« Prends ton fils, TON UNIQUE, celui que tu AIMES, Isaac, et va-t’en au pays de Morija, et là OFFRE-LE en holocauste, sur une des montagnes que je te
dirai. » (Genèse 22.2)
« Je t’ai ENGENDRÉ aujourd’hui. Tu es mon
Fils BIEN-AIMÉ; en toi j’ai mis toute mon affection. » (Luc 3.22 ; actes 13.33)
« Dieu a tant aimé le monde,
qu’il a OFFERT son
Fils UNIQUE »
(Jean 3.15)
Le Messie : Le Fils unique du Dieu unique
Tout comme il existe plusieurs appellations
acceptées et scripturaires pour nommer le seul et unique vrai Dieu (Éternel,
Seigneur, Père, Maître de l’univers, HaShem etc), il en est de même pour le
Messie (Prince, Roi, Sauveur, Seigneur, fils de l’homme, fils de David, fils de
Yossef). La plus célèbre des appellations du Messie, controversée dans le monde
juif et musulman est celle de « Fils unique de Dieu » comme Yeshoua dit de lui
même :
« Alors le souverain sacrificateur, prenant la
parole, lui dit: Je t’adjure, par le Dieu vivant, de nous dire si tu es le
Messie, LE Fils de Dieu. Et Yéshoua dit : Je le suis » (Matthieu 26.63-64 ; Marc 14.62)
Et aussi : « La promesse qui avait été faite à nos pères, Dieu l’a accomplie pour nous
leurs enfants, lorsqu’il a suscité Yéshoua; comme il est écrit dans le psaume
second: Tu es mon fils, je t’ai engendré aujourd’hui. » (Actes 13:33)
Et encore : « Personne n’a jamais vu Dieu; le Fils unique, qui est dans le sein du Père,
est celui qui l’a fait connaître. » (Jean 1:18)
Mais que signifie l’expression « Le Fils de Dieu » ? Et comment comprendre la phrase « Je t’ai engendré aujourd’hui » ? Pourquoi
cela a-t-il suscité tant d’indignation allant jusqu’à dire d’une telle
déclaration : « Tu blasphèmes » ?
L’Ecriture explique l’Ecriture. Ainsi, fort du
principe énoncé par les sages d’Israël, « Maassé avot siman lebanim » – « Tout ce qui
est arrivé aux pères (les patriarches) est un signe pour les fils », un
rapprochement, bien qu’imparfait, peut nous faire comprendre la pensée de
l’Esprit à ce sujet et nous faire ainsi découvrir pourquoi le Messie d’Israël
est aussi appelé le Fils unique du Dieu unique :
Regardons dans la paracha ce qu’Elohim (Dieu) dit à
Abraham: « Prends ton fils, ton fils unique, Isaac, celui
que tu aimes » (Genèse
22:2). Ici, l’enfant de la promesse Isaac est appelé fils unique d’Abraham
bien qu’Abraham en avait déjà un autre : Ismaël, qu’il eut avec Agar.
Il est également écrit : « Abraham engendra Isaac » (Genèse 25:19).
Notez bien ces 2 versets : ils sont comme la clé
qui ouvre le palais de la Vérité au sujet du Messie en tant que Fils unique de
Dieu.
Tandis que le terme « engendré » est
employé pour Isaac, il est important de remarquer qu’au sujet d’Ismaël, il est
seulement dit qu’il fut celui qu’« Agar l’Egyptienne,
la servante de Sarah, enfanta à Abraham » (Genèse 25:12). Pour quelles
raisons la Torah déclare t-elle qu’Abraham engendra Isaac, mais n’en fait
pas de même avec Ismaël ?
Un Midrash (commentaire des sages d’Israël)
explique:
« Il est
écrit : “Voici les générations
d’Isaac, le fils d’Abraham, Abraham engendra Isaac“, pour t’enseigner qu’il
était semblable
en tout point à son Père : dans sa
beauté, sa sagesse, sa richesse, et ses bonnes oeuvres » (Midrash Tan’houma,
parashat Shemot)
Ce midrash est particulièrement remarquable aux
yeux de tous ceux qui connaissent un peu le Messie Yéshoua présenté dans la
Brit Hadacha (Alliance renouvelé) : c’est exactement ce qu’enseigne
l’Evangile à son sujet ainsi que plusieurs juifs érudits de l’époque l’avait
bien discerner. Ce n’est pas sans raison qu’une « grande foule de sacrificateurs
obéissaient à la foi » (Actes 6.7) ou encore que Nicodème,
ce docteur de la Torah, était venu voir secrètement Yéshoua pour lui dire
: « Maître, nous savons que tu es un
Docteur venu de Dieu: car personne ne peut faire les miracles que tu fais, si
Dieu n’est avec lui. » (Jean
3.2)
Comme le midrash le dit au sujet d’Isaac, Yéshoua
est lui aussi semblable en tout point à son Père : Yeshoua « ne fait que ce qu’il voit faire au Père; et tout ce que le Père
fait, le Fils aussi le fait pareillement. » (Jean 5.19) et encore : « celui qui a vu Yéshoua a vu le Père car il est l’image du Dieu
invisible. ».
