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Etude de Thomas
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Exode 13.17 à 17 Fin - « Bechalah » signifie « Il renvoya-laissa aller
»
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Nous
ne nous lasserons jamais de le dire : chaque paracha est une mine de sagesse,
de trésors et de glorieux enseignements émanant directement du seul vrai et
unique Dieu, le Dieu d’Avraham, d’Isaac et de Yaacov. Dégustons ensemble une
nouvelle perle prophétique dès plus intéressante, discrètement et précieusement
déposée dans le grand coffre au trésor de la Torah d’Israël, à l’ombre de deux
simples versets du chapitre 14 du livre d’Exode…
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Résumé de la paracha
Peu
après avoir laissé les enfants d’Israël quitter l’Égypte, Pharaon les
pourchasse pour les forcer à revenir et les Israélites se retrouvent pris au
piège entre les armées égyptiennes et la mer des joncs.
La
mer s’ouvre pour laisser passer les Israélites et se referme sur les
poursuivants Ă©gyptiens.
Moshé,
puis Miryam, entonnent un cantique de louanges et de reconnaissance à Élohim.
Dans
le désert, le peuple souffre de soif et de faim et se plaint à plusieurs
reprises auprès de Moshé et d’Aharon.
Élohim
adoucit miraculeusement les eaux amères de Marah, puis fait couler de l’eau
d’un rocher.
Il
fait également tomber de la manne chaque matin avant l’aube et des cailles
apparaissent dans le camp hébreu au soir. Il est commandé aux Israélites de
récolter une double portion de manne chaque 6ème jour (vendredi), car celle-ci
ne tombera pas le Shabbat, le jour de repos décrété par Élohim.
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Réfidim, les bnéi Yisraël sont attaqués par les Amalécites, qui sont vaincus
par les prières de Moshé et une armée levée par Yéhoshoua/Josué.
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Rappel
Comme
nous l’avons vu dans la paracha Shemot, le nom « Egypte », en hébreu, se dit « Mitsraïm
». Le mot « Mitsraïm » fait
référence à 2 autres mots hébreux signifiant « étroitesse » (Metsarim) et « frontière » (Metser).
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De
là , nous comprenons que celui qui se trouve en Egypte est comme emprisonné,
limité dans des frontières, victime de l’étroitesse physique, morale et
spirituelle, à l’image de cet esclavagisme physique, moral et spirituel dont
les enfants d’Israël furent victime durant leurs séjour en Egypte.
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Mais
Ă©galement, en Egypte, les noms et leurs significations sont pervertis,
déformés. Les sens des noms et des mots sont comme « déplacés » de leur
signification véritable et originelle, dit autrement : en descendant en Egypte,
tous comme les enfants d’Israël furent en exil, loin de leur terre, de même, «
les noms » sont en exil, loin de leur signification véritable, comme le verset
le dit : « Voici les noms des fils d’Israël qui descendirent en Égypte »
(Exode 1.1). Par exemple, comme nous le verrons dans cette Ă©tude, le sens
véritable du mot « liberté », comme tant d’autres mots, est extraordinairement
perverti aux yeux de tous. (Pour l’étude sur l’importance des noms, voir la
paracha Shemot : La force, la valeur et l’immense impact spirituel des noms –
Paracha Shemot et Vaera)
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De lĂ on comprend que
L’Egypte, qui représente aussi l’esprit du monde, est également le symbole de
la perversion de l’identité des mots et des noms.
Dans
ce contexte, la délivrance que Dieu opère en Egypte prend toute son ampleur : Dieu vient
délivrer son peuple de l’esclavage de l’Egypte pour l’amener en terre promise
; Dieu délivre son peuple de l’étroitesse de l’esclavage physique, moral et
spirituel de l’Egypte où la perversion des noms et des valeurs règnent, pour le
faire aller au delà des frontières de l’Egypte, jusqu’au Royaume de Dieu, pays
où coule le lait et le bon miel et où règne, dans toute leur splendeur et leur
authenticité, la vraie liberté, l’authentique justice, l’amour véritable, la
largesse et l’abondance, la vérité et les vraies valeurs des noms et des mots.
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La part de chacun pour
hériter de telles promesses ?
