant à vous, vous êtes
peut-être sur le point de les rejoindre. Si c’est votre cas, ce message est
pour vous. Voici quelques bonnes raisons de tenir ferme (ou de revenir Ă
JĂ©sus-Christ).
TOUT VA BIEN !
La
plupart du temps, lorsque les combats s’accumulent et s’intensifient, la
première réflexion qu’on se fait c’est qu’il y a quelque chose qui ne va pas.
C’est alors que beaucoup se rendent malades en essayant de trouver l’origine du
problème. On se remet en question et on de doute de tout : de soi, des autres,
et même de Dieu… Et pourtant, la réponse est toute simple : tous vos combats
sont on ne peut plus normaux.
«
Bien-aimés, ne soyez pas surpris, comme d’une chose étrange qui vous arrive, de
la fournaise qui est au milieu de vous pour vous Ă©prouver. RĂ©jouissez-vous, au
contraire, de la part que vous avez aux souffrances de Christ, afin que vous
soyez aussi dans la joie et dans l’allégresse lorsque sa gloire apparaîtra. Si
vous êtes outragés pour le nom de Christ, vous êtes heureux, parce que l’Esprit
de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Que nul de vous, en effet, ne
souffre comme meurtrier, ou voleur, ou malfaiteur, ou comme s’ingérant dans les
affaires d’autrui. Mais si quelqu’un souffre comme chrétien, qu’il n’en ait
point honte, et que plutôt il glorifie Dieu à cause de ce nom. Car c’est le
moment où le jugement va commencer par la maison de Dieu. Or, si c’est par nous
qu’il commence, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de
Dieu ? Et si le juste se sauve avec peine, que deviendront l’impie et le pécheur
? Ainsi, que ceux qui souffrent selon la volonté de Dieu remettent leurs âmes
au fidèle Créateur, en faisant ce qui est bien » 1 Pierre 4 :12-19.
«
C’est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu’il le faut, vous
soyez attristés pour un peu de temps par divers épreuves, afin que l’épreuve de
votre foi, plus précieuse que l’or périssable (qui cependant est éprouvé par le
feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l’honneur, lorsque Jésus
Christ apparaîtra » 1 Pierre 1 : 6-7.
Vous
souffrez ? L’apôtre Pierre nous apprend ici qu’il n’y a pas lieu de s’étonner.
De deux choses l’une : soit vous avez péché et vous en subissez les
conséquences, soit vous êtes attaqué à cause de votre intégrité et/ou éprouvé
dans le cadre d’un processus de purification.
Il
est vrai que l’évangile en vogue en ce moment c’est celui de la prospérité qui
consiste à dire : « venez à Jésus et vous serez riche, en bonne santé, avec le
monde entier à vos pieds ». Mais ça, ce n’est pas le véritable évangile mais un
énorme mensonge, une grosse séduction. En effet, d’une part cet évangile égare
car l’adoration est apportée à Mammon et non à Jésus-Christ (Matthieu 6 :24);
d’autre part il décourage car dans les faits, personne ne peut éviter la
souffrance ici-bas, qu’il soit chrétien ou non. Aussi, quand ces chrétiens
abusés sont confrontés tout simplement à la réalité de la vie, ils ne
comprennent pas ce qui leur arrive et finissent par croire que Dieu les a
abandonnés.
L’évangile
véritable est indissociable de la souffrance. Jésus l’a très clairement dit : «
Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de
sa croix, et qu’il me suive » (Matthieu 16 :24) ; autrement dit : Si vous
voulez ĂŞtre ses disciples, il faut accepter de souffrir.
Les
apôtres n’ont pas enseigné autre chose que leur Maître.
«
Quand ils eurent évangélisé cette ville et fait un certain nombre de disciples,
ils retournèrent à Lystre, à Icone et à Antioche, fortifiant l’esprit des
disciples, les exhortant à persévérer dans la foi, et disant que c’est par
beaucoup de tribulations qu’il nous faut entrer dans le royaume de Dieu » Actes
14 :21-22.
Vous
vous en doutez, le mot « tribulation » ici n’est pas synonyme de bien-être et
de petite ville tranquille. Le terme grec utilisé est thlipsis qui veut dire
pression, oppression, tourment, détresse, persécution, calamité.
Notons
que lorsque Jésus dit que le chemin qui mène à la vie est « resserré »
(Matthieu 7 :14), le terme grec employé est thlibo qui est de la même famille
que thlipsis et qui signifie aussi exposé à des tribulations, malheureux,
persécuté.
