L'apostasie conduit Ă de nouvelles religions !
Source http://www.biblebb.com/files/MAC/J91-21-1.HTM
Article traduit par Henri Viaud-Murat, publié autrefois sur le site Internet
paroledevie.org (site fermé depuis Août 2007).
Aujourd'hui, de
plus en plus de Chrétiens cherchent un conseil, non plus dans la Bible, mais
auprès des psychologues. Le ministère de "conseiller spirituel" s'est
professionnalisé. C'est tragique, parce que les sciences du comportement ne
sont justement pas scientifiques ! En outre, elles ne sont nullement
efficaces pour changer le cœur humain. La "Psychologie chrétienne" a
envahi l'Eglise, mais elle n'est qu'une pâle copie de la Psychologie du monde,
se contentant d'en "christianiser" l'apparence, avec l'appui de
quelques références bibliques. La seule manière, pour l'Eglise, de répondre aux
besoins spirituels de ceux qui cherchent un conseil, est de revenir Ă Celui qui
est le Conseiller Admirable, Christ, et Ă Sa Parole. Ils sont toujours
parfaitement suffisants !
La
professionnalisation du ministère de conseiller spirituel.
Malheureusement, le
privilège de pouvoir conseiller des gens en leur apportant la vérité biblique
risque sans doute d'être sérieusement compromis, non par des obstacles légaux
qui viendraient de l'extérieur de l'Eglise, mais, de l'intérieur de l'Eglise,
par un changement d'attitude envers la Bible. Au cours d'un procès récent
intenté à une église, (pour "non-assistance à personne en danger,"
suite au suicide d'un jeune membre de l'Ă©glise), un certain nombre
"d'experts" ont donné leur témoignage.
Le plus surprenant
fut d'entendre de soi-disant "psychologues et psychiatres chrétiens"
affirmer que la Bible seule ne suffisait pas pour répondre à nos besoins
personnels et émotionnels les plus profonds. Ces hommes affirmèrent devant un
tribunal du monde que la Parole de Dieu n'était pas une ressource adéquate pour
conseiller les gens sur des problèmes spirituels ! Mais ce qui est
réellement ahurissant, c'est de voir le nombre de Chrétiens évangéliques qui
sont prĂŞts Ă accepter la parole de ces "professionnels" sur ce
sujet !
Au cours des dix
dernières années, on a vu surgir un grand nombre de cliniques psychologiques
évangéliques. Presque toutes affirment offrir des conseils fondés sur la Bible.
Toutefois, dans la pratique, la plupart emploient les méthodes de la
Psychologie du monde, déguisée sous une terminologie chrétienne. En outre,
elles enlèvent le ministère de conseil spirituel du cadre normal du Corps de
Christ, et conditionnent les Chrétiens pour leur faire croire qu'ils sont
incompétents dès qu'il s'agit d'apporter un conseil qui touche à la vie de
l'âme.
Presque tous les
livres prétendant former les pasteurs à la "relation d'aide" ont été
écrits selon une perspective freudienne, en ce sens qu'ils ont été fortement
influencés par l'éthique freudienne de non-responsabilité.
De nombreux pasteurs,
qui se sentent incompétents dans ce domaine, et qui ont peut-être peur qu'on
leur intente un procès pour "insuffisance professionnelle," sont tout
Ă fait d'accord pour laisser des "professionnels" prendre en mains ce
qui constituait auparavant une part importante du ministère pastoral. Trop
d'entre eux ont fini par accepter ce mensonge, selon lequel il existerait,
en-dehors des Ecritures et de notre relation personnelle avec JĂ©sus-Christ, un
vaste domaine de ressources de la sagesse humaine. Ils ont fini par croire
qu'il existe, en-dehors de la Bible, des théories et des techniques capables
d'apporter à ceux qui souffrent de problèmes personnels profonds la clef dont ils ont besoin.
En fait, la véritable
Psychologie (ce qui signifie "science de l'âme) devrait être le domaine
exclusif des Chrétiens, car seuls les Chrétiens disposent des ressources
permettant de comprendre et de transformer l'âme. La Psychologie du monde et
des hommes est fondée sur des principes impies ou sur des théories
Ă©volutionnistes, et ne peut apporter que des solutions superficielles et
temporaires aux problèmes humains. Bien avant l'apparition d'une Psychologie
sans Dieu, les Puritains parlaient déjà du "travail sur l'âme" pour
désigner leur ministère de conseil spirituel.
La Bible est le
manuel fondamental pour tout travail sur l'âme. Elle suffit parfaitement Ă
diagnostiquer et à traiter tous les problèmes psychologiques et spirituels.
S'appuyant sur la puissance du Saint-Esprit dans la vie du Chrétien, l'Ecriture
doit aboutir Ă nous transformer Ă l'image de JĂ©sus-Christ ! C'est tout le
processus de la sanctification biblique.
Les hommes peuvent
raisonnablement chercher un secours médical pour une jambe cassée ou une
maladie physique. La Psychologie peut aider les alcooliques, les drogués, ou
ceux qui ont subi des traumatismes sévères, suite à un viol, un inceste ou des
mauvais traitements, Ă surmonter leur traumatisme.
