« LA FIANCÉE MONTE DU DÉSERT »
3ère Partie (suite et fin)
BEER SCHEBA, JERUEL, ET LA SORTIE DU
DESERT
Une Ă©tude de Daniel Steen
Le désert du Beer Schéba : « Puits
du serment »
(Genèse 21/14-34, 26/30, 1
Rois 19)
Genèse
21/14-17 : « Abraham se
leva de bon matin; il prit du pain et une outre d’eau, qu’il donna à Agar et
plaça sur son épaule; il lui remit aussi l’enfant, et la renvoya. Elle s’en alla, et
s’égara dans le désert de Beer-Schéba….. Dieu entendit la voix de l’enfant; et l’ange de Dieu appela du
ciel Agar, et lui dit: Qu’as-tu, Agar? Ne crains point, car Dieu a entendu la voix de l’enfant dans le lieu où il est. »
Ce désert est terrible, c’est celui de l’abandon,
du découragement.
C’est lĂ
qu’Agar et Ismaël furent abandonnés par Abraham, c’est aussi là qu’Élie se
sauva pour mourir dans la tristesse.
1 Rois
19/3-8 : « Elie, voyant cela, se leva et s’en alla, pour
sauver sa vie. Il arriva à Beer-Schéba, qui appartient à Juda, et il y laissa son serviteur. 4 Pour lui, il
alla dans le désert où, après une journée de marche, il s’assit sous un genêt,
et demanda
la mort, en disant: C’est assez! Maintenant, Eternel, prends mon âme, car je ne
suis pas meilleur que mes pères. 5 Il se coucha et s’endormit sous un genêt. Et voici, un
ange le toucha, et lui dit: Lève-toi, mange. 6 Il regarda, et il y avait à son chevet un gâteau cuit sur des
pierres chauffées et une cruche d’eau. Il mangea et but, puis se recoucha. 7 L’ange de l’Eternel vint une seconde fois, le
toucha, et dit: Lève-toi, mange, car le chemin est trop long pour toi. 8
Il se leva,
mangea et but; et avec la force que lui donna cette nourriture, il marcha
quarante jours et quarante nuits jusqu’à la montagne de Dieu, à Horeb. »
On
retrouve un point commun à ces deux histoires, c’est que là où il n’y a plus
d’homme, Dieu est capable d’envoyer des anges afin de consoler, fortifier et
rendre un avenir aux désespérés.
Dieu
veille sur ses enfants. En particulier sur tous ses serviteurs et servantes
persécutés dans le monde. Mais il peut aussi consoler des vieillards abandonnés
par leurs enfants, ou des enfants chassés de chez eux, ou des hommes et des
femmes abandonnés par leur conjoint. Dans toutes ces situations, Dieu peut
intervenir pour soulager et rendre un avenir, sur terre comme au ciel.
C’est le désert de
l’abandon et de la solitude !
Le désert de Jéruel « Maison de
Dieu », Edom « rouge
» et Maon « habitation » :
C’est le
lieu de la dernière extrémité, de la dernière minute où l’on s’attend à Dieu.
On y voit que Josaphat, roi de Juda, est sauvé miraculeusement après avoir fait
un jeûne.
2
Chron 20/16-24 : « Demain, descendez contre eux; ils vont monter par
la colline de Tsits, et vous les trouverez à l’extrémité de la vallée, en face du désert de
Jeruel. 17 Vous n’aurez point à combattre en cette affaire:
présentez-vous, tenez-vous là , et vous verrez la délivrance que l’Eternel vous
accordera. Juda et JĂ©rusalem, ne craignez point et ne vous effrayez point, demain, sortez Ă leur
rencontre, et l’Eternel sera avec vous! 18 Josaphat s’inclina le visage
contre terre,
et tout Juda et les habitants de Jérusalem tombèrent devant l’Eternel pour se
prosterner en sa présence. 19 LesLévites d’entre les fils des Kehathites
et d’entre les fils des Koréites se levèrent pour célébrer d’une voix forte et
haute l’Eternel,
le Dieu d’Israël. »
20 Le lendemain, ils se mirent en marche
de grand matin pour le désert de Tekoa. A leur départ, Josaphat se présenta et
dit: Ecoutez-moi, Juda et habitants de Jérusalem! Confiez-vous en l’Eternel,
votre Dieu, et vous serez affermis; confiez-vous en ses prophètes, et vous
réussirez. 21 Puis, d’accord avec le peuple, il nomma des chantres qui, revêtus d’ornements sacrés, et marchant devant l’armée,
célébraient l’Eternel et disaient: Louez l’Eternel, car sa miséricorde dure à toujours! 22 Au moment où l’on commençait les
chants et les louanges, l’Eternel plaça une embuscade contre les fils d’Ammon et de Moab et ceux de la montagne de
Séir, qui étaient venus contre Juda. Et ils furent battus. 23 Les fils d’Ammon et de Moab se jetèrent sur
les habitants de la montagne de Séir pour les dévouer par interdit et les exterminer; et quand ils en eurent fini avec les
habitants de Séir, ils s’aidèrent les uns les autres à se détruire. 24 Lorsque Juda fut arrivé sur la hauteur d’où l’on
aperçoit le désert, ils regardèrent du côté de la multitude, et voici, c’étaient des cadavres étendus à terre, et personne n’avait
échappé. »
Le roi
Joram fait, lui aussi l’expérience d’une délivrance miraculeuse.