Prenez
donc courage, car vous n’êtes pas seul (1 Pierre 5 :9). Cessez de vous
mortifier avec des questionnements inutiles car tout ce que vous vivez est
normal. Si vous n’avez pas péché, c’est le signe que Dieu est avec vous (1
Pierre 4 :14). Si vous avez péché, votre châtiment est une preuve de l’amour de
Dieu envers vous.
«
Et vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée comme à des fils : Mon
fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, Et ne perds pas courage
lorsqu’il te reprend ; Car le Seigneur châtie celui qu’il aime, Et il frappe de
la verge tous ceux qu’il reconnaît pour ses fils. Supportez le châtiment :
c’est comme des fils que Dieu vous traite ; car quel est le fils qu’un père ne
châtie pas ? » Hébreux 12 :5-7.
LE MONDE N’A RIEN A VOUS OFFRIR
Vous
êtes tenté de retourner dans le monde mais pour faire quoi au juste ?
Souvenez-vous du jour où vous avez donné votre vie à Jésus. Si vous aviez pris
cette décision c’est certainement parce que vous aviez considéré que cela
valait la peine de laisser le monde derrière vous. Aujourd’hui posez-vous la
question inverse : qu’ai-je à gagner en faisant demi-tour ?
Le
monde n’est que séduction et mensonge. Les médias excitent la convoitise de la
chair et l’orgueil de la vie en vous faisant miroiter des chimères. Et là vous
vous dites : « Ah oui, tout serait tellement plus facile si je ne me prenais
pas la tête avec la sanctification. Moi aussi je pourrais être bien habillé(e)
comme ces mannequins que je vois dans les magazines, j’aurais une bonne
situation professionnelle comme cet ami d’enfance à qui tout réussit, une vie
amoureuse satisfaisante, et je ferais la fête avec plein d’amis drôles et
sympathiques ». Cessez ces rêveries car ce genre de vie idyllique n’existe pas
ici-bas, et si elle existe, il n’y a que très peu de gens au monde qui y ont
accès.
Que
personne ne vous trompe : ce n’est pas en retournant dans le monde que vous
allez cesser de souffrir. Les païens ne souffrent-ils pas à cause du péché
? Ne connaissent-ils pas la pauvreté, la
solitude, le rejet, la déception, la maladie et tout ceci couronné pour
beaucoup d’un immense désespoir ?
Comment
vouloir retourner dans le monde alors que celui-ci s’enfonce dans le chaos ?
Tous les jours il se passe des choses graves et abominables. Meurtres, viols,
abus sexuels, enlèvements, terrorisme, guerres, famines, épidémies,
escroqueries, vols, immoralité, décadence, diverses crises et catastrophes. La
terre est au bord de l’implosion, elle est devenue l’antichambre de l’enfer et
c’est en elle que vous pensez pouvoir trouver du repos ?
«
Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du
repos » Matthieu 11 :28.fin-du-monde-
Le
monde n’a donc rien à vous offrir si ce n’est le péché et ses conséquences : la
mort (Romains 6 :23).
«Le
jour du Seigneur viendra comme un voleur ; en ce jour, les cieux passeront avec
fracas, les éléments embrasés se dissoudront, et la terre avec les oeuvres
qu’elle renferme sera consumée » 2 Pierre 3 :10.
Alors
s’il vous arrive encore d’envier les païens, méditez donc le Psaume 37.
«
De David. Ne t’irrite pas contre les méchants, N’envie pas ceux qui font le
mal.
Car
ils sont fauchés aussi vite que l’herbe, Et ils se flétrissent comme le gazon
vert.
Confie-toi
en l’Éternel, et pratique le bien ; Aie le pays pour demeure et la fidélité
pour pâture.
Fais
de l’Éternel tes délices, Et il te donnera ce que ton coeur désire.
Recommande
ton sort à l’Éternel, Mets en lui ta confiance, et il agira.
Il
fera paraître ta justice comme la lumière, Et ton droit comme le soleil à son
midi.
Garde
le silence devant l’Éternel, et espère en lui ; Ne t’irrite pas contre celui
qui réussit dans ses voies, Contre l’homme qui vient à bout de ses mauvais
desseins.
Laisse
la colère, abandonne la fureur ; Ne t’irrite pas, ce serait mal faire.
Car
les méchants seront retranchés, Et ceux qui espèrent en l’Éternel posséderont
le pays.
Encore
un peu de temps, et le méchant n’est plus ; Tu regardes le lieu où il était, et
il a disparu.