Dans cette perspective et selon
la Torah et les sages d’Israël, être engendré de quelqu’un ne signifie pas
simplement l’avoir comme père ou mère, mais encore faut-il avoir le même
caractère que lui.
Ce principe se retrouve énoncé dans les évangiles : « Si vous étiez les enfants d’Abraham, vous feriez les
oeuvres d’Abraham » (Jean
8:39).
On peut à présent mieux saisir le sens de Luc 2.52
et de Luc 3,22 : « Yéshoua croissait en sagesse, en stature, et en grâce, devant Dieu et devant
les hommes. » (Luc
2.52) ; Puis plus tard, c’était lors de son immersion que Yeshoua eut
atteint un niveau parfait de piété et qu’il eut la même personnalité que
Dieu, devenant ipso facto l’expression humaine de son caractère parfait,
si bien qu’Hashem (Dieu) pouvait lui dire à ce moment précis : « Tu es mon Fils; je t’ai engendré aujourd’hui ».
Ce fut parce que Yeshoua, en tant que Fils de Dieu, « était semblable en tout point à son Père »,
pour reprendre les mots du Midrash, qu’il pouvait affirmer: « celui qui m’a vu a vu le Père » (Jean 14:9)
Pour mieux comprendre l’aspect spirituelle de
l’expression « Fils unique de Dieu », rappelons-nous que La Torah nous enseigne
et nous montre que ce monde matériel et physique est le reflet de principes et
de lois spirituelle situées à un niveau beaucoup plus élevé comme il est dit : « Un culte, image et ombre des choses célestes, selon l’ordre divin qui fut donné à
Moïse, lorsqu’il devait dresser le tabernacle: Prends garde, lui dit-Il, de
faire tout selon le modèle qui t’a été montré sur la
montagne. » (Hébreux
8.5)
Tout le monde connait l’expression « on récolte ce
que l’on sème » et nul n’ignore son application véritable dans le monde
spirituel. Par exemple, celui qui sème une simple parole d’encouragement dite à
propos peut permettre la récolte d’un bienfait immense et sauver une âme du
suicide. Et de même, un simple petit mensonge, une moquerie ou une mauvaise
parole dite au mauvais moment peut amener un mal immense voir la mort et le
suicide.
Yeshoua nous montre cette réalité spirituelle
sous un autre angle avec cette parabole d’un homme qui sème une graine de
moutarde et qui récoltera le plus grand de tous les arbres :
« A quoi le Royaume de Dieu
est-il semblable, et à quoi le comparerai-je ? Il est semblable à une graine de
moutarde, qu’un homme prend et met dans son jardin; et
elle croît et devient un grand arbre, de sorte que les oiseaux du ciel habitent
dans ses branches. » (Luc 13.19)
Yéshoua nous parle ici du Royaume de Dieu à venir,
c’est à dire le rétablissement du royaume d’Israël, « le rétablissement de toutes les choses que Dieu a
prononcées par la bouche de tous ses saints Prophètes, dès le commencement du
monde » (actes
3.21), avec le Messie comme « Roi des juifs » et « Roi des rois ».
La graine de moutarde, plus petite de toute les graines, est Abraham, 1 seul
homme au milieu d’une génération idolâtre, mort à lui même pour suivre Dieu et
répondre à l’appel divin en quittant son « pays, sa patrie, et la maison de son père » (Genèse 12.1) afin d’être planté
dans le jardin de l’Eternel, dont la postérité, comme nous le dit notre paracha
et la parabole de Yéshoua, deviendra telle ce « grand arbre, de sorte que les oiseaux du ciel habitent dans ses
branches. » : « Je multiplierai ta
postérité comme les étoiles du ciel; toutes les nations de la terre seront
bénies en ta postérité » (Genèse 26).