2 Rois
3/8-24 : « Et il dit: Par quel chemin monterons-nous? Joram
dit: Par le chemin du désert d’Edom….Et comme le joueur de harpe jouait, la main de l’Eternel fut
sur Elisée. 16 Et il dit: Ainsi parle l’Eternel: Faites dans cette vallée
des fosses,
des fosses! ….Or le matin, au moment de la présentation de l’offrande, voici,
l’eau arriva du chemin d’Edom, et le pays fut rempli d’eau….Ils se levèrent de
bon matin, et quand le soleil brilla sur les eaux, les Moabites virent en face d’eux les eaux rouges comme du sang. 23 Ils
dirent: C’est du sang! Les rois ont tiré l’épée entre eux, ils se sont frappés les uns les autres; maintenant, Moabites, au
pillage! 24 Et ils marchèrent contre le camp d’Israël. Mais Israël se
leva, et frappa Moab, qui prit la fuite devant eux. »
David y
est délivré miraculeusement d’un encerclement mortel.
1 Sam
23/24-28 : « Ils se levèrent donc et allèrent à Ziph avant Saül.
David et ses gens étaient au désert de Maon, dans la plaine au midi du désert. 25 Saül partit
avec ses gens à la recherche de David. Et l’on en informa David, qui descendit le rocher et resta dans le désert de Maon. Saül,
l’ayant appris, poursuivit David au désert de Maon. 26 Saül marchait d’un côté de la montagne, et David avec ses gens de
l’autre côté de la montagne. David fuyait précipitamment pour échapper à Saül. Mais déjà Saül et ses gens
entouraient David et les siens pour s’emparer d’eux, 27 lorsqu’un messager
vint dire à Saül: Hâte-toi de venir, car les Philistins ont fait invasion dans
le pays. 28 Saül cessa de poursuivre David, et il s’en retourna pour aller à la
rencontre des Philistins. C’est pourquoi l’on appela ce lieu
Séla-Hammachlekoth. 29 De là David monta vers les lieux forts d’En-Guédi, où il
demeura. »
Dans le désert de la maladie mortelle, de
l’accident, de la catastrophe imminente, Dieu est capable d’intervenir et de
sauver, on ne sait comment. C’est un miracle, la fatalité ne se produit pas,
que l’Éternel soit béni !
Dans tous les déserts, Dieu met de l’espoir. Tous
les déserts ont un début et une fin. Quand on entre au désert, on pense toujours que
cela ne finira jamais, mais tous les déserts ont une limite.
Ce désert
est celui de la dernière extrémité, mais Dieu est capable d’intervenir à la
dernière minute pour sauver !
Chacun
son chemin
Passons-nous par tout le chemin du désert ?
Certainement pas ! Certains ne passent que par le premier, puis ils atteignent
les sources du salut. D’autres en traversent 2 ou 3.
La vie de chacun est entre les mains de Dieu.
Il y a un exemple qui montre que même un serviteur de Dieu peut être arrêté
dans un désert. Mais là encore Dieu en connaît la raison et il fait tout pour
un bien.
C’est le cas de Moïse qui, âgé de 120 ans et ayant
passé 80 ans au désert, ne pourra pas le quitter par décision de Dieu. Et quand
il supplie Dieu de changer d’avis, celui-ci répond « Ne me parle plus de cette affaire » (Deut 3/23-28). C’est une décision
dure et irrévocable, mais en y réfléchissant :
–> Si Moïse avait voulu franchir le Jourdain, il
y serait sans doute mort, ce qui est la figure inverse du passage de la mer
rouge.
–> Moïse s’est soumis, âgé de 120 ans, il a «
passé la main » avec sagesse. Simplement il a contemplé le pays promis de loin.
Dieu lui a épargné les difficultés de la conquête.