Croire et obéir à Dieu avec le coeur et avec foi lorsqu’il nous demande de
sortir de notre Egypte aussi bien physique que spirituelle pour aller au delĂ
de nos frontières comme il est dit quelque part :
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« Voici maintenant le temps
favorable, voici maintenant le jour du salut. » (2 Cor 6.2) et aussi :
« Hier
est passé, demain ne nous appartient pas, aujourd’hui est le jour du salut
»
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Une prophétie cachée sur les derniers temps
Les
sages d’Israël nous révèlent que toute chose écrite dans la Torah possède une
portée prophétique qui traverse l’histoire et qui apparaît tôt ou tard, d’une
manière ou d’une autre, dans les générations futures ainsi que le sage Shlomo
(Salomon) l’enseigne : « Ce qui est a
déjà été, et ce qui sera a déjà été, et Dieu ramène ce qui est passé. »
(Ecc 3.15). Ce n’est pas sans raison que la Torah, aussi appelée « la Saine
Doctrine » ou encore « les Saintes Ecritures », était un objet de délice et de
continuelle méditation pour le roi David (voir le psaumes 119).
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Dans
la Torah, l’Egypte représente également le monde et l’idéologie du monde. Les
sages d’Israël affirment que la première délivrance (la sortie d’Égypte) est le
modèle de toutes les délivrances qui suivront, y compris de celle de la
Délivrance finale qui aura lieu dans les tous derniers temps, période dans
laquelle nous sommes pleinement rentrés, comme cette étude le démontrera une
nouvelle fois.
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Ainsi,
lors du processus de la délivrance finale qui se fera étape par étape, nous
devrions retrouver, sous des formes plus ou moins proches, plusieurs des
événements clés décrits dans notre paracha, notamment la fin d’exil du peuple
juif dispersé en Egypte (L’Egypte qui représente aussi le monde) et son retour
en terre sainte (Israël). C’est effectivement ce que nous constatons depuis des
décennies : naissance officielle de la nation d’Israël en 1948 et retour du
peuple juif dispersé dans le monde (Egypte) vers la terre d’Israël. Bien
d’autres éléments et indications décrits dans la Torah se retrouvent aussi lors
du processus la délivrance finale de la fin des temps, nous permettant de
comprendre et de discerner les temps dans lesquels nous sommes ainsi qu’il est
dit :
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« La loi de l’Eternel (Torah) rend sage
l’ignorant » (Psaumes 19.8) etÂ
« Le
coeur du sage connaît le temps et le jugement. » (Ecc 8.5)
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Nous
allons donc examiner ici un élément très souvent passé sous silence tant il est
subtil et caché mais qui, comme tout ce qui est profond, discret, secret, caché
et humble, ne frappe pas les regards mais qui, après avoir été découvert,
révèle en vérité une glorieuse lumière venant briller dans le coeur de tous
ceux qui aiment la vérité et la Torah de l’Eternel.
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Dans
notre paracha, tout au début de la sortie d’Egypte, la Torah et les commentaires
des sages d’Israël nous révèlent une chose extraordinairement étonnante et
prophétique sur le verset d’Exode 14.1-2 : le verset décrit le symbole de la
perversion de l’Egypte, que l’on retrouvera dans le monde à la fin des temps,
durant la période de la délivrance finale :
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«
L’Eternel parla à Moïse, et dit : Parle aux enfants d’Israël; qu’ils se
détournent, et qu’ils campent devant Pi-Hahiroth
(littéralement : Bouche de la liberté), entre Migdol (Tours) et la mer, devant Baal-Tsephon » (Statue de la Divinité Egyptienne).
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En hébreu, «
Pi-Hahiroth » vient de deux mots : le mot « Peh » qui signifie « bouche », et le mot « Hiroth » qui fait référence au mot « liberté ». Le mot « Migdol » signifie « tours » et «
Baal-Tsephon » était une statue représentant une divinité Egyptienne).
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Le Rav Dynovisz* enseigne
sur ce verset de la paracha Bechalah :
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«
Dès la sortie d’Egypte : La Torah nous
dit que lorsque le peuple est sorti d’Egypte, il a campé au pied d’une grande
statue qui s’appelait « La bouche de la liberté » : une statue qui incarnait la
liberté. Où se trouvait cette statue disent nos maîtres ? Elle se trouvait sur
l’eau. Elle était en face de grandes tours. Nos pères sont sorties d’Egypte,
ils ont campé devant une immense statue qui est quelque part sur l’eau : elle
était entre les eaux et face aux tours. Les maîtres posent la question : mais
qu’est-ce que cette statue fait là ? C’est la seule qui n’avait pas encore été
détruite. Elle incarnait le symbole de l’idéologie Egyptienne : « Pi-Hahiroth »
donne en français « bouche de la liberté » ou encore « Liberté d’expression
».