Certaines techniques
de la Psychologie humaine peuvent certainement atténuer des traumatismes, ou
modifier certains comportements de Chrétiens ou de non-Chrétiens. Il existe
aussi certaines maladies Ă©motionnelles dont les causes sont organiques ou
physiques, et pour lesquelles la MĂ©decine et la Psychologie peuvent permettre
de stabiliser une personne qui, sinon, pourrait devenir dangereuse.
En outre, certains
psychologues du monde sont parfois plus honnêtes que leurs collègues chrétiens,
qui débitent souvent des clichés, sans aborder les vrais problèmes de l'âme. Il
en résulte que des psychologues non-chrétiens sont parfois plus efficaces que
des psychologues chrétiens, pour aider ceux qui ont des problèmes émotionnels
profonds.
Mais de tels
problèmes sont relativement rares, et ne devraient pas servir d'exemples pour
justifier l'usage immodéré des techniques de la Psychologie du monde pour
régler des problèmes dont l'origine est nettement spirituelle. Traiter les
désordres émotionnels et psychologiques de cette manière n'est certainement pas
synonyme de sanctification !
Parler de
"Psychologie chrétienne," comme on le fait aujourd'hui, est une
contradiction dans les termes ! Le mot "psychologie" ne consiste
plus à étudier l'âme. Cela décrit plutôt tout un ensemble disparate de
thérapies et de théories dont le fondement est clairement humaniste. Les
principes de base de la plupart des théories psychologiques sont
contradictoires avec la vérité chrétienne. En outre, l'irruption de la
Psychologie dans l'enseignement biblique a rendu confuse la distinction entre
"modification du comportement" et "sanctification."
Quand on parle de
problèmes psychologiques, le chemin de la guérison passe par celui de la sanctification
spirituelle. Il est insensé de vouloir échanger le Conseiller Admirable, Source
des eaux vives, contre la sagesse charnelle de cette terre, et les eaux
stagnantes de ses Sciences Humaines ! Le Seigneur Jésus a toujours réagi
parfaitement et en toute sainteté, face à chaque tentation, à chaque épreuve et
à chaque traumatisme de Sa vie, qui furent certainement les plus sévères qu'un
ĂŞtre humain ait pu subir.
Il doit ĂŞtre clair
que nous ne pourrons jamais avoir une parfaite victoire sur tous les problèmes
de la vie, tant que nous ne marcherons pas comme Jésus-Christ a marché. Aucun
ministère travaillant sur l'âme humaine ne pourra jamais élever quelqu'un
au-dessus du niveau de spiritualité qu'il a lui-même atteint. C'est pourquoi,
la qualification suprême d'un psychologue chrétien devrait consister à être
semblable Ă l'image de Christ.
Cette folie de
vouloir adopter les doctrines de la Psychologie du monde constitue sans doute
le plus grand danger que court l'Eglise aujourd'hui. Ces doctrines représentent
une masse de conceptions humaines que Satan a réussi à infiltrer dans l'Eglise,
lui faisant croire qu'elles sont des vérités divines assez puissantes pour
changer la vie des gens.
La plupart des
psychologues sont adeptes en fait d'une sorte de néo-gnosticisme, qui prétend
posséder une connaissance secrète permettant de résoudre les problèmes humains.
Certains affirment même mettre en œuvre une technique thérapeutique qu'ils
appellent "cure d'âme chrétienne," quand, en réalité, ils utilisent
les théories de la Psychologie humaine, habillée de quelques références
bibliques, pour prétendre traiter les problèmes spirituels.
La conséquence, c'est
que les pasteurs ou les ministères chrétiens qui continuent à utiliser la
Parole de Dieu pour conseiller les Chrétiens sont dédaigneusement traités de
naïfs et de "simples d'esprit" dépourvus de toute compétence. La
prière et l'étude de la Bible sont méprisées, et considérées comme des
"solutions de paille," incapables d'aider les déprimés et les
anxieux.
Pourtant, les
conseillers spirituels chrétiens, dans le passé, ont toujours encouragé les
Chrétiens à se tourner vers l'Ecriture, le Saint-Esprit, Christ, la prière et
la grâce divine. Mais aujourd'hui, la plupart des ChrĂ©tiens en sont venus Ă
croire que rien de tout cela ne permet réellement de soigner et de guérir leurs
problèmes personnels.
La Psychologie
est-elle réellement scientifique ?
La Psychologie ne
constitue pas un corps unifié de connaissances scientifiques, comme la
thermodynamique ou la chimie organique. Elle consiste plutĂ´t en un assemblage
disparate et complexe d'une multitude de conceptions et de théories, dont
beaucoup sont contradictoires. La Psychologie n'a pas prouvé qu'elle était
capable de soigner efficacement le mental de l'homme, ni ses troubles
émotionnels. C'est pour cette raison qu'on ne peut pas la considérer comme une
science.