Les
misérables possèdent le pays, Et ils jouissent abondamment de la paix.
Le
méchant forme des projets contre le juste, Et il grince des dents contre lui.
Le
Seigneur se rit du méchant, Car il voit que son jour arrive.
Les
méchants tirent le glaive, Ils bandent leur arc, Pour faire tomber le
malheureux et l’indigent, Pour égorger ceux dont la voie est droite.
Leur
glaive entre dans leur propre coeur, Et leurs arcs se brisent.
Mieux
vaut le peu du juste Que l’abondance de beaucoup de méchants ;
Car
les bras des méchants seront brisés, Mais l’Éternel soutient les justes.
L’Éternel
connaît les jours des hommes intègres, Et leur héritage dure à jamais.
Ils
ne sont pas confondus au temps du malheur, Et ils sont rassasiés aux jours de
la famine.
Mais
les méchants périssent, Et les ennemis de l’Éternel, comme les plus beaux
pâturages ; Ils s’évanouissent, ils s’évanouissent en fumée.
Le
méchant emprunte, et il ne rend pas ; Le juste est compatissant, et il donne.
Car
ceux que bénit l’Éternel possèdent le pays, Et ceux qu’il maudit sont
retranchés.
L’Éternel
affermit les pas de l’homme, Et il prend plaisir à sa voie ;
S’il
tombe, il n’est pas terrassé, Car l’Éternel lui prend la main.
J’ai
été jeune, j’ai vieilli ; Et je n’ai point vu le juste abandonné, Ni sa
postérité mendiant son pain.
Toujours
il est compatissant, et il prête ; Et sa postérité est bénie.
DĂ©tourne-toi
du mal, fais le bien, Et possède à jamais ta demeure.
Car
l’Éternel aime la justice, Et il n’abandonne pas ses fidèles ; Ils sont
toujours sous sa garde, Mais la postérité des méchants est retranchée.
Les
justes posséderont le pays, Et ils y demeureront à jamais.
La
bouche du juste annonce la sagesse, Et sa langue proclame la justice.
La
loi de son Dieu est dans son coeur ; Ses pas ne chancellent point.
Le
méchant épie le juste, Et il cherche à le faire mourir.
L’Éternel
ne le laisse pas entre ses mains, Et il ne le condamne pas quand il est en
jugement.
Espère
en l’Éternel, garde sa voie, Et il t’élèvera pour que tu possèdes le pays ; Tu
verras les méchants retranchés.
J’ai
vu le méchant dans toute sa puissance ; Il s’étendait comme un arbre verdoyant.
Il
a passé, et voici, il n’est plus ; Je le cherche, et il ne se trouve plus.
Observe
celui qui est intègre, et regarde celui qui est droit ; Car il y a une
postérité pour l’homme de paix.
Mais
les rebelles sont tous anéantis, La postérité des méchants est retranchée.
Le
salut des justes vient de l’Éternel ; Il est leur protecteur au temps de la
détresse.
L’Éternel
les secourt et les délivre ; Il les délivre des méchants et les sauve, Parce
qu’ils cherchent en lui leur refuge ».
FAIRE PLAISIR A SATAN ? PAS QUESTION
!
Peut-ĂŞtre
avez-vous envie d’abandonner la foi parce que vous avez été déçu par votre
assemblée locale, par des frères et sœurs, par un pasteur. Le monde chrétien
vous dégoute et il vous semble que la meilleure des choses à faire c’est de
retourner dans le monde. Là au moins, pensez-vous, vous n’aurez pas de
mauvaises surprise. Pas si sûr… Sachez que les frères et sœurs en Christ ne
demeurent pas moins des êtres humains avant d’être chrétiens. Tout comme vous,
ils peuvent faire des erreurs.
La
Bible déclare que nous ne luttons pas contre la chair et le sang mais contre
les puissances des ténèbres (Ephésiens 6 :12). Ainsi, votre ennemi c’est avant
toutes choses Satan. Or si vous abandonnez la foi, vous allez lui donner
satisfaction et l’occasion de se réjouir à vos dépens. Rappelez-vous que c’est
d’abord lui qui est l’instigateur et l’inventeur du mal. Il est à l’origine de
toute forme de cruauté, de méchanceté et de perversité. Dieu l’a destiné à être
vaincu par l’homme et non l’inverse (voir notre article « VAINCU ! » publié sur
ce blog le 19/11/12). Et mĂŞme si Dieu ne nous demande pas de le haĂŻr -lui
directement- mais plutĂ´t ses Ĺ“uvres
(Proverbes 8 :13 ; Ephésiens 5 :11), nous ne sommes pas obligés de lui
témoigner de l’amitié ou même de la pitié.
