Ne prends pas le péché à la légère
«Celui
dont l’expérience spirituelle s’assaisonne de part en part d’un sens amer et
profond du péché possède un grand trésor. Il déteste cela quand il le boit,
mais cette expérience devient ensuite extrêmement salutaire au plus profond de
lui pour toute la vie Ă venir.
Â
Â
Il
est possible, en cette période de grande évangélisation, que la piété
superficielle d’aujourd’hui soit due à la trop grande facilité avec laquelle on
atteint la paix et la joie. Nous ne voulons pas porter de jugement sur les
convertis de l’époque actuelle. Nous préférons cependant, sans aucun doute,
cette forme d’exercice spirituel qui fait passer l’âme par les larmes de la
croix et lui expose sa noirceur avant de lui donner l’assurance d’être «blanche
comme la neige».
Â
Â
Trop
de gens prennent le péché, et donc le Sauveur, à la légère. Celui qui, coupable
et condamné, s’est tenu devant son Dieu avec la corde autour du cou, pleurera
de joie quand il recevra grâce; il haïra le mal qui lui a été pardonné et vivra
pour honorer le Rédempteur dont le sang l’a purifié».
---------------------------------------
Â
Des progrès évidents
Â
« Médite ces choses, sois-en toujours occupé,
afin que tes progrès soient évidents en toutes choses. » 1 Timothée
4:15
Â
Nous
avons pratiquement ici la promesse que, par une application attentive et le don
de toutes nos pensées à l'oeuvre du Seigneur, nous ferons des progrès visibles
pour tous. Ce n'est pas par une lecture hâtive,
mais par une
méditation profonde que nous profiterons de la Parole de Dieu. Ce
n'est point par le grand nombre d'oeuvres poursuivies négligemment, mais en
nous mettant tout entiers Ă ce que nous entreprenons, que nous avancerons dans
la connaissance de Dieu. "Dans tout travail il y a quelque profit," pourvu
qu'il ne soit pas fait à la hâte et superficiellement, sans que le coeur y
soit.
Â
Si
nous nous partageons entre Dieu et Mammon, entre Christ et nous-mĂŞmes, il n'y
aura pas de progrès. Il faut nous donner tout entiers aux choses de Dieu,
ou bien nous ne serons que de pauvres trafiquants des affaires célestes, et
nous ne trouverons jamais aucun bénéfice à notre actif.
Â
Suis-je
ministre ? Que je le sois entièrement, sans dépenser mes énergies à des choses
secondaires. Qu'ai-je Ă faire avec la politique ou de vains amusements ?
Suis-je chrétien? Que le service de
JĂ©sus devienne ma constante occupation, l'oeuvre de ma vie, mon unique
poursuite.
Â
Soyons
pénétrés
intérieurement par Jésus et absolument consacrés à son oeuvre, si
nous voulons que l'Église et le monde sentent l'influence puissante que Dieu
veut nous y voir exercer.
Â
Â
Des
méditations de Charles Spurgeon
Â
Â
 Â