Nombreux sont ceux
qui n'acceptent pas que l'on traite la Psychologie de pseudoscience, mais c'est
exactement ce qu'elle est : la plus récente des nombreuses inventions
humaines qui se sont efforcées d'expliquer, de diagnostiquer et de traiter les
problèmes du comportement humain, en se gardant bien d'aborder les aspects
moraux et spirituels.
Il y a un peu moins
d'un siècle, le débat tournait autour d'une autre "science humaine,"
appelée la phrénologie. La phrénologie partait du principe que les
caractéristiques de la personnalité étaient déterminées par la forme du crâne.
Les diagrammes des phrénologues montraient des "cartes" du crâne,
avec un certain nombre de zones censées correspondre à des émotions ou des
caractéristiques particulières. Un phrénologue tâtait ainsi le crâne de ses
patients pour diagnostiquer leurs problèmes, en localisant les
"bosses" qu'ils pouvaient avoir !
Si vous croyez que
les sciences du comportement ont beaucoup progressé depuis cette époque,
demandez-vous s'il est plus raisonnable de conseiller Ă un adulte de se mettre
en position fœtale, au milieu d'oreillers, pour qu'il puisse revivre ses
anxiétés prénatales ! Si, l'on avait à choisir, on pourrait encore
préférer le diagnostic des bosses du crâne !
Les psychologues
modernes emploient des centaines de techniques et de modèles, fondés sur des
myriades de théories conflictuelles. Il est donc impossible de parler de la
Psychothérapie comme formant une science unifiée et cohérente. Toute une série
de présupposés, popularisés par la Psychologie, se sont introduits dans
l'Eglise, qui les a puisés dans le vaste réservoir qui lui était présenté. Ces
présupposés ont exercé une influence profonde et néfaste sur le ministère du
conseil spirituel. En voici quelques-uns :
- La nature humaine est fondamentalement bonne.
- Les hommes peuvent trouver la solution Ă leurs
problèmes au-dedans d'eux.
- Pour comprendre et corriger les problèmes
psychologiques d'un être humain, il faut nécessairement sonder son passé.
- Les problèmes psychologiques de l'être humain
forment une classe de problèmes indépendants, sans relation avec des
facteurs physiques ou spirituels.
- Les problèmes psychologiques profonds ne
peuvent être résolus que par des conseillers professionnels employant une
psychothérapie appropriée.
- La Bible, le Saint-Esprit et la prière sont
inadéquats, et représentent des ressources simplistes pour résoudre
certains problèmes psychologiques.
Il est ironique de
constater que c'est au moment oĂą l'Eglise s'entiche tant des Sciences du
Comportement, que ceux qui les connaissent le mieux commencent Ă se demander si
la Psychothérapie est bien une science ! Il y a onze ans, le magazine Time
a publié un article de fond sous le titre : "La Psychiatrie sur le
divan." En voici quelques extraits :
"Sur tous les
fronts, la Psychiatrie semble être sur la défensive… De nombreux psychiatres
sont prêts à abandonner le traitement des "banales névroses" aux
psychologues et aux thérapeutes amateurs. Après tout, est-ce nécessaire de tant
travailler à obtenir un doctorat durement gagné, pour bavarder gentiment avec
un patient, et lui dire qu'il se traite trop durement ? Si la Psychiatrie
offre des traitements médicaux, pourquoi tant de praticiens sont incapables de
fournir des résultats scientifiques mesurables, comme ceux qui sont obtenus par
les autres médecins ?
"Les Psychiatres
reconnaissent eux-mĂŞmes que leur profession a souvent des relents d'alchimie
moderne, avec son jargon et sa tendance Ă la mystification, mais sans corps de
connaissances réellement utilisables…
"Comme toujours,
les psychiatres sont leurs propres critiques les plus sévères. Thomas Szasz,
longtemps le plus célèbre praticien de sa profession, a soutenu que les maladies
mentales n'existaient pas, mais qu'il n'y avait que les problèmes normaux de
l'existence. E. Fuller Torrey, un autre psychiatre critique de la Psychiatrie,
veut bien concéder qu'il existe quelques maladies mentales, comme la
schizophrénie, mais ajoute qu'on ne peut les traiter qu'avec quelques drogues,
qui pourraient aussi bien être prescrites par n'importe quel médecin… En
revanche, le psychiatre et poète Ecossais R. D. Laing assure que la
schizophrénie est bien réelle, mais qu'elle est bonne pour vous ! Selon
lui, il s'agit d'une sorte d'extase psychédélique, bien supérieure à toute
expérience "normale." Les principaux praticiens eux-mêmes ne sont pas
certains que la Psychiatrie puisse bien distinguer le normal de
l'anormal."