Evidemment, cette graine de moutarde représente
également le Messie d’Israël, Yéshoua, un seul homme qui, à cause du travail de
son âme justifiera un grand nombre d’hommes (Esaïe 53), offrant la
résurrection et la vie éternelle pour une multitude comme il est dit de la
bouche du Messie :
« Je suis la résurrection et la vie: celui qui
croit en moi, encore qu’il soit mort, il vivra. » (Jean 11.25)
et encore : « La volonté de mon Père, c’est
que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle; et je le
ressusciterai au dernier jour. » (Jean 6.40)
Si nous ne comprenons pas ces simples paraboles, comment
comprendrions-nous le reste ? Yéshoua lui même pose la question : « Si je vous ai parlé des choses terrestres, et que vous ne
croyiez point, comment croirez-vous, si je vous parle des choses célestes ? » (Jean 3:12)
Ainsi en est-il du terme « Fils unique » : il ne doit pas être compris
comme un fils biologique ni comme si Dieu n’avait qu’un seul fils sans aucun
autres enfants ! Yéshoua est appelé Fils unique pour nous faire comprendre avec
un language terrestre une réalité spirituelle de la plus haute importance :
Comme il est dit qu’Abraham a engendré son fils unique Isaac à sa ressemblance
bien qu’il ait d’autres enfants, Dieu le Père a également engendré Un Fils
Unique à Son Image : le Messie Yéshoua.
Mais aussi, Yeshoua est appelé « fils unique de Dieu » dans l’évangile de Jean (Jean 3:16),
non pas parce que Dieu n’avait point d’autres enfants, mais parce qu’il y avait
en lui quelque chose d’absolument unique qui le distinguait de ses semblables
comme il est dit dit : « ô Dieu, ton Dieu t’a oint D’une huile de joie, par
privilège sur tes collègues. » (Psaumes 45.8)
Il y a « les fils de Dieu » qui le sont
en vérité par adoption (éphésiens 1.5) et il y a LE Fils de Dieu qui n’a jamais
été adopté mais qui EST dès le commencement avec le Père comme le dit un
midrash au sujet du verset de Genèse 1.1-2 : « Au commencement, Dieu créa
les cieux et la terre. La terre était informe et vide : il y avait des ténèbres
à la surface de l’abîme, et l’esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux. » (Genèse 1.1-2)
Le Midrash regarde la deuxième partie du verset et
explique: « C’est l’esprit du Machia’h » et encore : « L’Esprit de Dieu au dessus est une allusion à « l’Esprit du Messie » comme on peut le lire : « Et l’Esprit de Dieu reposera sur lui » (ISAÏE 11.2) »
Ce qui signifie pour le Judaïsme que le Messie
était présent à la création, c’est ce qui fera dire à Yéshoua : « En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fût, Je
suis. » (Jean
8.58). Certains juifs de l’époque, mal enseignés, lui dirent donc : « Tu n’as pas encore
cinquante ans, et tu as vu Abraham ! ». Cependant,
si les opposants à Yéshoua avaient eu un coeur ouvert avec la connaissance
du midrach que nous venons de voir et aujourd’hui connu dans le judaïsme
authentique, ils auraient compris que seul le Messie pouvait se prévaloir
d’exister avant Abraham…
Qui et quel est le Messie ? Maïmonide (un sage
d’Israël) le décrit comme celui qui va rétablir le royaume de David à son
ancienne gloire… Il bâtira le temple et recueillera les Juifs dans la Diaspora
en Israël exactement comme l’enseigne la Brith Hadacha au travers de la bouche
du souverain sacrificateur Caïphe qui prophétisa sur Yéshoua en ces termes : « Yeshoua devait mourir pour la nation. Et ce n’était
pas pour la nation seulement; c’était aussi afin de réunir en un seul corps les
enfants de Dieu dispersés. » (Jean 11.51-52)
Si le Messie Yéshoua est véritablement LE Fils
unique, cela ne doit évidemment pas occulter le fait que Dieu, a des fils
et des filles, comme le montre l’Evangile et comme la Torah elle même le montre
et le déclare en parlant des enfants d’Israël :
« Vous êtes les fils (ben) de l’Éternel
(YHWH), votre Dieu (Elohim): » (Deutéronome 14.1). Mais Le problème avec Yeshoua (Jésus) ce n’est
pas qu’il s’estimait être un fils de Dieu, les juifs savent qu’il n’y a aucun
problème avec cela.
