Conséquences de l’avortement
Avortement en 2012
Etat des lieux.
Avec 220.000 avortements officiels en 2011, l’avortement est une cause importante de la mortalité infantile, jamais comptabilisée dans les statistiques. Le chiffre réel est cependant beaucoup plus élevé, mais difficile à apprécier, en raison du caractère souvent abortif de la contraception (pilule du lendemain, etc.)
Le recours à l’avortement chimique (l’ivg médicamenteuse par le RU 486), représente désormais plus de 50% des avortements réalisés en France. On ignore totalement combien sont pris en compte dans les statistiques. Il est présenté comme « une méthode sûre et efficace » par ses partisans, » plus naturelle…(!)…moins barbare… (?) ». Cette méthode, qui a la faveur des gynécologues et des centres de planification, est autorisée « en ville » depuis 2004.
Rappel historique:
1975 : loi Veil, dépénalisation de l’avortement, provisoire pour 5 ans.
1979 : loi Pelletier, pérennisant la loi Veil.
1982 : loi Roudy, remboursement de l’avortement par le sécurité sociale.
1988 : mise sur le marché du RU 486.
1993 : loi Neiertz instituant le délit d’entrave à l’avortement.
2001 : loi Aubry, l’avortement devient un « droit » de la femme, le délai légal est porté de 10 à 12 semaines, suppression de l’autorisation parentale pour les mineures et de l’entretien préalable.
2004 : loi bioéthique autorisant la recherche sur l’embryon, délivrance en ville du RU 486.
La femme victime de l’avortement.
La femme une fois de plus, après son bébé, est la principale victime de l’avortement. C’est toujours elle qui en prend les risques – même si elle les ignore – et qui en récolte les complications et les séquelles.
La mortalité féminine est loin d’être nulle. Rare en termes de mortalité immédiate : complications d’anesthésie, mort subite, embolies pulmonaires, hémorragies, elle n’est toutefois pas exceptionnelle. Mais il n’y a pas de statistique à ce sujet. L’avortement chimique – qui n’est pas « plus naturel et moins barbare » que cela – connaît les mêmes risques que l’avortement chirurgical, avec davantage d’hémorragies qui peuvent mal tourner. Les infections et le tétanos ont disparu, ce sont les complications tardives qui sont redoutables :
- le rapport, maintenant connu, entre avortement et cancer du sein.
- la stérilité, surtout en cas d’avortements à répétition.
- les complications psychologiques et psychiatriques, décrites sous le nom de syndrome post-avortement. Identifié aux Etats Unis il y a plus de 20 ans, ce syndrome est un état dépressif, fait de troubles du sommeil, de crises d’angoisse, de remords insondable, de crises d’apathie, évoluant souvent de façon cyclique, qui peut apparaître des années après l’avortement, et durer indéfiniment. Il survient dans un peu plus de 50% des cas.
Loin de
libérer la femme, l’avortement l’accable, et déresponsabilise l’homme.
C’est par une politique énergique d’accueil de la vie que l’on pourra y remédier. Avec de solides allocations familiales, une politique du logement, la liberté scolaire – car la fécondité ne peut être dissociée de l’éducation des enfants.
Bibliographie :
« Les lendemains douloureux de l’avortement » du docteur de Cathelineau. CLD éditions
« Le livre blanc de l’avortement » par le collectif 30 ans ça suffit! éditeur : Téqui
Source : http://défensedelafemmeetdesonhumanité.org/