Le mĂŞme article
poursuit en soulignant les Ă©checs de la Psychiatrie, faisant remarquer
"qu'un tiers de tous les patients finissent par guérir, un tiers reçoivent
une aide relative, et le dernier tiers reste avec ses problèmes. Puis il
ajoute :
"Le problème,
c'est que la plupart des autres thérapies prétendent aboutir aux mêmes
conclusions, et affirment obtenir certains résultats pour les deux tiers de
leurs patients. Les critiques font remarquer que, de toute manière, ceux qui
sont passés par une expérience traumatisante, comme un divorce ou le décès d'un
être cher, finissent en général par aller mieux, lorsque le choc initial est
passé ! Une étude a montré que des personnes ont vu leur état s'améliorer,
simplement pour s'ĂŞtre fait inscrire sur une liste d'attente chez un psychanalyste.
Sans doute que le seul fait d'avoir décidé de suivre un traitement les a
aidés !"
L'article conclut par
une prévision pessimiste de Ross Baldessarini, psychiatre et biochimiste au
Centre de Recherches Mailman. Il a déclaré au Time : "Nous sommes
incapables de dire dans quel avenir prévisible nous pourrons identifier les
causes et les traitements des maladies mentales."
Plusieurs années plus
tard, à Phœnix, en Arizona, se sont réunis les principaux experts mondiaux de
la Psychothérapie. Cette conférence, appelée "l'Evolution de la
Psychothérapie," a réuni 7.000 experts des maladies mentales, venus du
monde entier. Ce fut la conférence la plus importante jamais réunie sur ce
thème. Son organisateur a dit qu'il s'agissait d'un vrai "Woodstock, de la
Psychothérapie." Cette conférence fut l'occasion de plusieurs révélations
fracassantes.
Par exemple, le
"Los Angeles Times" cita Laing, qui avait déclaré que, selon lui,
"un siècle de Psychothérapie n'avait abouti à aucune découverte
fondamentale en matière de relations humaines." Il ne pensait pas
"que l'on ait beaucoup progressé depuis Socrate, Shakespeare, Tolstoï ou
même depuis le Flaubert de quinze ans." Il avait ajouté : "Je
pense que la Psychiatrie n'est pas du tout une science. Ce n'est pas comme la
Chimie ou la Physique, oĂą vous pouvez construire tout un corps de connaissances
et le faire progresser." Il dit aussi qu'il luttait lui-mĂŞme contre une
dépression, et qu'écouter certains de ses morceaux de musique préférés lui
faisait beaucoup plus de bien que n'importe quelle cure
psychothérapeutique !
Le magazine
"Time", dans son reportage sur cette conférence, fit remarquer que,
lors du panel de discussion sur la schizophrénie, trois ou quatre des
"experts" présents ont affirmé que cette maladie n'existait pas.
R. D. Laing, héros
des étudiants rebelles des années 60, réaffirma sa conviction romantique que
les schizophrènes sont de braves victimes qui défient une culture cruelle. Il a
suggéré que beaucoup de gens sont déclarés schizophrènes simplement parce qu'ils
dorment le jour et veillent la nuit. Pour lui, la schizophrénie n'existait pas
avant "l'invention" du monde… Un peu plus tard, l'une des
participantes Ă un autre panel demanda Ă Laing comment il soignait les
schizophrènes. Laing évita de répondre pendant près d'une demi-heure, puis
finit par dire : "Voici le seul traitement possible pour des gens que
je ne considère pas comme malades : je les traite exactement de la même
manière que les autres ! Je me conduis avec eux en suivant les règles
habituelles de la courtoisie et de la politesse !"
Une autre vérité a
émergé clairement de cette conférence : il y avait bien peu d'unanimité
entre tous ces thérapeutes ! La Psychothérapie ne se présentait pas comme
une belle science unifiée, mais comme une cacophonie de théories et de
thérapies divergentes. Le Dr Joseph Wolpe, pionnier de la thérapie
comportementale, a caractérisé cette conférence de Phœnix comme une "tour
de Babel de voix conflictuelles."
C'Ă©tait manifestement
le cas ! Un spécialiste, Jay Haley, a décrit l'une de ses techniques,
qu'il qualifiait de "chien Ă longs poils." Pour lui, il Ă©tait clair
que sa technique ressemblait Ă l'un de ces chiens, qui semblent bien gras tant
qu'ils ne sont pas mouillés ! Ils semblent avoir plus de chair qu'ils n'en
ont en réalité ! C'était son approche de la thérapie ! Il lui
suffisait de réussir à convaincre le patient d'être déterminé à changer, puis
de lui garantir un traitement efficace, sans lui dire, pendant plusieurs
semaines, en quoi ce traitement consistait. En reculant le délai, les patients
continuaient Ă venir le consulter, jusqu'Ă ce qu'ils trouvent en quoi
consistait ce traitement. Haley dit un jour Ă une femme boulimique, qui se
faisait vomir entre 5 et 25 fois par jour, de lui donner dix cents la première
fois qu'elle se ferait vomir, puis de doubler la somme chaque fois qu'elle se
refaisait vomir. Elle ne tarda pas à comprendre qu'à ce régime, elle allait
bientôt devoir à son thérapeute des centaines de milliers de dollars, et elle
s'arrĂŞta d'elle-mĂŞme !
Jeffrey Zeig,
organisateur de la conférence, déclara que dans les seuls Etats-Unis, il
existait une centaine de théories psychothérapeutiques différentes, et que la
plupart étaient condamnées à disparaître.