A
cet effet, je me souviens d’un jeune homme à qui l’on avait annoncé la Parole
il y a quelques années. Ce dernier hésitait entre Dieu et le monde et gravitait
autour de certaines assemblées sans pour autant se décider. Aussi, quand on lui
annonçait l’évangile, il avait toujours des excuses, des prétextes, des
arguments pour contredire la Parole de Dieu. C’est ainsi qu’un jour, au cours
d’une discussion, il affirma qu’il pardonnait à Satan. Quelle idée farfelue ! Comment expliquer une
telle lubie ? Ce n’était pas un excès de compassion car cela voudrait dire
qu’il était plus compatissant que Dieu en personne. De deux choses l’une : soit
il était inconscient, soit il essayait d’amadouer le diable en le « pardonnant
», espérant ainsi le convaincre indirectement de le laisser tranquille dans
cette vie et peut-être dans l’au-delà .
Satan
n’a que faire de votre pardon et de toute façon il est impardonnable. S’il
pouvait vous tuer en cet instant précis, il n’hésiterait pas une seconde.
Il
est hors de question de lui faire plaisir un seul instant. Alors mĂŞme si vous
êtes à bout de forces, même si vous êtes tombés mille fois dans une même
journée, saisissez la main tendue du Seigneur et relevez-vous.
«
Car sept fois le juste tombe, et il se relève, Mais les méchants sont
précipités dans le malheur » Proverbes 24 :16.
Avez-vous
remarquĂ© l’énergie et la persĂ©vĂ©rance d’un tout jeune enfant qui apprend Ă
marcher ? Il chute un nombre incalculable de fois et pourtant il se relève avec
aplomb et persévère en ne s’inquiétant ni des obstacles ni des échecs passés.
Que cela nous serve de leçon.
Persévérez
dans la foi, saisissez le pan de la robe du Seigneur quitte à le suivre en rampant par terre car « par votre
persévérance vous sauverez vos âmes » (Luc 21 :19), et « un chien vivant vaut
mieux qu’un lion mort » (Ecclésiaste 9 :4).
Soyez
fier et obstiné comme Samson. Ce dernier, après être tombé au plus bas à cause
de son péché, invoqua de nouveau l’Eternel et puisa sa force en lui pour tirer
vengeance de ses adversaires (Juges 16 :27-30). La pire blessure que vous
pourrez infliger à Satan c’est de demeurer fidèle à Dieu, comme Job, malgré une
vie entière de combats. Non seulement vous aurez remporté une belle victoire
mais aussi la satisfaction d’avoir vu le diable se fatiguer pour rien.
NOUS NE SOMMES PAS N’IMPORTE QUI
MĂŞme
si vous êtes criblé de soucis, marchez la tête haute car vous n’êtes pas
n’importe qui. Voyez-vous les grands de ce monde apparaître en public avec un
visage défait, une mine abattue ? Non. A plus forte raison, vous ne devez pas
le faire non-plus. Lorsque nous avons donné notre vie au Seigneur, nous avons
changé d’identité, nous sommes devenus :
– Enfants de Dieu (Jean 1 :12)
– Amis de Jésus (Jean 15 :15)
– Cohéritiers de Christ (Romains 8 :17)
– Concitoyens des saints (Ephésiens 2 :19)
– Gens de la maison de Dieu (Ephésiens 2
:19)
– Ambassadeurs de Christ (2 Corinthiens 5
:20)
– Des rois et des reines (1 Pierre 2 :9)
– Une nation sainte et mise à part (1
Pierre 2 :9)
– Des sacrificateurs ou prêtres de Dieu
(Apocalypse 1 :6)
– Des ministres de Christ (2 Corinthiens 3
:6)
– Des pierres précieuses (Esaïe 54 :12 ; 1
Pierre 2 :5)
– Le temple du Saint-Esprit (1 Corinthiens
6 :19)
– Des vases d’honneur (2 Timothée 2 :20)
– Le corps du Christ (Ephésiens 4 :12)
– L’Eglise de Dieu qui est la colonne et
l’appui de la vérité (Matthieu 16 :18 ; 1 Timothée 3 :15)
– L’épouse du Seigneur (2 Corinthiens 11 :2
; Ephésiens 5 :24-30 ; Apocalypse 21 :9).