–> Dieu donnera plus tard à Moïse le témoignage de
son Amour. Il donne rendez-vous à Yeshoua, Moïse et Élie sur une montagne en
plein pays de Canaan. Là Moïse pourra contempler et apprécier la gloire de Dieu
en la personne de Yeshoua.
Tout ce que Moïse avait ordonné dans la loi, tout
ce que les prophètes avaient annoncé s’accomplissait en Yeshoua. Dieu montrait
à Moïse et à Elie qui, tous deux sont passés au désert, que bientôt il allait
achever l’œuvre de la rédemption en allant mourir sur la croix.
Matt
17/1-3 : « Six jours après, Yeshoua prit avec lui Pierre,
Jacques, et Jean, son frère, et il les conduisit à l’écart sur une haute montagne. 2 Il fut transfiguré
devant eux; son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière. 3 Et voici, Moïse et
Elie leur apparurent, s’entretenant avec lui. »
Les refus
divins ont toujours un sens. Mais nous ne voyons qu’à travers une fenêtre
étroite de la vie terrestre. Le Seigneur lui, connaît tout le paysage,
apprenons à lui faire confiance parce qu’il nous aime.
Résumé
Schur = Un mur
: L’amertume de la vie du monde conduit aux sources du salut
Sin =
Argile : Désert du murmure et de l’impatience. On ne comprend pas encore
le plan de Dieu ! Angoisse du lendemain, murmures, souvenirs. Il faut apprendre
à dépendre de Dieu et à reconnaître ses bénédictions.
SinaĂŻ =
Falaise : Désert du brisement et de la discipline ! « Je fais ce que je veux de ma vie ! »
Oui, mais Dieu est Saint et c’est lui qui gouverne, il donne des lois et il
missionne. On y apprend la discipline de Dieu.
Paran = Verdoyant
: Désert des obstacles insurmontables à vues humaines. « Les promesses de
Dieu ne sont pas pour moi ! » Faux, il faut apprendre à lutter. Ce sont
les violents qui s’emparent du royaume.
Tsin – Kadès = Petit palmier, Consacré – Apprend
à reconnaître, par les fruits, l’autorité spirituelle donnée par Dieu aux uns
et aux autres. Consacre-toi à l’Eternel dans ce qu’il te demande. Combat le bon
combat.
Beer Schéba = Puit
du serment : Désert de l’abandon et de la solitude ! « Je
n’en peux plus, je suis abandonné ». Ne t’inquiète pas, Dieu s’occupe de
toi, même s’il n’y a plus personne, il reste les anges.
JĂ©ruel Edom Maon = Fondation
de Dieu : DĂ©sert de la
dernière extrémité. Dieu peut intervenir à la dernière minute pour sauver
!« C’est la fin, je suis emporté par l’épreuve, trop Dur » ! Non, ce
sera ta « fin » quand Dieu l’aura décidé. Pour l’instant Dieu fait des
miracles, il est vivant.
HĂ©noc
marchait avec Dieu
Marcher avec Dieu : condition de l’enlèvement – Dans la Bible nous voyons qu’il est possible de :
- Suivre Dieu : ce fut le cas du peuple dans le
désert (Deut 1/30)
- Précéder Dieu : ce fut le cas d’Abraham (Gen
17/1)
- Marcher avec Dieu : ce fut le cas unique d’Hénoc.
Alors, Dieu le prit (Gen 5/24).
Depuis la Nouvelle Alliance, Dieu a envoyé son
Saint Esprit de façon à ce que nous puissions être son confident. Le Saint
Esprit est en nous et les lois de Dieu sont gravées dans nos cœurs et non sur
des pierres.
Marcher avec Dieu, cela veut dire :
- Avoir une conversation avec lui,
- Aller dans la mĂŞme direction que lui,
- Nouer une relation d’amour et finalement lui
ressembler.
Apprendre à aimer Dieu : 7 fruits de la méditation
Lorsque nous pensons à quelqu’un, aussitôt nos
sentiments pour cette personne arrivent en nous. De la même façon, si nous
dirigeons notre attention vers Dieu, les sentiments que nous avons pour lui
apparaîtront. Ce peut-être de la joie, de l’amour mais aussi peut-être de la
haine, de l’écœurement ou encore de l’indifférence.