Non seulement les,
psychologues vendent des prétendues thérapies pour un prix très élevé, mais ils
inventent aussi des maladies qui justifient ensuite l'utilisation de ces
thérapies. Leur stratégie commerciale s'est avérée efficace. Il leur suffit
d'inventer des problèmes, de persuader les gens qu'ils sont désespérément
malades, puis de leur proposer le remède "adéquat."
Certains de ces
prétendus problèmes sont d'une nature pathétiquement banale. Toutes ces
"infirmités" modernes ne sont en général que les conséquences de
l'Ă©goĂŻsme personnel : mauvaise image de soi, souci de l'apparence,
dépendance d'autrui, abus émotionnels, crise de l'âge mûr, et aspirations
manquées. Le traitement de l'égocentrisme est devenu une stratégie commerciale
essentielle pour les psychothérapeutes. En encourageant la tendance naturelle
des gens à se préoccuper d'eux-mêmes, la Psychologie a réussi à se vendre à un
public très demandeur. Et l'Eglise n'a fait que stupidement prendre le train en
marche !
La Psychologie n'est
pas plus une science que la théorie athée de l'évolution sur laquelle elle est
fondée. Tout comme l'évolutionnisme théiste, la Psychologie s'est efforcée
d'harmoniser deux systèmes de pensée complètement contradictoires. La
Psychologie moderne et la Bible sont incapables de se mĂŞler sans faire de
graves compromis, ni sans abandonner complètement le principe du caractère
suffisant de l'Ecriture.
Bien qu'elle soit
devenue une activité commerciale très profitable, la Psychothérapie est
incapable de résoudre les problèmes spirituels. Tout au plus peut-elle modifier
temporairement et superficiellement le comportement humain. Elle a les mĂŞmes
effets pour les Chrétiens que pour les non-Chrétiens, parce qu'elle ne permet
d'atteindre qu'un réajustement temporaire, par une sorte de gymnastique
mentale. Même les experts reconnaissent qu'elle ne peut pas changer le cœur
humain.
La faillite de la
"Psychologie chrétienne."
Malgré tout cela, la
tendance, dans l'Eglise, a été d'avoir de plus en plus recours à la
Psychothérapie. Si les médias chrétiens peuvent servir de baromètre pour toute
l'Eglise, on constate une Ă©volution dramatique. Par exemple, la radio
chrétienne, autrefois le bastion de l'enseignement biblique et de la musique
chrétienne, est envahie d'émissions creuses présentant une Psychologie à bon
marché, et même des thérapies "en direct." La prédication de la Bible
appartient au passé ! Les psychologues et les conseillers en Psychologie
sont devenus les nouveaux héros de la chrétienté évangélique. La radio
chrétienne a été le principal instrument publicitaire permettant à la Psychologie
de réaliser autant de profits.
L'Eglise est donc en
train d'absorber de fortes doses de "dogmes psychologiques" et
d'accepter la sagesse du monde, en s'efforçant de la sanctifier en la baptisant
"sagesse chrétienne." Ce faisant, elle est aussi en train de
redéfinir les valeurs fondamentales du christianisme évangélique. On entend
beaucoup parler de "santé mentale et émotionnelle." Ce n'est pas un
concept biblique, quoiqu'il ressemble au concept de "santé
spirituelle." On en vient à considérer que le péché est une maladie. Les
gens pensent donc qu'ils ont besoin d'une psychothérapie, mais pas de
repentance. On dit qu'un péché habituel n'est plus qu'une sorte de toxicomanie
ou de comportement compulsif, dont on ne peut être délivré que par une cure
médicale, et non par une correction morale.
Ces thérapies
humaines sont surtout recherchées par ceux qui sont spirituellement faibles,
ceux qui sont superficiels, ceux qui ignorent les vérités bibliques, ou ceux
qui refusent de s'engager sur le chemin de la souffrance qui conduit Ă la
maturité spirituelle et à une communion plus profonde avec Dieu. Le résultat,
c'est que toutes ces personnes restent immatures, continuent à dépendre de
méthodes pseudo chrétiennes et de psycho-remèdes de charlatans toujours plus
prospères.
Plus la Psychologie
du monde influence l'Eglise, et plus les Chrétiens s'éloignent des perspectives
et des solutions bibliques. La parole des thérapeutes remplace la Parole de
Dieu, qui représente pourtant le principal moyen de grâce du Seigneur (1 Cor.
1 : 21 ; HĂ©breux 4 : 12).
Les conseils
prodigués par ces professionnels sont souvent spirituellement désastreux. Il
n'y a pas très longtemps, j'ai écouté avec stupéfaction un psychologue
chrétien, en direct à la radio, conseiller à un auditeur de manifester sa
colère contre son thérapeute en lui faisant un geste obscène :
"Allez-y !" lui disait-il, "ce n'est qu'une manière honnête
d'exprimer vos sentiments ! N'essayez pas de refouler votre
colère !"