Alors,
plutôt que d’être qualifié de chien qui retourne à son vomi ou de truie lavée
qui se vautre dans le bourbier (2 Pierre 2 :22), admettez qu’il est de loin
préférable de porter l’un des titres honorifiques cités plus haut. Faisons donc
honneur Ă notre rang tout en restant humbles.
VOUS AVEZ REÇU LA FORCE POUR TENIR
BON
L’Eglise
a été programmée pour vaincre Satan. Jésus a dit très clairement que les portes
du séjour des morts ne peuvent rien contre l’Eglise qu’il a bâtie (Matthieu 16
:18). Au nom de Jésus-Christ et par son Esprit nous avons reçu la puissance
pour chasser les démons et marcher sur le royaume des ténèbres (Marc 16 :17 ;
Luc 10 :18).
«
Alors il reprit et me dit : C’est ici la parole que l’Éternel adresse Ă
Zorobabel : Ce n’est ni par la puissance ni par la force, mais c’est par mon
esprit, dit l’Éternel des armées » Zacharie 4 :6.
Dieu
permet certes les combats mais en aucun cas ils ne peuvent avoir l’avantage sur
nous, à moins que nous leur donnions. Les différentes épreuves que nous
traversons contribuent Ă notre perfectionnement et non Ă notre destruction. De
plus, dans son grand amour le Seigneur ne permet aucune Ă©preuve qui soit
au-dessus de nos forces.
«
Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est
fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais
avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous
puissiez la supporter » 1 Corinthiens 10 :13.Perseverance Road Sign with
dramatic clouds and sky.
Fortifiez-vous
et prenez conscience du fait que vous avez reçu la capacité d’aller au-delà de
l’épreuve que vous traversez par la foi en Jésus-Christ. Rappelez-vous que
toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu (Romains 8 :28).
«
Nous portons ce trésor dans des vases de terre, afin que cette grande puissance
soit attribuée à Dieu, et non pas à nous. Nous sommes pressés de toute manière,
mais non réduits à l’extrémité ; dans la détresse, mais non dans le désespoir ;
persécutés, mais non abandonnés ; abattus, mais non perdus ; portant toujours
avec nous dans notre corps la mort de JĂ©sus, afin que la vie de JĂ©sus soit
aussi manifestée dans notre corps. Car nous qui vivons, nous sommes sans cesse
livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi
manifestée dans notre chair mortelle. Ainsi la mort agit en nous, et la vie
agit en vous. Et, comme nous avons le même esprit de foi qui est exprimé dans
cette parole de l’Écriture : J’ai cru, c’est pourquoi j’ai parlé ! Nous aussi
nous croyons, et c’est pour cela que nous parlons, sachant que celui qui a
ressuscité le Seigneur Jésus nous ressuscitera aussi avec Jésus, et nous fera
paraître avec vous en sa présence. Car tout cela arrive à cause de vous, afin
que la grâce en se multipliant, fasse abonder, à la gloire de Dieu, les actions
de grâces d’un plus grand nombre. C’est pourquoi nous ne perdons pas courage.
Et lors même que notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se
renouvelle de jour en jour. Car nos légères afflictions du moment présent
produisent pour nous, au-delĂ de toute mesure, un poids Ă©ternel de gloire,
parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais Ă celles qui sont
invisibles ; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont
éternelles » 2 Corinthiens 4 :7-18.
Ainsi,
nous ne sommes pas de simples vainqueurs, mais plus que vainqueurs en
JĂ©sus-Christ (Romains 8 :37).
ET LE TÉMOIGNAGE DANS TOUT ÇA ?
Comme
beaucoup d’entre nous, vous avez dû souvent prier pour le salut de votre
famille, de vos amis et votre entourage. Vous leur avez aussi parlé de
Jésus-Christ. Comment seront-ils gagnés si vous abandonnez la foi ?
«
Car, lequel de vous, s’il veut bâtir une tour, ne s’assied d’abord pour
calculer la dépense et voir s’il a de quoi la terminer, de peur qu’après avoir
posé les fondements, il ne puisse l’achever, et que tous ceux qui le verront ne
se mettent à le railler, en disant : Cet homme a commencé à bâtir, et il n’a pu
achever ? » Luc 14 :28-30.
Ne
vous y trompez pas, vos proches vous observent, c’est pourquoi vous jouez un
rôle important dans leur future conversion. Votre découragement et votre
abandon ne saurait les encourager Ă donner leur vie au Seigneur.