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Toute
ressemblance avec une quelconque « statue de la liberté » représentant une
divinité païenne située sur les eaux et en face de grandes tours, est
évidemment fortuite ! Car oui, la statue de la liberté est la statue d’une
divinité païenne romaine nommé « libertas », comme nous le verrons plus bas.
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Comme
le souligne le Rav : comment une civilisation qui fait de l’esclavage et du
musellement des bouches, peut avoir l’audace de prendre comme symbole la statue
de la liberté et prôner la liberté d’expression ?? … Personne n’a crié au
scandale en voyant la civilisation de l’esclavagisme brandir le symbole la
liberté !?
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Mais
finalement, n’en est-il pas de même aujourd’hui…? N’est-ce pas exactement ce
qui se passe dans notre monde moderne ? N’est-ce pas régulièrement que l’on
entend l’expression « esclavagisme moderne » de la part de quelques personnes
plus ou moins éveillées qui crient au scandale face au terrible paradoxe d’une
société brandissant le symbole de la liberté tout en pratiquant la censure, la
désinformation et le musellement des pensées et des bouches !?
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En
vérité, il est très intéressant de savoir que l’on éduquait les hommes et les
esclaves depuis leur plus jeûne âge à croire qu’ils vivaient dans le système le
plus libre qui puisse exister. C’est aussi pour cela que, selon les sages, 4/5
des enfants d’Israël sont restés en Egypte et ont périt durant la plaie de
l’obscurité et c’est aussi pour cela qu’il y eut autant de murmures dans le
désert… Leur pensée était si conditionnée, que plusieurs se croyaient libre en
Egypte au point d’y rester, mais également, peu après être sortie d’Egypte,
plusieurs étaient prêt à retourner en Egypte au moindre problème ainsi qu’il est
dit : « Il leur est arrivé ce que dit un
proverbe vrai : le chien est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie lavée
s’est vautrée dans le bourbier. » (2 Pierre 2:22) !
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Le parallèle est
frappant : L’ensemble des sociétés
occidentales proclament la liberté alors qu’en vérité, chacun a été éduqué en
tant qu’esclave d’un système qui lie et emprisonne les gens dans une idéologie
uniformisée et imposée dès le plus jeune âge par le biais de systèmes éducatifs
mûrement réfléchis pour conditionner le peuple dans une idéologie présentant
une belle façade mais qui est en vérité destructrice, consumériste et
esclavagiste. Le fameux trio « Métros-Boulot-Dodo » est connu de tous :
esclave des transports qui polluent la vie de millions de personnes, esclave
d’un travail que beaucoup n’aiment pas, dans des conditions déplaisantes pour
la majorité, esclave d’une pensée pervertie véhiculée au travers de médias
papiers et télévisés imposés à la masse et soigneusement étudiés pour être
utilisés en vue de distiller subtilement des idéologies destructrice des
valeurs fondamentales, en opposition aux valeurs de Dieu et de sa Torah
parfaite. La société occidentale prône la liberté d’expression, tandis que
jamais la vérité et la vraie liberté d’expression n’ont autant été falsifiées,
les témoignages sont innombrables : dès qu’un discours quelconque, qu’il soit
politique, économique, scientifique ou religieux, va à l’encontre de la pensée
dominante imposée par une poignée de pharaons modernes, il est systématiquement
muselé, étouffé, censuré, condamné, éliminé.
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Essayez donc de sortir
du système sans l’aide de Dieu et vous constaterez rapidement dans quelles
difficultés ce chemin vous conduira…
Combien de personnes seraient capables de vivre du jour au lendemain sans
internet, Tv, CB, téléphone et compte bancaires ? Quelques mots qui sont comme
des menottes mises sur les poignées de nos vies. Oh, ces choses ne sont pas
forcément mauvaises en soit, mais elles le sont devenus par la mauvaise
utilisation qui en est faite et la dépendance malsaine qui s’est installée.