Le problème est qu’il déclarait être LE Fils Unique
de Dieu, et cela change énormément, car il se faisait semblable à son Père en
tout point et à juste titre : La Brit Hadacha (alliance renouvelée) témoigne
que le Messie est « l’image du Dieu invisible, l’emprunte de Sa Personne, le reflet de
Sa Gloire » (Colossiens 1:15 Hébreux 1.3). Et comme le témoigne le midrach,
l’appellation « fils unique engendré » lui convient parfaitement
ainsi qu’il est dit d’Isaac : il est « l’unique » d’Abraham, le fils «
engendré » qu’il a offert car « il était semblable en tout point à son Père : dans sa beauté, sa sagesse, sa
richesse, et ses bonnes oeuvres ». Ainsi est le Messie par rapport à Dieu :
Fils Unique engendré.
Le Fils unique et engendré de Dieu marque une
claire distinction avec les autres fils de Dieu et même avec un monument comme
Isaac car aucun ne peut se targuer d’être sans péché, le reflet parfait de la
gloire de Dieu ni l’image de Celui que les cieux des cieux ne peuvent contenir…
Yéshoua était le seul à pouvoir affirmer une telle chose…
Il est bien Le Fils Unique de Dieu, existant de
toute éternité auprès du Père et manifesté dans la fin des temps selon la
promesse de Dieu faite dès les temps anciens à la femme : un jour, le Messie
sortira d’elle et écrasera satan : « celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon. », c’est à dire : « Ta
postérité écrasera la tête du Serpent » (Genèse 3.15)
C’est aussi pour cela que Yéshoua dira : « Si vous
ne croyez pas ce que je suis, vous mourrez dans vos péchés. » (Jean 8.24) ainsi que l’avait prophétisé Moïse en parlant du Messie à
venir : « quiconque n’écoutera pas ce prophète sera exterminé du milieu du peuple. ».
Rappelons-nous du principe énoncé par les sages
d’Israël : « Maassé avot siman lebanim » – « Tout ce qui est arrivé aux pères
(les patriarches) est un signe pour les fils » et pour terminer cette étude,
contemplons encore la révélation de la Torah qui nous parle du Messie comme du
Fils unique de Dieu :
« Abraham ENGENDRA Isaac. » (Gen 25.19) ; « Dieu
ENGENDRA Yéshoua » (Actes 13.33)
« celui que tu AIMES, Isaac » (Genèse 22.2) ;
« Mon Fils BIEN-AIMÉ; » (Luc 3.22)
« Prends ton fils, TON UNIQUE » (Genèse 22.2) ;
« Son Fils UNIQUE » (Jean 3.15)
« OFFRE-LE en holocauste » (Genèse 22.2)
; « Dieu a OFFERT son Fils » (Jean 3.15)
Que le Dieu de gloire, HaShem, bénisse son peuple
Israël et tous ceux qui aiment son Messie !
Remarquez encore d’autres similitudes :
– Selon les commentaires des sages d’Israël, Isaac
a accepté son sort et s’est offert en holocauste volontairement. Yéshoua aussi.
– Les Sacrifices d’Isaac et de Yéshoua se sont
passés sur une montagne.
– Le premier livre de L’alliance (Berechit/Genèse)
est le seul livre à nous parler du sacrifice du Fils de la promesse (Isaac,
fils unique d’Abraham offert) ; Le premier livre de L’alliance renouvelée
(Yohanan (Jean)) est le seul livre de la Brit Hadacha (Alliance renouvelée) qui
nous parle aussi du Fils de la promesse en tant que Fils unique de Dieu offert.
La précision biblique est décidément scientifique
et grâce à l’enseignement de la Torah, des sages d’Israël et de la Brit
Hadacha, Le Messie Yéshoua apparaît d’une manière toujours plus percutante dans
les saintes Ecritures ainsi qu’il est dit : « si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi,
parce qu’il a écrit de moi.» (Jean 5.46)
Que l’Eternel nous donne de combattre le bon combat
de la foi jusqu’au bout. Amen.
Etude de Thomas, inspirée de
sources juives et d’extraits situés dans quelques documents PDF intéressants
trouvés sur le site web suivant : http://torahshelyeshua.blogspot.fr/ (*)
*Note : Mise à part les citations et autres
extraits de sources externes reprises sur le site rencontrerdieu.com, nous ne
cautionnons pas forcément tous les propos et les enseignements des personnes
et/ou des références et autres sites web citées dans les articles et les
vidéos du site rencontrerdieu.com
Paracha Vayera (il se montra) - Genèse 18 à 22
Source : www.rencontrerdieu.com