En
tant que sacrificateur vous avez la responsabilité d’intercéder pour vos
proches, en tant que sentinelle vous avez le devoir de les avertir (Ezéchiel 3
:17-21), en tant qu’ambassadeur et témoin, vous devez donner l’exemple (1
Timothée 4 :12).
Dieu
ne manquera pas de nous demander des comptes sur le témoignage que nous avons
laissé. Pensez-y.
SAVOIR ETRE RECONNAISSANT ENVERS
JESUS-CHRIST
Doit-on
rappeler que Jésus a payé un grand prix pour nous sauver ?
«
sachant que ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de
l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous avez
héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau
sans défaut et sans tache » 1 Pierre 1 :18-19.
Quelles
que soient les souffrances que vous endurez, celles-ci ne peuvent pas surpasser
celles que Jésus à supportées par amour pour nous. Son passage sur terre n’a pas été une partie
de plaisir car il a été rejeté et méprisé par son peuple. De plus, le fait de
vivre durant 33 ans parmi l’immondice du péché, a été une épreuve
supplémentaire d’une grande violence pour le Dieu infiniment saint qu’il est.
Regardons
donc à « Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie
qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est
assis à la droite du trône de Dieu. Considérez, en effet, celui qui a supporté
contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que vous
ne vous lassiez point, l’âme découragée » (Hébreux 12 :2-3).
« Ayez en vous les sentiments qui étaient en
Jésus Christ, lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une
proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais s’est dépouillé lui-même, en
prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et ayant
paru comme un simple homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant
jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » Philippiens 2 :5-8.
Nous
sommes tellement habitués à dire que Jésus a souffert pour nos péchés que c’en
est presque devenu une banalité.
Mais
savons-nous réellement ce que notre Dieu a subi pour nous sauver ? Il a vécu
une longue agonie, une mort horrible. Le site croixsens.net a publié l’analyse
médico-légale du Dr. C. Truman Davis du supplice subi par Jésus. Voici quelques
extraits :
«
Toutes les explications imaginables ont été avancées par les érudits modernes
pour dénigrer cette description, apparemment sous l’impression erronée qu’il
est impossible que cela se produise. Si les douteurs avaient consulté la
littérature médicale, ils auraient ménagé bien des efforts. Bien que cela se
produise très rarement, le phénomène d’hématidrose, ou la sueur sanglante, est
bien documenté. Subissant un stress émotif intense, les minuscules capillaires
dans les glandes de sueur de notre Seigneur ont pu se briser, mélangeant ainsi
le sang à la sueur. Ce processus a pu provoquer une faiblesse marquée et un
Ă©tat de choc.
Après
que l’arrestation au milieu de la nuit, Jésus fut emmené devant le Sanhédrin et
Caïphe, le souverain sacrificateur ; c’est ici que le premier traumatisme
physique lui fut infligé. Un soldat a frappé Jésus au visage parce qu’il est demeuré
silencieux après avoir été interrogé par Caïphe. Les gardes du palais lui ont
bandé les yeux et se sont moqués de lui en le défiant d’identifier ceux qui
passaient devant lui en lui crachant dessus et en le frappant.
TĂ´t
le matin, battu et meurtri, déshydraté, et épuisé par une nuit sans sommeil,
Jésus est conduit à travers le prétoire de la forteresse Antonia, le siège du
gouvernement du procurateur de Judée, Ponce Pilate. Vous êtes, bien sûr, au
courant de la tentative de Pilate de passer la responsabilité à Hérode Antipas,
le Tétrarche de Judée. Jésus ne semble pas avoir souffert d’aucun mauvais
traitement physique aux mains de Hérode qui l’a retourné à Pilate. En réaction
aux cris de la foule, Pilate a ordonné que Barabbas soit libéré et condamné
Jésus à être flagellé et crucifié […].Les préparations pour la flagellation
consistaient à dépouiller le prisonnier de ses vêtements et à lui attacher ses
mains Ă un poteau au-dessus de sa tĂŞte. La loi juive limitait Ă 40 le nombre de
coups, mais il est douteux que les Romains en aient tenu compte.
Le
légionnaire romain s’avançait avec le fouet (flagrum ou flagellum) dans sa
main. C’est un fouet court se composant de plusieurs lanières de cuir pesantes
avec deux petites boules de plomb attachées près du bout. Le légionnaire
fouettait de toutes ses forces les Ă©paules, le dos, et les jambes de JĂ©sus. En
premier lieu, les lanières lacèrent la peau seulement. Ensuite, alors que les
coups se succèdent, ils entament les tissus sous-cutanés, produisant d’abord un
suintement de sang provenant des capillaires et des veines de la peau, et
finalement, c’est le saignement artériel qui gicle des vaisseaux musculaires.