Mais aussi, combien de personnes seraient réellement capables de choisir leur
travail, leurs conditions de travail, leurs horaires ? Le moindre crache
financier et le masque tombe : supermarché vide, pillage, meurtre, famine et
c’est la bête humaine, plus terrible que jamais, qui refait surface… A part
quelques rares cas, quelqu’un peut-il facilement subsister dans cette société
moderne sans CB ni compte bancaire ? L’esclavagisme moderne est une réalité et
cette parole de l’Ecriture est sur le point de s’accomplir : « personne ne pût acheter ni vendre, sans
avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom. » (Apocalypse
13:17)
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Dans
notre texte, la statue de la divinité était sur les eaux, en face des tours.
Ces détails sont très intéressants car les tours symbolisent aussi l’uniformité
ainsi que l’eau : « on se ressemble comme deux gouttes d’eau » dit
le proverbe populaire.
Jetez
un coup d’oeil dans les métros parisiens et voyez comme cette uniformité est
flagrante : tous marchant au mĂŞme pas, dans la mĂŞme direction, au mĂŞme rythme
et aux mêmes horaires afin de maintenir et faire vivre un système établi par
une poignée de puissants pharaons qui imposent et enchaînent subtilement nos
vies à leur idéologie par toutes sortes de stratagèmes, empêchant la masse de
se rebeller par cette injection massive de plaisirs éphémères : séries Tv, Jeux
vidéos, nouvelles technologies, drogues, etc.
La majorité est devenue
esclave des mêmes produits, des mêmes pubs, des mêmes magazines distribués
gratuitement le matin dans les transports, tous sont affairés à lire le même
quotidien puis, téléphone portable enchaîné au poignet, tous sont ensuite rivés
sur leur petit écran, pris dans la spirale infernale d’un consumérisme effréné,
ligotés au rythme infernal du métro-boulot-dodo par ces lourdes chaînes jetées
sur les pensées et les coeurs du plus grand nombre…
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«
Nul n’est plus désespérément esclave que
celui qui est faussement convaincu d’être libre »
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L’Egypte moderne est
bien là , sous nos yeux. Ce n’est
pas sans raisons que les enfants d’Israël, dans le désert, après avoir eut la
grâce de sortir d’Egypte, oublièrent vite les prodiges de Dieu et murmuraient
contre l’Eternel, regrettant déjà leur Egypte :
«
Nous nous souvenons des poissons que nous
mangions en Egypte, et qui ne nous coûtaient rien, des concombres, des melons,
des poireaux, des oignons et des aulx. Maintenant, notre âme est desséchée :
plus rien ! Nos yeux ne voient que de la manne. »
et
aussi :
«
quand nous étions assis près des pots de
viande, quand nous mangions du pain à satiété ».
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Aujourd’hui encore,
combien d’enfants de Dieu n’ont-ils pas cette réaction après que Dieu leur ait
ouvert les yeux en leur accordant de sortir leur Egypte spirituelle : « Nous nous souvenons des plaisirs que nous
jouissions en Egypte, et qui ne nous coûtaient rien, les bonne séries TV, les
Jeux, les fĂŞtes et les sorties Ă tout va, les relations faciles et des drogues
plus ou moins douces etc,… Maintenant, notre âme est desséchée : plus rien !
Nos yeux ne voient que de la manne. »
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La fausse « liberté »
représentée aussi bien par l’Egypte ancienne que ce monde moderne, en est venu
à diviniser cette idéologie corrompue d’une liberté factice. La Statue de la liberté moderne, symbole perverti
de la puissance mondiale de cette Egypte des temps « modernes », n’est que le
reflet prophétisé 3000 ans plus tôt dans la Torah de cette falsification de la
liberté fomenté par l’Egypte ancienne. Lorsque les enfants d’Israël sont sortis
d’Egypte et ont vu cette même statue d’une divinité païenne, au milieux des
eaux, en face des tours, publiant la liberté comme étant le symbole même d’une
société en réalité esclavagiste, ils ne faisaient que vivre ce que le monde
vivrait encore 3000 ans plus tard lors de la délivrance finale.
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Quelqu’un
n’a-t-il pas dit : « plus c’est gros mieux ça passe » ?
