par Chip Brodgen
LAISSER
BABYLONE DERRIERE VOUS
Selon un article
d’USA Today, 1 million de personnes quitte chaque année les églises
traditionnelles, et la plupart d’entre elles sont des jeunes.
Pourquoi partent-ils?
Il y a de multiples raisons. Je suis sûr que si vous regardez de près vous en
trouverez qui sont juste rebelles, ou qui ne veulent pas se soumettre Ă une
autorité, ou qui sont simplement « mal ». Mais pas 1 million de
personnes par an. Vous ne pouvez expliquer ce nombre par la simple raison
qu’ils sont « simplement mal ».
Comment expliquez
vous cela?
Je crois que je peux
résumer pour vous, tout cela en un mot :
insatisfait. Ils sont insatisfaits. Insatisfaits. Et c’est là un
terme intéressant, parce que c’est le même mot que j’utilise pour décrire ce
que Jésus ressentait concernant la plupart des églises du livre de l’Apocalypse
– insatisfait. Aucune satisfaction à simplement laisser les choses continuer.
Et vous trouvez ça
mĂŞme avec ceux qui sont partis, ils ne haĂŻssent
pas toutes les choses de leur ancienne Ă©glise. Ils aiment toujours les gens et
se sentent concernés par eux. Il leur manque vraiment quelque chose de la
communion fraternelle qu’ils pensaient avoir. Et parfois cela leur manque tellement,
qu’ils vont voir d’autres églises, essayant de s’intégrer, essayant de trouver
une place. Mais quelque soit leurs tentatives, quelque chose en eux ne peut
tout simplement plus continuer à vivre de cette manière.
Les gens sont
fatigués d’aller aux figuiers qui promettent le fruit, mais n’offrent que des
feuilles à l’affamé. C’est ainsi qu’un jour ils comprennent qu’il n’y a pas de
vie dans le système religieux. Ils ont mangé des feuilles, ou mâchonné
l’écorce, mais il n’y a pas de fruit, pas de nourriture, rien pour se nourrir.
Certains ont vraiment
lutté avec cette décision de partir. Plus vous vous identifiez avec un système
religieux, plus il est difficile de l’abandonner. Il vit en vous. Il veut vous
garder. Il ne veut pas vous laisser partir. Il vous promettra n’importe quoi
pour vous faire rester.
Enfin libre!
Peut être….
Mais bien des gens
qui quittent le système religieux découvrent finalement (espérons le) deux
vérités primordiales.
1°) L’esprit
religieux est encore bien vivant chez les gens longtemps après qu’ils aient
arrêté de suivre l’église, et
2°) Sortir Babylone de nous est beaucoup plus dur que de sortir de Babylone.
Comment cela se fait
il?
Pour faire simple,
vous avez été sous l’influence du pouvoir d’un esprit religieux pendant des années,
voire des décennies. Vous vous êtes appropriés certaines attitudes, opinions,
préjugés, habits, comportements, qui font maintenant tellement partie de votre
vie que vous n’y pensez même pas.
Vous avez subi
d’innombrables cultes et sermons qui ont renforcé ces comportements et
attitudes.
Vous avez été soumis
Ă la forme la plus aboutie de pression de vos pairs, la pression pour ĂŞtre
conforme aux attentes du leader de l’église et de vos frères et sœurs, pensant
qu’en agissant ainsi vous seriez réellement soumis à Dieu.
VoilĂ pourquoi,
partir et si difficile.
Partir Ă©tait
impensable et voila que maintenant vous l’avez fait.
Vous avez perdu une
partie de vous.
Vous vous définissiez
par votre église, votre dénomination, votre ministère.
Vous étiez entouré
par des gens qui pensaient et croyaient comme vous, et cela faisait que vous
vous sentiez bien.
Maintenant tout ça a
disparu et vous voulez que tout cela revienne.
Pour beaucoup de
personnes, cela veut dire chercher une église de maison, un groupe d’études bibliques,
ou une autre forme de réunion qui puisse apporter la communion fraternelle.
Ca, c’est un bon
exemple de l’esprit religieux, agissant si habilement que vous n’en n’êtes même
pas conscient.
Il n’y a rien de
mauvais avec et dans le partage fraternel. Mais parfois le profond désir de
trouver la confirmation d’autres chrétiens, pour trouver une autre communauté,
pour trouver une nouvelle identité, pour trouver une nouvelle
« couverture », est juste un aspect du passé religieux dont vous n’êtes
pas encore remis.
Il y a des centaines
de choses que vous faites, que vous pensez, sans mĂŞme vous rendre compte
qu’elles sont une partie du bagage spirituel et émotionnel que vous avez
emporté avec vous en quittant Babylone.
Source : www.blogdei.com