Tout
dépend de notre relation avec lui et de la connaissance que nous avons de lui. Nous avons très bien pu nous
construire une image de Dieu totalement fausse. Yeshoua disait :
Jean
17/3 : « Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent,
toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Yeshoua-Christ. »
Pour Le connaître, il faut vivre, marcher et parler
avec Lui. Il faut aussi méditer ce merveilleux cadeau qu’est la Bible, Parole
de Dieu. Il y a 7 fruits à la méditation :
1. Le discernement, la sagesse pour connaître et
déjouer les plans du malin
Ps
119/98 : « Tes commandements me rendent plus sage que mes
ennemis, car ils sont pour moi un bien inépuisable. (Version Zadoc) »
2. La connaissance, meilleure que l’intelligence et
le savoir humain
Ps
119/99-100 : « Je suis plus avisé que tous mes précepteurs, car
tes vérités sont le thème de mes réflexions. 100 J’ai plus d’expérience que les vieillards, car je
respecte tes préceptes. (Version Zadoc) »
3. La maîtrise de la langue
Prov
15/28 : « Le cœur du
juste médite pour répondre, Mais la bouche des méchants répand des méchancetés. »
4. La joie et le bonheur
Ps
1/1-2 : « Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil
des méchants, Qui ne s’arrête pas sur la voie des pécheurs, Et qui ne s’assied
pas en compagnie des moqueurs, 2 Mais qui trouve son plaisir dans la loi
de l’Eternel, Et qui la médite jour et nuit! »
5. La communion,
6. la croissance
7. et les fruits
Ps 1/3
: « Il est comme un arbre planté près d’un courant
d’eau, Qui donne son fruit en sa saison, Et dont le feuillage ne se flétrit point: Tout ce qu’il fait lui réussit. »
La
fiancée qui monte du désert
Des fiancés remplis d’amour
Cant
2/2-5 : « Comme un lis au milieu des épines, Telle est mon
amie parmi les jeunes filles. – 3 Comme un pommier au milieu des arbres de la forêt, Tel est mon
bien-aimé parmi les jeunes hommes. J’ai désiré m’asseoir à son ombre, Et son
fruit est doux à mon palais. 4 Il m’a fait entrer dans la maison du vin;
Et la bannière qu’il déploie sur moi, c’est l’amour. 5 Soutenez-moi avec des gâteaux
de raisins, Fortifiez-moi avec des pommes; Car je suis malade d’amour. »
Le
bien aimé est comme une gazelle
Une
gazelle saute de rocher en rocher. De loin on dirait qu’elle tombe dans le
ravin, puis elle reparaît sur un autre pic de la montagne. Ainsi sera la venue
du Seigneur. A chaque événement important concernant Israël et l’épouse on
croit que le Seigneur est là . Puis de nouveau il faut l’attendre…mais il nous
parle : prépares-toi !
Cant
2/8-10 : « C’est la voix de mon bien-aimé! Le voici, il vient,
Sautant sur les montagnes, Bondissant sur les collines. 9 Mon bien-aimé est semblable à la gazelle Ou au faon
des biches. Le voici, il est derrière notre mur, Il regarde par la fenêtre, Il regarde par le treillis. 10 Mon
bien-aimé parle et me dit: Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens! »
Le
Seigneur, impatient de voir le visage de sa fiancée
Cant
2/14 : « Ma colombe, qui te tiens dans les fentes du rocher,
Qui te caches dans les parois escarpées, Fais-moi voir ta figure, Fais-moi entendre ta voix; Car ta voix
est douce, et ta figure est agréable. »
Pour
l’instant son visage est encore voilé, mais bientôt les noces de l’agneau
auront lieu et le voile sera ôté.
La
fiancée cherche son bien aimé
Cant
3/1-5 : « Sur ma couche,
pendant les nuits, J’ai cherché celui que mon cœur aime; Je l’ai cherché, et je
ne l’ai point trouvé…2 Je me lèverai, et je ferai le tour de la ville, Dans
les rues et sur les places; Je chercherai celui que mon cœur aime… Je l’ai cherché, et je ne l’ai point trouvé.
3 Les gardes qui font la ronde dans la ville m’ont rencontrée: Avez-vous vu celui que mon cœur aime? 4 A peine les
avais-je passés, Que j’ai trouvé celui que mon cœur aime; Je l’ai saisi, et je ne l’ai point lâché Jusqu’à ce que je l’aie amené
dans la maison de ma mère, Dans la chambre de celle qui m’a conçue. - 5 Je vous en conjure, filles de Jérusalem,
Par les gazelles et les biches des champs, Ne réveillez pas, ne réveillez pas l’amour, Avant qu’elle le veuille. »
N’est-il
pas écrit que nous devons chercher Dieu en tâtonnant ?