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Car
oui, que cela soit dans notre verset de la Torah ou aujourd’hui, cette statue
plantée sur les eaux en face des tours, est belle et bien celle d’une divinité
païenne brandissant à la face d’un monde sans connaissance, un formidable
écran de fumé nommé « liberté » pour mieux
voiler la réalité d’une situation nommée « esclavage spirituel, moral et
matériel ».
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N’est-il
pas dit : « Mon peuple est détruit, faute de connaissance (…) puisque
tu as oublié la Torah de ton Dieu, moi aussi j’oublierai tes enfants. »
(Osée 4.6).
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Comme
le dit Ruth* sur le site messianique forum pro : « Le mot « liberté » en
Français était tout d’abord et avant tout le nom d’une déesse qui est ensuite
devenue un mot dans la langue Française et latine pour désigner
l’affranchissement. D’ailleurs, c’est bien pour cela qu’en Anglais, ils ont un
autre mot qui est « freedom » tandis que la statue de la liberté est nommée en
anglais : « statue of liberty » »
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Effectivement,
le Tome 26 de L’encyclopédie des connaissances humaines déclare : « Liberté,
déesse des Grecs et des romains. Les romains, qui l’appelèrent « Libertas »,
eurent cette divinité en singulière vénération, lui érigèrent quantité de statues
». Note
: comme nous l’enseigne les sages d’Israël, au travers d’un tel symbole d’une
divinité païenne et romaine, nous voyons ici encore, à quel point le monde
occidental (Europe + USA) possède les traits de l’empire romain païen et
idolâtre et donc, d’Edom/Essav (Voir cette étude détaillée : L’origine et Les
vrais responsables des attentats de Paris dévoilés dans la Torah d’Israël –
Paracha Toldot)
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Ainsi,
la symbolique de la délivrance opérée par Dieu en faveur de ces 1/5 des enfants
d’Israël ayant eut le courage de sortir d’Egypte, culmine à son paroxysme lors
de la traversée de la mer rouge : l’eau, qui représente cette uniformité de la
pensée Egyptienne, se voit déchirée en deux pour laisser passer librement le
peuple de Dieu et ensuite engloutir les armées de pharaons pour enfin permettre
au enfants d’Israël de se frayer un chemin au travers des eaux déchirée de la
pensée unique, se dirigeant tout droit vers la lumière incarnée en bout de
course, par la précieuse Torah reçue sur le mont Sinaï. C’est cette Torah que
nous étudions ici en 2016, chaque semaine à travers le monde, et qui fut donnée
jadis par la bouche même du Dieu de l’univers, lorsqu’il s’est dévoilé avec
puissance à toute l’assemblée d’Israël : « Tout
le peuple entendait les tonnerres et le son de la trompette; il voyait les
flammes de la montagne fumante. A ce spectacle, le peuple tremblait, et se
tenait dans l’éloignement. » (Exode 20.18)
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Tout
ceci est assez extraordinaire, vous en conviendrez. Mais ce n’est pas tout !
Constatons ensemble une incroyable synchronicité au niveau des dates :
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Dans
la paracha, au début du retour du peuple juif, nous voyons les enfants d’Israël
camper devant cette « statue de la
liberté au milieu des eaux et en face des tours ».
Maintenant,
prenons la date de la première vague de retour des juifs en Israël, et
comparons-la avec la date de l’inauguration de « la statue de la liberté au milieu des eaux, en face des tours » :
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Peu
avant la création de l’état d’Israël, la date d’une des premières alyas majeure
(début du retour en terre sainte du peuple juif comme annoncé par les
prophètes) se déroule de 1881 à 1890
environ. Nous sommes ici au début du retour des enfants d’Israël en terre
sainte (cela correspond donc au début de la sortie d’Egypte). Au même moment, en 1886, la statue de la
liberté plantée au milieu des eaux en face des tours est officiellement
découverte au grand jour !
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La
correspondance au niveau de la chronologie est identique Ă celle de notre
paracha : Dès le début de la sortie d’Egypte et du retour d’Israël vers sa
terre, nous voyons aussi cette « statue
de la liberté au milieu des eaux et en face des tours » ! Ainsi, nous
pourrions même oser dater le début du processus de la délivrance finale pour
les années 1880 !