L'auditeur demanda
ensuite : "Et envers mes amis ? Est-ce que je dois me comporter
de la même manière envers eux, quand je suis fâché contre eux ?" -
"Mais oui, bien sûr ! Vous pouvez le faire pour tout le monde, chaque
fois que vous en aurez envie ! Sauf pour ceux qui ne comprendront pas, ils
ne pourront pas vous aider !" Je résume la conversation, mais je l'ai
enregistrée sur cassette. En réalité, le psychologue "chrétien" a
conseillé quelque chose de plus explicite encore, mais que je ne puis
reproduire ici.
Au cours de la mĂŞme
semaine, j'ai écouté une autre émission chrétienne très populaire, qui offre
des "conseils en direct" aux auditeurs qui appellent de tout le pays.
Une femme a appelé, en disant qu'elle avait un problème depuis des années,
celui de la "fornication incontrôlée." Elle disait qu'elle couchait
avec n'importe qui, et se sentait incapable de modifier ce comportement.
Le conseiller lui
suggéra que son comportement représentait une forme d'autoprotection, suite aux
blessures qui lui avaient été infligées par un père démissionnaire et une mère
dominatrice. Le thérapeute ajouta : "Ce ne sera pas facile pour vous
de guérir. Votre problème ne partira pas immédiatement. C'est comme pour une
drogue. Il vous faudra une psychothérapie prolongée, sans doute pendant des
années, pour vous permettre de vaincre ces pratiques sexuelles illicites."
Puis il ajouta qu'elle devait s'efforcer de trouver une Ă©glise
"tolérante," tout le temps qu'il lui faudrait pour régler le problème
de ses "blessures douloureuses" qui la "poussent" Ă
forniquer.
Comment pourrait-on
qualifier ce genre de "conseils" ? Tout d'abord, ce conseiller a
clairement permis à cette femme de continuer à désobéir à un commandement clair
de l'Ecriture : "Fuyez l'impudicité" (1A Cor. 6 : 18 et 1
Thess. 4 : 3). Ensuite, il a accusé ses parents, en justifiant l'attitude
de cette femme envers eux, qui s'assimile Ă une sorte de vengeance.
Troisièmement, il a semblé lui faire croire qu'elle ne pourrait que se dégager
graduellement de son péché, en suivant, bien entendu, une psychothérapie prolongée.
En outre, il a fait
Ă©couter Ă tout le pays le message clair qu'il n'avait aucune confiance en la
puissance du Saint-Esprit pour transformer instantanément un cœur, et un
comportement pécheur. Pis encore, il a encouragé les églises à tolérer au
milieu d'elles le péché de ses membres, jusqu'à ce que la psychothérapie
commence Ă produire ses effets.
Par contraste, la
profonde simplicité de Galates 5 : 16 tranche avec les conseils de ces
deux psychologues de radio : "Je dis donc : Marchez selon
l'Esprit, et vous n'accomplirez pas les désirs de la chair." Est-il
possible d'apprendre à marcher par l'Esprit, suite à des années de
psychothérapie ? Certainement pas, si ces thérapeutes recommandent de
faire des gestes obscènes, de ne pas se repentir, et de fréquenter des églises
qui tolèrent l'immoralité chronique !
De tels conseils ne
peuvent aucunement se prévaloir d'un fondement biblique ! En fait, ils
contredisent grossièrement la Parole de Dieu ! L'apĂ´tre Paul a demandĂ© Ă
l'Eglise de Corinthe d'exclure l'un de ses membres qui se livrait à l'adultère,
et leur a dit qu'il livrait à Satan celui qui pratiquait ouvertement ce péché
sans s'en repentir (1 Cor. 5).
Que Dieu soit béni
pour tous ceux qui, dans l'Eglise, dépendent de la Bible pour donner des
conseils spirituels ! Que Dieu soit béni pour les conseillers vraiment
spirituels, qui exhortent les gens Ă prier, et qui les tournent vers les
Ecritures, en leur montrant qu'elles seules offrent toutes les ressources
divines pour répondre à tous nos besoins ! Je ne rejette pas ceux qui ont
recours Ă leur bon sens, ou Ă quelques principes de base utiles offerts par les
sciences sociales, comme première approche pour aider ceux qui ont des
problèmes psychologiques. Cela peut être utile pour préparer un "traitement"
réellement spirituel. Mais un conseiller réellement spirituel a déjà compris
que toute psychothérapie ne fait que gratter la surface. Elle ne permet
aucunement de répondre aux réels besoins de l'âme humaine. Ces besoins ne
peuvent ĂŞtre satisfaits qu'en Christ.
En revanche,
j'affirme que l'on ne devrait pas tolérer dans l'Eglise tous ceux qui exaltent
la Psychologie au-dessus de la Bible, de l'intercession, et de Dieu Lui-mĂŞme,
qui est parfaitement suffisant. L'Eglise ne devrait plus encourager en son sein
ceux qui mĂŞlent la Psychologie Ă l'intervention divine, pour fabriquer et
vendre leur mixture comme un élixir spirituel. Leurs méthodes constituent une
approbation tacite du mensonge selon lequel tout ce que Dieu nous a donné en
Christ ne suffit pas à solutionner nos problèmes personnels les plus profonds.