Actes
17/27 : « Il a voulu qu’ils cherchassent le Seigneur, et
qu’ils s’efforçassent de le trouver en tâtonnant, bien qu’il ne soit pas loin de chacun de nous…. »
Le cœur de la fiancée monte du désert en louange
Cant
3/6 : « Qui est celle qui monte du désert, Comme des
colonnes de fumée, Au milieu des vapeurs de myrrhe et d’encens Et de tous les aromates des marchands? »
La
fiancée monte déjà en louanges pour le Seigneur. Son parfum de bonne odeur lui
est agréable. Mais tout au long de sa recherche elle a pensé à lui, son esprit
était en communion, elle s’est appuyée sur lui. Et pendant ce temps, il la
regarde à travers son voile et l’admire :
Cant
4/1-16 : « Que tu es belle, mon amie, que tu es belle! Tes
yeux sont des colombes, derrière ton voile….Tes lèvres sont comme un fil cramoisi, Et ta bouche est
charmante; Ta joue est comme une moitié de grenade, Derrière ton voile…..Tu es toute belle, mon amie, Et il n’y a
point en toi de défaut….Que de charmes dans ton amour, ma sœur, ma fiancée! Comme ton amour vaut mieux que le vin, Et
combien tes parfums sont plus suaves que tous les aromates! Tes lèvres distillent le miel, ma fiancée; Il y a sous
ta langue du miel et du lait, Et l’odeur de tes vêtements est commel’odeur du
Liban. 12 Tu es un jardin fermé, ma sœur, ma fiancée, Une source fermée,
une fontaine scellée……Que mon bien-aimé entre dans son jardin, Et qu’il mange de ses fruits
excellents! »
Quand le fiancé entre, la fiancée est endormie !
Cant
5/1-8 : « J’entre dans mon jardin, ma sœur, ma
fiancée;…J’étais endormie, mais mon cœur veillait… C’est la voix de mon bien-aimé, qui frappe: -Ouvre-moi, ma sœur, mon
amie, Ma colombe, ma parfaite!…. Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé; Et de mes mains a dégoutté la
myrrhe, De mes doigts, la myrrhe répandue sur la poignée du verrou. 6 J’ai
ouvert à mon bien-aimé; Mais mon bien-aimé s’en était allé, il avait disparu……
Si vous trouvez mon bien-aimé, Que lui direz-vous ?
Que je suis malade d’amour. »
La fiancée monte du désert appuyée sur son
bien-aimé
Le temps
est tellement long qu’elle finit par s’endormir sous le pommier et c’est le
bien aimé qui vient la réveiller, alors la fiancée monte du désert :
Cant
2/3 : « Comme un pommier
au milieu des arbres de la forêt, Tel est mon bien-aimé parmi les jeunes
hommes. J’ai désiré m’asseoir à son ombre, et son fruit est doux à mon palais.
Cant 8/5-6 : Qui est celle qui monte du désert,
Appuyée sur son bien-aimé? -Je t’ai réveillée sous le pommier; Là ta mère t’a enfantée, C’est là qu’elle t’a enfantée,
qu’elle t’a donné le jour. – 6 Mets-moi comme un sceau sur ton cœur, Comme un sceau sur ton bras; »
Ce n’est
pas pour rien que Dieu a fait passer son peuple par le désert. Il a voulu
connaître son cœur selon la Parole :
Deut
8/2 : « Souviens-toi de tout le chemin que l’Eternel, ton
Dieu, t’a fait faire pendant ces quarante années dans le désert, afin de t’humilier et de t’éprouver, pour
savoir quelles étaient les dispositions de ton cœur et si tu garderais ou non ses commandements. »
Mais Dieu a toujours été au côté de son peuple pour
le guider dans le désert.
NĂ©h
9/19 : « Dans ton immense miséricorde, tu ne les abandonnas
pas au désert, et la colonne de nuée ne cessa point de les guider le jour dans leur chemin, ni la
colonne de feu de les éclairer la nuit dans le chemin qu’ils avaient à suivre. »
Reprocherions-nous
au Seigneur de vouloir être certain des dispositions de cœur de son Epouse ?
Il ne
veut pas d’une Epouse incertaine et infidèle. Il l’a veut sans tache ni ride,
c’est pourquoi elle aussi traverse le désert avant d’entrer dans la gloire du Royaume
promis. C’est de là qu’elle va monter vers son Epoux. Sur la prostituée, Dieu
fait reposer tous les maux de la terre, mais la fiancée est blanchie.
Marc
1/3 : « C’est la voix de celui qui crie dans le désert :
Préparez le chemin du Seigneur, Aplanissez ses sentiers.
Esaïe 35/1 : Le désert et le pays aride se
réjouiront; La solitude s’égaiera, et fleurira comme un narcisse;
Luc 15/4 : Quel homme d’entre vous, s’il a cent
brebis, et qu’il en perde une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller après celle qui est
perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve? »
Shalom
Source :
www.michelledastier.com