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Conclusion
Nous
sommes dans les tous derniers temps et des temps terribles de jugements vont
s’abattre encore sur ce monde et balayer comme des ordures toutes statues de
divinités païennes représentatives de systèmes idéologiques factices et
pervertis. La déesse « Libertas » et
toute l’idéologie factice qu’elle représente, arrive en fin de vie, si toute
fois elle a un jour été vivante. Dieu a assez attendu et les temps sont proches
ainsi qu’il est dit :
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«
J’ai longtemps gardé le silence, je me suis tu, je me
suis contenu; Je crierai comme une femme en travail, Je serai haletant et je
soufflerai tout à la fois. Je ravagerai montagnes et collines, Et j’en
dessécherai toute la verdure; Je changerai les fleuves en terre ferme, Et je
mettrai les étangs à sec. Je ferai marcher les aveugles sur un chemin qu’ils ne
connaissent pas, Je les conduirai par des sentiers qu’ils ignorent; Je
changerai devant eux les ténèbres en lumière, Et les endroits tortueux en
plaine : VoilĂ ce que je ferai, et je ne les abandonnerai Point. Ils reculeront,
ils seront confus, Ceux qui se confient aux idoles taillées, Ceux qui disent
aux idoles de fonte : Vous êtes nos dieux ! » (Esaïe 42)
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La Torah est le laboratoire de
l’histoire humaine, elle contient tout et Dieu nous enseigne ici un
enseignement précieux pour ceux qui ont un coeur pour comprendre : allons-nous
cesser d’endurcir nos coeurs pour enfin se repentir de nos fautes et suivre les
voies de Dieu par la foi en Son Grand Nom et en son Messie YĂ©shoua ?
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Allons-nous enfin nous laisser
avertir afin de sortir de notre Egypte physique, spirituelle et morale (esprit
du monde et de l’apostasie) afin de suivre, sans murmurer, la nuée de Dieu,
pour recevoir la Torah et se diriger ensuite vers la Terre promise qui est le
Royaume de Dieu ?
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La
Torah de Dieu est parfaite et véritable, son enseignement vaut plus que l’or le
plus fin et la sagesse qui s’en dégage vaut mieux que tous les trésors de ce
monde. Tout y est ! Merci HaShem (Dieu en hébreu) pour un tel bienfait ! Merci
au Messie d’Israël que nous croyons être Yéshoua, et qui ramène, par son Esprit
un nombre considérable et grandissant de gens des nations, de juifs et
d’Israélites vers la Torah de vérité ainsi que le Messie a dit de Lui : « Et Moi,
quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à Moi.
» (Jean 12:32) et aussi : « Car la terre sera remplie de la connaissance
de l’Eternel, Comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent. »
(Ésaïe 11.9).
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Et
évidemment : merci au peuple juif, qui a su conserver au travers les siècles la
Torah de vérité et les enseignements des sages d’Israël pour retransmettre
aujourd’hui encore, au monde entier, les joyaux de la sagesse de Dieu, malgré
les attaques incessantes du satan ! Que l’Eternel bénisse son peuple, apporte
la paix Ă JĂ©rusalem et face du bien Ă tous ceux et celles qui le craignent,
touchant aussi le coeur de tous ceux qui sont encore loin de Lui, permettant au
plus grand nombre de monter dans cette glorieuse arche moderne dont la
charpente est constituée du bois de la repentance et dans laquelle nous
trouvons les sources du salut, de la sagesse, de la connaissance et ce
délicieux pain de vie donné gratuitement à qui veut bien, par la foi en Yéshoua
le Messie d’Israël. Que Dieu nous aide dans nos faiblesses, nous apporte la
consolation et use encore et encore de miséricorde face à nos si nombreuses
fautes. Que le Seigneur des armées, Adonaï, le Dieu de toute espérance, nous
garde dans ses sentiers véritables, ceux de la Torah et de son Fils Yéshoua, le
Messie d’Israël. Amen vé amen.
Â
«
Dans le Messie sont cachés tous les
trésors de la sagesse et de la connaissance » (Colossiens 2.3)
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Etude de Thomas, inspirée de sources juives et d’un commentaire du
RavDynovisz* sur la paracha Bechalah
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*Mise
à part les interventions sur ce site, nous ne cautionnons pas forcément tous
les propos et les enseignements des personnes citées dans cet article.
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Source :
www.rencontrerdieu.com
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