Les
petites boules de plomb produisent d’abord des contusions larges et profondes
qui sont ouvertes par les coups suivants. Enfin, la peau du dos pend par de
longs lambeaux et toute la région dorsale est une masse méconnaissable de tissu
déchiré et saignant. Quand le centurion estime que le prisonnier est près de
mourir, il fait cesser la flagellation.crucifixion
JĂ©sus,
à moitié évanoui, est alors délié et il s’effondre alors sur le trottoir en
pierre, mouillé avec son propre sang. Les soldats romains trouvent cela bien
drôle que ce Juif venant de la campagne prétende être roi. Ils lui jettent sur
les épaules une robe longue et placent un bâton dans sa main pour servir de
sceptre. Ils ont encore besoin d’une couronne pour terminer leur déguisement.
Des branches flexibles couvertes de longues épines (généralement utilisées pour
attacher par paquets le bois de chauffage) sont tressées dans la forme d’une
couronne, puis sont enfoncées dans son cuir chevelu. Encore une fois, Jésus
saigne abondamment, le cuir chevelu Ă©tant un des secteurs les plus vasculaires
du corps.
Après
s’être moqués de lui et l’avoir frappé au visage, les soldats lui ôtent le
bâton de sa main et s’en servent pour le frapper sur la tête, enfonçant les
épines plus profondément dans son cuir chevelu. Finalement, ils se fatiguent de
leur sport sadique et ils arrachent la robe du corps de JĂ©sus. La robe ayant
déjà adhéré aux caillots de sang et de sérum dans les blessures, elle lui cause
une douleur atroce quand on la lui enlève, comme quelqu’un qui enlève sans
précaution un bandage chirurgical. Les blessures commencent alors une fois de
plus Ă saigner, presque comme si elles encore Ă©taient fouettĂ©s.[…]. On offre Ă
Jésus du vin mélangé à la myrrhe, un mélange analgésique doux. Il refuse de le
boire. On ordonne Ă Simon de placer le patibulum sur la terre et JĂ©sus est
rapidement renversé vers l’arrière avec ses épaules contre le bois. Le
légionnaire trouve la dépression à l’avant du poignet. Il enfonce profondément
dans le bois à travers le poignet un clou en fer pesant et carré. Rapidement,
il se déplace de l’autre côté et répète la procédure en faisant attention à ne
pas trop Ă©tirer les bras pour permettre une certaine flexion et un peu de
mouvement. Le patibulum est alors soulevé en place au-dessus du poteau. Un
écriteau avec l’inscription « Jésus de Nazareth, Roi des Juifs » y est clouée.
Le
pied gauche est pressé vers l’arrière contre le pied droit, et avec les deux
pieds étendus, les orteils vers le bas, un clou est enfoncé à travers l’arche
de chaque pied, laissant la possibilité aux genoux de se plier un peu. La
victime est maintenant crucifiée. Alors qu’il s’affaisse lentement en mettant
plus de poids sur les clous dans les poignets, une douleur atroce est
déclenchée le long de ses doigts et explose dans son cerveau – les clous dans
les poignets mettent de la pression sur les nerfs médians. Quand il se redresse
pour éviter ce tourment causé par l’étirement, il place tout son poids sur le
clou dans ses pieds. Une fois de plus, il y a une agonie fulgurante causée par
le clou déchirant ses nerfs entre les os du métatarse des pieds. Rendu à ce point,
alors que les bras se fatiguent, de grandes vagues de crampes balaient ses
muscles, les nouant dans une douleur élançante, profonde et sans répit. Ces
crampes l’empêchent de se redresser. Pendant par les bras, les muscles
pectoraux sont incapables de faire leur travail. L’air peut être aspiré dans
les poumons, mais ne peut être exhalé. Jésus lutte pour se soulever afin de
pouvoir prendre une petite respiration. Finalement, le dioxyde de carbone
s’accumule dans ses poumons et dans son sang ce qui le soulage partiellement de
ses crampes. De manière spasmodique, il est capable de se soulever pour exhaler
et inhaler ensuite l’oxygène qui le maintient en vie ». Lire l’article complet
ICI. (si vous naviguez sur d’autres articles sur ce site, soyez vigilants et
vérifiez le contenu doctrinal dans la Bible).