Dieu Lui-mĂŞme n'a pas
une haute opinion des conseillers qui prétendent Le représenter, mais qui ne
font que distiller la sagesse humaine :
"Il emmène
captifs les conseillers ; il trouble la raison des juges. Il délie la
ceinture des rois, il met une corde autour de leurs reins. Il emmène captifs
les sacrificateurs ; il fait tomber les puissants. Il Ă´te la parole Ă ceux
qui ont de l'assurance ; il prive de jugement les vieillards… Il enlève
l'intelligence aux chefs des peuples, il les fait errer dans les déserts sans
chemin ; ils tâtonnent dans les ténèbres, et ne voient pas clair ; il
les fait errer comme des gens ivres " (Job 12 : 17-20, 24-25).
La sagesse de Dieu
est infiniment supérieure à la sagesse des hommes, au point qu'Il livre en
spectacle les hommes qui sont considérés comme les plus grands
conseillers ! Si quelqu'un a dĂ» supporter la folie de conseillers humains,
c'est bien Job ! Il a autant souffert de leurs conseils fâcheux et
inappropriés que des souffrances que Satan lui a infligées !
Les profondeurs dans
lesquelles peut sombrer la Psychothérapie "sanctifiée" sont
insondables ! Récemment, un journal local a publié un article présentant
une nouvelle clinique "de 34 lits" qui venait de s'ouvrir en Californie
du Sud, et qui était spécialisée dans le traitement des "obsédés sexuels
chrétiens" ! L'article ne dit pas pourquoi il était nécessaire de les
hospitaliser. Cette clinique était affiliée à une grande église Protestante
très connue dans la région. Son personnel comprenait des spécialistes présentés
comme des "pionniers dans le domaine des obsessions sexuelles." Tous
étaient des psychothérapeutes diplômés, possédant "une forte orientation
thérapeutique chrétienne," selon le directeur de la clinique.
Est-ce que leur
"forte orientation chrétienne" était suffisante pour que tous ces
psychothérapeutes admettent que l'obsession sexuelle est un péché ? Non,
évidemment ! Plusieurs d'entre eux étaient interviewés dans l'article. Ils
employaient beaucoup des termes comme "maladie, problème, conflit,
comportement compulsif, traitement, ou thĂ©rapie." Tout ce qui touchait Ă
la morale était soigneusement évité. Ils n'ont jamais parlé de péché ni de
repentance.
Pis encore, tous ces
prétendus experts se sont moqués de la puissance de Dieu pour transformer des
cœurs et briser la puissance de ces péchés sexuels. L'article citait de
directeur de la clinique, qui expliquait pourquoi il avait été jugé essentiel
d'ouvrir un centre spécialisé dans le traitement des Chrétiens : "Il
existe des groupes de Chrétiens qui croient que la Bible est tout ce dont vous
avez besoin !"
Une telle déclaration
n'est qu'une forme de néo-gnosticisme. En rabaissant ceux qui croient que la
Bible nous suffit, ces "nuées sans eau" des derniers temps, dont nous
parle Jude 12, prétendent avoir accès à une connaissance secrète plus élevée,
qui détient la clef des problèmes de l'âme humaine !
Les Chrétiens ne
doivent pas se laisser intimider par de telles prétentions ! Il n'existe
aucune sagesse secrète, aucune science cachée, qui puisse se comparer aux
ressources infinies que nous pouvons trouver en Christ, qui Seul peut changer
le cœur humain !
Tout conseiller
spirituel qui veut honorer Dieu et être réellement efficace doit faire tous ses
efforts pour conduire Ă Christ ceux qu'il conseille. Car Christ nous
suffit ! Croire que l'homme est capable de résoudre ses propres problèmes,
ou que les hommes peuvent aider leurs semblables en leur appliquant une
"thérapie," ou tout autre moyen purement humain, revient à nier la
doctrine de la dépravation de la nature humaine, et le fait que nous avons
désespérément besoin de Dieu. On veut remplacer la puissance transformatrice du
Saint-Esprit par une sagesse humaine impuissante.
Le Conseiller
Admirable.
Il est significatif
que l'un des noms bibliques de Christ soit "Conseiller Admirable"
(Esaïe 9 : 6). Il est le meilleur Conseiller, vers qui les Chrétiens
peuvent se tourner pour recevoir un conseil. Sa Parole est un puits de sagesse
divine, dans lequel nous pouvons constamment puiser ! Qu'y a-t-il de plus
merveilleux que cela ? En fait, l'une des caractéristiques les plus
merveilleuses de Christ est qu'Il nous suffit parfaitement, quand nous voulons
obtenir le meilleur conseil qui soit, et Lui seul peut nous donner la parfaite
sagesse dont nous avons besoin en temps de désespoir, de crainte, d'anxiété et
d'affliction ! Il est le Parfait Conseiller !
Je ne dis pas cela
pour dénigrer l'importance des conseillers chrétiens. Nous avons un besoin
crucial de véritables conseillers spirituels dans le Corps de Christ, de
conseillers qui s'appuient vraiment sur la Bible. Je ne remets pas en question
le rôle important joué par ceux qui sont spirituellement compétents pour
encourager, discerner, réconforter, conseiller, aider et donner de la
compassion Ă leurs semblables.
En vérité, l'une des
causes qui ont ouvert les portes de l'Eglise aux mauvais conseillers a été
l'incapacité des églises à reconnaître en leur sein ceux qui avaient reçu de
véritables dons de conseillers spirituels. Notre société est complexe. Il est
de plus en plus difficile de trouver le temps nécessaire pour écouter et servir
les autres, en s'impliquant personnellement avec compassion, et en offrant une
communion fraternelle assez profonde pour que le Corps de Christ jouisse d'une
bonne santé et d'une bonne vitalité spirituelles.
Les Ă©glises ont eu
recours Ă la Psychologie pour combler ce besoin. Mais cela n'a pas
marché ! Les psychologues professionnels ne pourront jamais remplacer les
vrais conseillers spirituels, et les conseils offerts par la Psychologie ne
remplaceront jamais la sagesse biblique et la puissance divine. En outre, la
Psychologie tend à rendre les gens dépendants de leur thérapeute. Tandis que
les Chrétiens possédant de vrais dons spirituels conduiront toujours les gens
vers leur Sauveur et Sa Parole toute-puissante, car ils savent que cela leur
suffira.
Le Roi David a
parfois cherché l'avis de conseillers humains, mais il s'est toujours tourné
vers Dieu pour avoir l'ultime réponse. Comme le révèlent de nombreux Psaumes,
il avait l'habitude de dépendre de Dieu seul quand il était confronté à de
graves problèmes personnels. Quand il était touché par la dépression ou une
tempête intérieure, il se tournait vers Dieu et luttait dans la prière. Confronté
à son propre péché, il manifesta un cœur repentant, brisé et contrit. Voici
comment il priait : "Sonde-moi, Eternel ! Ă©prouve-moi, fais
passer au creuset mes reins et mon cœur" (Psaume 26 : 2). Ceux qui
ont atteint la maturité spirituelle se tournent toujours vers Dieu pour
recevoir Son secours, en temps d'anxiété, de détresse, de confusion ou de
trouble de l'âme. Ils sont assurés de recevoir le sage conseil et la délivrance
dont ils ont besoin.
Si cette délivrance
peut leur être assurée, c'est parce que la cause profonde de tous les problèmes
de notre âme est spirituelle. Il n'existe aucun "problème
psychologique" indépendant, coupé de ses causes spirituelles ou physiques.
C'est en Dieu que nous pouvons satisfaire parfaitement tous nos besoins
spirituels.
David avait compris
cela. Ses écrits reflètent la profondeur des émotions humaines. Il avait acquis
le discernement spirituel de ceux qui sont allés au bout d'eux-mêmes. Il avait
connu l'exaltation que peut ressentir un berger appelé à la royauté. Il a tout
connu, le triomphe absolu et le découragement le plus profond. Il a lutté
contre des souffrances si profondes que la vie mĂŞme lui Ă©tait devenue
intolérable. Son propre fils Absalom a essayé de le tuer, avant d'être lui-même
exécuté. Il a connu la terrible culpabilité provoquée par l'adultère et le
meurtre. Ses enfants Ă©taient une cause constante d'affliction. Il luttait
constamment pour mieux comprendre la nature de Dieu, mais aussi son propre
cœur.
David a dit de
Dieu : "L'Eternel est grand et très digne de louange, et sa grandeur
est insondable" (Psaume 145 : 3). Mais il a dit de lui-mĂŞme :
"Lave-moi complètement de mon iniquité, et purifie-moi de mon péché. Car
je reconnais mes transgressions, et mon péché est constamment devant moi"
(Psaume 51 : 2-3). Il a exposé ses sentiments à Dieu, et a crié à Lui pour
qu'Il le soulage, tout en admettant que Dieu avait parfaitement le droit de le
punir.
Parfois, dans ses
Psaumes, David entrevoyait une lueur d'espoir, parfois il n'en Ă©tait rien. Mais
David s'est toujours tourné vers Dieu, parce qu'il avait compris la
souveraineté de Dieu, et la dépravation de sa propre nature humaine.
Aujourd'hui, les
Chrétiens devraient suivre l'exemple de David, et s'appuyer avec assurance sur
leur Sauveur et Lui seul, car Il est parfaitement suffisant pour leur apporter
les bonnes réponses à tous leurs problèmes. Il possède aussi la puissance de
faire passer ces réponses de manière concrète dans leur vie.
Les Chrétiens
devraient rester convaincus que seule la Parole de Dieu, Sa Vérité révélée,
peut nous apporter ces réponses. La Bible nous suffit parfaitement ! Dieu
S'est révélé dans Sa Parole, et cela nous suffit !
Source : http://www.latrompette.net