La
grâce de Dieu ne doit pas être prise en vain.
LA PROMESSE D’UNE GRANDE CONSOLATION
C’est
la Bible qui le dit…
«
Et notre espérance à votre égard est ferme, parce que nous savons que, si vous
avez part aux souffrances, vous avez part aussi à la consolation » 2
Corinthiens 1 :7.
«
Car Dieu n’est pas injuste, pour oublier votre travail et l’amour que vous avez
montré pour son nom, ayant rendu et rendant encore des services aux saints »
HĂ©breux 6 :10.
«
Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au-delà de
toute mesure, un poids Ă©ternel de gloire, parce que nous regardons, non point
aux choses visibles, mais Ă celles qui sont invisibles ; car les choses
visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles » 2 Corinthiens 4
:17-18.
«
J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la
gloire à venir qui sera révélée pour nous » Romains 8 :18.
«
Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi
vivra, quand même il serait mort » Jean 11 :25.
«
Que votre coeur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. Il y a
plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas, je vous
l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et, lorsque je m’en serai allé,
et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec
moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi » Jean 14 :1-3.
«
Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en
vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos
corps mortels par son Esprit qui habite en vous » Romains 8 :11.
«
Voici, je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous
serons changés, en un instant, en un clin d’oeil, à la dernière trompette. La
trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous
serons changés. Car il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité,
et que ce corps mortel revête l’immortalité. Lorsque ce corps corruptible aura
revêtu l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l’immortalité,
alors s’accomplira la parole qui est écrite : La mort a été engloutie dans la
victoire » 1 Corinthiens 15 :51-54.arcenciel
«
Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son
de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ
ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui seront restés, nous
serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur
dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. Consolez-vous
donc les uns les autres par ces paroles » 1 Thessaloniciens 4 :16-18.
«
Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura
plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu »
Apocalypse 21 :4.
ENCORE UN PEU DE TEMPS
« Encore un peu, un peu de temps : celui qui
doit venir viendra, et il ne tardera pas » Hébreux 10 :37.
Le
temps peut paraître extrêmement long quand on souffre mais ce n’est qu’une
impression. Les secondes, les minutes, les heures, les années s’écoulent
exactement au même rythme qu’en temps de joie. Et ce temps passe très vite.
Souvenez-vous de votre adolescence, vous attendiez avec impatience votre
majorité pour échapper à l’autorité de vos parents et vivre votre vie comme
vous l’entendiez. Ceux qui ont dĂ©passĂ© les 18 ans, peuvent tous attester qu’Ă
partir de la vingtaine le temps semble s’envoler. La trentaine, la quarantaine,
la cinquantaine, la soixantaine et puis nous voilà septuagénaires voire
octogénaires si Dieu le veut…
Ceux
qui ont des enfants peuvent aussi témoigner combien ils grandissent vite. Hier
ils étaient à la mamelle et aujourd’hui ils sont déjà en maternelle, au collège,
à l’université…
«
Vous qui ne savez pas ce qui arrivera demain ! car, qu’est-ce votre vie ? Vous
êtes une vapeur qui paraît pour un peu de temps, et qui ensuite disparaît »
Jacques 4 :14.
Nous
sommes des êtres éphémères et ceux qui sont aujourd’hui au crépuscule de leur
vie s’en rendent bien compte.
Courons
donc avec persévérance vers la promesse qui nous est faite et prenons courage
dans nos épreuves. Rien sur cette terre ne mérite que l’on sacrifie son salut.
Certains diront : « Tant pis si je vais en enfer, au moins j’aurais profité de
la vie ». Voici ce que dit l’Esprit de Dieu : « L’homme n’est pas maître de son
souffle pour pouvoir le retenir, et il n’a aucune puissance sur le jour de la
mort ; il n’y a point de délivrance dans ce combat, et la méchanceté ne saurait
sauver les méchants » (Ecclésiaste 8 :8). De plus, la parabole du pauvre Lazare
et de l’homme riche montre que personne ne sera consolé en enfer par le
souvenir de la belle vie qu’il a eue sur terre (Luc 16 :20-25).
Tenons
donc fermes et persévérons dans la foi. Patience, encore un peu de temps et
nous serons délivrés.
«
Le Dieu de paix Ă©crasera bientĂ´t Satan
sous vos pieds. Que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ soit avec vous
! » Romains 16 :20.
Source :
www.lesdokimos.org